MGP. Conseil de la Métropole du Grand Paris. Ordre du jour de la séance du 30 septembre 2016

La réunion du prochain conseil de la Métropole du Grand Paris (MGP) se tiendra le vendredi 30 septembre 2016, à 14 h 30, au sein de l’hémicycle du conseil régional d’Ile-de-France, 57 rue de Babylone, à Paris (75007). (1)

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A l’ordre du jour :

  • Installation de 2 conseillers métropolitains.
  • Approbation du procès-verbal de la séance du 24 juin 2016.
  • Ordre du jour – Délibérations :
  • Administration 
    1. Modification de la composition des commissions
    2. Modification du siège de la Métropole du Grand Paris
    3. Conseil de Développement : modification de la composition
    4. Approbation de la convention de dématérialisation des actes de la MGP soumis au contrôle de légalité
    5. Adhésion de la MGP à l’Association des Maires de France et des Présidents d’intercommunalité (AMF)
  • Aménagement
    6. Adhésion de la MGP à l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) et convention entre la MGP et l’APUR

    7. Désignation des représentants titulaires et suppléants de la MGP à l’APUR
    8. Adhésion de la MGP à l’Atelier international du Grand Paris (AIGP)
    9. Avis de la MGP sur le projet de décret de fusion de l’EPA Plaine de France et de l’EPA Grand Paris Aménagement
    10. Signature du Contrat d’intérêt national (CIN) d’Argenteuil
    11. Signature du Contrat d’intérêt national (CIN) Grand Paris Portes Nord
  • Développement économique
    12. Calendrier des ouvertures dominicales du commerce de détail à Paris pour l’année 2016
    13. Avis de la MGP sur la demande de création d’une zone d’activité commerciale pour le centre commercial Qwartz à Villeneuve-la-Garenne
    14. Garanties sur le financement, la réalisation et l’utilisation du Centre aquatique de Seine-Saint-Denis, un des sites de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024
  • Environnement
    15. Création de la commission consultative énergie
    16. Désignation d’un représentant de la MGP au sein de la commission consultative paritaire du SIPPEREC
    17. Désignation d’un représentant de la MGP au sein de la commission consultative paritaire du SIGEIF
    18. Compétence GEMAPI
    19. Programme d’actions en vue de lutter contre la pollution de l’air et en faveur de la transition énergétique : la métropole roule propre !
  • Finances
    20. Taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)
    21. Fonds d’Investissement Métropolitain (FIM)
    22. Fonds de concours aux communes sinistrées par les inondations
    23. Approbation de la convention fonds de concours aux communes sinistrées par les inondations – Villeneuve-le-Roi
    24. Approbation de la convention fonds de concours aux communes sinistrées par les inondations – Villeneuve-Saint-Georges
    25. Approbation de la convention fonds de concours aux communes sinistrées par les inondations – Sucy-en-Brie
    26. Fixation de la durée des amortissements
    27. Décision modificative n°1 du BP 2016 (DM1) 
  • Ressources humaines
    28. Indemnités pour frais de représentation du président de la MGP
    29. Conditions du versement des indemnités de mission aux agents métropolitains
    30. Modification du tableau des effectifs
    31. Mise en œuvre de la formation des élus
    32. Régime indemnitaire des agents
    33. Mise en place d’une gratification horaire pour stage
    34. Mise en œuvre des prestations de médecine professionnelle pour les agents de la MGP : convention avec le CIG
    35. Politique d’action sociale à destination des agents de la MGP : signature d’une convention avec le CNAS
    36. Restauration collective des agents de la MGP : signature de la convention de prestations de restauration pour le futur siège avec l’Association pour la gestion des restaurants du Groupe Caisse des Dépôts (AGR)

RÉFÉRENCE
1. Invitation de Véronique BORSA, chargée de relations presse à la métropole du Grand Paris, par courriel en date du 26 septembre 2016.

© Marie LAPEIGNE, 27 septembre 2016, 9 h 15.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

EPT 12. Un nouveau nom à l’ordre du jour du conseil territorial du 26 septembre 2016 : Grand-Orly Seine Bièvre

Douzième territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP) né officiellement le 1er janvier 2016, l’établissement public était jusqu’à présent tantôt dénommé EPT 12, tantôt provisoirement Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont, oubliant de fait la partie essonnienne de ses 24 communes. La première question abordée lors de la séance publique du conseil du 26 septembre 2016 porte sur le « Choix du nom de l’Établissement public territorial », à savoir Grand-Orly Seine Bièvre (GOSB), suite à une consultation citoyenne numérique effectuée au cours de l’été. (1) (2)

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Hôtel de ville de Vitry-sur-Seine, siège de l’EPT 12, futur EPT « Grand-Orly Seine Bièvre ». © Photographie BM/CAD pour PEE.


Un « nouveau ancien » nom… Peut-on justifier l’injustifiable ?

Michel LEPRÊTRE, président de l’EPT 12, répond dans un communiqué de presse que le choix du nom «ne changera rien». (3) On doit s’interroger sur le non-effet de cette décision. C’est, par anticipation, un déni de décision. « Nous décidons, mais c’est comme si nous ne décidions rien » : c’est la démocratie à rebours. Parce que si une assemblée délibérante vote quelque chose, et que cela ne change rien, la question que posait Paul VALÉRY, s’impose : « A quoi bon ? » (4)

Dans son communiqué, Michel LEPRÊTRE se livre au difficile exercice de justifier l’injustifiable. « Il est difficile de s’accorder sur le nom de ce territoire. Est-ce étonnant ? » Il rappelle que la majorité des communes membres de l’EPT 12 a été «politiquement en opposition» à la loi NOTRe. « Nous ne portons pas toutes et tous forcément les mêmes conceptions de construction du territoire et notre vision de la métropole est évidemment l’objet de débats très profonds ». Il s’agit donc d’un accord… sur un désaccord.

