Archives de catégorie : Rivières et fleuves

Orge. Inondations. Enquête publique sur le Plan de prévention des risques d’inondation de l’Orge et de la Sallemouille (PPRI)

Les communes situées en aval vont-elles continuées à être inondées par les communes de l’amont de l’Orge ? Il y a urgence à revoir le Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI). Le dossier complet est soumis à enquête publique du lundi 13 mars au vendredi 21 avril 2017. Une enquête annoncée à ce jour d’une façon qu’il faut considérer comme très discrète par les élus et les administrations locales. (1)

Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) des cours d’eau de l’Orge et la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines. Avis d’enquête publique du 13 mars au 21 avril 2017. Affiche apposée sur le panneau d’informations administratives à l’entrée de la mairie de Savigny-sur-Orge, 27 février 2017. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2017.

La rapide montée de lors au cours de l’inondation de l’école Kennedy à Savigny-sur-Orge par la rivière Orge, le 1er juin 2016, à 10 h 45. Dans l’après-midi, l’école sera fermée et les enfants évacués. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2016.


Trente-quatre communes concernées

Cette enquête concerne les communes sises :

  • en l’Essonne : Arpajon, Athis-Mons, Brétigny-sur-Orge, Breuillet, Breux-Jouy, Bruyères-le-Châtel, Corbreuse, Dourdan, Egly, Epinay-sur-Orge, Gometz-la-Ville, Gomtez-le-Châtel, Janvry, Juvisy-sur-Orge, Leuville-sur-Orge, Linas, Longpont-sur-Orge, Marcoussis, Morsang-sur-Orge, Ollainville, Roinville-sous-Dourdan, Saint-Chéron, Saint-Geneviève-des-Bois, Saint-Germain-lès-Arpajon, Saint-Jean-de-Beauregard, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Yon, Savigny-sur-Orge, Sermaise, Villemoisson-sur-Orge, Villiers-sur-Orge, Viry-Châtillon,
  • dans les Yvelines : Saint-Martin-de-Bréthencourt, Sainte-Mesme.

Une enquête publique numérique…

Dans le secteur de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), il sera possible :

  • de consulter la version papier du dossier d’enquête et de déposer des observations au service de l’urbanisme, 3 rue Garigliano, à Savigny-sur-Orge (91600) le lundi et le vendredi de 8 h 30 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00, le mardi de 13 h 30 à 18 h 00, le mercredi et le jeudi de 8 h 30 à 12 h 00, le samedi de 8 h 30 à 12 h 00 (hors vacances scolaires) ;
  • de rencontrer la commission d’enquête à Savigny-sur-Orge  les mercredi 29 mars 2017, de 9 à 12 heures, et  mardi 18 avril 2017 de 15 à 18 heures.

Un site Internet dédié a été créé le 27 février 2017 par les préfectures de l’Essonne et des Yvelines afin de permettre une prise de connaissance aisée de l’ensemble du dossier, de consulter les observations déposées, enfin de déposer des observations de façon électronique. Mais, pour l’heure, le site ne contient aucune pièce relative au fond du dossier, seulement l’arrêté prescrivant l’ouverture de l’enquête et l’avis d’enquête publique. (2) Le présent média numérique reviendra donc prochainement sur le sujet.

Avis d’enquête publique. Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) des cours d’eau de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines du 13 mars au 21 avril 2017 inclus.


… Un document étrange sur le site dédié géré par la préfecture de l’Essonne
On peut s’interroger sur la nature du titre du pdf téléchargé ce 7 mars 2017 relatif à l’avis d’enquête sur le site dédié de la préfecture de l’Essonne. Ce document comporte un bien étrange intitulé : « Congés maladie faisant suite à un accident de service » ! (3)

Consultation du site Internet dédié à l’enquête publique du PPRI de l’Orge le 7 mars 2017, à 10 h 05. Clic sur le téléchargement du pdf de l’avis d’enquête… devenu « Congés maladie faisant suite à un accident de service ». Capture d’écran.

Consultation du site Internet dédié à l’enquête publique du PPRI de l’Orge le 7 mars 2017, à 10 h 05. Pdf téléchargé de l’avis d’enquête… devenu « Congés maladie faisant suite à un accident de service », et ses propriétés générales (le nom de l’auteur du fichier a été rayé en rouge par la rédaction de PEE). Capture d’écran.

Est-ce sérieux ? Les administrés sont en droit de télécharger des documents avec de bons intitulés. L’accueil du site Internet arbore le logo de la préfecture de l’Essonne en mettant en avant Madame la Préfète. Gageons que celle-ci fasse bon ordre dans ses services afin qu’il soit remédié à cette faute manifeste.

Consultation du site Internet dédié à l’enquête publique du PPRI de l’Orge le 7 mars 2017, à 10 h 05. Accueil du site. Capture d’écran

RÉFÉRENCES
1. Préfecture de l’Essonne, « Arrêté inter-préfectoral prescrivant l’ouverture d’une enquête publique préalable à l’élaboration du plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) des cours d’eau de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines », 2 février 2017, 2 p. + 7 p. (pdf) : 1/  PREF ESSONNE SOMMAIRE DU RAA 026 DU 23 02 2017, 2/ PREF ESSONNE RAA ENQUETE PUBLIQUE PPRI ORGE.
2. Il sera possible de prendre connaissance des pièces du dossier sur le site :  http://enquetepublique-ppri.fr/.
3. Fichier pdf de l’ « Avis d’enquête publique. Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) des cours d’eau de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines du 13 mars au 21 avril 2017 inclus » ayant pour titre « Congés maladie faisant suite à un accident de service ». Le pdf originel téléchargé ce 7 mars 2017 : Avis-enquete-publique.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 7 mars 2017, 10 heures. Mise à jour, 11 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

 

 

Savigny-sur-Orge, Morsang-sur-Orge. Nouveau tronçon de la promenade piétonnière de l’Orge

Il est impossible de suivre à pied la rivière Orge sur la totalité de sa longueur à ce jour, soit sur sa rive droite, soit sur sa rive gauche. Régulièrement de nouveaux tronçons, aménagés par le Syndicat de l’Orge, sont ouverts aux piétons. C’est le cas pour la rive droite, à Morsang-sur-Orge, face à Savigny-sur-Orge.

