Archives de catégorie : CALPE

Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne

GOSB. Les ambitieux projets de développement territorial de Grand Orly Seine Bièvre

« Être un territoire ambitieux au service du développement », c’est par ce propos que Michel LEPRÊTRE, président de Grand Orly Seine Bièvre (EPT 12), a ouvert les Premières Rencontres des acteurs économiques qui se sont déroulées au Centre de conférences de l’aéroport d’Orly Sud. Devant l’ensemble des représentants des entreprises, qui interviennent dans l’économie de ce territoire comprenant 24 communes, il a présenté l’organisation du développement de l’établissement public territorial (EPT) qu’il préside depuis sa création dans le cadre de la Métropole du Grand Paris, soit le 1er janvier 2016.

Michel LEPRÊTRE, président de l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, lors des Premières rencontres des acteurs économiques, le 2 février 2017 au Centre de conférences de l’aéroport d’Orly Sud. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.


Une culture communale de projets locaux

«Les projets d’aménagement offrant plus de 10 000 m2 de programmation économique» sont au nombre de 25. Ils concernent 14 communes sur les 24 de l’EPT, soit plus d’une sur deux. La carte figurant ci-dessous les présentent. Elle doit être interprétée et complétée par une seconde carte représentant les zones d’activité économique existantes. On constate alors une accentuation de l’inégalité territoriale : les territoires historiquement porteurs de projets dans le cadre des anciennes intercommunalités dissoutes (Communauté d’agglomération Seine-Amont, Communauté d’agglomération Val de Bièvre, Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne), bénéficiant d’une culture communale de projets locaux., associée à une expérience acquise (par les élus, les fonctionnaires territoriaux, les entreprises et les artisans, les associations…), c’est-à-dire une habitude de porter son regard au loin et un «savoir travailler ensemble» les amenant tout naturellement à entreprendre de nouveaux projets. (1)

«Projets d’aménagement offrant plus de 10 000 m2 de programmation économique», Grand Orly Seine Bièvre, Territoire productif innovant, Le territoire de la Métropole au formidable potentiel de développement, Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Direction du développement, Pôle Promotion et observation, 2017, p. 2.

 

« Grand Orly Seine Bièvre. Les 25 projets d’aménagement offrant plus de 10 000 m2 de programmation économique », Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Direction du développement, Pôle Promotion et observation, 2017, p. 3.

En ce qui concerne les cinq anciennes communes de l’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), dissoute le 31 décembre 2015, on est amené à faire le bilan suivant :

  • Athis-Mons : aucun projet
  • Juvisy-sur-Orge : aucun projet
  • Morangis : ZAE de 85 000 m2
  • Paray-Vieille-Poste : Écocampus Orlytech de 100 000 m2
  • Savigny-sur-Orge : aucun projet
  • Viry-Châtillon : aucun projet

Il est à prévoir que les deux communes qui, dans les années à venir, créeront des emplois et bénéficieront d’un dynamisme économique  seront :

  • Morangis
  • Paray-Vieille-Poste

Un programme de développement structuré

« Grand Orly Seine Bièvre, Territoire productif innovant, Le territoire de la Métropole au formidable potentiel de développement », Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Direction du développement, Pôle Promotion et observation, 2017, p. 6.


La nouvelle image de Grand Orly Seine Bièvre

C’est à l’occasion de cette importante manifestation publique que le président Michel LEPRÊTRE a présenté le nouveau logo de l’établissement public territorial.

Mug portant le logo de l’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre remis aux participants des Premières Rencontres des acteurs économiques du territoire, le 2 février 2017, Centre de conférences de l’aéroport d’Orly Sud. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.

RÉFÉRENCE

1. L’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre a été créé le 1er janvier 2016 sous le nom d’Établissement public territorial n° 12 (EPT 12). Il fait partie de la Métropole du Grand Paris (MGP) composée de 12 établissements publics territoriaux. Il rassemble :

  • la Communauté d’agglomération Seine-Amont (3 communes),
  • la Communauté d’agglomération Val de Bièvre (7 communes),
  • la Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (5 communes),
  • ainsi que huit communes isolées. Il compte 24 communes : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy, Fresnes, Gentilly, Ivry, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine. Au 1er janvier 2017, il totalise 686 407 habitants.

