Archives de catégorie : Savigny-sur-Orge

Ville de Savigny-sur-Orge

Savigny-sur-Orge, Morsang-sur-Orge. Nouveau tronçon de la promenade piétonnière de l’Orge

Il est impossible de suivre à pied la rivière Orge sur la totalité de sa longueur à ce jour, soit sur sa rive droite, soit sur sa rive gauche. Régulièrement de nouveaux tronçons, aménagés par le Syndicat de l’Orge, sont ouverts aux piétons. C’est le cas pour la rive droite, à Morsang-sur-Orge, face à Savigny-sur-Orge.

Les travaux entrepris en juin 2016 sur la commune de Morsang-sur-Orge, impasse de la Prairie, le long de la résidence du square Jean-Morlet / Efidis (rive droite), face à la résidence du 12 rue de Morsang, à Savigny-sur-Orge (rive gauche), sont presque achevés. Elle sera prochainement inaugurée.

Localisation de l’Orge dans le secteur Savignysur-Orge / Savigny-sur-Orge. Source Openstreetmap.

Ce nouveau tronçon est ouvert aux piétons lorsque l’on emprunte la promenade le long de l’Orge en venant depuis Viry-Châtillon en direction du Parc de Morsang-Savigny. Après avoir traversé la rue de Morsang, on peut emprunter l’impasse de la Prairie et accéder à la nouvelle promenade.

Morsang-sur-Orge. Promenade de l’Orge. Le nouveau tronçon s’achève au bout du parking de la Résidence du square Jean-Morlet / Efidis, à coté des enclos des déchets ménagers. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.

Morsang-sur-Orge. Rive droite de la Promenade de l’Orge. La photo est prise au droit de la résidence Efidis, en direction du pont de la rue de Morsang. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.


L’association Porte de l’Essonne Environnement (PEE) est membre de la commission consultative des services publics locaux Écologie Paysage du Syndicat de l’Orge. Elle a participé à la réunion qui s’est tenue le jeudi 23 février 2017. (1) Interrogé au sujet de la prolongation de la promenade en direction du Parc de Morsang-Savigny, Michel VALOIS, ingénieur au Syndicat de l’Orge, a indiqué que des discussions avaient lieu avec Efidis dans le but de prolonger le cheminement piétonnier public. Les négociations sont bien longues… Elles étaient déjà en cours début 2016.


Ainsi, d’acquisition foncière en acquisition foncière, d’aménagement en aménagement, la reconquête des berges urbanisées et inaccessibles de la rivière se poursuit. De nombreux secteurs doivent constituer des chantiers à venir.

Morsang-sur-Orge. Rive droite de la Promenade de l’Orge en direction du pont de la rue de Morsang. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.


RÉFÉRENCE
1. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Les travaux de la promenade se poursuivent à Morsang-sur-Orge», www.portes-essonne-environnement.fr, 20 février 2017 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-les-travaux-de-la-promenade-se-poursuivent-a-morsang-sur-orge/.
A noter que la révision du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de l’Orge sera prochainement soumis à enquête publique (du 13 mars au 21 avril 2017). Arrêté à consulter sur le sujet le site de la préfecture de l’Essonne.

© Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 24 février 2017, 16 h 20. Mise à jour le 27 février 2017, 13 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

 

 

Syndicat de l’Orge. Les travaux de la promenade se poursuivent à Morsang-sur-Orge

Depuis quelques semaines le chantier sur les rives de l’Orge, impasse de la Prairie a Morsang-sur-Orge, a repris. (1) L’aménagement de la promenade est en cours. Ce qui restait d’arbustes et de hautes broussailles a été rasé le long de la berge qui a été dé-bétonnée, consolidée, stabilisée avec de grosses pierres.
Ces faits concrets démontent les fausses nouvelles qui ont circulé au printemps 2016. Elles annonçaient la construction sur ce terrain d’un immeuble destiné à accueillir des logements sociaux, voire des logements destinés à des migrants ! Elles ont été curieusement relayées par des élus siégeant dans les conseils municipaux des communes des Portes de l’Essonne. Étaient-ils peu au fait  des actions du Syndicat de l’Orge, ou bien s’agissait-il d’une rumeur urbaine, suscitée, propagée et confirmée d’une façon « peu naturelle », manipulatrice, et  de nature à inquiéter les riverains ? Nous n’oublierons pas que plusieurs personnes ont soutenu « connaître des  personnes qui ont vu des plans de logements »… (2).  Tout cela constituait de fausses nouvelles. Aucun logement n’a jamais été envisagé dans cette zone inondable et inconstructible !