Il poursuit : « Il me paraît important de souligner que ce nom, quel qu’il soit, sera surtout utile pour les acteurs économiques, les partenaires institutionnels avec lesquels nous avons beaucoup de choses à construire ». Michel LEPRÊTRE se livre à un aveu terrible : « Ce nom, quel qu’il soit… ». Autrement dit, peu importe. C’est du pareil au même.

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De droite à gauche : Michel LEPRÊTRE, président de l’EPT 12, et Robin RÉDA, ancien président de la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE). © Photographie BM/CAD pour PEE.


L’EPT Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont devient l’EPT Grand-Orly Seine Bièvre

Vous ne remarquez rien ? Ne prend-on pas les citoyens contribuables pour des vaches à lait sans cervelle ? Dans le premier nom : Orly, Bièvre, Seine. Dans le second nom : Orly, Seine, Bièvre. Où est la différence ? Il est à craindre que cette nouvelle dénomination indiffère tout le monde. Pourquoi le président de l’EPT 12 met-il en avant l’économie et non pas l’identité du territoire ? Les 679 463 habitants des 24 communes peuvent-ils se reconnaître dans un amalgame de circonstances auquel personne visiblement ne croit ?

En créant en janvier 2016 la Métropole du Grand Paris (MGP) et les douze établissements publics territoriaux qui la composent, l’État a constitué des structures artificielles sans aucune identité. Se trouvant dans l’incapacité de leur trouver un nom, faisant preuve d’une imagination que l’on hésite à qualifier,  il leur a affecté un simple numéro, de 1 à 12. C’est ainsi qu’est né  l’EPT 12. « – Moi, j’habite dans l’EPT 12. – Et moi dans l’EPT 5 ». C’est poétique et évocateur : on se croirait dans la trilogie cinématographique Hunger Games où les protagonistes vivent dans des districts numérotés de 1 à 13 réunis en un Panem. Les 677 462 habitants des 24 communes de l’EPT 12 ont été ainsi rassemblés sans avoir été consultés.

La guerre des territoires commence toujours par la guerre des noms, dans laquelle d’office les Portes de l’Essonne a été éliminée. En effet, l’EPT 12 a été constitué de quatre anciennes communautés d’agglomérations. Dans un premier temps, il s’est donné un nom provisoire qui associe trois d’entre elles « Grand-Orly, Val-de-Bièvre, Seine-Amont ». Significativement la mention de la quatrième intercommunalité qui le compose, et qui est « Les Portes de l’Essonne », a été omise. Cela s’est passé dans la plus grande indifférence et avec l’assentiment tacite des élus des six communes concernées (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Savigny-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste, Viry-Châtillon). Les communes des Portes de l’Essonne sont au nombre de 6 sur un total de 24, ce qui représente 25 % de l’EPT 12 : elles sont noyées dans la masse.

Le faux prétexte avancé par les élus essonniens et eptdouziens a été celui du caractère provisoire du nom pris janvier 2016. Chaque fois qu’une administration ou des élus avancent le caractère prétendument  « provisoire » d’une décision, cela doit être traduit immédiatement par « définitif ». Tout provisoire est porteur du germe du définitif. Lorsqu’ils disent c’est provisoire, cela veut dire : « Je n’ose pas le dire, mais c’est décidé et  on n’a pas l’intention de revenir dessus ». Le nom de l’EPT 12 était « Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont ». Le nom définitif est « Grand-Orly Seine Bièvre ». A deux mots près, vous percevez une différence ? Nous, non.

L’EPT 12, qui se nomme « provisoirement » établissement public territorial Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont, a eu une idée : organiser une consultation auprès des habitants pour leur demander quel nom ils souhaitent donner au territoire qui décide de l’avenir de leur territoire. (2) Les différentes propositions faites sous la houlette de la société privée Berger-Levrault ne sont aucunement le fruit d’une concertation citoyenne. Elles émanent toute de l’institution. Le citoyen peut même trouver une mention « Autres propositions » qui, elle, constitue un  faux choix puisque les noms proposés par les votants n’ont aucune chance d’aboutir face aux propositions prédéterminées. Nous sommes dans le cas typique d’une fausse démocratie participative. Au fait, quel est le coût du prestataire de services Berger-Levrault pour cette consultation qui aboutit à alléger de quelques mots le nom provisoire ? Personne ne le sait !

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EPT 12, affiche de la consultation citoyenne numérique sur le nom du territoire. Les Eptdéouziens avaient jusqu’au 31 août 2016 pour y participer. Mais sans publicité, combien l’ont réellement fait ?

Autre aberration : les résultats de cette fausse consultation citoyenne n’ont pas été publiés, ni sur les sites des agglomérations de l’EPT12, ni sur le site de Seine-Amont qui semble avoir centralisé les informations premières fournies par l’administration embryonnaire de l’EPT 12 depuis sa création officielle. Nous naviguons le déni de la démocratie. Le communiqué de presse non signé par Michel LEPRETRE, mais de son directeur de Cabinet, indique que trois noms sont arrivés en tête et ont été soumis au choix des maires les 6 septembre 2016. La transparence aurait voulu que tout citoyen ait communication du nombre de votants, du nombre de votes obtenus pour chaque nom proposé, des noms donnés par les votants dans la catégorie « Autre proposition », du nombre de maires votants le 6 septembre 2016, du nombre de votes des maires obtenus pour les trois propositions arrivées en tête de la consultation citoyenne qui a donc abouti au choix majoritaire de Grand-Orly Seine Bièvre.