© Bernard MÉRIGOT, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 3 février 2017, 11 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017

MGP. La dynamique de la Métropole du Grand Paris crée une nouvelle compétition entre les communes

Les institutions territoriales ont une vie.

Aucune collectivité n’existe depuis toujours. Aucune n’est appelée à se perpétuer pour l’éternité. Elles naissent et meurent, elles évoluent et se transforment. C’est le cas de la Métropole du Grand Paris (131 communes, plus de 6 millions d’habitants) qui a été créée – de toutes pièces – le 1er janvier 2016. Il est important de faire le point après un an de fonctionnement. C’est ce qu’a fait son président Patrick OLLIER, le lundi 23 janvier 2017, à l’occasion des premiers vœux organisés dans les locaux de son siège, 15 avenue Pierre-Mendès-France, à Paris, dans le 13e.

Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris lors de la cérémonie des vœux le 23 janvier 2017 au siège de la MGP, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017


Une gouvernance partagée.

On sait que toute assemblée délibérante comporte une majorité et une ou plusieurs minorités. Presque tous les maires et les présidents des exécutifs territoriaux, au nom de la majorité qui les a élus, ont l’habitude – tout naturellement – de s’exprimer seuls au nom de leur collectivité. La règle générale est qu’aucun élu minoritaire ne doit approcher du micro !

Il doit être noté qu’en ce qui concerne le conseil métropolitain du Grand Paris,  son président Patrick OLLIER (LR) a invité à prendre la parole – avant lui – les responsables des groupes politiques PS, Front de Gauche et Europe Écologie Les Verts. Ce qui est un reflet de la « gouvernance partagée » qu’il vante. Et ce qui change à la fois l’ambiance de la cérémonie, et l’image de l’institution pour l’extérieur.

Patrick OLLIER à la tribune de la Métropole du Grand Paris. Cérémonie des vœux le 23 janvier 2017, au siège de la MGP, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.


Les vœux de nouvelle année des collectivités locales sont une cérémonie convenue.

C’est un rite. On peut lui porter plusieurs regards. On peut s’en moquer et dénoncer leur coût. On peut aussi souligner que c’est une occasion à la fois de rencontres entre acteurs divers d’un même territoire et un partage d’une parole commune. Par delà les divergences et les non-dits : c’est un moment de réaffirmation d’une identité partagée et de la superficie d’un consensus.

Ou peut encore observer qui est présent, qui aurait dû venir, et qui n’est pas là. Pour s’en tenir aux cinq communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon), étaient absents : Robin RÉDA, maire de Juvisy-sur-Orge, conseiller métropolitain ; Éric MEHLHORN, maire de Savigny-sur-Orge, conseiller métropolitain., Alain VÉDÈRE, maire de Paray-Vieille-Poste, conseiller métropolitain. En revanche, était présent Jean-Marie VILAIN, maire de Viry-Châtillon, conseil métropolitain. On se souvient que Patrick OLLIER s’était déplacé à Viry-Châtillon le samedi 21 janvier 2017 pour les vœux organisés par Jean-Marie VILAIN.

Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris et Jean-Marie VILAIN, maire de Viry-Châtillon, conseil métropolitain. Cérémonie de vœux, lundi 23 janvier 2017, au siège de la MGP, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.


Une dynamique indéniable

Patrick OLLIER a présenté pas moins de 22 réalisations concrètes de la Métropole du Grand Paris au cours de l’année 2016.

  1. Adoption de la Charte de coopération stratégique entre la Métropole et les territoires
  2. Sélection de 59 sites du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris »
  3. Versement de 22 millions de subventions aux communes
  4. Observatoire financier métropolitain
  5. « Métropole roule propre », dispositif d’aide
  6. Promotion de la nature en ville
  7. Guichet unique pour les entreprises
  8. Candidature de Paris aux Jeux Olympiques et paralympiques de 2024
  9. Candidature à l’Exposition universelle 2025
  10. Création de l’Observatoire métropolitain sur l’expérimentation des voies sur berges de la rive droite de la Seine
  11. Mise en place du Conseil de développement
  12. Transport fluvial de passagers sur la Seine
  13. Développement culturel
  14. Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI)
  15. Collaboration de la Métropole avec les syndicats métropolitains (EPTN, SEDIF, SIAAP, SIFUREP, SIGEIF, SIPPEREC, SICTOM)
  16. Développement du Velib Métropole
  17. Plan climat Air Énergie métropolitain
  18. Schéma énergétique et schéma d’aménagement numérique
  19. Schéma de cohérence (SCoT) métropolitain
  20. Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH)
  21. Définition de l’ « intérêt métropolitain »
  22. Économie circulaire. Réseau de correspondants dans chaque commune