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge, en direction du parc Duparchy. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge, en direction du parc du Séminaire Morsang/Savigny. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

On remarquera sur les photographies que le chantier ne concerne que l’espace acquis par le Syndicat de l’Orge, une parcelle classée en zone inondable pour laquelle il mène la renaturation de la berge ainsi que le rétablissement de la continuité du cheminement piétonnier le long de la rive droite de l’Orge, à Morsang-sur-Orge. L’embryon de la continuité de promenade butte actuellement sur la clôture de la propriété morsaintoise privée du square Jean Morlet, alors qu’elle devait se poursuivre à l’intérieur, toujours le long de la rivière.

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie, le long de la résidence Square Jean-Morlet à Morsang-sur-Orge, en direction du parc du Séminaire Morgan/Savigny. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

La prochaine commission consultative des services publics Écologie et Paysage ayant lieu le jeudi 23 février 2017, PEE interrogera le Syndicat de l’Orge sur le calendrier prévisionnel des travaux et cette continuité allant de la parcelle en chantier vers le parc du Séminaire Morsang-sur-Orge – Savigny-sur-Orge. (3)

RÉFÉRENCES
1. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Principaux travaux envisagés pour 2016 », www.portes-essonne-environnement.fr, 19 avril 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-principaux-travaux-envisages-pour-2016/.

2. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Continuité de la promenade, les travaux impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge », www.portes-essonne-environnement.fr, 7 avril 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-continuite-de-la-promenade-les-travaux-impasse-de-la-prairie-a-morsang-sur-orge/.
3. Ordre du jour de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage du Syndicat de l’Orge reçu par courriel le 6 février 2017 : 1/ Présentation de la démarche d’inventaires des zones humides sur le bassin versant Orge-Yvette de la Commission Locale de l’Eau, 2/ Résultats des inventaires chauves-souris réalisés sur les affluents en 2016, 3/ Bilan 2016 des suivis des milieux naturels réalisés en régie, 4/ Bilan 2016 de la mise en œuvre du plan de gestion, 5/ Questions diverses.

© Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 20 février 2017, 9 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

Finances. La Cour des comptes vient de publier son rapport annuel 2017

Créée en 1807, la Cour des comptes a pour mission de s’assurer du bon emploi de l’argent public. Elle contribue ainsi à la mise en œuvre du droit reconnu à la société de demander « compte à tout agent public de son administration » et aux citoyens « de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée », consacré par les articles 15 et 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.


27 chapitres, 101 recommandations, 1 300 pages

Le 8 février 2017, la Cour des comptes a rendu public le millésime 2017 de son Rapport public annuel en deux volumes. (1) Le premier tome expose une sélection d’observations et de recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC). Le deuxième tome présente l’organisation et les missions de la Cour et des CRTC, les résultats de leur action et, en particulier, les suites données aux observations et recommandations formulées antérieurement.

Parmi les différents thèmes abordés, trois ont retenu notre attention :

  • la gestion des déchets en Ile de France,
  • l’écotaxe poids-lourds et le coût de son abandon,
  • la faible montée en puissance des autoroutes ferroviaires.

L’absence d’étude sur la dérive des coûts de collecte

Concernant la gestion des déchets, nous invitons nos lecteurs à se reporter à notre dossier paru en mars 2015 concernant la problématique des déchets. (2) PEE rappelle que, depuis 2000, la « production » des ordures ménagères baisse mais les coûts augmentent. Cela est essentiellement dû aux coûts des collectes. Les opérateurs (Suez, Veolia, etc.) ont tout à gagner à voir leur nombre s’accroître, étant payés au nombre de tournées. Par ailleurs, la répartition des coûts n’est pas équitable : l’activité industrielle génère 90 % des déchets et ne prend en charge que 50 %, soit 9,6 Mds € en 2012. La Cour des comptes aurait dû se pencher sur la dérive du coût des collectes.