Dans cette affaire, on peut citer SHAKESPEARE : « A lost thing looks for a lost name » (traduction : une chose perdue cherche un nom perdu). La démarche du président de l’EPT et de son exécutif communautaire est pathétique. Comment nommer un territoire artificiel et inutile, à coup de dépenses non transparentes et de fausse consultation citoyenne ?  Ce nom a été imposé. Pour le vendre auprès de l’opinion, il faut faire croire à son existence. Tels de commerciaux, les élus avaliseront le 26 septembre 2016 une « marque commerciale » pour l’imprimer sur l’emballage « EPT 12 ». Un emballage sans rapport avec le produit contenu à l’intérieur, le territoire et ses habitants. Le pire, est de faire croire que la décision est prise dans le cadre d’une véritable concertation. Faites un sondage autour de vous : bien peu d’Eptdouziens vous diront qu’ils ont été touchés par celle-ci.


Autre sujet abordé au cours du conseil territorial : l’urbanisme

L’ordre du jour de la séance du 26 septembre 2016 comprend toute une série de délibérations concernant l’urbanisme des communes. Ce pouvoir a été retiré aux communes de la MGP pour être transféré aux intercommunalités. Désormais, ce ne sont plus les conseils municipaux des communes qui votent, c’est le conseil territorial de l’EPT 12 qui le fait à leur place.

Qu’est-ce que Juvisy-sur-Orge connaît sur l’urbanisme du Kremlin-Bicêtre ? Rien. Qu’est-ce que L’Haÿ-les-Roses connaît de Juvisy-sur-Orge ? Rien. Qu’est-ce que Choisy-le-Roi connaît à Athis-Mons ? Rien. C’est comme dans la publicité du Printemps, le grand magasin parisien «Les yeux fermés, j’achète tout au Printemps».  A l’EPT 12, c’est « Je vote les yeux fermés». (5)

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Le vaste territoire de l’EPT 12.

Les élus peuvent-ils affirmer – en conscience – qu’ils connaissent les territoires sur lesquels ils se prononcent ? Et fait, ils statuent en fonction de la confiance réciproque qu’ils s’accordent les uns les autres. Nous tombons sous la double contrainte du « Si je fais une remarque, ou bien si je vote contre cette délibération, que se passera-t il lorsque viendra le tour de ma commune». Cette globalisation des décisions de collectivités territoriales supérieures (les EPT) à l’égard des collectivité territoriales inférieures (les communes) crée les conditions qui permettent demain tous les mauvais coups contre les citoyens en matière d’urbanisme et d’aménagement : nous tournons le dos à la démocratie citoyenne.

Au menu de cette séance du 26 septembre 2016, une série de décisions importantes sur l’urbanisme des communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne est à noter : Juvisy-sur-Orge, d’Athis-Mons, Morangis. L’approbation de la révision du plan local d’urbanisme (PLU) de Savigny-sur-Orge aurait dû y figurer également. Tout le monde s’interroge : pourquoi ne la retrouve t-on pas sur l’ordre du jour de ce 26 septembre 2016 ? Mystère.

Nous entrons dans l’ère de la gouvernance de l’ignorance territoriale. (6)

RÉFÉRENCES
1. Ordre du jour de la séance du conseil territorial de l’EPT 12 en date du 26 septembre 2016, 19 h, hôtel de ville de Vitry-sur-Seine, 2 p. (pdf) : ept12-ct-26-09-2016-odj. Rappelons que l’EPT 12, créé le 1er janvier 2016, est composé de 24 communes et totalise 679 463 habitants : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine.
2. MÉRIGOT Bernard, « EPT 12. Le nom de l’établissement public territorial n° 12 est-il un nom publicitaire ? », www.portes-essonne-environnement.fr, 17 août 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/ept-12-le-nom-de-letablissement-public-territorial-n-12-est-il-un-nom-publicitaire/.
3. LEPRÊTRE Michel, «Établissement public territorial Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine Amont, Communiqué», (sans titre, sans date), 1 p. (pdf) : ept-12-cp-ml-sept-2016. Il est à noter que ce document n’est pas signé par le président de l’EPT 12, mais par son directeur de Cabinet, Christophe MENUEL.
4. VALÉRY  Paul, Regards sur le monde actuel et autres essais, Folio, 1988 (1931, première édition) 305 pages.
5.
Slogan publicitaire du Printemps, grand magasin parisien : « Les yeux fermés, j’achète tout au Printemps ». Film de Raoul FRANCO, 1957. Pour visionner la publicité : https://www.youtube.com/watch?v=utHRI5BT8Zk.
6. Note de la rédaction : le présent article est une expolition de l’article « De l’injustifiable à l’ignorance. De quoi l’établissement public territorial (EPT 12) Grand Orly Seine Bièvre est-il le nom ? » de Bernard MÉRIGOT publié le 23 septembre 2016 sur le site Internet www.savigny-avenir.fr (http://www.savigny-avenir.fr/2016/09/23/de-linjustifiable-a-lignorance-de-quoi-letablissement-public-territorial-ept-12-grand-orly-seine-bievre-est-il-le-nom/). La ligne éditoriale est, en effet, publiée conjointement sur les médias numériques www.portes-essonne-environnement.fr et www.savigny-avenir.fr sous des titres et des illustrations différents, des contenus et des argumentaires complémentaires.