Lettre de Patrick OLLIER en date du 23 janvier 2016 adressée aux conseillers métropolitains et à la presse. (1)

Cette liste des actions conduites par la Métropole du Grand Paris durant moins d’une année (de mars à décembre 2016) présente certes un risque de dispersion, de flou, voire de redondance (Qui fait quoi ?). Mais elle est révélatrice d’une dynamique indéniable pour des sujets importants (économie, environnement, projets urbains, transports alternatifs…) à l’égard des élus et des administrations des communes qui manifestent souvent un manque d’intérêt et une passivité pour nombre de problèmes concrets posés par les habitants (« Nous ne sommes pas au courant », « C’est pas nous qui nous en occupons »…).

En décembre 2015, 131 conseils municipaux ont élus 209 conseillers territoriaux pour siéger à la Métropole du Grand Paris. A cet égard, il serait intéressant de savoir combien des conseillers métropolitains rendent compte à leur conseil municipal des actions menées par le conseil métropolitain du Grand Paris où ils siègent.

Métropole du Grand Paris. Cérémonie des voeux, 23 janvier 2017, 15 avenue Pierre-Mendès-France, Paris 13e. © Photographie BM/CAD pour PEE 2017.


Une nouvelle compétition entre les territoires

Il ne faut pas se cacher que l’existence depuis maintenant un an de la Métropole du Grand Paris, crée de nouvelles règles de compétition entre les territoires. Ce ne sont pas les plus riches qui demeureront les plus riches. Ni le plus pauvres qui demeureront les plus pauvres. Ce sont les communes les plus dynamiques (c’est-à-dire celles dont les maires, les adjoints, les conseillers municipaux, les fonctionnaires territoriaux, les associations locales, les citoyens… ) :
1. qui ont des projets innovants,
2. et qui travaillent ensemble
selon les modalités de  la gouvernance partagée et de la démocratie participative,

qui bénéficieront d’aides et de soutiens. Ce sont les communes, qui créeront des emplois, qui bénéficieront d’équipements, qui conserveront et amélioreront leur cadre de vie, et qui attireront de nouveaux habitants.

En revanche, les autres communes, celles qui répondent aux citoyens « Nous ne sommes pas au courant », « C’est pas nous qui nous en occupons »… se trouveront exclues des cercles de projets. Elles ne décideront plus rien et se trouveront sous le coupe d’autres territoires, plus dynamiques qu’eux. Cette tutelle pourra sans doute s’avérer bienveillante et éclairée, encore qu’il ne faille pas se faire d’illusions excessives dans ce domaine. Ce qui est sûr, c’est que ce sont d’autres qu’elles qui décideront à leur place. Le dynamisme comme la passivité territoriale ont chacun leur prix.

C’est pourquoi il convient d’être attentifs aux nouveaux dynamismes territoriaux, aux collectivités qui entrent volontairement dans le cercle, et ceux qui restent à l’extérieur. Que leurs habitants soient conscients – autant que faire se peut – des nouveaux arbitrages qui sont rendus aujourd’hui et qui seront rendus demain.

RÉFÉRENCE
1. Métropole du Grand Paris, « Lettre de Patrick OLLIER en date du 23 décembre 2016 adressée aux conseillers métropolitains », 6 p. Texte en pdf : 2016-12-23 L de OLLIER MGP.