Les travaux entrepris en juin 2016 sur la commune de Morsang-sur-Orge, impasse de la Prairie, le long de la résidence du square Jean-Morlet / Efidis (rive droite), face à la résidence du 12 rue de Morsang, à Savigny-sur-Orge (rive gauche), sont presque achevés. Elle sera prochainement inaugurée.

Localisation de l’Orge dans le secteur Savignysur-Orge / Savigny-sur-Orge. Source Openstreetmap.

Ce nouveau tronçon est ouvert aux piétons lorsque l’on emprunte la promenade le long de l’Orge en venant depuis Viry-Châtillon en direction du Parc de Morsang-Savigny. Après avoir traversé la rue de Morsang, on peut emprunter l’impasse de la Prairie et accéder à la nouvelle promenade.

Morsang-sur-Orge. Promenade de l’Orge. Le nouveau tronçon s’achève au bout du parking de la Résidence du square Jean-Morlet / Efidis, à coté des enclos des déchets ménagers. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.

Morsang-sur-Orge. Rive droite de la Promenade de l’Orge. La photo est prise au droit de la résidence Efidis, en direction du pont de la rue de Morsang. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.


L’association Porte de l’Essonne Environnement (PEE) est membre de la commission consultative des services publics locaux Écologie Paysage du Syndicat de l’Orge. Elle a participé à la réunion qui s’est tenue le jeudi 23 février 2017. (1) Interrogé au sujet de la prolongation de la promenade en direction du Parc de Morsang-Savigny, Michel VALOIS, ingénieur au Syndicat de l’Orge, a indiqué que des discussions avaient lieu avec Efidis dans le but de prolonger le cheminement piétonnier public. Les négociations sont bien longues… Elles étaient déjà en cours début 2016.


Ainsi, d’acquisition foncière en acquisition foncière, d’aménagement en aménagement, la reconquête des berges urbanisées et inaccessibles de la rivière se poursuit. De nombreux secteurs doivent constituer des chantiers à venir.

Morsang-sur-Orge. Rive droite de la Promenade de l’Orge en direction du pont de la rue de Morsang. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.


RÉFÉRENCE
1. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Les travaux de la promenade se poursuivent à Morsang-sur-Orge», www.portes-essonne-environnement.fr, 20 février 2017 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-les-travaux-de-la-promenade-se-poursuivent-a-morsang-sur-orge/.
A noter que la révision du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de l’Orge sera prochainement soumis à enquête publique (du 13 mars au 21 avril 2017). Arrêté à consulter sur le sujet le site de la préfecture de l’Essonne.

© Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 24 février 2017, 16 h 20. Mise à jour le 27 février 2017, 13 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

 

 

Syndicat de l’Orge. Les travaux de la promenade se poursuivent à Morsang-sur-Orge

Depuis quelques semaines le chantier sur les rives de l’Orge, impasse de la Prairie a Morsang-sur-Orge, a repris. (1) L’aménagement de la promenade est en cours. Ce qui restait d’arbustes et de hautes broussailles a été rasé le long de la berge qui a été dé-bétonnée, consolidée, stabilisée avec de grosses pierres.
Ces faits concrets démontent les fausses nouvelles qui ont circulé au printemps 2016. Elles annonçaient la construction sur ce terrain d’un immeuble destiné à accueillir des logements sociaux, voire des logements destinés à des migrants ! Elles ont été curieusement relayées par des élus siégeant dans les conseils municipaux des communes des Portes de l’Essonne. Étaient-ils peu au fait  des actions du Syndicat de l’Orge, ou bien s’agissait-il d’une rumeur urbaine, suscitée, propagée et confirmée d’une façon « peu naturelle », manipulatrice, et  de nature à inquiéter les riverains ? Nous n’oublierons pas que plusieurs personnes ont soutenu « connaître des  personnes qui ont vu des plans de logements »… (2).  Tout cela constituait de fausses nouvelles. Aucun logement n’a jamais été envisagé dans cette zone inondable et inconstructible !

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge, en direction du parc Duparchy. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge, en direction du parc du Séminaire Morsang/Savigny. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

On remarquera sur les photographies que le chantier ne concerne que l’espace acquis par le Syndicat de l’Orge, une parcelle classée en zone inondable pour laquelle il mène la renaturation de la berge ainsi que le rétablissement de la continuité du cheminement piétonnier le long de la rive droite de l’Orge, à Morsang-sur-Orge. L’embryon de la continuité de promenade butte actuellement sur la clôture de la propriété morsaintoise privée du square Jean Morlet, alors qu’elle devait se poursuivre à l’intérieur, toujours le long de la rivière.

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie, le long de la résidence Square Jean-Morlet à Morsang-sur-Orge, en direction du parc du Séminaire Morgan/Savigny. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

La prochaine commission consultative des services publics Écologie et Paysage ayant lieu le jeudi 23 février 2017, PEE interrogera le Syndicat de l’Orge sur le calendrier prévisionnel des travaux et cette continuité allant de la parcelle en chantier vers le parc du Séminaire Morsang-sur-Orge – Savigny-sur-Orge. (3)

RÉFÉRENCES
1. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Principaux travaux envisagés pour 2016 », www.portes-essonne-environnement.fr, 19 avril 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-principaux-travaux-envisages-pour-2016/.

2. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Continuité de la promenade, les travaux impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge », www.portes-essonne-environnement.fr, 7 avril 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-continuite-de-la-promenade-les-travaux-impasse-de-la-prairie-a-morsang-sur-orge/.
3. Ordre du jour de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage du Syndicat de l’Orge reçu par courriel le 6 février 2017 : 1/ Présentation de la démarche d’inventaires des zones humides sur le bassin versant Orge-Yvette de la Commission Locale de l’Eau, 2/ Résultats des inventaires chauves-souris réalisés sur les affluents en 2016, 3/ Bilan 2016 des suivis des milieux naturels réalisés en régie, 4/ Bilan 2016 de la mise en œuvre du plan de gestion, 5/ Questions diverses.

© Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 20 février 2017, 9 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

2014, 2015, 2016, 2017… Le mot du président

Comment nous appelons-nous ?