Un abandon de l’écotaxe pas si improductif pour le concessionnaire

Concernant l’écotaxe, PEE déplore profondément l’abandon de l’écotaxe. (3) En effet, les péages à acquitter auraient pu dissuader les affréteurs européens de faire transiter gratuitement leurs marchandises à travers notre territoire sur un réseau routier exclusivement financé par les contribuables français. Néanmoins, nous trouvions les coûts de gestion prévisionnels du concessionnaire Écomouv’ particulièrement élevés puisqu’ils représentaient le quart des péages à percevoir. Le concessionnaire Écomouv’ n’est pas vraiment perdant dans cette affaire. À défaut de prélever sa commission sur les péages sur le long terme, il s’est fait généreusement indemniser du dédit étatique par le biais de clauses contractuelles particulièrement avantageuses pour lui.


Une AFA temporairement abandonnée… notamment en raison de la vétusté du réseau francilien

Concernant l’Autoroute ferroviaire Atlantique (AFA), nous invitons nos lecteurs à relire le dossier complet que nous avons constitué de septembre 2014 à avril 2015. (4) Le fiasco était prévisible tant le coté improvisé de l’étude était flagrant. En effet, il n’était ni plus ni moins envisagé de reporter le trafic routier en s’appuyant notamment sur le réseau ferroviaire existant, dont le réseau de la banlieue parisienne déjà hyper saturé. Rappelons que ce réseau est particulièrement très dégradé au point que la SNCF fait désormais circuler quotidiennement moins de rames de banlieue qu’il y a une vingtaine d’années. Cette régression inédite est appliquée désormais depuis plusieurs années sur le RER-C et sera étendu prochainement sur le RER-D.

Autoroute A6 en 1960. Fonds public des Archives Départementales de l’Essonne, articles 1236W 31 à 63. © Photographes Robert Durandaud et Lucien Viguier, AD91.

Autoroute A6 le 8 février 2017. © Photographie Jean-Marie CORBIN pour PEE.

Les photos d’illustrations sont prises au même endroit mais sont séparées de 57 années. On passe d’un trafic routier composés de véhicules automobiles individuels modéré en milieu rural à un trafic très intense comportant une proportion de fret également très intense. Au-delà des problèmes de pollutions chimiques et sonores générés, elle montre une France et une région Ile-de-France malades d’une démographie galopante (la population francilienne passant de 8 à 12 millions d’habitants sur cette même période) et d’un aménagement du territoire incontrôlés. (5) Loin de nous l’idée de refuser une AFA ou une quelconque autoroute ferroviaire pour faire supporter la majeure partie du trafic des poids lourds au rail, mais il est urgent de revoir l’ensemble du processus de création d’une telle infrastructure et la concertation avec tous les acteurs, y compris les citoyens riverains.


La Cour des comptes à travers ces trois exemples vient une fois de plus d’épingler l’incompétence de certains décideurs à mener à bien et correctement certains dossiers clefs. La reprise en main de la situation en faisant appel à des mesures régulatrices ambitieuses sur le long terme, a encore une fois de plus échoué.

La Métropole du Grand Paris (MGP) sera sans aucun doute un prochain terrain d’enquête pour la Cour des comptes. Notre dernier article concernant les finances de la MGP est assez éloquent sur les problèmes existants et à venir, ce que ne manquera pas de constater la Cour des comptes. (6) Combien de temps faudra-t-il encore attendre une véritable remise en question de l’organisation de nos institutions ?


DOCUMENTS

1/ Gestion des déchets : l’Ile-de-France à la traîne (AFP – 8 février 2017)