© Bernard MÉRIGOT, Sylvie MÉRIGOT-MONNIOTTE, 25 septembre 2016, 21 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Journées nationales du Patrimoine 2016. L’approche historique de la conférence-promenade au château de Savigny-sur-Orge (lycée Jean-Baptiste Corot)

Aucun patrimoine n’existe sans la mémoire collective qui le constitue en tant qu’objet historique. Comment vivre, inventorier et transmettre cette mémoire ? Comment enseigner les connaissances qui la composent ? Telles sont les questions posées par les organisateurs de la conférence-promenade organisée dans le château de Savigny-sur-Orge et son parc ce samedi 17 septembre 2016, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. (1)

Le domaine présente aujourd’hui la particularité d’être occupé par le lycée Jean-Baptiste Corot, établissement d’enseignement secondaire de près de 2 600 élèves (classes de seconde à la terminale, classes préparatoires et classes de BTS), 240 enseignants, 80 personnels administratifs et techniques en service. Cette situation particulière incite le lycée à concevoir une approche de son patrimoine originale, à la fois culturelle, éducative et pédagogique, aussi bien pour lui même que pour son environnement. Elle est conduite par son proviseur Éric BISET et le Centre de documentation et d’information (CDI) en partenariat avec deux associations locales.

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Éric BISET, proviseur le lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, accueille les participants à la visite-conférence des Journées européennes du patrimoine du samedi 17 septembre 2016. © Photographie BM/CAD pour PEE.

Les conditions restrictives du Plan Vigipirate applicables en 2016 aux établissements scolaires ont réduit l’accès des personnes extérieures. Le lycée, disposant pour l’organisation de cette manifestation d’un temps de préparation très court, a tenu à être ouvert le samedi 17 septembre, à 11 heures, à une poignée de visiteurs. Comme indiqué dans le tract de présentation disponible 48 heures avant la manifestation, la visite-conférence a été ouverte à un nombre limité de participants inscrits préalablement. Elle a consisté en une visite-conférence d’une heure trente conduite par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, historienne, ancienne élève de Corot et ancienne surveillante de ses maths-sup et maths-spé dans les années 1980. (2)

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Quelques participants à la visite-conférence du lycée Jean-Baptiste Corot lors des Journées européennes du patrimoine dans la salle des Actes du château. © Photographie BM/CAD pour PEE, 17 septembre 2016.

Après avoir été accueillis par le proviseur Éric BISET, par l’intendant M. LAUNAY, et par le professeur-documentaliste Philippe SCHEINHARDT, le groupe s’est rendu au deuxième étage du château, dans la salle des Actes. Devant le plan établi par un géomètre de Juvisy-sur-Orge en 1882 pour son propriétaire de l’époque, le marquis de ALTA-VILLA, la conférencière a présenté l’histoire du domaine, de ses propriétaires successifs et des aménagements réalisés. La visite-conférence s’est notamment appuyée sur divers documents historiques référencés accessibles en ligne.

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Extrait du « Plan des château et parc de Savigny-sur-Orge appartenant à Monsieur Ramiro de la Puente, marquis de Alta-Villa (…) dressé par C. Noël, géomètre à Juvisy, MDCCCLXXXII (1882) », lycée Jean-Baptiste Corot, salle des Actes (2e étage du château). © Photographie BM/CAD pour PEE, 30 août 2016.


La connaissance des lieux privés et publics, une quête à effectuer en toute modestie

Rappelant que le ministère de l’Éducation nationale avait acquis en 1948 le site du château et les 23 hectares saviniens qui l’entourent, pour Éric BISET, cet « ensemble patrimonial historique constitue un élément fondateur de l’établissement. Par leur présence à la fois studieuse et animée tout au long de l’année scolaire, les élèves, les enseignants et les personnels font vivre au quotidien un lieu emblématique de la commune. Ils lui donnent un sens ».

Journées européennes du patrimoine au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, samedi 17 septembre 2016 © Photographie BM/CAD pour PEE.

Produit de multiples constructions individuelles et collectives, la connaissance historique des lieux publics ou/et privés est une affaire de patience, de bon sens, de doute, d’opiniâtreté, d’observation, d’analyse, de critique, de méthode, de rigueur… (3) Au-delà des règles fondamentales appliquées à l’histoire et suivies par les historiens, Bernard MÉRIGOT ajoute désormais la nécessaire open data des données et des sources historiques. Il souligne que le choix pour 2016 par le ministère de la Culture du thème « Patrimoine et citoyenneté » inscrivait toutes les démarches d’accès au patrimoine public dans une perspective démocratique. « Il faut lutter contre les appropriations parfois abusives : rien ne doit être ni caché ni inaccessible. Tout doit être montré et accessible ». (4) Éric BISET donne ainsi l’exemple de l’inventaire complet des biens mobiliers et immobiliers établi en 1802 lors de l’acquisition par le Maréchal Davout du château et de ses dépendances. « Il y a peu de temps encore, ce document rare, n’était consultable qu’en archives. Numérisé, il est désormais disponible sur Internet ».

Un appel à la recherche des sources originale, à leur identification précise, à leur numérisation et à la mise en ligne des documents est donc lancé pour établir l’histoire de l’établissement scolaire savinien sous la direction des personnes ressources de la fabrique culturelle patrimoniale du lycée en cours de création. (5)

Présentation par Sylvie MONNIOTTE de l’histoire des travaux d’installation puis de rénovation du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge durant la conférence-promenade du 17 septembre 2016. © Photographie BM/CAD pour PEE.


Le lycée Jean-Baptiste Corot, un site parmi 17 000

Le ministère de la Culture publie tous les ans un bilan chiffré des Journées européennes du patrimoine. En 2015, 12 millions de Français et Françaises y auraient participé. Le 18 septembre 2016, il annonçait que 17 000 sites avaient été ouverts. Un sondage d’opinion Odoxa, commandé par Le Parisien, annonce un singulier tripartisme :

  • 34 % des Français ont participé à une visite en 2016,
  • 31 % n’ont pas participé à une visite, mais y ont déjà participé,
  • 35 % n’y ont pas participé et n’y ont jamais participé. (6)

Les médias s’extasient sur le nombre de visiteurs faisant la queue pour visiter le palais de l’Élysée, tel ou tel ministère…, sur le temps passé dans la file d’attente (des heures !), sur sa longueur (des centaines de mètres ! ).