Il y a an, le titre de nos vœux 2016 était Demain la fête ? Une année de plus d’existence pour notre association Portes de l’Essonne Environnement, créée en 2014. Si nous nous étions « amusés » à courir après les changements de dénomination, elle pourrait s’appeler Grand Orly Seine Bièvre Environnement, puisque l’ancien établissement public territorial (EPT 12) « Grand Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont » a décidé le 26 septembre 2016 de s’appeler « Grand Orly Seine Bièvre », ce qui ne change pas grand chose, sinon que deux mots ont été retirés (« Val-de » et « Amont », et que « Seine » a pris la place de « Bièvre »).

En ce qui nous concerne, nous persistons : Portes de l’Essonne Environnement nous sommes, Portes de l’Essonne Environnement nous demeurons.


Le territoire auquel nous appartenons

Créée le 1er janvier 2016, la Métropole du Grand Paris, vient de terminer sa première année d’existence. Cette structure gigantesque (131 communes, 6 999 077 habitants – population légale 2014 –  entrée en vigueur le 1er janvier 2017) semble lointaine à beaucoup d’entre nous. C’est la plus grande des poupées gigognes territoriales auxquelles nous appartenons. L’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre Environnement (24 communes, 686 407 habitants – population légale 2014 – entrée en vigueur le 1er janvier 2017) en fait partie.

Qu’en retenir ? Les grands chantiers comme le nouveau réseau du Grand Paris Express avance mais à une allure de sénateur. Pour le reste, les assemblées territoriales métropolitaines mettent en lumière des élus (qui rappelons-le n’ont pas été désignés au suffrage direct, mais désignés par les conseils municipaux, ce qui explique que les citoyens ne les connaissent pas) et une administration déconnectée de la réalité. Notre jugement est hâtif et injuste, nous diriez-vous ? Que l’on nous apporte la moindre preuve de la présence d’associations de citoyens dans les processus décisionnels que l’on appelle plus communément la démocratie participative. Ah si, nous avons été consultés, à partir d’une liste fermée, sur le choix de la dénomination du territoire métropolitain n°12. Ce qui est hautement passionnant !

Autrement, la Métropole du Grand Paris a inauguré son nouveau siège dans le 13ème arrondissement de Paris. Cela occupera de nouveaux fonctionnaires territoriaux à de nouvelles missions dont la première sera de justifier l’existence de cette nouvelle strate territoriale à laquelle ils appartiennent. Les périmètres d’intervention font doublon avec ceux d’autres organisations territoriales adjacentes comme celles du conseil régional d‘Île-de-France et les conseils départementaux qui la constitue.


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Pollution de l’air par les usines franciliennes. © Photographie, BM/CAD pour PEE, 2016.

L’air que nous respirons.

A la suite de la COP 21, et des promesses qui ont été faites, l’année 2016 a été marquée par une série significative de mesures anti-automobiles qui ciblent dans le même temps les deux-roues motorisés. Interrogé à ce sujet, Airparif a été ou n’a pas été en mesure de justifier les décisions prises. Un peu de bon sens aurait pourtant éclairé les décideurs de la mairie de Paris en quête de « coups » de communications. Les véhicules anciens sont largement minoritaires et ne circulent encore qu’occasionnellement parce qu’ils sont bien entretenus. Pendant ce temps, les transports en commun échouent dans leur modernisation notamment en étant plus efficients. On ne peut donc espérer un report modal massif dans cette direction. Nous assistons à une régression inédite de la mobilité, où les générations antérieures se déplaçaient plus vite que les générations actuelles ! C’est une première dans l’histoire de l’humanité.


Les transports que nous utilisons.

Il faut d’abord se poser la question des causes de cette mobilité. Serait-ce à des fins « futiles » de loisirs ou de détente (au prix actuels des carburants !) ou bien, autre hypothèse jamais envisagée, serait-ce l’hyper spécialisation croissante des métiers qui obligeraient les populations à se déplacer quotidiennement de plus en plus loin du domicile parce qu’il n’existe pas assez d’opportunités d’emplois spécialisés à proximité ?

Nous ne contestons par l’existence des pics de pollution mais, mais il nous semble que cibler spécifiquement l’usage de certaines catégories de véhicules par leur âge (auto-moto) et interdire les feux de cheminée des particuliers sont des mesures peu ou pas efficaces alors que d’autres hypothèses de pollutions urbaines semblent bien curieusement écartées.

Il en est ainsi de la pollution des centrales au charbon allemandes et de la pollution des avions. On ne peut pas reprocher aux Allemands d’avoir pris leurs distances avec la production d’électricité nucléaire vu les catastrophes irréversibles que cela peut engendrer, mais leur transition énergétique vers le charbon a créé un nuage de pollution qui se moque bien des frontières et dont ils nous font profiter.


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Parmi les innombrables nuisances aériennes, la pollution visuelle. © Photographie, BM/CAD pour PEE, 2016.

Les nuisances aériennes que nous subissons.

Concernant le développement débridé, et sans complexe, du transport aérien (une nouvelle aérogare est en cours de construction à Orly), en dehors de quelques associations de lutte contre les nuisances aériennes, il y a un silence total concernant la pollution chimique des plates-formes aéroportuaires de Roissy et d’Orly. Discret, lorsqu’il est question de pollutions chimiques à l’oxyde d’azote et aux particules fines, le monde du transport aérien se manifeste l’été venu pas ses nuisances sonores alors que nous pourrions vivre quelques moments de détente sur nos balcons, dans nos jardins ou dans les espaces publics. L’été 2016 a été un interminable cauchemar de 8 semaines qui se renouvellera à coup sûr en 2017, 2018 et 2019 conformément au calendrier des travaux publié par Aéroports de Paris.


Ce que nous consommons.

Nous l’écrivions déjà dans notre éditorial en janvier 2016 : « Demain la fête ? ». La COP 21 fut fortement médiatisée, mais ses conséquences se sont apparentées davantage à une l’écologie punitive qu’à une véritable révolution de société, voulue et acceptée par tous.

« Demain », c’est aussi le titre du documentaire de deux heures de Cyril DION et Mélanie LAURENT diffusé dans les salles de cinéma depuis décembre 2015. Parmi les solutions abordées, nous constatons que le fil conducteur repose pour beaucoup sur la réappropriation de la production et des échanges locaux. Une réappropriation qui passe aussi par la mise en valeur des savoir-faire locaux, non pas à des fins « folkloriques », mais tout simplement parce qu’elle constitue la solution la moins coûteuse. La production de grande masse en quelques points de la planète semble très séduisante sur le plan de la productivité, mais les coûts logistiques sont trop sous-évalués, ne serait-ce que par l’épuisement des ressources naturelles qu’il occasionne. N’oublions pas que tous les cargos de transport maritime emploient du fuel lourd, énergie fossile.


