Archives de catégorie : Associations

Étienne CHAUFOUR, un candidat engagé personnellement pour le Pacte environnemental

Maire sortant de Juvisy-sur-Orge, vice-président sortant de la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), conseiller général de Juvisy-Savigny est, Étienne CHAUFOUR est candidat à sa réélection.

La fédération Essonne Nature Environnement (ENE), centralisatrice des retours d’adhésion de candidats au Pacte environnemental municipal en Essonne, a informé l’association que, le 15 mars 2014, Étienne CHAUFOUR lui a fait parvenir un mail via son site internet. Il affirme ainsi son adhésion personnelle, sans réserve, à la charte qui lui a été adressée par PEE, partenaire de l’opération. « Le texte » est « en phase avec notre action et notre projet… je retrouve dans votre charte nos engagements et nombre d’enjeux de notre action ces dernières années. », déclare-t-il.

A ce jour, aucun autre candidat de Juvisy-sur-Orge n’a retourné le Pacte à ENE ou à PEE.

SOURCE
1. ENE, 17 mars 2014.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 18 mars 2014.

Simone MATHIEU, une candidate très engagée pour l’environnement

Maire sortante de Viry-Châtillon, Simone MATHIEU est candidate à sa réélection. Elle a fait parvenir à PEE et à ENE, conjointement, une longue lettre sur le Pacte environnemental municipal en Essonne auquel elle adhère pleinement, ayant déjà devancé les prescriptions proposées depuis de nombreuses années. Point par point, elle a pris le temps de détailler ses actions. (1)

2014-02-27 SM Pacte environnemental ENE

Adhésion de Simone MATHIEU, candidate à Viry-Châtillon, au Pacte environnemental municipal pour l’Essonne. Lettre en date du 27 février 2014 (p.1).

A ce jour, aucun autre candidat de Viry-Châtillon n’a retourné la charte à ENE ou à PEE.

PETITE COMPARAISON ENTRE LE PACTE ET LA RÉALITÉ ENVIRONNEMENTALE CASTELVIROISE ACTUELLE

Agenda 21
1. Mettre en place des agendas 21 locaux : fait en 2011.

Biodiversité
2. Prendre connaissance de la biodiversité de leur territoire : la communauté d’agglomération les Lacs de l’Essonne (CALE) a élaboré un inventaire et un vade-mecum.
3. Favoriser la biodiversité sur les voiries communales : création d’un espace de nature de 3 ha en centre-ville ; un verger et des espaces de maraîchage en agrobiologie envisagés.
4. Intégrer dans leurs documents d’urbanisme la notion de trame verte et bleue : la CALE a cartographié les trames verte et bleues en cohérence avec le plan local d’urbanisme (PLU) castelvirois.
5. Mettre leurs documents d’urbanisme en cohérence avec le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) : en cours de réalisation.

Concertation
6. Renforcer la concertation avec les habitants et les associations : mise en pratique pour l’agenda 21 et le PLU ; conseils de quartier créés ; existence d’un comité de précaution actif sur les antennes-relais ; renforcement des outils de démocratie locale prévu.
7. Faire participer les associations locales dans les commissions municipales ou les groupes de travail municipaux traitant des questions d’urbanisme, d’environnement et de patrimoine : fait ; participation des associations à l’élaboration du plan de gestion des lacs.

8. Améliorer le fonctionnement des commissions consultatives des services publics locaux et améliorer l’information des habitants sur la gestion des services publics : gestion publique des services publics avec représentation des usagers.

Déchets
9. Réduire les déchets à la source pour les services municipaux : mise en place de la démarche « éco-agents » municipaux.
10. Encourager la réduction à la source des déchets par les habitants : assurée par la CALE ; mise à disposition de composteurs.
11. Privilégier l’achat de matériaux recyclés pour les besoins de la commune : papier recyclé pour la correspondance municipale.
12. Faciliter l’implantation de déchèteries sur leur territoire : collectes spécifiques actuellement.

