Aéroport d’Orly. Un exercice de sécurité civile

Certains ont peut-être oublié qu’il y a bientôt un an, le 22 mars 2016, l’aéroport international de Bruxelles Zaventem était touché par un attentat revendiqué par l’Organisation de l’État islamique. Plusieurs explosions dans l’aéroport, puis dans le métro, à la station Maelbeek, près des institutions européennes, faisaient 32 morts et 340 blessés, dont 8 Français. Nous profitons de la présente actualité pour avoir une pensée pour eux. (1)

Dernière ligne droite de contrôle de sécurité. Aéroport d’Orly, hall d’enregistrement des passagers. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2 février 2017.


Informations aux rédactions : exercice de sécurité civile à l’aéroport Paris-Orly

La sécurité des installations et des activités des aéroports français face à des menaces terroristes se pose depuis les attentats du terrorisme islamiste. Comment les prévenir ? En ce qui concerne l’aéroport d’Orly, les rédactions des médias ont été informées qu’il fera l’objet d’un exercice de sécurité civile grandeur nature. (2)

L’aéroport d’Orly s’étend sur plusieurs communes qui appartiennent à deux départements : le département de l’Essonne et le département du Val-de-Marne. C’est la préfecture du Val-de-Marne qui coordonne les opérations.

Dans la nuit du lundi 6 mars au mardi 7 mars 2017, de 23 heures à 4 heures du matin, le préfet du Val-de-Marne et le Groupe Aéroport de Paris, organisent un exercice de sécurité civile grandeur nature en collaboration avec l’Unité de coordination des forces d’Intervention (UCOFI). Ceux-ci font savoir que « la sécurité de la population est une priorité, renforcée par le contexte actuel de menace terroriste. L’objectif sera de tester la capacité des différents services de sécurité et de secours de l’État impliqués et du Groupe Aéroport de Paris à déployer une réponse opérationnelle coordonnée en cas d’attaque terroriste sur l’aéroport de Paris-Orly. Le déploiement des unités d’intervention des forces de l’ordre et de secours entraînera la présence de nombreux véhicules aux abords de l’aéroport Paris-Orly ». (3)

Pour notre part, il nous apparaît que de tels exercices ne peuvent être conçus sans y associer – à un moment ou à un autre – les populations riveraines. Il s’agit d’une attente citoyenne forte.

RÉFÉRENCES
1. Le 22 mars 2016, deux explosions se produisent dans le hall des départs de l’Aéroport international de Bruxelles de Zaventem, l’une près de l’accueil de la compagnie Brussels Airlines et l’autre près de celui d’American Airlines, où de nombreux passagers sont en train d’enregistrer leurs bagages pour un vol à destination de New York.
2. Cette information n’est pas soumise à embargo médiatique, c’est pourquoi nous en faisons état. En revanche, « afin de garantir la nécessaire confidentialité de manœuvre des mesures de sécurité, l’exercice se déroulera à huis clos ».
3. Préfecture du Val-de-Marne et Groupe Aéroport de Paris « Exercice de sécurité civile à l’Aéroport Paris-Orly », communiqué de presse, 3 mars 2017, 1 p. (communiqué reçu par courriel à TDNL/PEE ce 3 mars 2017).

© Bernard MÉRIGOT, Rédacteur en chef de TDNL pour PEE, 3 mars 2017, 23 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

Circulation routière. Vers la fin des feux rouges en France ?

Les transports en commun franciliens se dégradant, l’auteur de ces lignes a fait le choix un peu forcé, de circuler quotidiennement en motocyclette légère (« ultra-polluante » sans son précieux macaron Crit’air et malgré ses 2,5l/100km !). Aux heures de pointe (vers 8 h 30) et à l’occasion de pannes des feux à certains carrefours de grande circulation, il a pu faire le constat suivant stupéfiant : quand les feux sont en panne, les véhicules disparaissent ! Est-ce un nouveau tour de magie du facétieux David COPPERFIELD ou bien est-ce une blague de Gérard MAJAX ?