La population qui habite le monde.

On peut regretter que ce documentaire, comme d’autres documentaires, n’ose pas aborder la question de la démographie. La Terre comptait 1,66 milliards d’habitants en 1900, 6 milliards en 2000, et compte actuellement 7,4 milliards. La question est taboue car l’aborder signifie des arbitrages en faveur ou en défaveur de différentes populations. Il est illusoire de croire qu’il n’existe pas de compétition entre les populations : les guerres et les famines passées attestent du contraire.

Certaines populations ont-elles, consciemment ou pas, envie d’être la plus nombreuse dans l’espoir de déborder sur son voisin ? L’hypothèse est bien pessimiste et dérangeante mais elle n’est pas absurde. Concernant nos sociétés occidentales, la fuite en avant serait plutôt justifiée par la recherche d’une population jeune qui viendrait soutenir un niveau de vie acceptable pour ses anciens. Notons que cette croissance démographique amène à construire dans des zones à risques, les populations habitantes à proximité des cours d’eau d’Ile-de-France l’ont appris à leurs dépens au début du mois de juin dernier.

En 120 ans, nous sommes 4,5 fois plus nombreux à nous partager la même planète avec des ressources que l’on sait incontestablement limitées. Refuser d’aborder la question ne nous empêchera pas d’entrer dans le mur. Il serait raisonnable d’y penser dès à présent.


L’année 2017 que nous vivrons.

C’est le rendez-vous quinquennal où l’Assemblée Nationale et la présidence de la République seront renouvelées. Parmi les candidats et les partis en lice susceptibles d’accéder au pouvoir, aucun n’a su mener jusqu’à maintenant une politique ambitieuse, réaliste et concrète, permettant aux citoyens d’être réellement associés aux questions de société et de l’environnement. Seuls dominent, au dessus de la mêlée politique, dans l’Olympe de la mondialisation, les dieux de l’« économie » et celui de la « consommation ».

Le choix dans l’isoloir s’annonce difficile, très difficile … très difficile …

© Jean-Marie CORBIN, président de PEE, 8 janvier 2017.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

Savigny-sur-Orge. Histoire des inondations dans le secteur Kennedy – Rossays. Des études oubliées ! (Partie III)

Suite de la partie I publiée le 4 juillet 2016
et de la partie II publiée le 7 juillet 2016.


VI. Juin 2016, une nouvelle inondation cinquantennale

Le 23 juin 2016, à 17 h 30, le Syndicat de l’Orge a tenu un comité syndical à Brétigny-sur-Orge. Les assemblées générales d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) sont publiques. Portes de l’Essonne Environnement, membre de la commission « Écologie et paysages » du syndicat, a donc assisté à cette réunion afin de connaître plus en détails les récents événements liés à la crue de l’Orge et de son affluent, l’Yvette, la confluence étant sise sur le territoire de Savigny-sur-Orge, à l’extrémité du quartier des Rossays. Des documents publics ont été remis aux délégués, communiqués ensuite à l’association.

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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. © Photographie BM/CAD.

Chronique de la crue de l’Orge du 30 mai au 6 juin 2016, réalisée à partir du rapport du Syndicat de l’Orge présenté aux délégués des communes adhérentes (1, extraits revus et corrigés), du rapport accompagnant la lettre du maire LR Éric MEHLHORN demandant la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour Savigny-sur-Orge (2), et de récits de Saviniens.

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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016. © Photographie BM/CAD.

1. Contexte pluviométrique, un mois de mai très pluvieux et un lundi noir

Le mois de mai a été très arrosé avec plus de 130 mm de pluie (avant l’évènement du lundi 30 mai) sur le bassin de l’Orge-Yvette en un mois contre une normale de 50 mm. Les sols étaient saturés. Les cours d’eau et fossés présentaient déjà des niveaux hauts.

Les pluies du lundi 30 mai ont été déterminantes dans l’apparition des crues. Elles n’étaient pas violentes, mais soutenues et continues toute la journée :  50 à 60 mm d’eau supplémentaires sont tombés sur le bassin aval de l’Orge, 80 à 90 mm dans le secteur amont du bassin sis dans les Yvelines.

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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016 : la pluviométrie. © Photographie BM/CAD.

Pour comparaison, les seuils de vigilance du Syndicat se situent à partir de 30 mm de pluie en une demi-journée qui génèrent généralement une montée « plein bord » de l’Orge. Les équipes d’astreinte sont alors mobilisées.

2. Le développement de la crue en deux temps

Le lundi 30 mai en fin d’après-midi, les débits de l’Orge à Morsang-sur-Orge ont dépassé les 20m3/s, débits qui constituent le seuil de vigilance du Syndicat sachant que, jusqu’à 30 m3/s, les débordements restent peu nombreux.

Considérant que les pluies devaient se poursuivre et considérant l’importante vitesse d’augmentation des débits, le Syndicat a déclenché sa première alerte Vigi’Orge auprès des riverains et des communes en fin de journée. Au cours de la nuit du 30 au 31 mai, le Syndicat a commencé à remplir ses bassins de retenue, les débits se sont stabilisés. L’eau a commencé à redescendre en milieu de journée. La situation était celle d’une crue d’occurrence 10 à 20 ans maîtrisée.

A Savigny-sur-Orge, le 31 mai à 10 heures, les services municipaux sont mobilisés depuis que la préfecture a communiqué le placement du département en vigilance orange pour les inondations. L’Yvette commence à déborder au niveau du centre aéré de Grand-Vaux. Les eaux de l’Orge recouvrent les abords du côté de Juvisy. L’alerte Vigi’Orge est déclenchée.

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Impasse Kennedy, à Savigny-sur-Orge, l’eau monte… © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

A 11 heures, les résidences habituellement touchées par la crue de l’Orge commence à être inondées. Ainsi, l’eau déborde des tampons sur le parking du 21 rue des Rossays. Des véhicules sont noyés sous 50 cm d’eau. La pluie provoque l’inondation de l’entrée du groupe scolaire Kennedy et du gymnase. Boulevard de l’Orge, la promenade est sous les eaux qui montent de deux centimètres en une heure de temps. Côté Yvette, la promenade Charles-Perrault et le pont sont fermés à la circulation. Entre le skate-parc et la crèche des Moussaillons, l’eau est montée de quatre centimètres.