Eau, Assainissement
13. Protéger la ressource en eau, en évitant de la polluer et en minimisant la consommation : fait.
14. Encourager la récupération des eaux pluviales et son utilisation : fait.

Éducation à l’environnement
15. Mettre en place des programmes d’initiation à l’environnement et au développement durable auprès des habitants : fait en partenariat avec de nombreux acteurs, dont l’association SoliCités, hébergée à la Maison de l’Écologie.

Énergie
16. Mettre en place des plans de réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments publics : plan énergie lancé en 2009 et, ensuite, mis progressivement en application.
17. Généraliser les dispositifs d’éclairage public basse consommation et en modérer la consommation : point du plan énergie.
18. Utiliser des véhicules ayant recours à une motorisation non polluante : actuellement, 4 véhicules électriques municipaux.
19. Construire des édifices à basse consommation énergétique : rénovation faite de deux écoles selon les normes HQE et BBC, construction de 6 bâtiments publics selon ces normes.
20. Promouvoir les réductions d’énergie auprès des habitants : promotion assurée par des partenaires de la ville.
Action supplémentaire castelviroise : en partenariat avec la ville de Grigny, développement des énergies renouvelables via une société chargée d’élaborer un réseau de chaleur alimenté par la géothermie, et ce afin d’alimenter en chaleur et eau chaude sanitaire certains immeubles collectifs de la commune.

2014-03-06 LR Geothermie VCG

Document : Nolwenn COSSON, « La géothermie, c’est pour 2016 », Le Républicain Nord-Essonne, 6 mars 2014, p. 29. (2)

Intercommunalités
21. Mutualiser davantage les services rendus aux habitants dans le respect du principe de subsidiarité : principe appliqué à la CALE, créée comme une « intercommunalité de projets ».
22. Mettre en cohérence les projets de territoire et les plans locaux de l’habitat (PLH) avec les plans climats territoriaux : en cours d’élaboration.

Santé et environnement
23. Prendre des dispositions pour contrôler l’impact des installations ou équipements pouvant avoir des conséquences sur la santé des habitants : fait notamment pour les antennes-relais, plus campagne de mesures des champs électromagnétiques.

Transports
24. Favoriser le recours à des moyens de transport non polluants par la réalisation d’équipements adéquats : compétence de la CALE, implication dans les projets structurants.
25. Encourager le co-voiturage et les pedibus : co-voiturage en cours d’élaboration ; tentative infructueuse des pédibus.
26. Encourager le recours aux transports collectifs par des actions d’information et de communication : mise en place d’un transport à la demande gratuit.
27. Mettre en place des circulations douces : compétence de la CALE, 30 kms de réseau.

Urbanisme
28. Protéger les terres agricoles : le « PLU vise à une densification maîtrisée du territoire, afin de lutter contre l’étalement urbain ». La candidate est contre la destruction des terres agricoles.

29. Protéger et mettre en valeur le patrimoine historique bâti, le patrimoine naturel, les paysages et les ensembles remarquables : actions menées depuis longtemps (souhaite notamment obtenir le label « patrimoine du XXe siècle »).
30. Mettre en place et faire respecter la réglementation sur l’affichage publicitaire : 900 m2 de panneaux en infraction supprimés, révision du plan local de la publicité en cours.

Voiries, parcs et jardins publics
31. Utiliser des revêtements antibruit pour les voiries communales : au cas par cas, car option coûteuse.

32. Appliquer le plan zéro phyto : actuellement, recours très limité (cimetières, stades d’honneur).
33. Recourir à l’éco-pâturage urbain pour l’entretien des espaces verts : des chèvres et une vache depuis 2011.
34. Favoriser la plantation de plantes pérennes et mettre en place des plans de gestion différenciés dans les espaces verts : fait.