Paris (AFP) – L’Ile-de-France affiche des performances « insuffisantes » dans la gestion de ses déchets, estime mercredi un rapport de la Cour des comptes, qui met en avant des coûts élevés et un taux de recyclage inférieur à la moyenne nationale.
En 2014, les ménages et les entreprises franciliennes ont produit 462 kg de déchets par habitant, une moyenne qui cache de fortes disparités géographiques, mais qui est élevée par rapport au reste du pays.
Avec des collectes séparées (verre, emballages, papiers) peu performantes, les déchets sont majoritairement incinérés (60 %) et une faible partie est enfouie (9 %), selon des chiffres de 2013.
Seulement 26 % ont été recyclés alors que la moyenne nationale est de 39 %, l’Allemagne affichant 64 % et la moyenne européenne 44%.
« Ce taux a progressé entre 2010 et 2015 » (jusqu’à 28 %), note le rapport, mais il est loin de l’objectif de 45 % de déchets recyclés de la loi de 2009 et des 55 % prévus par la loi sur la transition énergétique en 2020. A Paris, ce taux est de seulement 14 % (2015).
« Ces faibles performances placent la région Ile-de-France en net retrait par rapport à plusieurs régions et métropoles européennes », soulignent les Sages, qui citent en exemple, la Flandre, les agglomérations de Tallin, Milan ou Odense (Danemark) et la Catalogne.
La Cour préconise notamment de favoriser l’apport volontaire (dépôt dans des bacs dans un quartier par exemple ou création de déchetteries), de développer une collecte séparée pour quatre types de matériaux (verre, emballages légers, cartons/papiers, biodéchets) et de moderniser les centres de tri.
Le rapport signale que Paris, comme beaucoup de zones très denses, a de piètres performances de tri, notamment car de nombreux immeubles n’ont pas de bacs pour les papiers et emballages (9.900 immeubles soit 15 %) et pour le verre (34 %). Mais également car il n’y a pas de collecte séparée des déchets organiques auprès des restaurants par exemple.
Que ce soit auprès des professionnels ou des particuliers, la collecte de ces biodéchets est appelée à se développer, la loi sur la transition énergétique prévoyant une généralisation de ce tri à l’horizon 2025. Aucune filière n’est pour l’instant organisée en Ile-de-France, contrairement à des villes comme Lorient, Montpellier, Milan ou Barcelone, etc.
Or, ces déchets organiques représentent un quart des poubelles et peuvent être transformés en engrais naturel (compost) ou en gaz naturel (usine de méthanisation).
Paris va tester à partir de cet été dans deux arrondissements (IIe et XIIe) la collecte séparée de ces déchets, qui seront dirigés var une nouvelle poubelle collective orange.

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2/ Abandon de l’écotaxe : La Cour des comptes dénonce un «échec de politique publique» (AFP – 8 février 2017)

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes tire à vue sur l’abandon de l’écotaxe. La Cour dénonce ce mercredi un « échec de politique publique », une « décision sans base contractuelle » qui coûtera à l’État près d’un milliard d’euros, rien qu’en indemnisations.

Un échec de politique publique

« L’abandon de l’écotaxe poids lourds constitue un échec de politique publique, dont les conséquences sont probablement très durables », déplorent les Sages de la rue Cambon dans leur rapport annuel publié mercredi. « Coûteux pour les finances publiques et dommageable pour la cohérence de la politique des transports et son financement, l’abandon de l’écotaxe poids lourds constitue un gâchis », poursuit la Cour des Comptes.
Elle déplore un pilotage du projet « centré sur des objectifs de court terme », une suspension « prise dans la précipitation », et relève qu « aucune analyse préalable de la portée de cette décision n’a été conduite ».
Ainsi, « cette décision sans base contractuelle a fragilisé la position de l’État, limitant notamment toute possibilité de rechercher, par la suite, une éventuelle faute d’Écomouv’ (consortium franco-italien chargé de la mise en œuvre de cette taxe) dans le retard ou les défauts du dispositif ».
La taxe sur les poids lourds était l’une des mesures phares du Grenelle de l’Environnement, et devait permettre le financement et l’entretien des infrastructures de transport.
Jamais mise en service, elle avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les « bonnets rouges ».
Son remplacement par un « péage de transit » avait été envisagé, avant une « suspension sine die » par la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, et, le 30 octobre 2014, la résiliation du contrat passé avec Écomouv’.
« Le mandat de négociation (donné par l’État) finalement retenu se résumait à deux objectifs principaux : éviter tout paiement à Écomouv’ en 2014, et ne rien trancher de manière définitive au cours de cette période ». Or le report d’une partie des indemnités de résiliation a coûté 35,4 millions d’euros, souligne la Cour.
Et l’État se retrouve au final avec une lourde ardoise : 957,58 millions d’euros d’indemnités à verser à la compagnie Écomouv’ et ses partenaires, et 70 millions d’euros pour mettre en œuvre l’écotaxe, puis la défaire.
À ces dépenses s’ajoutent des recettes manquantes : 9,8 milliards d’euros d’écotaxe entre 2014 et 2024, et 795 millions d’euros de taxe à l’essieu pour la période 2009-2024, cette taxe ayant été abaissée en prévision de l’arrivée de l’écotaxe.
L’État a également dû procéder à la dépréciation comptable des portiques et autres équipements, « initialement valorisés à 652 millions d’euros ». Quelques équipements ont été vendus, pour des montants compris entre 2 et 30 % de leur valeur initiale, rapportant seulement 2,19 millions d’euros à l’État.
La solution de remplacement adoptée, une hausse de la taxe sur les carburants (TICPE), suscite elle aussi les critiques de la Cour : « l’objectif indirect de rééquilibrage de la compétitivité relative entre les transporteurs français et étrangers en France, que portait l’écotaxe poids lourds, est mis en échec » puisque les poids lourds étrangers « se ravitaillent peu en France ».
Sur le volet social, les 210 salariés d’Écomouv’ ont été licenciés, et la Cour des comptes précise que « les reclassements envisagés pour une partie d’entre eux dans des établissements publics de l’État n’ont pas prospéré ».
Dans sa réponse à la Cour des comptes, le cabinet du Premier ministre affirme que cette décision a fait l’objet d’« analyses juridiques et financières », et que l’État a utilisé « tous les leviers dont il disposait dans le cadre des négociations avec Écomouv’ », obtenant ainsi « des conditions financières plus favorables qu’initialement prévues ».
Il assure que cette décision est « réaliste et efficace sur le long terme », avec un « bilan financier qui n’est pas si défavorable pour les finances publiques ».