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Les Rossays, à Savigny-sur-Orge, l’eau monte… © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

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Les Rossays, à Savigny-sur-Orge, l’eau monte… © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

15 heures, les autorités observent une amélioration. Les eaux baissent de 5 cm environ. Toutefois, la passerelle d’accès au parc du Séminaire est condamnée. Le parking du gymnase Kennedy est fermé au public. A Grand-Vaux, la passerelle piéton d’accès au gymnase David-Douillet est aussi condamnée. A 17 heures, la baisse est confirmée. Il est décidé que les sécurisations apportées par les services techniques seraient conservées jusqu’au lendemain.

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Impasse Kennedy, à Savigny-sur-Orge, « parking fermé ». Pour cause, l’eau est montée… © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

La pluie a cessé durant 12 heures. Or, le Syndicat constate que des arrivées massives d’eau ont été enregistrées au niveau de l’Yvette au cours de la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, et ce jusque dans la matinée du 2 juin…

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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016 : la débitmétrie à Morsang-sur-Orge. © Photographie BM/CAD.

A Savigny-sur-Orge, ce 1er juin, en accord avec l’Éducation nationale, les écoles et le gymnase Kennedy sont fermés pendant au moins deux jours. Un service minimum d’accueil est organisé.

Inondation Ecole Kennedy

Des enfants dans la cour de l’école primaire Kennedy à Savigny-sur-Orge. Quelques heures plus tard, le maire prend la décision de fermer le groupe scolaire en raison de la crue de l’Orge. © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

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Groupe scolaire et gymnase Kennedy fermés. © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

Le centre de loisirs Charles-Perrault est également fermé, les enfants sont conduits au gymnase Coubertin. Un système de navettes est mis en place pour le déplacement des jeunes saviniens vers les autres lieux d’accueil. Toute la journée, une quinzaine d’agents municipaux sécurisent le bas de Savigny touché par les inondations. Des parpaings sont acheminés aux endroits stratégiques. Des passerelles de fortune sont installées aux Rossays, et notamment à la tour du 25.

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Parpaings acheminés par les employés du service technique de la ville de Savigny-sur-Orge à l’école maternelle Kennedy en raison de la crue de l’Orge. © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

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« Distribution » de parpaings et autres matériaux par les employés du service technique de la ville de Savigny-sur-Orge en raison de la crue de l’Orge. © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

En fin de journée, le mobilier des écoles a été surélevé, le niveau de l’eau ayant atteint le rez-de-chaussée. La barque est de sortie, elle permet aux habitants qui le souhaitent de quitter la tour des Rossays. Certains ont déjà trouvé refuge dans de la famille ou chez des amis. Le Cosom est mis également à leur disposition, il accueillera une vingtaine de naufragés. L’électricité a été coupée. Les ascenseurs sont hors service. Les eaux montent de 60 cm en trois heures… Les accès sont devenus dangereux en raison des forts courants d’eau. La tour doit être entièrement évacuée ! Certains habitués refusent. Les pompiers et les agents municipaux les visiteront le lendemain matin… Parallèlement, la Lyonnaise des eaux (groupe Suez), concessionnaire du service public d’assainissement de la ville de Savigny-sur-Orge, annonce que des ouvrages d’assainissement du quartier ne pourront plus assurer leur office.

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Une passerelle de fortune pour la tour des Rossays, montée par les employés du service technique de la ville de Savigny-sur-Orge en raison de la crue de l’Orge. © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

Au Syndicat, les débits de l’Orge mesurés sont passés de 30 m3/s le 1 juin à 45 m3/s le 2 juin matin. Les bassins saturés, l’Orge est alors complètement sortie de son lit.

8 heures, ce jeudi 2 juin, le secteur Kennedy est inondé. Les résidences du haut de la rue de Morsang ont leurs jardins et leurs parkings sous l’eau. Les véhicules sont évacués avec précaution par les plus aguerris.

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Véhicule « non sauvé » de eaux, à Savigny-sur-Orge, rue de Morsang. © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

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Véhicules « non sauvés » de eaux, à Savigny-sur-Orge, aux Rossays. © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

Les pompiers passent de logement en logement afin de conseiller aux résidents de prendre leurs dispositions pour quitter les lieux durant quelques jours. Plus d’ascenseur, plus de téléphone, plus de télévision…, les agents d’ERDF ont coupé l’électricité vers 13 h 30. L’eau est montée par les réseaux d’assainissement de 80 cm dans les caves, voire un mètre par endroits. Là aussi, la barque est devenue le seul moyen de transport pour celles et ceux non équipés de cuissardes. Un regard mi-amusé mi-inquiet, un sourire, un mot rassurant, des échanges entre « secouristes » et « secourus », une boutade pour détendre l’atmosphère, un journaliste du Parisien qui s’embarque sous les plaisanteries des agents municipaux, des paroles sérieuses pour les uns, des souvenirs de 1978 pour les autres, des images photographiques pour les uns, des vidéos pour les autres, d’autres souvenirs… Des curieux s’arrêtent, intrigués. Un car municipal est en faction dans la rue.

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La barque, seul moyen de transport à Savigny-sur-Orge lors des crues de l’Orge. © Photographie SMM/CAD, 2 juin 2016.

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La barque, seul moyen de transport à Savigny-sur-Orge lors des crues de l’Orge. Ici, à la sortie de l’impasse Kennedy. © Photographie SMM/CAD, 2 juin 2016.

Non loin de là, au 8 de la rue de Morsang, quelques familles viennent chercher leurs parents au foyer-logement Lucien-Midol. L’eau est pompée sans discontinuité dans les caves, sans grand effet… Par sécurité, les personnes âgées les plus fragiles sont conduites au foyer César-Franck. Au 4 de ladite rue, la situation est moins dramatique, mais des habitants décident de prendre les devants et préparent quelques sacs de « naufragés ».

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A chaque crue de l’Orge ou remontée des réseaux d’assainissement par forte pluie, il est nécessaire de pomper les sous-sols du foyer-logement Lucien-Midol, à Savigny-sur-Orge. Et ce depuis sa construction au milieu des années 1980. © Photographie SMM/CAD, 2 juin 2016.