Les Journées européennes du patrimoine ne sauraient se limiter à la seule consommation passive de lieux par des visiteurs.

  • Elles ont un avant, celui de la lente constitution des savoirs et des récits attachés aux lieux.
  • Elles doivent avoir un après qui se manifeste par un renouveau de la recherche historique sur le passé et par une construction des mémoires plurielles du présent.

Cette mission incombe aux « fabriques de patrimoine ». Ce sont elles qui sont en mesure d’apporter des connaissance nouvelles fondées, non pas sur la répétition approximative de connaissances du passé, mais à la fois sur leur examen critique, et sur des enquêtes répondant à des interrogations renouvelées.

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Le lycée Jean-Baptiste Corot, alors annexe du lycée Lakanal de Sceaux. Vue aérienne située vers 1953-1954. Collection privée AM.

RÉFÉRENCES
1. MONNIOTTE-MÉRIGOT Sylvie, « Journées européennes du patrimoine 2016. Entrez dans l’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge », www.portes-essonne-environnement.fr, 16 septembre 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/journees-europeennes-du-patrimoine-2016-entrez-dans-lhistoire-du-lycee-jean-baptiste-corot-de-savigny-sur-orge/. SCHEINHARDT Philippe, « La journée du patrimoine au Lycée », 16 septembre 2016, http://blog.ac-versailles.fr/cdicorot/index.php/category/Veille-culturelle.2. BISET Éric, « Journées européennes du Patrimoine 2016, samedi 17 septembre 2016, Lycée Jean-Baptiste Corot, Savigny-sur-Orge », A4, 1 p.
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3. Pour une lecture rapide sur le métier d’historien, la méthode en histoire et l’histoire locale, lire dans la collection « Que sais-je ? » (PUF) les ouvrages de Guy THUILLIER et de Jean TULARD : La méthode en histoire (n° 2323, 1986, 128 p.), Le métier d’historien (n° 2615, 1991, 128 p.), Histoire locale et histoire régionale (n° 2689, 1992, 128 p.).
4. La fabrique culturelle patrimoniale du lycée Jean-Baptiste Corot – Personnes ressources : Éric BISET (proviseur du lycée), Philippe SCHEINHARDT (professeur-documentaliste, responsable des Journées européennes du patrimoine), Martine OHLMANN (conseillère principale d’éducation), Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT (ancienne élève, historienne, auteur de publications locales), Bernard MÉRIGOT (ancien élève, maire adjoint honoraire de Savigny-sur-Orge chargé du Patrimoine, président de Territoires et démocratie numérique locale).

5. MÉRIGOT Bernard, « Les Journées européennes du Patrimoine 2016 sont une « fabrique de territoire », www.savigny-avenir.info, 16 septembre 2016 : http://www.savigny-avenir.fr/2016/09/16/les-journees-europeennes-du-patrimoine-2016-sont-une-fabrique-de-territoire/.
6. Sondage EDOXA pour Le Parisien : « Les Journées du patrimoine au crible ». Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français et de Françaises interrogés par Internet les 15 et 16 septembre 2016. Panel de 999 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, Le Parisien, 18 septembre 2016, p. 29.

Pour information et suite
1. Une partie des documents présentés lors de la conférence-promenade du 17 septembre 2016 seront mis en ligne prochainement…
2. Pour celles et ceux qui souhaitent contribuer à la construction de l’histoire du lycée (cartes postales, photographies des lieux, photographies de classes, photographies prises lors des activités de club, bulletins scolaires, documents administratifs, publications, objets, etc.), n’hésitez pas à nous contacter (contact@portes-essonne-environnement.fr) ou à vous rapprocher du CDI (01 69 44 55 66, standard, demander M. SCHEINHARDT).
3. La rédaction du présent média numérique vous donne rendez-vous aux Journées européennes du patrimoine 2017 sous la houlette de la fabrique culturelle patrimoniale du lycée Jean-Baptiste Corot.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 23 septembre 2016, 15 h 35.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Journées européennes du patrimoine 2016. Entrez dans l’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge

Le thème retenu pour les Journées européennes du patrimoine 2016 par le ministère de la Culture et de la communication est celui du patrimoine et de la citoyenneté. Pour la première fois de son histoire, le lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge ouvre ses portes aux parents d’élèves de seconde et de première conviés à des réunions parents/professeurs/direction et à une visite patrimoniale ce samedi 17 septembre 2016. (1)

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Le château de Savigny-sur-Orge au XVIIe siècle. Illustration extraite de l’article de Louis BRUNEL, « Deux sièges du château de Savigny », SESAM, volume VII, 1950, p. 387. (2)


Le patrimoine fondateur d’identité scolaire

Le 3 juillet 1948, fort endommagé durant la Seconde Guerre, le château « Davout » et les 23 hectares de son domaine sis sur la commune de Savigny-sur-Orge sont acquis par l’Éducation nationale afin d’ouvrir une annexe provisoire du lycée Lakanal de Sceaux. Les travaux de rénovation débutent dix-sept mois plus tard, en décembre 1949 sous la direction de l’architecte Germain GRANGE. Il s’attache à restaurer le château et les pavillons d’entrée afin d’y installer l’administration et les appartements du personnel.

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L’annexe du lycée Lakanal de Sceaux à Savigny-sur-Orge, futur lycée Jean-Baptiste Corot. Carte postale éditée vers 1950-1951, collection privée HB.