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3/ Cour des comptes : les « autoroutes ferroviaires » sont à la traîne (AFP – 8 février 2017)

Paris (AFP) – Le transport de camions sur des trains, dit « autoroutes ferroviaires », est encore très loin de l’objectif en volume fixé pour 2020 et n’est toujours pas rentable malgré d’importantes aides publiques, selon le rapport annuel de la Cour des comptes publié mercredi.
Les deux « autoroutes ferroviaires » en activité en 2015 ont transporté « environ 70.000 unités en 2015 », ce qui reste « nettement en deçà de l’objectif de 500.000 camions fixé pour 2020 » lors du Grenelle de l’environnement fin 2007, relèvent les magistrats de la rue Cambon.
La ligne reliant la France à l’Italie (175 km via le tunnel du Mont-Cenis) « ne parvient pas à monter en puissance » : moins de 30.000 poids lourds par an, soit 2 % du trafic transalpin, mais 9 millions d’euros de pertes en 2015, comblées « sans enthousiasme » par les deux pays.
Ce régime de subvention, qui prévaut à titre « transitoire » depuis 2003, est censé prendre fin en 2018, la Cour des comptes appelant à « mettre en œuvre la mise en concession » avant cette date.
Le rapport pointe par ailleurs « l’échec coûteux » de l’itinéraire atlantique (1.050 km entre Hendaye et les Hauts de France), pour lequel l’Etat et les collectivités ont engagé 69,3 millions d’euros, « dont une quarantaine dépensés en pure perte ».
Seule la ligne Perpignan-Luxembourg est parvenue à « un équilibre d’exploitation fragile », sans subvention mais avec des investissements publics dans les terminaux ferroviaires, en particulier au Boulou (Pyrénées-Orientales) pour un montant estimé à 70 millions d’euros en dix ans.
Reste néanmoins à « évaluer le bénéfice socio-économique et environnemental » de cet itinéraire emprunté chaque année par 40.000 camions.
Enfin, le prolongement de cette ligne vers Calais, qui a bénéficié de 18 millions d’euros d’aide de l’Etat, « peine à démarrer » en raison de la présence de migrants cherchant à entrer dans le port pour rejoindre la Grande-Bretagne.
Son activité avait été suspendue en juillet après « trois mois de fonctionnement difficile ». La reprise du trafic a toutefois été annoncée mardi.


