Archives de catégorie : Grand-Vaux

Collecte de déchets électriques et électroniques (DEEE)

Ce samedi 16 octobre avait lieu une collecte de déchets et électroniques (DEEE) à Savigny-sur-Orge. Notons au passage, un petit cafouillage parmi un des dix membres du service communication de la mairie puisque le site internet de la mairie indiquait une collecte aux services techniques situé à la ZAC des Gâtines alors que la flyer papier donnait rendez-vous sur le parking du gymnase à Grand-Vaux. En définitive, un agent municipal a été dépêché, le temps de la collecte à Grand-Vaux avec une fourgonnette pour collecter les DEEE.

En volume, les apports furent assez conséquents comme l’atteste la photo.

Néanmoins, les appareils semblent être de conception bien ancienne, ils auront donc peu de chance de retrouver le circuit du réemploi même s’ils sont en bon état ou sont facilement réparables. Les matériels collectés sont envoyés à une association de recyclage et/ou de valorisation située à Trappes (est-ce la SIAE ENVIE ? Cela reste à confirmer)

Pour rappel, il existe d’autres possibilités pour le particulier de se séparer de ses DEEE soit par apport volontaire en déchetterie, ou dans la plupart de grandes surfaces, soit par via une collecte à domicile à la demande en contactant Allorécup’ au 01 78 18 22 24 (dechets.secteursud@grandorlyseinebievre.fr).

Les DEEE collectés en fin d'après midi sur le parking de Grand-Vaux
Les DEEE collectés en fin d’après midi sur le parking de Grand-Vaux

Savigny-sur-Orge. Quartier de Grand-Vaux. Un projet d’atelier de menuiserie pour l’insertion par l’emploi

Avec quels projets une commune peut-elle favoriser l’insertion des jeunes par le travail ?

Territoires et Emplois. Un territoire donné – en l’occurrence ici, une commune – comprend une réalité visible (ses rues, ses équipements, ses monuments, ses maisons…) et des réalités vécues, non visibles directement, qui doivent faire l’objet d’enquêtes pour être appréhendées. Il en est ainsi de l’emploi dans une commune. Qui travaille et qui ne travaille pas ? Qui est à la recherche d’un travail ? Qui est au chômage ?

Cette réalité se décline à chaque niveau d’emboîtement des territoires (commune, intercommunalité, département, région, métropole, ensemble de la France). On se livre ici au jeu de la comparaison des valeurs et des pourcentages : où y a-t-il plus de chômage ? Où y a-t-il moins de chômage ?

Taux de chômage à Savigny-sur-Orge (Essonne) et en France de 2006 à 2014.

  • 2006-2010. Le taux de chômage à Savigny-sur-Orge est inférieur au taux de l’ensemble de la France.
  • 2011. Le taux de chômage à Savigny-sur-Orge est identique au taux de l’ensemble de la France (9,7%).
  • 2014. Le taux de chômage à Savigny-sur-Orge est supérieur au taux de l’ensemble de la France.

Il est évident que cette situation requiert une attention de tous les acteurs de la commune. D’autant plus qu’il s’agit d’une moyenne et que le chômage touche plus sévèrement les jeunes, particulièrement dans certains quartiers de la commune.  A la date du 9 mai 2018, l’INSEE en France ne fournit aucun chiffre postérieur à l’année 2014.


Quel est le taux de chômage des 15-24 ans en France ? L’Organisation internationale du travail définit le chômage comme « la situation de la main-d’oeuvre disponible pour travailler, qui est à la recherche d’un emploi, et qui ne réussit pas à en trouver ». Pour le centre de recherche Perspective Monde de l’Université de Sherbrooke (Canada), la situation du chômage en France pour les 15-24 ans s’établit en 2017 à un taux de 24,58 %. Pour les années à venir, les projections qu’ils ont établies prend en compte la situation structurelle de l’économie française. Elles ne prévoient en aucun cas une diminution du chômage mais, au contraire, une augmentation régulière. (1)

Taux de chômage des 18 – 24 ans en France

  • 2017. 24,58 %
  • 2018. 24,72 %
  • 2019. 24,85 %
  • 2020. 24,98 %

Quelles initiatives pour changer la situation ? C’est dans ce contexte d’augmentation du chômage dans la commune que deux habitants proposent de créer une entreprise d’insertion par l’emploi sous la forme d’un atelier coopératif  de menuiserie sous le nom de « Urban Style. Une menuiserie dans les quartiers ».