Le premier bâtiment scolaire sur les sept envisagés sorti de terre en 1950, cent-quatorze élèves font leur rentrée le mardi 2 octobre. L’année suivante, un deuxième pavillon de huit classes s’élève sur le même modèle géométrique à larges baies… Après deux années d’indécision, le lycée se donne enfin un nom le 27 novembre 1956 : Jean-Baptiste Corot. (3)

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Le premier bâtiment scolaire dans l’enceinte de l’annexe du lycée Lakanal de Sceaux à Savigny-sur-Orge, futur lycée Jean-Baptiste Corot : cet édifice sera appelé tout simplement « A ». Illustration extraite de l’article de Louis BRUNEL, « Le nouveau lycée de Savigny-sur-Orge (annexe du lycée Lakanal) », in SESAM, p. 413. (4)

Pour Éric BISET, actuel proviseur du lycée, « l’ensemble patrimonial historique constitue un élément fondateur de l’identité de l’établissement. Par leur présence à la fois studieuse et animée tout au long de l’année scolaire, les élèves, les enseignants et les personnels font vivre un lieu emblématique de la commune. Ils lui donnent un sens. »

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La première équipe pédagogique de l’annexe du lycée Lakanal de Sceaux à Savigny-sur-Orge, futur lycée Jean-Baptiste Corot. Illustration extraite de l’article de Louis BRUNEL, « Le nouveau lycée de Savigny-sur-Orge (annexe du lycée Lakanal) », in SESAM, p. 414, cl. Rativet. (4)


La visite guidée du lycée ce 17 septembre 2016

Les événements nationaux de ces derniers mois et les conditions restrictives du Plan Vigipirate applicables en 2016 aux établissements scolaires réduisent l’accès des personnes extérieures. Le lycée Jean-Baptiste Corot a cependant tenu à être ouvert pour une visite guidée, le samedi 17 septembre 2016, à l’attention des élèves et des parents intéressés.

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Annonce de la visite du 17 septembre 2016 à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, et des prochaines activités liées à l’histoire du lycée… © Photographie BM pour PEE et CAD, 16 septembre 2016.

Les visiteurs d’un jour pourront ainsi :

  • parcourir d’une autre façon les allées de leur établissement, longer les canaux et les douves en devinant « La Douve » ou en imaginant ce que l’on pouvait bien trouver derrière les actuels bâtiments E et F au début du XXe siècle ;
  • évoquer les propriétaires et les aménagements successifs tels ceux d’Étienne de VESC (XVe siècle), des époux DAVOUT (XIXe siècle) ou de l’Éducation nationale (1948 – 2016) ;
  • découvrir le plan du domaine levé en 1882 sous José Ramiro de la PUENTE y  GONZALEZ-NANDIN, marquis de ALTA VILLA, qui reçut la reine Isabelle II d’Espagne en exil (1869)…
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Plan de la visite du 17 septembre 2016 du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge. Montage SMM et PS, Journées européennes du patrimoine 2016.


L’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot en cours d’élaboration

La connaissance des lieux publics et privés est le produit de constructions à la fois individuelles et collectives, à la fois simples et compliquées, à la fois sobres et riches… Rien n’est réalisé de façon spontanée. Les idées innovantes pour faire vivre le patrimoine ne manquent pas. Ainsi, le ministère de l’Éducation nationale propose aujourd’hui sur son site Internet une visite virtuelle de l’hôtel de Rochechouart sis au 110 rue de Grenelle à Paris. (5)

Le proviseur Éric BISET précise que « le lycée Corot n’en est pas à ce stade numérique. Cette première journée européenne du patrimoine sera prolongée par une publication des sources bibliographiques et iconographiques, des expositions au Centre de documentation et d’information (CDI), une incitation aux recherches dirigées et encadrées sur l’histoire du château, du lycée, de la commune, et, la mise en ligne de divers documents historiques référencés. Comme, par exemple, l’inventaire complet des biens mobiliers et immobiliers établi en 1802, lors de l’acquisition par le Maréchal Davout du château et de ses dépendances. Jusqu’à ce jour, ce document rare n’était consultable qu’en archives. Numérisé, il est désormais disponible sur Internet. » (6) « Telle une fabrique de la culture patrimoniale scolaire, ces ressources permettront de créer une dynamique afin de préparer et d’initier des actions pédagogiques et des manifestations durant les années scolaires 2016-2017 et 2017-2018, en vue du 70e anniversaire de l’acquisition du domaine par le ministère de l’Éducation nationale. »


Visite guidée le samedi 17 septembre 2016, 11 heures (durée : 1 h 30 environ)
Nombre limité de participants : 25 personnes maximum, sur inscription auprès du CDI.
Rendez-vous à l’intérieur du lycée, devant le porche d’entrée du château à 10 h 45.
Il est demandé aux personnes extérieures à l’établissement désireuses de participer à la visite de contacter le CDI et d’être en possession d’une pièce d’identité.

Contacts. Responsable des Journées européennes du patrimoine
Philippe SCHEINHARDT, professeur-documentaliste, CDI, lycée Jean-Baptiste Corot
Téléphone : 01 69 44 55 66 (standard, demander le CDI)

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Vue aérienne du bas de Savigny-sur-Orge et de l’annexe du lycée Lakanal de Sceaux, futur lycée Jean-Baptiste Corot : l’édifice en construction sera appelé tout simplement « D », à la suite du « A », « B » et « C »… Carte postale affranchie en 1956, collection privée AM.