RÉFÉRENCES
1. Rapport 2017 de la Cour des comptes : http://www.ccomptes.fr/Accueil/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2017.
2. CORBIN Jean-Marie, « La problématique des déchets en France », www.portes-essonne-environnement.fr, 7 mars 2015 : http://portes-essonne-environnement.fr/la-problematique-des-dechets-en-france-formation-ene/
.
3. CORBIN Jean-Marie, « Le coût politique et économique de l’abandon de l’écotaxe », www.portes-essonne-environnement.fr, 25 octobre 2014 : http://portes-essonne-environnement.fr/le-cout-politique-et-economique-de-labandon-de-lecotaxe/
.
4. MONNIOTTE-MÉRIGOT Sylvie, « L’État renonce à l’autoroute ferroviaire atlantique (AFA) », www.portes-essonne-environnement.fr, 30 avril 2015 : http://portes-essonne-environnement.fr/letat-renonce-a-lautoroute-ferroviaire-atlantique-afa/
.
5. La population en Ile de France – synthèse sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l’%C3%8Ele-de-France
.
6. MÉRIGOT Bernard, « MGP. Un budget 2017 peau de chagrin. Les effets d’une complexité institutionnelle », www.portes-essonne-environnement.fr, 12 février 2017 : http://portes-essonne-environnement.fr/mgp-un-budget-2017-peau-de-chagrin-les-effets-dune-complexite-institutionnelle/
.

© Jean-Marie CORBIN, 15 février 2017, 21 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

GOSB. Les ambitieux projets de développement territorial de Grand Orly Seine Bièvre

« Être un territoire ambitieux au service du développement », c’est par ce propos que Michel LEPRÊTRE, président de Grand Orly Seine Bièvre (EPT 12), a ouvert les Premières Rencontres des acteurs économiques qui se sont déroulées au Centre de conférences de l’aéroport d’Orly Sud. Devant l’ensemble des représentants des entreprises, qui interviennent dans l’économie de ce territoire comprenant 24 communes, il a présenté l’organisation du développement de l’établissement public territorial (EPT) qu’il préside depuis sa création dans le cadre de la Métropole du Grand Paris, soit le 1er janvier 2016.

Michel LEPRÊTRE, président de l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, lors des Premières rencontres des acteurs économiques, le 2 février 2017 au Centre de conférences de l’aéroport d’Orly Sud. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.


Une culture communale de projets locaux

«Les projets d’aménagement offrant plus de 10 000 m2 de programmation économique» sont au nombre de 25. Ils concernent 14 communes sur les 24 de l’EPT, soit plus d’une sur deux. La carte figurant ci-dessous les présentent. Elle doit être interprétée et complétée par une seconde carte représentant les zones d’activité économique existantes. On constate alors une accentuation de l’inégalité territoriale : les territoires historiquement porteurs de projets dans le cadre des anciennes intercommunalités dissoutes (Communauté d’agglomération Seine-Amont, Communauté d’agglomération Val de Bièvre, Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne), bénéficiant d’une culture communale de projets locaux., associée à une expérience acquise (par les élus, les fonctionnaires territoriaux, les entreprises et les artisans, les associations…), c’est-à-dire une habitude de porter son regard au loin et un «savoir travailler ensemble» les amenant tout naturellement à entreprendre de nouveaux projets. (1)

«Projets d’aménagement offrant plus de 10 000 m2 de programmation économique», Grand Orly Seine Bièvre, Territoire productif innovant, Le territoire de la Métropole au formidable potentiel de développement, Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Direction du développement, Pôle Promotion et observation, 2017, p. 2.

 

« Grand Orly Seine Bièvre. Les 25 projets d’aménagement offrant plus de 10 000 m2 de programmation économique », Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Direction du développement, Pôle Promotion et observation, 2017, p. 3.

En ce qui concerne les cinq anciennes communes de l’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), dissoute le 31 décembre 2015, on est amené à faire le bilan suivant :

  • Athis-Mons : aucun projet
  • Juvisy-sur-Orge : aucun projet
  • Morangis : ZAE de 85 000 m2
  • Paray-Vieille-Poste : Écocampus Orlytech de 100 000 m2
  • Savigny-sur-Orge : aucun projet
  • Viry-Châtillon : aucun projet

Il est à prévoir que les deux communes qui, dans les années à venir, créeront des emplois et bénéficieront d’un dynamisme économique  seront :

  • Morangis
  • Paray-Vieille-Poste

Un programme de développement structuré

« Grand Orly Seine Bièvre, Territoire productif innovant, Le territoire de la Métropole au formidable potentiel de développement », Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Direction du développement, Pôle Promotion et observation, 2017, p. 6.


La nouvelle image de Grand Orly Seine Bièvre

C’est à l’occasion de cette importante manifestation publique que le président Michel LEPRÊTRE a présenté le nouveau logo de l’établissement public territorial.

Mug portant le logo de l’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre remis aux participants des Premières Rencontres des acteurs économiques du territoire, le 2 février 2017, Centre de conférences de l’aéroport d’Orly Sud. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.