Savigny-sur-Orge. Urban Style. Une menuiserie dans les quartiers. Entreprise d’insertion par l’emploi. Extrait du dossier de présentation, 7 mai 2018.

Elle prendrait la forme d’une société coopérative de production (SCOP) dont le capital serait réparti pour 1/3 par les jeunes habitants de la commune, 1/3 par les habitants et 1/3 par les entreprises. Ses produits seraient constitués par des mobiliers conçus, fabriqués et vendus à partir de matériaux neufs et/ou d’occasion afin d’être recyclés.

DOCUMENT

SAVIGNY-SUR-ORGE : UNE MENUISERIE D’INSERTION
EN PROJET AU CŒUR DE GRAND-VAUX

Deux associés travaillent sur l’installation d’une menuiserie coopérative dans le quartier de Grand-Vaux où des jeunes du quartier, éloignés de l’emploi, seraient embauchés et actionnaires.
A 62 ans, Bernard Blanchaud, a conservé intact son esprit d’entreprendre. Ce chef d’entreprise, également élu d’opposition (LREM) à Savigny-sur-Orge, apporte actuellement les dernières touches à un projet d’entreprise d’insertion par le travail qui pourrait voir le jour dès janvier 2019 sur le quartier de Grand-Vaux.
« Mon mandat d’élu m’a aidé à prendre conscience de certaines réalités présentes sur les quartiers populaires de notre ville comme Grand Vaux ou les Prés-Saint-Martin. Surtout en ce qui concerne la situation des jeunes », confie-t-il. Associé à Nicolas Fernandes, jeune chauffeur-livreur de 26 ans originaire de Grand Vaux, il s’est fixé l’objectif d’ouvrir une menuiserie à statut de coopérative de production (SCOP). « Dans un premier temps, on partirait avec 36 actionnaires, révèle Bernard Blanchaud. Un tiers d’entre eux seraient des jeunes issus de ces quartiers, un tiers des particuliers et le dernier tiers serait composé de chefs d’entreprise de la région. »
Mobilier urbain et meubles
Dans un premier temps, cette menuiserie pourrait intégrer les locaux d’une ancienne supérette de Grand Vaux, désormais fermée, sous la forme d’un bail précaire. Puis, dans le cadre de l’opération ANRU dont va bénéficier ce grand ensemble, Bernard Blanchaud espère voir sa SCOP intégrer des locaux neufs dans la zone artisanale prévue en bordure du quartier.
Le public visé par cette menuiserie solidaire est celui concerné par le dispositif d’insertion par l’activité économique (IAE), à savoir très éloigné de l’emploi. « Pôle emploi et les missions locales nous enverrons leurs 16-25 ans que nous formerons mais ce dispositif peut aussi concerner les seniors en fin de droits notamment », explique le chef d’entreprise. Chaque candidat retenu profitera d’une formation de six mois aux métiers du bois naturellement mais également à l’ensemble des maillons d’une entreprise commerciale comme la comptabilité, le secrétariat ou les méthodes de vente. « Nous allons démarrer avec un salarié à plein temps spécialisé dans la production du bois et une équipe de bénévoles », complète Bernard Blanchaud qui a déjà débuté sa prospection. Des réunions d’information sont organisées dans la commune et des affiches ont été placardées à Grand Vaux ou aux Pré-Saint-Martin. « C’est un appel à toutes les bonnes volontés. Il faut aussi que des particuliers s’investissent pour que ce projet existe », poursuit-il.
Une fois lancée, la menuiserie s’attaquera à deux marchés différents. Celui du mobilier urbain comme les bancs ou tables de pique-nique et celui d’un mobilier davantage adressé aux particuliers. « On veut développer un site Internet de e-commerce pour la vente de produits tendances réalisés à partir de tonneaux recyclés et de palettes. Il s’agit d’une toute nouvelle activité », révèle Bernard Blanchaud qui se heurte à un ultime obstacle, celui du financement. « Un partenaire financier s’est déjà déclaré intéressé puisque ce projet bénéficie des mesures en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPC), poursuit-il. Reste maintenant à trouver des prêts complémentaires. »
RÉFÉRENCES DE L’ARTICLE
« Savigny-sur-Orge : une menuiserie d’insertion en projet au cœur de Grand-Vaux », Le Parisien Essonne, 6 mai 2018. Article de Laurent Degradi. http://www.leparisien.fr/essonne-91/savigny-sur-orge-une-menuiserie-d-insertion-en-projet-au-coeur-de-grand-vaux-06-05-2018-7701789.php