A Grand-Vaux, secteur placé sous surveillance, dès 8 heures, il est constaté que le pont de la RD25 est sous l’eau. La crèche des Moussaillons est évacuée par mesure de précaution vers le relais d’assistantes maternelles, dans l’ancienne crèche familiale de la Grande-Rue. L’eau monte à la maison de quartier et centre de loisirs Charles-Perrault dans lequel le mobilier a été rehaussé. Aux Prés-Saint-Martin, seule la voirie à quelques endroits est touchée à 11 h 45. Une heure plus tard, la rue est fermée à la circulation. Des caves commencent à être inondées.

Puis, l’Orge est redescendue très progressivement à partir du milieu de la journée du 2 juin, pour atteindre dans la nuit du 3 au 4 juin 35m3/s, soit un débit encore très fort.

En effet, à Savigny-sur-Orge, le 2 juin à minuit, la baisse du niveau de l’eau est constatée à Grand-Vaux, le pont de la RD25 est rouvert aux véhicules légers au petit matin. Aux Prés-Saint-Martin, la rue est aussi rouverte à la circulation. Seul le secteur Kennedy – Rossays reste sous surveillance, les eaux de l’Orge étant stables.

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Eau stagnante passage des Jardins, à Savigny-sur-Orge, entre l’école primaire Kennedy (en arrière-plan), les résidences Davout (à gauche) et des Rossays (à droite). © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

La matinée du 3 juin est celle des premiers constats : l’eau stagne dans l’impasse Kennedy, elle commence à se retirer dans les résidences de la rue de Morsang. L’électricité ne sera pas rétablie ce jour, les services d’ERDF attendent la vraie décrue par sécurité… On annonce la journée de dimanche rue de Morsang, au-delà pour les résidences du 21 et du 21 bis de la rue des Rossays. Au lycée, le théâtre et les réfectoires ont fait face à une montée des eaux via les réseaux d’assainissement, plus de 60 cm à certains endroits. Les techniciens et des enseignants nettoient… Les écoles restent fermées jusqu’à nouvel ordre, les enfants sont dirigés vers un poste d’accueil au gymnase Champagne. A Grand-Vaux, la crèche restera fermée jusqu’au lundi matin. Au centre Charles-Perrault, les agents ont entrepris le nettoyage.

Parallèlement, la Seine a vu croître ses niveaux pour atteindre un maximum (+ 4m80) à la fin de la journée du 3 juin. Il semble que la Seine n’ait pas provoqué de frein hydraulique majeur pour l’Orge qui a pu ainsi s’écouler de manière satisfaisante dans le fleuve.

Samedi 4 juin, la décrue est véritablement amorcée : retour progressif à la « maison » pour la plupart des habitants du quartier Kennedy – Rossays. L’heure est au nettoyage pour tout le monde. La ville met à disposition des bacs supplémentaires afin de jeter les déchets. L’EPT 12 doit assurer la collecte en dehors des passages habituels pour toute la ville qui n’a pas été collectée depuis cinq jours. L’évacuation des encombrants est à l’étude…

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Au bout de la rue Charles-Grangier, à Savigny-sur-Orge, la rivière a retrouvé son lit majeur, le parking des Rossays… © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

ERDF rétablit l’électricité, parfois avec difficulté comme au 4 rue de Morsang où le local technique est encore inondé. L’accès à Kennedy est hors d’eau mais il semblerait que les bâtiments soient touchés en « plein cœur » : leurs fondations n’auraient pas résisté à cette énième inondation depuis 1966, pour ne pas dire la trentième !

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L’école primaire et le gymnase Kennedy, à Savigny-sur-Orge, inondés pour la énième fois. © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

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L’école primaire et le gymnase Kennedy, à Savigny-sur-Orge, inondés pour la énième fois. Quid de l’avenir de ces équipements communaux ? © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

Le lendemain, aux Près-Saint-Martin, une opération de pompage est menée par les sapeurs-pompiers suite à une nouvelle montée des eaux survenue la veille. Elle sera achevée dans la soirée… Le lundi 6 juin, la catastrophe naturelle est derrière les Saviniens. Place aux ballets des assureurs, des sociétés de nettoyage, des vidages de caves et de sous-sols, d’entrepreneurs en rénovation, d’autres curieux attirés par les encombrants. On essayera d’oublier un peu les beaux jours venus, pour l’heure, le temps est toujours maussade. Cela n’est pas prêt de sécher ! L’eau s’est retirée et les moisissures apparaissent… Quant aux parents des élèves de Kennedy, pour eux et leurs enfants, une autre (més)aventure commence…

3. Les dégradations de biens par les inondations de cours d’eau

Pour le Syndicat, au regard des évènements, et des bassins versants voisins, les dégâts sont globalement faibles.

  • Les pavillons et résidences en bord de rivière et dans le lit majeur ont subi des inondations de sous-sols et de parking : les secteurs Kennedy et Rossays à Savigny-sur-Orge, les impasses Égalité, Fraternité, Prairie et Morlet de Morsang-sur-Orge, la voie des Prés à Epinay-sur-Orge, le Vieux-Perray et la route de Longpont à Sainte-Geneviève-des-Bois, le bas de Leuville, ainsi que le secteur de la Morte Rivière amont à Viry-Châtillon.

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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016 : illustrations à Savigny-sur-Orge. © Photographies d’illustration de diaporama, Syndicat d l’Orge – Photographies de la présentation du diaporama BM/CAD.

  • Les deux campings ont été évacués mais non inondés à Villiers-sur-Orge et à Ollainville.
  • Des quartiers de Viry-Châtillon ont été évacués à partir de la matinée du 2 juin, soit à cause de présence d’eau dans les rues et les sous-sols, soit à titre préventif.
  • Concernant les biens du Syndicat, une station de mesure de la qualité a été noyée à Viry-Châtillon et une armoire électrique a été brulée par vandalisme à Leuville après la crue, le 7 juin. Il n’y a pas eu de dégradation de vannages ou des armoires de commande correspondantes.

4. Le cas particulier de la Morte Rivière

Le canal de la Morte Rivière est un canal en béton d’avant les années 1940. Il traverse Viry-Châtillon pour évacuer la quasi-totalité des débits de l’Orge vers la Seine. Un autre bras de l’Orge s’oriente vers Juvisy-sur-Orge et Athis-Mons, mais la pente de ce bras ne permet d’évacuer qu’un débit marginal (quelques m3/s).