© Bernard MÉRIGOT, 24 janvier 2017, 15 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017

GOSB (EPT12). MGP : les statuts des établissements publics territoriaux évoluent…

La prochaine séance du conseil territorial du Grand-Orly Seine Bièvre (EPT 12) se tiendra le mardi 17 janvier 2017, à 19 heures, à l’hôtel de ville de Vitry-sur-Seine. (1)

Le communiqué de presse est peu prolixe sur les délibérations inscrites à l’ordre du jour. Toutefois, il est utile de préciser que l’une d’elles concerne la réforme du statut de la capitale, avec notamment l’introduction de dispositions prévoyant la représentation des établissements publics territoriaux (EPT) de la métropole du Grand Paris à la conférence territoriale de l’action publique et l’association des EPT à l’élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la métropole du Grand Paris. (2)

Hôtel de ville de Vitry-sur-Seine, siège du GOSB. © Photographie BM/CAD pour PEE, février 2016.


Ordre du jour du conseil territorial du 17 janvier 2017

1. Conventions de mise à disposition de personnel entre l’EPT et les communes pour la mise en œuvre des compétences transférées.
2. Cession des parcelles du Coteau des vignes à la ville d’Athis-Mons (modificatif).
3. Remise gracieuse au régisseur du centre nautique d’Athis-Mons.
4. Fixation des redevances d’assainissement collectif.

5. Fixation de la Participation Financière pour l’Assainissement Collectif (PFAC).
6. Décision modificative 3 : budget principal 2016.

7. Protocole de préfiguration du projet de renouvellement urbain de Vitry « Centre-ville / Mario Capra / Robespierre » et autorisation à Monsieur le Présidnet de signer ledit protocole.
et autorisation à Monsieur le Président de signer ledit protocole ;
8. Évolution du statut des EPT dans le cadre de l’examen du projet de loi Paris.


RÉFÉRENCES
1. GOSB (EPT12), « Ordre du jour du conseil territorial du 17 janvier 2017 », 1 p. (pdf) : Ordre du jour Conseil territorial du 17 janvier 2017.
2. Pour en savoir plus sur la réforme du statut de Paris :

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 14 janvier 2017, 22 h 45.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

 

 

2014, 2015, 2016, 2017… Le mot du président

Comment nous appelons-nous ?

Il y a an, le titre de nos vœux 2016 était Demain la fête ? Une année de plus d’existence pour notre association Portes de l’Essonne Environnement, créée en 2014. Si nous nous étions « amusés » à courir après les changements de dénomination, elle pourrait s’appeler Grand Orly Seine Bièvre Environnement, puisque l’ancien établissement public territorial (EPT 12) « Grand Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont » a décidé le 26 septembre 2016 de s’appeler « Grand Orly Seine Bièvre », ce qui ne change pas grand chose, sinon que deux mots ont été retirés (« Val-de » et « Amont », et que « Seine » a pris la place de « Bièvre »).

En ce qui nous concerne, nous persistons : Portes de l’Essonne Environnement nous sommes, Portes de l’Essonne Environnement nous demeurons.


Le territoire auquel nous appartenons

Créée le 1er janvier 2016, la Métropole du Grand Paris, vient de terminer sa première année d’existence. Cette structure gigantesque (131 communes, 6 999 077 habitants – population légale 2014 –  entrée en vigueur le 1er janvier 2017) semble lointaine à beaucoup d’entre nous. C’est la plus grande des poupées gigognes territoriales auxquelles nous appartenons. L’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre Environnement (24 communes, 686 407 habitants – population légale 2014 – entrée en vigueur le 1er janvier 2017) en fait partie.

Qu’en retenir ? Les grands chantiers comme le nouveau réseau du Grand Paris Express avance mais à une allure de sénateur. Pour le reste, les assemblées territoriales métropolitaines mettent en lumière des élus (qui rappelons-le n’ont pas été désignés au suffrage direct, mais désignés par les conseils municipaux, ce qui explique que les citoyens ne les connaissent pas) et une administration déconnectée de la réalité. Notre jugement est hâtif et injuste, nous diriez-vous ? Que l’on nous apporte la moindre preuve de la présence d’associations de citoyens dans les processus décisionnels que l’on appelle plus communément la démocratie participative. Ah si, nous avons été consultés, à partir d’une liste fermée, sur le choix de la dénomination du territoire métropolitain n°12. Ce qui est hautement passionnant !