La fabrique culturelle patrimoniale du lycée Jean-Baptiste Corot. Personnes ressources
Éric BISET, proviseur du lycée Jean-Baptiste Corot
Philippe SCHEINHARDT, professeur-documentaliste, CDI, lycée Jean-Baptiste Corot
Martine OHLMANN, conseillère principale d’éducation, lycée Jean-Baptiste Corot
Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, ancienne élève du lycée Corot, historienne, auteur de publications locales
Bernard MÉRIGOT, ancien élève du lycée Corot, maire adjoint honoraire de Savigny-sur-Orge chargé du Patrimoine, président de Territoires et démocratie numérique locale

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Préparation de la journée européenne du patrimoine au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, le 30 août 2016 : de gauche à droite, Éric BISET, proviseur, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, historienne, Philippe SCHEINHARD, professeur – documentaliste devant le plan « ALTA VILLA ». © Photographie BM pour PEE et CAD.


RÉFÉRENCES

1. Éric BISET, proviseur du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, aux élèves et aux parents d’élèves, « Journées européennes du patrimoine 2016 – Samedi 17 septembre 2016 ». Invitation afin de faire découvrir autrement l’établissement.

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Invitation – tract. © Photographie BM pour PEE et CAD, 16 septembre 2016.

2. Louis BRUNEL, « Deux sièges du château de Savigny », SESAM, volume VII, 1950, pp. 387-396.
3. Groupe d’étude sur l’histoire de Savigny-sur-Orge sous la direction de Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, Mémoire en Images, Savigny-sur-Orge, Alan Sutton, 2e édition, 2008, 128 p. L’ouvrage est entièrement publié en pdf sur le site Internet www.savigny-avenir.fr.
4. Louis BRUNEL, « Le nouveau lycée de Savigny-sur-Orge (annexe du lycée Lakanal) », SESAM, volume VII, 1950, pp. 412-417.
5. La visite virtuelle du ministère de l’Éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/pid72/la-visite-virtuelle-du-ministere.html.
6
. Bernard MÉRIGOT, « Savigny-sur-Orge. 18 août 1802 (30 thermidor an X) : Louis-Nicolas Davout achète le château. Le texte complet de l’inventaire », www.savigny-avenir.fr, 18 août 2016 : http://www.savigny-avenir.fr/2016/08/18/savigny-sur-orge-18-aout-1802-30-thermidor-an-x-louis-nicolas-davout-achete-le-chateau-le-texte-complet-de-linventaire/.

BIBLIOGRAPHIE

BOURGOIN André, La dynastie Vigier à Savigny-sur-Orge et à Lamorlaye, Maury Imprimeur, 1995, 158 p.
CHARRIER Pierre, Le maréchal Davout, Nouveau monde éditions, Fondation Napoléon, 2005, 832 p.
CHAVANON Marie-José, Aimée Davout. Maréchale et princesse, Gérard Louis éditeur, 2013, 144 p.
CHAZALY Louis, Étienne de Vesc, seigneur de Caromb et Grimaud, sénéchal de Beaucaire, Édition Plein-Cintre, 1988, 316 p.
JANVIER Jacques-André, « Le maréchal Davout, prince d’Eckmülh, et sa famille à Savigny-sur-Orge», SESAM, volume VI, 1949, pp. 159-199.
MONTÉGUT Émile, Le maréchal Davout. Son caractère et son génie, A. Quantin imprimeur, 1882, 244 p.
VILLE DE SAVIGNY-SUR-ORGE, Davout, Maréchal d’Empire. Catalogue de l’exposition 2006, Desbouis Grésil Imprimeur, 2006, 90 p.

SOURCES NUMÉRIQUES

– Les articles publiés sur le présent site Internet, en catégories « histoire » et « patrimoine ».
– Le site Territoire et démocratie locale, Mieux aborder l’avenir : www.savigny-avenir.info ou www.savigny-avenir.fr (ISSN 2261-1819, dépôt légal du numérique BNF 2016), rechercher « château », « Davout », « histoire », « lycée », « patrimoine »… Sur les manifestations 2016, lire l’article : « Les Journées européennes du patrimoine sont une “fabrique de territoire“ », 16 septembre 2016 (http://www.savigny-avenir.fr/2016/09/16/les-journees-europeennes-du-patrimoine-2016-sont-une-fabrique-de-territoire/).
– Le site de la ville de Savigny-sur-Orge : www.savigny.org. A noter que le musée Davout sera ouvert le samedi 17 septembre 2016, de 8 h 30 à 18 h (48 avenue Charles-de-Gaulle, 91600 Savigny-sur-Orge).
– Le site de l’association Souvenir du Maréchal Davout : www.souvenir-davout.com.

 © Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 16 septembre 2016, 18 h.


COMMENTAIRE du 17 septembre 2016

Annonce de la manifestation organisée dans le cadre des Journées européennes du patrimoine 2016 au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge sur le blog du centre de documentation et d’information (CDI) de l’établissement : http://blog.ac-versailles.fr/cdicorot/index.php/category/Veille-culturelle/Ev%C3%A9nements.

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Capture d’écran du blog du CDI du lycée Jean-Baptiste Corot à Savigny-sur-Orge, 17 septembre 2016.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 17 septembre 2016, 10 h.


DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES SUR L’INTÉRIEUR DU CHÂTEAU (Entre les années 1900-1921)

Photographies de Gustave-William LEMAIRE (1848-19 ?). Originaire de Vineuil (Loir et Cher), il a réalisé des photographies de câteaux de France entre 1900 et 1921. IL les a diffusées sous forme de cartes postales et d’illustrations pour des publications.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

RÉFÉRENCES
MINISTÈRE DE LA CULTURE, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, RMN. culture.gouv.fr/public/mistral/memoire.fr


LE PRÉSENT ARTICLE EST CITÉ PAR :

Wikipedia, « Lycée Lakanal », https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_Lakanal

« En 1947, le ministère de l’Éducation nationale installe une annexe du lycée Lakanal dans le château de Savigny-sur-Orge, qui deviendra par la suite le lycée Jean-Baptiste-Corot6.
Note
6.
Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « Journées européennes du patrimoine 2016. Entrez dans l’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge | Portes de l’Essonne Environnement»[archive] (consulté le 10 avril 2020)


ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2018§
http://portes-essonne-environnement.fr

MGP. Une visite instructive des communes de l’EPT 12 candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » : Orly et Thiais

Quelles sont les communes appartenant à l’établissement public territorial n° 12 (EPT 12) qui sont candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ? (1) Plusieurs réponses ont été apportées lors de la première visite qui était organisée par Valérie MAYER-BILMONT à l’intention de la presse le lundi 5 septembre 2016. (2) Elle a permis de se rendre successivement à Cachan, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, Thiais et Orly.

Une journée studieuse au cours de laquelle les dossiers étaient confrontés sur le terrain par les élus, par les responsables des collectivités, par les représentants des administrations devant les journalistes présents.

Les deux sites les plus proches des communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) sont ceux de Thiais et d’Orly. (3) Arrêtons-nous sur le projet commun.

Gare Pont de Rungis MGP

Présentation du projet d’aménagement de la Gare du Pont-de-Rungis à Thiais, ville candidate au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP), par Thierry FEBVAY, lors de la visite du lundi 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


L’imbrication des territoires

Les deux communes d’Orly et de Thiais sont limitrophes. Les équipements d’infrastructures actuels sont situés au carrefour de grands espaces économiques, à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, de l’aéroport Paris-Orly, des centres commerciaux de Belle-Épine et de Thiais village. Un  secteur est touché par les projets publics et privés de l’opération d’intérêt national (OIN) ORSA.

EPT Projets Orly Thiais 2016

Le quartier Gare « Pont-de-Rungis » s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Zone du projet candidat au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris. En haut à gauche, Belle-Épine. En bas, l’aérogare d’Orly. Dossier de presse fournis aux journalistes le 5 septembre 2016 lors de la visite des sites de l’EPT 12 concourants.


Complexité et confusion

En raison du nombre d’instances et d’organismes gestionnaires actuels, on mesure, à la fois la complexité des procédures de décision ainsi que la difficulté pour les habitants, les acteurs économiques et les usagers d’avoir une vision claire répondant au « Qui fait quoi ? ». D’autant plus que, depuis de 1er janvier 2016, s’ajoutent deux nouveaux EPCI, l’un plus vaste que le précédent, l’EPT 12, et l’autre venant par superposition, la Métropole du Grand Paris (MGP). Les nouveaux projets auront-il un effet de clarification permettant aux citoyens de participer à la conception de leurs espaces de vie et de travail ? On est en droit de s’interroger à ce ce sujet.

MGP MAYER-BILMONT FEBVAY

Thiais. Projet d’aménagement du quartier « Pont-de-Rungis » Valérie MAYER-BILMON, Richard DELL’AGNOLA, Michel CAZAUBON, Thierry FEBVAY présenté dans le cadre du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP). © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


Qu’est-ce que la « déqualification » urbaine ?

Le zone SÉNIA est une zone d’activités de 120 hectares situé sur les communes de Thiais et d’Orly, bordée au nord par l’autoroute A 86, au sud par par la plateforme aéroportuaire d’Orly, et à l’ouest par la route départementale 7 (ex-RN 7) et la SOGARIS. Un rapport (Étude de conception urbaine de la zone SENIA à Orly et Thiais ») note que le SÉNIA est « une zone d’activités dynamique mais qui se déqualifie sur le plan urbain ». 

MGP Visite Orly 05 09 2016

Thierry FEBVAY, directeur général de l’EPA Orly-Rungis-Seine-Amont, Michel CAZAUBON, adjoint au maire de Thiais, Richard DELL’AGNOLA, maire de Thiais, Valérie MAYER-BILMONT, conseillère métropolitaine présentent les disponibilités foncières des terrains du SÉNIA devant les bâtiments de la SAMADA.© Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.

La « requalification »du SÉNIA  est une bonne idée. Elle est fondée sur quatre principes :

  • 1. Préserver le « côté cœur » des activités.
  • 2. Créer une « intensité urbaine » le long du « côté rue » de la ville.
  • 3. Créer un « côté résidentiel ».
  • 4. « Favoriser le bon voisinage pour créer des quartiers harmonieux ».

La réalisation effective de ce projet implique que les citoyens soient réellement engagés dans sa coélaboration et qu’une pluralité de scénarios d’aménagement soit envisagée.

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Christine JANODET, maire d’Orly, présente le projet de d’aménagement dans le cadre du concours organisé par la Métropole du Grand Paris « Inventons la Métropole du Grand Paris », lors de la visite des sites de l’EPT le 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


RÉFÉRENCES
1. L’établissement territorial comprend 24 communes regroupant 677 462 habitants : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine.
2. Valérie MAYER-BILMONT est conseillère métropolitaine déléguée auprès de Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris (MGP).
3. Les six communes membres de la CALPE, dissoute le 1er janvier 2016, sont Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants), Viry-Châtillon (31 132 habitants).
4. Établissement public Orly-Rungis-Seine-Amont, « Étude de conception urbaine de la zone SÉNIA à Orly et Thiais. Cahier des clauses techniques particulières », 2016, 23 p.

© Bernard MÉRIGOT, 10 septembre 2016, 12 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Note
Sujet de l’article copublié en partenariat sur les sites Internet www.portes-essonne-environnement.fr et www.savigny-avenir.fr avec une approche et des illustrations différentes.