RÉFÉRENCE

1. L’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre a été créé le 1er janvier 2016 sous le nom d’Établissement public territorial n° 12 (EPT 12). Il fait partie de la Métropole du Grand Paris (MGP) composée de 12 établissements publics territoriaux. Il rassemble :

  • la Communauté d’agglomération Seine-Amont (3 communes),
  • la Communauté d’agglomération Val de Bièvre (7 communes),
  • la Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (5 communes),
  • ainsi que huit communes isolées. Il compte 24 communes : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy, Fresnes, Gentilly, Ivry, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine. Au 1er janvier 2017, il totalise 686 407 habitants.

© Bernard MÉRIGOT, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 3 février 2017, 11 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017

MGP. La dynamique de la Métropole du Grand Paris crée une nouvelle compétition entre les communes

Les institutions territoriales ont une vie.

Aucune collectivité n’existe depuis toujours. Aucune n’est appelée à se perpétuer pour l’éternité. Elles naissent et meurent, elles évoluent et se transforment. C’est le cas de la Métropole du Grand Paris (131 communes, plus de 6 millions d’habitants) qui a été créée – de toutes pièces – le 1er janvier 2016. Il est important de faire le point après un an de fonctionnement. C’est ce qu’a fait son président Patrick OLLIER, le lundi 23 janvier 2017, à l’occasion des premiers vœux organisés dans les locaux de son siège, 15 avenue Pierre-Mendès-France, à Paris, dans le 13e.

Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris lors de la cérémonie des vœux le 23 janvier 2017 au siège de la MGP, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017


Une gouvernance partagée.

On sait que toute assemblée délibérante comporte une majorité et une ou plusieurs minorités. Presque tous les maires et les présidents des exécutifs territoriaux, au nom de la majorité qui les a élus, ont l’habitude – tout naturellement – de s’exprimer seuls au nom de leur collectivité. La règle générale est qu’aucun élu minoritaire ne doit approcher du micro !

Il doit être noté qu’en ce qui concerne le conseil métropolitain du Grand Paris,  son président Patrick OLLIER (LR) a invité à prendre la parole – avant lui – les responsables des groupes politiques PS, Front de Gauche et Europe Écologie Les Verts. Ce qui est un reflet de la « gouvernance partagée » qu’il vante. Et ce qui change à la fois l’ambiance de la cérémonie, et l’image de l’institution pour l’extérieur.

Patrick OLLIER à la tribune de la Métropole du Grand Paris. Cérémonie des vœux le 23 janvier 2017, au siège de la MGP, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.


Les vœux de nouvelle année des collectivités locales sont une cérémonie convenue.

C’est un rite. On peut lui porter plusieurs regards. On peut s’en moquer et dénoncer leur coût. On peut aussi souligner que c’est une occasion à la fois de rencontres entre acteurs divers d’un même territoire et un partage d’une parole commune. Par delà les divergences et les non-dits : c’est un moment de réaffirmation d’une identité partagée et de la superficie d’un consensus.

Ou peut encore observer qui est présent, qui aurait dû venir, et qui n’est pas là. Pour s’en tenir aux cinq communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon), étaient absents : Robin RÉDA, maire de Juvisy-sur-Orge, conseiller métropolitain ; Éric MEHLHORN, maire de Savigny-sur-Orge, conseiller métropolitain., Alain VÉDÈRE, maire de Paray-Vieille-Poste, conseiller métropolitain. En revanche, était présent Jean-Marie VILAIN, maire de Viry-Châtillon, conseil métropolitain. On se souvient que Patrick OLLIER s’était déplacé à Viry-Châtillon le samedi 21 janvier 2017 pour les vœux organisés par Jean-Marie VILAIN.

Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris et Jean-Marie VILAIN, maire de Viry-Châtillon, conseil métropolitain. Cérémonie de vœux, lundi 23 janvier 2017, au siège de la MGP, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.


Une dynamique indéniable

Patrick OLLIER a présenté pas moins de 22 réalisations concrètes de la Métropole du Grand Paris au cours de l’année 2016.