RÉFÉRENCES

1. « Chômage. % de la main d’oeuvre totale âgée de 15 à 24 ans », in Perspective monde, Outil pédagogique des grandes tendances mondiales depuis 1945, UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE (Canada). http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=FRA&codeTheme=8&codeStat=SL.UEM.1524.ZS

« Les projections sont établies à partir d’une tendance linéaire des cinq dernières valeurs réelles. L’équation de régression est construite ainsi : constante = -246.965, coefficient de régression = 0.135. Le calcul est simple : au produit de l’année par le coefficient de régression, on additionne la constante. On obtient alors la valeur estimée. »

Le site de Perspective Monde de l’université de Sherbrooke a été fondé en 2000 par Jean-Herman Guay, professeur titulaire à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. Professeurs, professionnels de recherche, chargés de cours et étudiants ont contribué à son développement et son rayonnement. L’idée maîtresse est simple : fournir une plate-forme conviviale, gratuite, avec des contenus variés qui permettent de comprendre le monde contemporain.

LÉGENDES DES ILLUSTRATIONS

Savigny-sur-Orge. Urban Style. Une menuiserie dans les quartiers. Entreprise d’insertion par l’emploi. Extrait du dossier de présentation, 7 mai 2018.

© Bernard MÉRIGOT, 9 mai 2018, 23 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2018
http://portes-essonne-environnement.fr

Essonne. Qu’est-ce que l’identité territoriale ? Le cas de la commune de Savigny-sur-Orge

Un département comme celui de l’Essonne a-t-il une identité ? Les 196 communes qui le composent ont-elles chacune une identité propre ? Se poser la question revient à s’interroger sur la pertinence de l’application à l’échelle d’un vaste territoire (1 804 kilomètres carrés), peuplé de 1,3 millions d’habitants, du concept d’identité.


La notion d’identité est polysémique. La philosophie, comme les sciences sociales, ont des difficultés à la définir. Cette situation est d’autant plus paradoxale que, simultanément à l’embarras méthodologique que nous indiquons,  nous sommes tous confrontés à une opinion publique et à une opinion médiatique qui trouvent dans la notion d’identité l’expression d’une aspiration naturelle et vitale, celle de la croyance, sans cesse réaffirmée, en l’existence d’un espace de reconnaissance à des valeurs communes qui, par-delà les différences individuelles, rassemblent les hommes et les femmes appartenant à un même territoire.

  • Il est possible que l’identité territoriale n’existe pas.
  • Il est possible qu’elle soit un mirage.
  • Il est possible qu’il existe une identité qui soit implicite, ou indicible, ou encore cachée.
  • Il est possible qu’il existe non pas une identité, mais des identités, à la fois multiples, fragmentées, voire contradictoires.

L’identité souffrante. Pour notre part, nous reprendrons ce qu’écrivait Claude LEVI-STRAUSS il y a maintenant plus d’un demi-siècle.

« A en croire certains, la crise d’identité serait le nouveau mal du siècle. Quand des habitudes séculaires s’effondrent, quand des genres de vie disparaissent, quand de vieilles solidarités s’effritent, il est certes fréquent qu’une crise d’identité se produise. Malheureusement, les personnages qu’inventent les médias pour convaincre du phénomène et souligner son aspect dramatique ont plutôt, de façon congénitale, la cervelle vide : leur identité souffrante apparaît comme un alibi commode pour nous masquer, et masquer à leurs créateurs, une nullité pure et simple. La vérité est que, réduite à ses aspects subjectifs, une crise d’identité n’offre pas d’intérêt intrinsèque. Mieux vaudrait regarder en face les conditions objectives dont elle est le symptôme et qu’elle reflète. (pp. 9-10). (1)


L’identité est-elle toujours d’actualité ? Nous posons cette question à l’occasion de la publication de l’ouvrage collectif L’Identité de l’Essonne. Ses villes et villages (2) par Essonne Nature Environnement (ENE), fédération départementale des associations de protection de la nature de l’Essonne. Le livre, auquel ont contribué 35 associations, comprend 45 articles. Pour sa part Portes de l’Essonne Environnement (PEE), en collaboration avec Culture, Arts Découverte (CAD), y a apporté sa contribution.