Autrement, la Métropole du Grand Paris a inauguré son nouveau siège dans le 13ème arrondissement de Paris. Cela occupera de nouveaux fonctionnaires territoriaux à de nouvelles missions dont la première sera de justifier l’existence de cette nouvelle strate territoriale à laquelle ils appartiennent. Les périmètres d’intervention font doublon avec ceux d’autres organisations territoriales adjacentes comme celles du conseil régional d‘Île-de-France et les conseils départementaux qui la constitue.


fumees-cheminee

Pollution de l’air par les usines franciliennes. © Photographie, BM/CAD pour PEE, 2016.

L’air que nous respirons.

A la suite de la COP 21, et des promesses qui ont été faites, l’année 2016 a été marquée par une série significative de mesures anti-automobiles qui ciblent dans le même temps les deux-roues motorisés. Interrogé à ce sujet, Airparif a été ou n’a pas été en mesure de justifier les décisions prises. Un peu de bon sens aurait pourtant éclairé les décideurs de la mairie de Paris en quête de « coups » de communications. Les véhicules anciens sont largement minoritaires et ne circulent encore qu’occasionnellement parce qu’ils sont bien entretenus. Pendant ce temps, les transports en commun échouent dans leur modernisation notamment en étant plus efficients. On ne peut donc espérer un report modal massif dans cette direction. Nous assistons à une régression inédite de la mobilité, où les générations antérieures se déplaçaient plus vite que les générations actuelles ! C’est une première dans l’histoire de l’humanité.


Les transports que nous utilisons.

Il faut d’abord se poser la question des causes de cette mobilité. Serait-ce à des fins « futiles » de loisirs ou de détente (au prix actuels des carburants !) ou bien, autre hypothèse jamais envisagée, serait-ce l’hyper spécialisation croissante des métiers qui obligeraient les populations à se déplacer quotidiennement de plus en plus loin du domicile parce qu’il n’existe pas assez d’opportunités d’emplois spécialisés à proximité ?

Nous ne contestons par l’existence des pics de pollution mais, mais il nous semble que cibler spécifiquement l’usage de certaines catégories de véhicules par leur âge (auto-moto) et interdire les feux de cheminée des particuliers sont des mesures peu ou pas efficaces alors que d’autres hypothèses de pollutions urbaines semblent bien curieusement écartées.

Il en est ainsi de la pollution des centrales au charbon allemandes et de la pollution des avions. On ne peut pas reprocher aux Allemands d’avoir pris leurs distances avec la production d’électricité nucléaire vu les catastrophes irréversibles que cela peut engendrer, mais leur transition énergétique vers le charbon a créé un nuage de pollution qui se moque bien des frontières et dont ils nous font profiter.


avions-trainees

Parmi les innombrables nuisances aériennes, la pollution visuelle. © Photographie, BM/CAD pour PEE, 2016.

Les nuisances aériennes que nous subissons.

Concernant le développement débridé, et sans complexe, du transport aérien (une nouvelle aérogare est en cours de construction à Orly), en dehors de quelques associations de lutte contre les nuisances aériennes, il y a un silence total concernant la pollution chimique des plates-formes aéroportuaires de Roissy et d’Orly. Discret, lorsqu’il est question de pollutions chimiques à l’oxyde d’azote et aux particules fines, le monde du transport aérien se manifeste l’été venu pas ses nuisances sonores alors que nous pourrions vivre quelques moments de détente sur nos balcons, dans nos jardins ou dans les espaces publics. L’été 2016 a été un interminable cauchemar de 8 semaines qui se renouvellera à coup sûr en 2017, 2018 et 2019 conformément au calendrier des travaux publié par Aéroports de Paris.


Ce que nous consommons.

Nous l’écrivions déjà dans notre éditorial en janvier 2016 : « Demain la fête ? ». La COP 21 fut fortement médiatisée, mais ses conséquences se sont apparentées davantage à une l’écologie punitive qu’à une véritable révolution de société, voulue et acceptée par tous.

« Demain », c’est aussi le titre du documentaire de deux heures de Cyril DION et Mélanie LAURENT diffusé dans les salles de cinéma depuis décembre 2015. Parmi les solutions abordées, nous constatons que le fil conducteur repose pour beaucoup sur la réappropriation de la production et des échanges locaux. Une réappropriation qui passe aussi par la mise en valeur des savoir-faire locaux, non pas à des fins « folkloriques », mais tout simplement parce qu’elle constitue la solution la moins coûteuse. La production de grande masse en quelques points de la planète semble très séduisante sur le plan de la productivité, mais les coûts logistiques sont trop sous-évalués, ne serait-ce que par l’épuisement des ressources naturelles qu’il occasionne. N’oublions pas que tous les cargos de transport maritime emploient du fuel lourd, énergie fossile.