  1. Adoption de la Charte de coopération stratégique entre la Métropole et les territoires
  2. Sélection de 59 sites du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris »
  3. Versement de 22 millions de subventions aux communes
  4. Observatoire financier métropolitain
  5. « Métropole roule propre », dispositif d’aide
  6. Promotion de la nature en ville
  7. Guichet unique pour les entreprises
  8. Candidature de Paris aux Jeux Olympiques et paralympiques de 2024
  9. Candidature à l’Exposition universelle 2025
  10. Création de l’Observatoire métropolitain sur l’expérimentation des voies sur berges de la rive droite de la Seine
  11. Mise en place du Conseil de développement
  12. Transport fluvial de passagers sur la Seine
  13. Développement culturel
  14. Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI)
  15. Collaboration de la Métropole avec les syndicats métropolitains (EPTN, SEDIF, SIAAP, SIFUREP, SIGEIF, SIPPEREC, SICTOM)
  16. Développement du Velib Métropole
  17. Plan climat Air Énergie métropolitain
  18. Schéma énergétique et schéma d’aménagement numérique
  19. Schéma de cohérence (SCoT) métropolitain
  20. Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH)
  21. Définition de l’ « intérêt métropolitain »
  22. Économie circulaire. Réseau de correspondants dans chaque commune

Lettre de Patrick OLLIER en date du 23 janvier 2016 adressée aux conseillers métropolitains et à la presse. (1)

Cette liste des actions conduites par la Métropole du Grand Paris durant moins d’une année (de mars à décembre 2016) présente certes un risque de dispersion, de flou, voire de redondance (Qui fait quoi ?). Mais elle est révélatrice d’une dynamique indéniable pour des sujets importants (économie, environnement, projets urbains, transports alternatifs…) à l’égard des élus et des administrations des communes qui manifestent souvent un manque d’intérêt et une passivité pour nombre de problèmes concrets posés par les habitants (« Nous ne sommes pas au courant », « C’est pas nous qui nous en occupons »…).

En décembre 2015, 131 conseils municipaux ont élus 209 conseillers territoriaux pour siéger à la Métropole du Grand Paris. A cet égard, il serait intéressant de savoir combien des conseillers métropolitains rendent compte à leur conseil municipal des actions menées par le conseil métropolitain du Grand Paris où ils siègent.

Métropole du Grand Paris. Cérémonie des voeux, 23 janvier 2017, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE 2017.


Une nouvelle compétition entre les territoires

Il ne faut pas se cacher que l’existence depuis maintenant un an de la Métropole du Grand Paris, crée de nouvelles règles de compétition entre les territoires. Ce ne sont pas les plus riches qui demeureront les plus riches. Ni le plus pauvres qui demeureront les plus pauvres. Ce sont les communes les plus dynamiques (c’est-à-dire celles dont les maires, les adjoints, les conseillers municipaux, les fonctionnaires territoriaux, les associations locales, les citoyens… ) :
1. qui ont des projets innovants,
2. et qui travaillent ensemble
selon les modalités de  la gouvernance partagée et de la démocratie participative,

qui bénéficieront d’aides et de soutiens. Ce sont les communes, qui créeront des emplois, qui bénéficieront d’équipements, qui conserveront et amélioreront leur cadre de vie, et qui attireront de nouveaux habitants.

En revanche, les autres communes, celles qui répondent aux citoyens « Nous ne sommes pas au courant », « C’est pas nous qui nous en occupons »… se trouveront exclues des cercles de projets. Elles ne décideront plus rien et se trouveront sous le coupe d’autres territoires, plus dynamiques qu’eux. Cette tutelle pourra sans doute s’avérer bienveillante et éclairée, encore qu’il ne faille pas se faire d’illusions excessives dans ce domaine. Ce qui est sûr, c’est que ce sont d’autres qu’elles qui décideront à leur place. Le dynamisme comme la passivité territoriale ont chacun leur prix.

C’est pourquoi il convient d’être attentifs aux nouveaux dynamismes territoriaux, aux collectivités qui entrent volontairement dans le cercle, et ceux qui restent à l’extérieur. Que leurs habitants soient conscients – autant que faire se peut – des nouveaux arbitrages qui sont rendus aujourd’hui et qui seront rendus demain.

RÉFÉRENCE
1. Métropole du Grand Paris, « Lettre de Patrick OLLIER en date du 23 décembre 2016 adressée aux conseillers métropolitains », 6 p. Texte en pdf : 2016-12-23 L de OLLIER MGP.

© Bernard MÉRIGOT, 24 janvier 2017, 15 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017