L’Identité de l’Essonne. Ses villes et villages. Regard des associations environnementales, GDS Éditions, 2018, 180 p.


Les « réseaux de réputation territoriale » forment l’identité du XXIe siècle. L’identité territoriale d’une commune ne peut aujourd’hui s’abstraire des réseaux de réputation qui résultent des jugements, des notations des évaluations… qui circulent sur Internet. Ils portent sur la qualité de vie qui existe dans une commune et qui est tout sauf un « sentiment », une notion abstraite. Ces nouveaux réseaux se fondent sur des critères variés : l’environnement, les transports, la sécurité, la santé, les sports et loisirs, la culture, l’enseignement, les commerces, la fiscalité, la valeur du foncier, les nuisances…  La note de « qualité de vie » qui en résulte synthétise globalement les avantages et le bien-être ressenti à vivre dans une ville. Aujourd’hui, c’est elle qui attire les nouveaux habitants qui font le choix d’y résider, d’y travailler, d’y étudier. C’est aussi elle qui repousse de nouveaux habitants dans leur volonté d’y venir, ou qui amènent d’anciens habitants à quitter un territoire pour un autre.


RÉFÉRENCES
1. LEVI-STRAUSS Claude,
Tristes tropiques (1955), Paris, Plon, 1971, 512 p.

2. ESSONNE NATURE ENVIRONNEMENT, L’Identité de l’Essonne. Ses villes et villages. Regard des associations environnementales, GDS Éditions, 2018, 10 p. ISBN 978-2-9546872-8-5

LÉGENDES DES ILLUSTRATIONS
L’Identité de l’Essonne. Ses villes et villages. Regard des associations environnementales, GDS Éditions, 2018, 180 p.

Pavillon construit en 1931, avenue Charles de Gaulle, Savigny-sur-Orge © Photo CAD/BM 2016.

« Savigny-sur-Orge » extrait de « L’Identité de l’Essonne. Ses villes et villages. Regard des associations environnementales », GDS Éditions, 2018, page 127.


DOCUMENT : Article publié dans l’ouvrage

Savigny-sur-Orge
700 hectares

37 045 habitants en 2017

PATRIMOINE, ENVIRONNEMENT, QUALITÉS DE LA VIE, IDENTITÉ

S’interroger sur l’identité d’un territoire, en l’occurrence celui de la commune de Savigny-sur-Orge, revient à questionner les correspondances qui existent entre une réalité et les modes de reconnaissance et d’appropriation individuels et collectifs de ceux qui y habitent et y travaillent.

Comment expliquer les inégalités présentes qui existent entre des communes limitrophes, qu’elles soient patrimoniales, urbanistiques, paysagères, écologiques, sinon en prenant en compte les dynamiques urbaines qu’elles ont connues ?

Château de Savigny-sur-Orge. Lycée Jean-Baptiste Davout. © Photo CAD/BM 2016.

Ces particularités marquent les conditions de vie actuelles de ses habitants. C’est à partir d’elles que se construit son devenir. L’histoire de la commune de Savigny-sur-Orge a fait l’objet de plusieurs publications dont Savigny-sur-Orge Mémoires en images dont peut trouver le texte en ligne (1). Elle est celle d’une commune rurale d’Ile-de-France située à 20 kilomètres au sud de Paris dont le territoire, voué jusqu’au début du XXe siècle aux activités agricoles, a été presque entièrement urbanisé (quartiers pavillonnaires et grands ensembles). Sa population, par vagues successives, a connu plusieurs périodes de doublement : 1 995 habitants (1921), 5 593 (1926), 11 582 (1931), 24 219 (1962), 32 502 (1982), 37 000 (2006). Elle est aujourd’hui la quatrième ville du département de l’Essonne.

Les étapes principales de cette évolution sont connues : construction de la gare du Chemin de fer (1904 telle que nous la connaissons), lotissements et constructions de zones pavillonnaires (à partir des années 1920), construction de l’autoroute du Sud (1953-1960), construction du grand ensemble de Grand-Vaux (1960-1966) et des Prés-Saint-Martin (1970-1972), réalisation de la ZAC des Gâtines (1992).

Façade d’un bâtiment du grand ensemble, rue Gauguin, quartier de Grand Vaux, à Savigny-sur-Orge. © Photo CAD/BM 2016.

