Être goûteur d’eau chez Lyonnaise des Eaux

Depuis environ une décennie, Lyonnaise des Eaux s’est entourée d’environ 500 goûteurs d’eau bénévoles répartis sur une centaine de communes du sud francilien.

ÊTRE GOUTEUR D’EAU

Les goûteurs sont le complément des analyses traditionnelles réalisées sur 54 paramètres  de qualité (microbiologiques et chimiques) dans le but d’améliorer la qualité gustative de l’eau du robinet. En effet, le palais humain recèle des sensibilités aux goûts et aux odeurs insoupçonnées. Avec un peu d’entraînement, il est notamment possible de distinguer en infimes quantités les arômes et les goûts de chlore, de sel, de terre, de moisi, ou de produit pharmaceutique par rapport à leurs absences dans une eau neutre.

Les goûteurs sont préalablement formés à la détection de ces différentes nuances au cours de réunions qui se tiennent une ou deux fois par an. Les goûteurs revenus à leur domicile transmettent par internet 1 à 2 fois par semaine leurs observations sur la qualité gustative de l’eau.

saisie-gout-de-l-eau-2014-04-04

Analyse du 4 avril 2014 d’un goûteur d’eau de Savigny-sur-Orge.

UN SERVICE PUBLIC MAJEUR

Ces formations sont aussi l’occasion pour Lyonnaise des Eaux de présenter ses activités de producteur et de distributeur d’eau potable. L’eau est en majeure partie prélevée dans la Seine, pour être traitée dans les usines de traitement d’eaux de surface de Morsang-sur-Seine, Vigneux-sur-Seine et Viry-Châtillon. Elle est ensuite distribuée dans les différentes communes du sud francilien comme indiqué sur la carte. Les réseaux d’eau potable sont interconnectés entre différents producteurs afin de pallier à toute éventualité d’incident. L’eau potable est un service public majeur, une discontinuité de service est toujours critique.

carte-reseau-4distribution eau (c) lyonnaise des eaux

Carte du réseau de distribution de l’eau. © Lyonnaise des Eaux.

Les traitements de potabilité d’eau sont de plus en plus poussés, non pas à cause du niveau de pollution de la Seine qui, au contraire, aurait tendance à s’améliorer depuis ces dernières années, mais à cause d’exigences sanitaires de plus en plus fortes.

L’EAU, UNE DENRÉE RARE ET PRÉCIEUSE

Avec l’accroissement de la population en Ile-de-France, la demande en eau a été multiplié par 2,5 de 1962 à 1990. Elle a ensuite diminué de 25 % malgré la poursuite de cette croissance. La prise en compte du coût du service de l’eau (environ 5 € le m3, assainissement inclus) a induit une prise de conscience collective (résidentiels, industries, producteurs et distributeurs) de la rareté des ressources en eau, de la nécessité d’en prendre soin en modérant les usages et en continuant d’investir sur les équipements et les réseaux pour répondre aux attentes actuelles et à venir.

RÉFÉRENCE
Renseignements et contact :
http://www.goutdeleau.com et webmaster.goutdeleau@lyonnaise-des-eaux.fr

Extraits d Histoire de LDE dans le Sud Ile de France – Lyonnaise des Eaux avril 2014

© Jean-Marie CORBIN, 4 avril 2014.