Le canal de la Morte Rivière a été classé en digue de catégorie B par arrêté préfectoral. A ce titre une surveillance accrue est imposée en période de mise en charge. Des surveillances et des entretiens périodiques sont obligatoires. Ce canal présente un parapet vertical d’environ un mètre situé au-dessus du niveau du terrain et des habitations de Viry-Châtillon. Si l’eau le dépasse ou s’il y a rupture, une grande partie de Viry-Châtillon peut être sous l’eau.

Au cours de la crue, ce canal a pu évacuer les 45 m3/s avec un niveau d’eau qui affleurait le parapet dans le secteur amont. Des inondations ont eu lieu dans des rues à proximité, par débordements de l’Orge en amont et en aval immédiat du répartiteur – lieu où débute le canal de la Morte Rivière – et non de la Morte Rivière elle-même. La préfecture et la commune ont choisi de faire évacuer le quartier, soit environ 1 000 personnes.

Les équipes du syndicat ont parcouru jour et nuit le linéaire de la digue par équipe de deux jusqu’au dimanche 5 juin afin de détecter toute anomalie. Le parapet présentait une zone de fragilité d’environ 50 m linéaire révélée par le diagnostic préalable de la digue dans le cadre de son classement. Ainsi, le Syndicat a renforcé d’urgence ce linéaire le jeudi 2 juin par la pose d’environ 100 sacs de un mètre cube de sable à l’arrière du parapet. Celui-ci n’a pas présenté de mouvement au cours de la crue.

5. Le système d’assainissement dans le secteur situé autour de l’ex-nationale 7 et de la Seine à Viry-Châtillon

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Regard sur le réseau d’assainissement du quartier Kennedy – Rossays, à Savigny-sur-Orge, au début des inondations. Les eaux usées sont en passe de déborder… © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

Le système d’assainissement dans le secteur situé autour de l’ex-nationale 7 et de la Seine à Viry-Châtillon / Juvisy / Athis-Mons a été la source des principaux problèmes de cet évènement qui sont apparus avec la montée des niveaux de la Seine.

Dans ce secteur, plusieurs antennes syndicales traversent et sont connectées avec les réseaux des villes gérés par l’établissement public territorial n° 12 (EPT 12) pour rejoindre un émissaire unique vers la Seine à Athis-Mons, franchir la Seine par un siphon, rejoindre un poste de relèvement majeur à Crosne géré par le SIAAP et alimenter la station d’épuration de Valenton. Plusieurs postes de relèvement sont également présents à Athis-Mons et Viry-Châtillon gérés par le Syndicat dans ce secteur qui ne présente pas de pente.

Lors de pluies importantes ou de niveaux de Seine élevés, le SIAAP arrête son poste de Crosne pour délester toutes les eaux usées en provenance du bassin de l’Orge et de l’Yvette en Seine à Athis-Mons (1,5 à 2,5 m3/s d’eaux usées). Cette opération a eut lieu le mercredi 1er juin à 8 h 30.

Le Syndicat possède en cas d’élévation de la Seine une station « anti-crue » à Athis-Mons, le complexe dit « P7/Valenton/Achères », afin de forcer l’évacuation des eaux usées en Seine et éviter l’envahissement par les eaux de Seine et les eaux usées des réseaux publics d’Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge et Viry-Châtillon.

Le Syndicat a fait démarrer son poste anti crue le jeudi 2 juin en lien avec l’élévation des niveaux de la Seine. Ce poste a fonctionné de manière continue jusqu’au mardi 7 juin en présentant un débit d’évacuation satisfaisant (> à 2m3/s) malgré des pompes alternativement bouchées et des faiblesses électriques. Ces dernières étaient constitutives de l’échauffement des armoires électriques, les pompes tournant en continu, et forçant par la présence de déchets… Le Syndicat a ainsi mis en place une équipe permanente jour et nuit afin de réenclencher les disjoncteurs coupaient l’alimentation électrique.

Or, les eaux de Seine, sans doute mélangées à des eaux de nappes et des eaux de pluie ont saturé l’ensemble du système d’assainissement d’Athis/Juvisy/Viry provoquant de nombreux débordements dans les rues et les caves.

Cette situation de saturation et d’élévation des niveaux dans les réseaux s’est amplifiée en fin de semaine en décalage avec la crue de l’Orge et en lien avec la crue de Seine. Des débordements étaient encore enregistrés le 8 juin, en lien avec l’ensemble du réseau d’eaux usées toujours en charge. Cette situation rendait la gestion des postes de relèvement du Syndicat très délicate et paradoxale. Autant pour les inondations par les cours d’eau, les riverains acceptent, dans une certaine mesure, la situation comprise comme naturelle, autant lors d’inondation par les eaux usées, l’acceptation par les riverains est difficile.

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Les deux tourbillons sont des bouches d’égout en train de déborder… Danger ! © Photographie BM/CAD, Savigny-sur-Orge, 2 juin 2016.

6. Vigi’Orge, le site web, Facebook et Tweeter

Le système d’alerte téléphonique automatisé Vigi’Orge a parfaitement fonctionné tout au long de l’évènement. Il a été déclenché le lundi 30 mai au soir, stoppé le lundi 6 juin, et activé tous les jours une à deux fois.

Ce système alerte environ 600 foyers, soit environ 1 500 personnes sur sept communes par deux canaux, l’appel téléphonique et le SMS. Si l’appel n’aboutit pas, un message sur répondeur est enregistré. Pendant l’événement, des communes et des riverains ont demandé leur inscription. Il est regrettable que ce système gratuit pour les habitants ne soit pas plus largement utilisé alors que le Syndicat en fait la promotion depuis 2009 dans tous ses supports et à chaque réunion.

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Panneau d’affichage à l’entrée d’une résidence de la rue de Morsang, à Savigny-sur-Orge : « L’eau dans les caves monte ». © Photographie BM/CAD, 1er juin 2016.

Le site web du Syndicat a été alimenté de nombreuses fois au cours de la crue avec des photos et des messages similaires aux messages d’alerte Vigi’Orge. De même, les réseaux Facebook et Tweeter ont été alimentés tous les jours. En journée, le Syndicat répondait en direct aux messages.