Situé en aval de la confluence de deux rivières, l’Orge et l’Yvette, le centre ancien de la commune s’est développé autour de son château datant du XIIe siècle et de son parc, dont un des propriétaires fut le Maréchal Davout. Il est aujourd’hui occupé par le Lycée Jean-Baptiste Corot.

La qualité de vie qui existe dans une commune n’est pas une notion abstraite. Elle fait l’objet d’études, d’évaluations et de notations comparatives aujourd’hui accessibles par Internet sur les réseaux sociaux qui prennent en compte des critères variés : l’environnement, les transports, la sécurité, la santé, les sports et loisirs, la culture, l’enseignement, les commerces, la fiscalité, la valeur du foncier, les nuisances… (2). La note de « qualité de vie » qui en résulte synthétise globalement les avantages et le bien-être ressenti à vivre dans la ville. Aujourd’hui, c’est elle qui attire les nouveaux habitants qui font le choix d’y résider, d’y travailler, d’y étudier.

Nous sommes à l’heure de compétition des territoires qui développent des stratégies fondées sur une analyse de ses forces (proximité de Paris, autoroute A6, gare RER, jardins, 2 lycées et 3 collèges…), de ses faiblesses (services publics menacés, pénurie de logements sociaux, absence de centre ville, difficultés de stationnement, manque de commerces), de ses opportunités (réhabilitation des quartiers de Grand-Vaux et des Prés-Saint-Martin), de ses menaces (Tram Train sans arrêt dans la commune, défaillances du RER C, nuisances aériennes, zones inondables… ). (3)

Pavillon construit en 1931, avenue Charles de Gaulle, Savigny-sur-Orge © Photo CAD/BM 2016.

Comment conclure un questionnement citoyen portant sur l’identité d’une commune, sinon par une série d’interrogations ? Le cas de la commune de Savigny-sur-Orge est révélateur d’attirances et de répulsions qu’un territoire entretient avec les territoires l’entourant, comme le feraient les pièces aimantées d’un puzzle, certaines s’attirant ou se repoussant, d’autres changeant de polarité, voire se désaimantant en perdant tout pouvoir d’attraction.

Le rattachement en 2016 de la commune de Savigny-sur-Orge à l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre (24 communes) au sein de la Métropole du Grand Paris (131 communes) modifie son cadre administratif, ses compétences exécutives ainsi que ses modes d’administration pour l’avenir des grands dossiers. Les lieux de décision se sont déplacés. Quels en seront les effets sur les modes d’identification des habitants à l’égard de leur territoire de proximité ?

NOTES

1. GROUPE D’ÉTUDE SUR L’HISTOIRE DE SAVIGNY-SUR-ORGE (sous la direction de Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT), Christian AUCLAIR, Henri BONNIN, Annie DEPRINCE, Simone DUSSART, Françoise JOSSEAUME, Bernard MÉRIGOT, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, Muriel VAILLANT, Préface de Jean MARSAUDON), Mémoire en images : Savigny-sur-Orge, Éditions Alan Sutton, 2008, (Seconde édition), 128 p. ISBN 2-84910-340-3
Texte complet en pdf : http://www.savigny-avenir.fr/2015/01/18/histoire-de-savigny-sur-orge-memoire-en-images-2005/
2. REYNARD Robert, VIALETTE Pascal, 
« Une approche de la qualité de vie dans les territoires », Insee Première, n°1519, 8 octobre 2014. https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281328
3. MÉRIGOT Bernard,
« Plan local d’urbanisme (PLU) communal : la méthodologie SWOT / MOFF (Commune de Savigny-sur-Orge) », Territoires et démocratie numérique locale, 1er février 2012. http://www.savigny-avenir.fr/2012/02/01/plan-local-d’urbanisme-communal-la-methodologie-swot/

Association Culture Arts Découverte
http://www.savigny-avenir.fr
Portes de l’Essonne Environnement

http://www.portes-essonne-environnement.fr


« Savigny-sur-Orge » extrait de « L’Identité de l’Essonne. Ses villes et villages. Regard des associations environnementales », GDS Éditions, 2018, page 127.