CONCLUSION

Sur les 34 préconisations de la fédération départementale, toutes sont soit réalisées, soit en cours de réalisation, soit déjà étudiées pour une prochaine mise en place ! Chapeau bas, Madame MATHIEU !
Le prochain challenge sera de confirmer que cette gestion environnementale de la ville n’occasionne pas de surcroît, mais au contraire les diminuent sur le long terme.

SOURCE
1. Lettre de Simone MATHIEU répondant à la proposition d’engagement auprès du Pacte environnemental municipal pour l’Essonne, 27 février 2014 :
2014-02-27 SM Pacte environnemental ENE pdf
2. Nolwenn COSSON, « La géothermie, c’est pour 2016 », Le Républicain Nord-Essonne, 6 mars 2014, p. 29.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 6 mars 2014.

Pacte environnemental pour l’Essonne : premiers retours

Dans le cadre des municipales, la fédération Essonne Nature Environnement (ENE) s’appuie sur son réseau associatif afin de proposer aux candidats des 196 communes du département une trentaine de préconisations regroupées dans un Pacte environnemental municipal. Une conférence de presse a été organisée le 7 février 2014, en présence de quelques représentants d’associations. Tous les adhérents ont reçu le texte par mail afin d’élaborer éventuellement une version plus précise en rapport avec les spécificités de leur territoire d’action. Parfois, les associations font défaut, ne répondent pas présentes ou ne peuvent se mobiliser sur le sujet. ENE fait alors appel aux collectifs ou à des associations partenaires afin de relayer la communication du Pacte à destination des futurs élus de toutes les communes. Les membres fondateurs de Portes de l’Essonne Environnement (PEE) entretenant des relations de longue date avec ENE, PEE s’est proposée d’être l’un des relais de la fédération départementale sur la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE). Tout en informant les associations locales, elle a adressé le Pacte environnemental municipal pour l’Essonne avec une déclinaison calpienne à l’ensemble des candidats déclarés à la date du 7 février.

S’ENGAGER SELON SES CONVICTIONS ENVIRONNEMENTALES

Dans une interview donnée le 24 février à Julien LEMONNIER, journaliste à www.essonneinfo.fr, le président d’ENE, Denis MAZODIER a expliqué que le but n’était pas de « de donner des leçons aux élus, mais d’apporter des conseils » tout en remettant « l’environnement au centre des préoccupations des candidats ». (1) Si dans les grandes villes, les têtes de listes se sont déclarées très tôt, il n’en est pas de même dans les petites communes, notamment dans la partie rurale de l’Essonne. Lors de sa conférence de presse, le président a par ailleurs indiqué que « tous les candidats seraient approchés, sans condition d’étiquette ou de parti, par les associations locales et partenaires, en espérant qu’une fois élus, ils s’engageraient à porter un maximum de préconisations, et ce selon leurs convictions. Adhérer à l’ensemble du programme n’est pas une fin en soi ! » (2)

LES PREMIERS RETOURS CALPIENS

Au sein de la CALPE, à Savigny-sur-Orge, la candidate Audrey GUIBERT a pris connaissance avec intérêt de la charte. « J’apporte beaucoup d’importance aux questions environnementales, qui à mon sens ne sont pas traitées à leur juste valeur par les politiques actuelles. » Son engagement signé est parvenu au siège d’ENE et de PEE le 13 février 2014. (3)

Toujours à Savigny-sur-Orge, le 24 février 2014, la tête de liste Olivier VAGNEUX a préféré ne pas s’engager, tout en mentionnant être « en adéquation avec la grande majorité des mesures » proposées car elles ne s’avèrent pas « être strictement locales ». (1)

A Morangis, la candidate Brigitte VERMILLET s’est entretenue avec le Comité intercommunal pour l’environnement (CIPE) avant de rencontrer ENE-PEE autour de la charte. Elle a ainsi remis à ses interlocuteurs le document signé le 21 février 2014. Elle explique sur son site de campagne les raisons de son engagement qui ne s’étendra probablement pas pour ce mandat à un agenda 21 : « Notre programme contient un grand nombre de propositions au service du développement durable et de la démocratie au sein de notre ville. Nous mettrons en œuvre un maximum de ces préconisations dans le respect de notre budget communal, en accord avec les administrés et suivant les avis du CIPE, notre association locale de défense de l’environnement. » (4)