La population qui habite le monde.

On peut regretter que ce documentaire, comme d’autres documentaires, n’ose pas aborder la question de la démographie. La Terre comptait 1,66 milliards d’habitants en 1900, 6 milliards en 2000, et compte actuellement 7,4 milliards. La question est taboue car l’aborder signifie des arbitrages en faveur ou en défaveur de différentes populations. Il est illusoire de croire qu’il n’existe pas de compétition entre les populations : les guerres et les famines passées attestent du contraire.

Certaines populations ont-elles, consciemment ou pas, envie d’être la plus nombreuse dans l’espoir de déborder sur son voisin ? L’hypothèse est bien pessimiste et dérangeante mais elle n’est pas absurde. Concernant nos sociétés occidentales, la fuite en avant serait plutôt justifiée par la recherche d’une population jeune qui viendrait soutenir un niveau de vie acceptable pour ses anciens. Notons que cette croissance démographique amène à construire dans des zones à risques, les populations habitantes à proximité des cours d’eau d’Ile-de-France l’ont appris à leurs dépens au début du mois de juin dernier.

En 120 ans, nous sommes 4,5 fois plus nombreux à nous partager la même planète avec des ressources que l’on sait incontestablement limitées. Refuser d’aborder la question ne nous empêchera pas d’entrer dans le mur. Il serait raisonnable d’y penser dès à présent.


L’année 2017 que nous vivrons.

C’est le rendez-vous quinquennal où l’Assemblée Nationale et la présidence de la République seront renouvelées. Parmi les candidats et les partis en lice susceptibles d’accéder au pouvoir, aucun n’a su mener jusqu’à maintenant une politique ambitieuse, réaliste et concrète, permettant aux citoyens d’être réellement associés aux questions de société et de l’environnement. Seuls dominent, au dessus de la mêlée politique, dans l’Olympe de la mondialisation, les dieux de l’« économie » et celui de la « consommation ».

Le choix dans l’isoloir s’annonce difficile, très difficile … très difficile …

© Jean-Marie CORBIN, président de PEE, 8 janvier 2017.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

Les populations essonnienne et « mgpienne » au 1er janvier 2017 (INSEE)

L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié les valeurs de la population légale 2014, en vigueur au 1er janvier 2017. Le département de l’Essonne compte 1 268 228 habitants (population dite « municipale »). La Métropole du Grand Paris (MGP) compte, elle, 6 999 077 habitants dont 686 407 pour le GOSB (EPT 12).


La population essonnienne continue de croître à un bon rythme, avec 1,14 % d’augmentation par rapport à 2013 (valeur entrée en vigueur au 1er janvier 2016), ce qui la place parmi les départements les plus dynamiques d’Ile-de-France. (1) Cette hausse s’explique principalement par une poussée immobilière dans les secteurs très urbanisés et par une forte croissance économique. Ceci ne sera pas sans poser de problèmes en matière d’infrastructures et d’équipements communaux, de densification de population, de transports en commun.

L’Essonne compte 196 communes, dont :

  • une de plus de 50 000 habitants, Évry (53 609 hab. – en hausse)
  • deux entre 40 et 50 000 habitants, Corbeil-Essonne (49 373 hab. – en hausse) et Massy (48 372 hab. – en hausse)
  • six entre 30 et 40 000 habitants, Savigny-sur-Orge (37 045 hab. – en baisse), Sainte-Geneviève-des-Bois (35 877 hab. – en hausse), Palaiseau (32 461 hab. – en hausse), Viry-Châtillon (31 350 hab. – en hausse), Vigneux-sur-Seine (31 074 hab. – en baisse), Athis-Mons (31 434 hab. – en hausse).

La commune la moins peuplée de l’Essonne reste Chatignonville avec ses 57 habitants (en hausse).