© Bernard MÉRIGOT et Sylvie MÉRIGOT-MONNIOTTE, 7 mars 2018, 23 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2018.
http://portes-essonne-environnement.fr

Savigny-sur-Orge. Fortes inquiétudes sur la poste de Grand-Vaux

Suite aux restructurations des services postaux et au retrait de la délibération soumise au vote des conseillers municipaux de Savigny-sur-Orge lors de la séance du 14 décembre 2015 (1), de fortes inquiétudes se font sentir parmi les habitants de Grand-Vaux concernant le maintien de ce service public dans un quartier à revitaliser d’urgence. Elles sont relayées par la presse départementale ce 12 janvier 2016. (document infra)

La note de synthèse de la délibération n° 1, « Présence postale : création d’un relais poste commerçant à Grand-Vaux », devait être présentée par Eric MEHLHORN, maire (LR), mais elle a été retirée de l’ordre du jour en raison de l’absence des représentants de La Poste. (2)

Quelles sont les véritables raisons de ce retrait ? Au regard de l’effectif administratif de La Poste, comment se fait-il qu’aucun cadre de cet établissement chargé d’un service public n’ait été disponible en Essonne pour remplacer au pied levé le ou les responsables qui devaient participer à la séance du 14 décembre ? Toute personne non élue peut prendre la parole lors d’une séance de conseil municipal afin d’expliquer plus en détail un sujet à la seule condition que le maire suspende pour quelques instants la séance. La présence de ces cadres n’avait aucun caractère obligatoire dans la mesure où, bien évidemment, cette question avait été préalablement examinée en commission municipale et que les usagers de Grand-vaux aient bénéficié d’une information.

DOCUMENT
Marie d’ORNELLAS, « Savigny-sur-Orge. L’avenir incertain de la poste de Grand-vaux », Le Parisien Essonne-matin, 12 janvier 2016, p. IV. (pdf : 2016-01-12 LPE POSTE GV).

2016-01-12 LPE POSTE GV

Document : Marie d’ORNELLAS, « Savigny-sur-Orge. L’avenir incertain de la poste de Grand-vaux », Le Parisien Essonne-matin, 12 janvier 2016, p. IV.

RÉFÉRENCES
1. Savigny-sur-Orge, « Ordre du jour de la séance du conseil municipal du 14 décembre 2015 », 2 p.

2015-12-14 SSO CM DELIB 1 POSTE GV - 1

Savigny-sur-Orge, « Ordre du jour de la séance du conseil municipal du 14 décembre 2015 », p. 1.

2015-12-14 SSO CM DELIB 1 POSTE GV - 2

Savigny-sur-Orge, « Ordre du jour de la séance du conseil municipal du 14 décembre 2015 », p. 2.


2. Savigny-sur-Orge, « Note de synthèse de la délibération n° 1 de la séance du 14 décembre 2015. Présence postale : création d’un relais poste commerçant à Grand-Vaux », 1 p. (pdf : 2015-12-14 SSO CM DELIB 1 POSTE GV).

2015-12-14 SSO CM DELIB 1 POSTE GV - 3

Savigny-sur-Orge, « Note de synthèse de la délibération n° 1 de la séance du 14 décembre 2015. Présence postale : création d’un relais poste commerçant à Grand-Vaux », 1 p.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 12 janvier 2016.


Commentaire d’un lecteur, 12 janvier 2016

Un lecteur assidu du présent média numérique fait observer que la régression des services publics est constante à Savigny-sur-Orge depuis 2008.  Ainsi, « la poste centrale était ouverte de 8 h à 19 h jusqu’en 2006. Actuellement, elle n’est plus ouverte que de 8 h 30 à 18 h 00 en semaine, quand elle n’est pas fermée inopinément le midi, et le samedi matin de 8 h 30 à 12 h. Autant dire que pour un salarié en région parisienne, c’est un service quasi inutilisable. Sans compter avec les horaires des postes annexes de la commune. Un exemple : celle de la Grande-Rue à proximité du marché Davout n’est ouverte que les après-midis en semaine alors que les marchés ont lieu le matin ! »

Note de la rédaction, 12 janvier 2016 : On pourrait faire le parallèle avec les services de la SNCF (disparition du service grandes lignes à la gare de Savigny-sur-Orge) ou ceux de l’assurance maladie (disparition du centre CPAM de la rue des Chardonnerets). Ils ont été fermés, il y a quelques années. Lesdits services « publics » ont été transférés dans des communes bien plus petites que la 4e ville du département, et maintenant 5e ville de l’EPT n° 12, sans que les élus saviniens ne s’en préoccupent vraiment !