Il existe de multiples modalités politiques de négation de la vérité concernant l’environnement. C’est ainsi que pour refuser de reconnaître le réchauffement climatique, ses conséquences, ainsi que les mesures urgentes à prendre pour le diminuer, un courant s’est développé : c’est le climato-scepticisme qui cherche à entraîner une partie de l’opinion.
Comment combattre le climato-scepticisme ?
Tout simplement en dénonçant ses arrières pensées politiques et en apportant des faits scientifiquement établis. La récente publication, en février 2017, par le Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer en charge des relations internationales sur le climat, des Chiffres clés de l’environnement, Édition 2016, nous offre cette occasion. (1)(2)
Évolution de la température moyenne annuelle (1900-2015), Datalab, Les chiffres clés de l’environnement. Édition 2016.
« Les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère influent sur la température moyenne ce la planète. Selon l’organisation météorologique mondiale, en 2015, elle a été supérieure d’environ 1°C à son niveau de l’ère pré-industrielle. Sur cette même période, la température moyenne en France Métropolitaine a augmenté de 1,5 ° C. »
Au niveau mondial, le XXIe siècle compte quinze des seize années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1900. En France, l’année 2014 a connu un écart de + 1,9° par rapport à la moyenne 1961-1990. Selon les données publiées dans Datalab, elle a été la plus chaude année enregistrée depuis 1900. Notons que la fréquence s’accélère : 2003, 2011, 2014, 2015…
RÉFÉRENCE
1. Ministère de l’Environnement et de la Mer en charge des relations internationales sur le climat, Datalab, Les chiffres clés de l’environnement. Édition 2016, février 2017.
2. Voir également les observations du site Internet www.meteociel.fr : http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=7149.
Paul-André BEAUJEAN, 6 avril 2017, 9 heures. Mise à jour, 16 heures.
ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.