Les chiffres de l’ancien territoire de la Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) – MGP / EPT 12 – entrant dans le calcul des dotations de l’État pour les communes, au 1er janvier 2017 :

  • Savigny-sur-Orge : 37 045 hab. – en baisse, pour la deuxième année consécutive. Perte d’attractivité réelle ? En cause, la politique communale.
  • Athis-Mons : 31 434 hab. – en hausse.
  • Juvisy-sur-Orge : 16 160 hab. – en hausse.
  • Morangis : 112 563 hab. – en hausse.
  • Paray-Vieille-Poste : 7 378 hab. – en hausse.
  • Viry-Châtillon (entrée dans l’ancienne CALPE le 1er janvier 2016) : 31 350 hab. – en hausse.

Population totale de l’ancienne CALPE + Viry-Châtillon = 135 930 hab., soit un accroissement de 1,65 % par rapport à la situation de 2016 (population légale 2013).


Les chiffres de la population de l’EPT12 appelé Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) :

  • Ablon-sur-Seine (Val de Marne) : 5 449 hab. – en hausse.
  • Arcueil (Val de Marne) : 20 911 hab.- en hausse.
  • Athis-Mons (Essonne) : 31 434 hab. – en hausse.
  • Cachan (Val de Marne) : 29 932 hab. – en hausse.
  • Chevilly-Larue (Val de Marne) : 19 151 hab. – en hausse.
  • Choisy-le-Roi (Val de Marne) : 43 505 hab. – en hausse (4e commune du GOSB).
  • Fresnes (Val de Marne) : 26 808 hab. – en hausse.
  • Gentilly (Val de Marne) : 16 358 hab. – en baisse.
  • Ivry-sur-Seine (Val de Marne) : 59 793 hab. – en hausse (2e commune du GOSB).
  • Juvisy-sur-Orge (Essonne) : 16 160 hab. – en hausse.
  • L’Haÿ-les-Roses (Val de Marne) : 30 772 hab. – en baisse.
  • Le Kremlin-Bicêtre (Val de Marne) : 26 661 hab. – en baisse.
  • Morangis (Essonne) : 12 563 hab. – en hausse.
  • Orly (Val de Marne) : 22 603 hab. – en hausse.
  • Paray-Vieille-Poste (Essonne) : 7 378 hab. – en hausse.
  • Rungis (Val de Marne) : 5 661 hab. – en hausse.
  • Savigny-sur-Orge : 37 045 hab. – en baisse (5e commune du GOSB).
  • Thiais (Val de Marne) : 28 812 hab. – en baisse.
  • Valenton (Val de Marne) : 13 346 hab. – en hausse.
  • Villejuif (Val de Marne) : 57 781 hab. – en hausse (3e commune du GOSB).
  • Villeneuve-le-Roi (Val de Marne) : 19 870 hab. – en baisse.
  • Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne) : 32 976 hab. – en hausse.
  • Viry-Châtillon (Essonne) : 31 350 hab. – en hausse.
  • Vitry-sur-Seine (Val de Marne) : 91 188 hab. – en hausse (1ère commune du GOSB).

Population totale du GOSB = 686 407 hab., soit un accroissement de 1,02 % par rapport à la situation de 2016 (population légale 2013).


Les chiffres de la population de la Métropole du Grand Paris (MGP, 131 communes) :

  • Paris : 2 220 445 hab.
  • Hauts de Seine : 1 597 770 hab.
  • Seine-Saint-Denis : 1 571 028 hab.
  • Val de Marne : 1 365 039 hab.
  • 6 communes de l’Essonne (ancienne CALPE) : 135 930 hab.
  • 1 commune du Val d’Oise (Argenteuil) : 108 865 hab.

Population totale de la MGP = 6 999 077 hab., soit un accroissement de 0,43 % par rapport à la situation de 2016 (population légale 2013).


RÉFÉRENCES
1. INSEE, Recensement de la population. Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2017. 91-Essonne, décembre 2016,  14 p. (pdf) : insee-91-essonne-pop-2017.
2. Voir le site de l’INSEE pour la population légale en vigueur à compter du 1er janvier 2017 de Paris (75), des Hauts de Seine (92), de la Seine-Saint-Denis (93), du Val de Marne (94) et du Val d’Oise : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2525768.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 2 janvier 2017, 18 h 00.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.