A suivre…

SOURCES
1. Julien LEMONNIER, « Un pacte environnemental municipal proposé aux candidats », 25 février 2014, www.essonneinfo.fr http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/55277/un-pacte-environnemental-municipal-propose-aux-candidats/
2. Conférence de presse d’Essonne Nature Environnement, 7 février 2014, Épinay-sur-Orge.
3.
Pacte environnemental municipal en Essonne signé Audrey Guibert pdf
4. http://www.passionmorangis2014.fr/#Actualites.F/b3194a/Passion_Morangis_signataire_de_la_charte_Essonne_Nature_Environnement

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 25 février 2014.

Pacte environnemental municipal pour l’Essonne et la CALPE

Élections municipales des 23 et 30 mars 2014

La fédération départementale Essonne Nature Environnement (ENE) a présenté à la presse son Pacte environnemental municipal pour l’Essonne le vendredi 7 février 2014. Il comprend une trentaine de mesures rassemblées par les associations de défense de l’environnement, du cadre et de la qualité de vie. Il est proposé aux candidats aux élections municipales de 2014 d’adhérer à ce Pacte afin qu’une fois élus, ils s’engagent à mettre en application un maximum de ces prescriptions en fonction de leur territoire respectif au cours de leur mandat. (1)

Cédric SAINT-DENIS, "Une charte environnementale soumise à toutes les villes", Le Parisien Essonne matin, 10 février 2014, p. IV (3)

Document : Cédric SAINT-DENIS, « Une charte environnementale soumise à toutes les villes », Le Parisien Essonne matin, 10 février 2014, p. IV. (2)

En partenariat avec ENE et son réseau associatif, la nouvelle association Portes de l’Essonne Environnement (PEE) a adressé ce Pacte, avec une déclinaison calpienne, aux candidats ayant déclaré leur intention de se présenter aux prochaines élections municipales des communes d’Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste et Savigny-sur-Orge. Parmi les engagements les plus forts : la mise en place d’agendas 21 locaux, une politique d’aménagement du territoire pour un urbanisme respectueux, une optimisation des réseaux de transport en commun, une vigilance accrue pour le maintien du couvre-feu nocturne à Orly et du plafonnement des mouvements (décret 1994), la mise en place d’un plan municipal d’efficacité énergétique, une intercommunalité au service du développement durable, un open data des données publiques municipales et communautaires, une démocratie participative exemplaire… (3)

Les associations des communes de la CALPE, adhérentes d’ENE ou non, connaissent bien les problématiques locales. Soucieuses des enjeux du développement durable sur leur territoire, elles rencontreront prochainement les candidats afin d’insister sur l’importance du volet environnemental de leur programme électoral.

La fédération mettra en ligne un récapitulatif des candidats engagés après les élections. Le site internet de PEE, média numérique associatif, publiera les engagements des candidats de la CALPE dès leur réception, avec un compte rendu d’entretien le cas échéant.

SOURCES ET DOCUMENTS
1. Pour en savoir plus sur ENE : www.ene91.fr
2. Cédric SAINT-DENIS, « Une charte environnementale soumise à toutes les villes », Le Parisien Essonne matin, 10 février 2014, p. IV.
3. Le Pacte environnemental municipal pour l’Essonne et sa déclinaison calpienne : 2014-02-07 Pacte environnemental Essonne et Calpe (pdf)

ACTUALISATION DE L’ARTICLE – 27 février 2014
1. Fabien HERRAN, « L’environnement au coeur des élections ? », Le Républicain, édition Nord-Essonne, 27 février 2014, p. 13 : 2014-02-27 Le Républicain Article Pacte ENE pdf

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 10 et 27 février 2014.