7. La coordination des acteurs

Le Syndicat a été en relation permanente avec la cellule de crise de la préfecture et de la Direction départementale du territoire ainsi qu’avec les cellules de crise de Savigny-sur-Orge et de Viry-Châtillon. Pour les autres communes, les relations étaient moins systématiques et déclenchées au besoin.

SSO SDIS91

Photographie aérienne du quartier Kennedy – Rossays prise par le SDIS91 (©) lors de la crue de l’Orge en juin 2016. (3)

Concernant les syndicats amont, les contacts téléphoniques ont eu lieu avec le SIAHVY les 30 mai et 1er juin lors de la montée des eaux de l’Yvette. En dehors de ces dates, le Syndicat n’a pas eu de contact organisé et n’a pas eu de vision continue des débits et des remplissages des bassins, le système de télégestion du SIAHVY n’étant plus connecté au Syndicat de l’Orge depuis leur changement de siège.

Dans le secteur aval, concernant les débordements d’eaux usées, la coordination a été compliquée au vu du nombre d’acteurs (les communes, l’EPT 12 – ex CALPE – qui gère l’assainissement, le SIAAP et le SIVOA), du nombre d’interlocuteurs différents (personnes des services techniques, cabinets, maires, …) et d’une certaine incompréhension de l’origine de la mise en charge généralisée des réseaux.

8. Les principaux enseignements

De nombreux axes d’amélioration sont en cours d’identification grâce à une relecture de l’événement par les agents du Syndicat de l’Orge. Dans l’immédiat, certaines actions ont été repérées :

  • Accentuer la communication car les riverains en zone inondable acceptent la situation d’inondation mais souhaitent être informés en temps réel de toute évolution (hausse, baisse, stabilisation). Il en est de même pour les communes. Le Syndicat pourrait mettre en place une cellule de veille permanente, et nocturne, pour la mise à jour du site web, de Facebook et de Tweeter.
  • Développer les inscriptions au dispositif Vigi’Orge pour toucher les vingt communes bordant les cours d’eau alors que seules sept ont actuellement adopté Vigi’Orge. Cela permettrait de contacter les 6 000 foyers potentiellement inondables au lieu des 600 inscrits actuellement.
  • Réfléchir au développement d’une application pour smartphone permettant de prévenir d’une crue sans avoir à s’inscrire sur un fichier de type Vigi’Orge et donc, en s’affranchissant de la problématique de mise à jour.
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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016 : les enseignements. © Photographie BM/CAD.

  • Renforcer la coordination avec les acteurs de l’assainissement du secteur EPT 12 et étudier le comportement des réseaux lors des crues de Seine.
  • Disposer d’un système de télégestion-télésurveillance connecté avec l’ensemble des acteurs dont le SIAHVY, le SIBSO et le SIAAP.
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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016 : les enseignements. © Photographie BM/CAD.

Techniquement, le Syndicat de l’Orge se fixe les objectifs suivants :

  • Améliorer le fonctionnement des armoires électriques du complexe P7/Valenton/Achères, opération qui était déjà prévu en 2017.
  • Renforcer la digue de la Morte Rivière, à Viry-Châtillon, au niveau du secteur de fragilité, opération déjà prévue en 2017 dans le cadre du PAPI Seine.
  • Engager une réflexion sur la possibilité de mailler entre elles les antennes eaux usées dans le secteur Viry-Châtillon, Juvisy-sur-Orge, Athis-Mons et de mettre en place des postes de relevage supplémentaires pour forcer les écoulements d’eaux usées vers l’aval. L’origine des eaux excédentaires dans ce secteur doit également être identifiée avec l’EPT 12 pour expliquer et éviter les apports d’eau de Seine, d’eau de nappe et d’eau de pluie dans les réseaux d’eaux usées de l’EPT 12. Ces réseaux sont restés saturés bien après la crue de l’Orge, mais en lien avec la crue de Seine, soit jusqu’au 12 juin.
  • Réadapter certains sites de mesures de hauteur/débit telles les armoires inondées, les sondes inadaptées à de telles hauteurs, etc.
  • Mener une réflexion plus approfondie sur le complexe P7/Achères/Valenton afin qu’il puisse rester hors d’eau. Il n’a pas été inondé lors de cet évènement mais n’aurait sans doute pas résisté à des niveaux de Seine supérieurs.

Avec les autres acteurs et notamment les syndicats amont, il sera opportun au Syndicat de l’Orge de :

  • Lancer une étude sur les cinétiques de déplacement des ondes de crues de l’amont vers l’aval afin de mieux connaître les temps de déplacement coté Orge (Yvelines vers Orge aval) et coté Yvette (Yvelines vers Yvette aval) et de mieux appréhender les effets cumulatifs synchrones et asynchrones des débits en provenance des divers territoires amont, compte tenu de la nature des sols.
  • Réfléchir aux actions préventives pour limiter les apports d’eaux usées en période de crise. Exemple : les stations de lavage de voiture ont continué à fonctionner.
  • Réfléchir avec les autres syndicats à des bassins supplémentaires de retenue, notamment sur la Rémarde.
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Assemblée générale du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 23 juin 2016. Point 1, retour d’expérience sur la crue de juin 2016 : les enseignements. © Photographie BM/CAD.

  • Enfin, étudier afin de se préparer à des scénarios encore plus graves afin d’être le mieux préparé possible (coupures électriques, crue de longue durée, etc.).
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Au bout du chemin des Franchises, à Savigny-sur-Orge, le parc du Séminaire. Enfin, en principe ! Ici l’entrée a été murée de parpaings mais cela n’a pas suffit : l’Orge a repris son lit majeur. Le parc s’est transformé en bassin de retenue. © Photographie BM/CAD, 2 juin 2016.

A suivre.


RÉFÉRENCES DE LA PARTIE III
1. Syndicat de l’Orge, Assemblée générale du 23 juin 2016, « Point 1 : retour d’expérience sur la crue du 6 juin 2016 », 23 juin 2016, 5 p. (pdf de la version complète et originale, document public) : Deroule crue 14 juin 2016.
2. Ville de Savigny-sur-Orge, lettre du maire au préfet de l’Essonne demandant la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle pour la commune de Savigny-sur-Orge, 4 juin 2016, 7 p. (pdf) : SSO L EM PREF RECN 4 juin 2016.
3. Site Internet du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Essonne : http://sdis-91.fr/.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, Marie LAPEIGNE, Bernard MÉRIGOT, 16 juillet 2016, 17 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.