Il est évident qu’il vaut mieux rouler en ville à une vitesse constante de 30 km/h (ce qui est la moyenne constatée) que d’alterner d’incessants arrêt – 50 km/h – arrêt.

Batterie de feux rouges sur le CD25 à la hauteur du diffuseur n° 6 de l’A6 à Savigny-sur-Orge – © Photographie Jean-Marie CORBIN, 22 février 2017.


Feux = plus d’accidents ?

L’enquête citée dans l’article (1) constate qu’un carrefour sans feux est moins accidentogène. Ceci est paradoxal quand on apprend à l’auto école, qu’un feu est censé sécuriser une intersection. Une des hypothèses à envisager est que pour augmenter ses chances de franchir l’intersection sans risquer de perdre de temps si le feu vient à passer au rouge, un usager a tendance à accélérer dangereusement à l’approche d’un feu vert. À l’opposé, lorsqu’il aborde une intersection sans feux, son premier réflexe est de réduire son allure pour la franchir prudemment en observant le comportement des autres usagers. On pourra objecter qu’il y aura toujours d’irréductibles cinglés qui franchiront l’intersection à toute allure (et qui ne s’arrêteront que le jour de la rencontre avec un de leurs congénères). Je ferais remarquer que ceux là ne faisaient déjà bien souvent que peu de cas des feux rouges. Gardons à l’esprit qu’un feu n’est qu’un signal et non pas une muraille infranchissable.


L’exemple des feux de l’échangeur n°6 entre le CD25 et l’A6 à Savigny-sur-Orge

diffuseur echangeur A6 D25 Savigny-sur-Orge

Diffuseur échangeur A6-D25 Savigny-sur-Orge. Source OpenStreetMap.

Construit en même temps que l’autoroute A6 entre 1957 et 1960, l’échangeur entre le CD25 et l’A6 fonctionnait initialement selon le régime des priorités à droite.

Sortie A6 vers Savigny-sur-Orge et Épinay-sur-Orge avant l’ouverture en 1960. Source : Archives Départementales de l’Essonne (articles 1236W 31 à 63). Photographes Robert Durandaud et Lucien Viguier. © AD91.

Le trafic rapidement croissant, la régulation a été confiée à des feux tricolores. Les technologies évoluant, les feux ont été remplacés dernièrement par des feux comportant des blocs optiques à LED. Pendant la durée des travaux, les feux ont été éteints et contre toute attente, la circulation y était plus fluide ces matins-là.

Ce remplacement à l’identique ne devait pas comporter d’incidence sur la programmation du séquençage des feux. Mais c’était sans compter le manque de compétence de la société en charge du remplacement des feux. Jusqu’à la mi-octobre 2016, certains feux étaient dotés de flèches directionnelles clignotantes afin de diminuer certains temps morts et de fluidifier la circulation. C’est ainsi que la flèche « tourne à droite » à la sortie en direction d’Épinay-sur-Orge a été désactivée. Les conséquences funestes se sont faites vite ressentir puisque jusqu’à une heure avancée de la pointe du soir, la rétention de la circulation remontait jusqu’à plusieurs centaines de mètres sur l’autoroute. Alertés simultanément le maire de Savigny-sur-Orge et la sous-préfète d’arrondissement, le premier n’a jamais répondu, la seconde a réagi dans le quart-d’heure. Vu le risque encouru, la flèche directionnelle a été réactivée dans la semaine.

Flèche directionnelle désactivée. © Photographie Jean-Marie CORBIN, 22 février 2017.

En revanche, une flèche directionnelle, en place sur le CD25 dans le sens montant en direction de Savigny-sur-Orge, persiste à rester éteinte.

Feu piéton à la demande et dont la commande est désactivée. © Photographie Jean-Marie CORBIN. 22 février 2017.

A cet échangeur, circulent également quelques piétons sur le passage supérieur. Les piétons qui s’y aventurent sont bien téméraires, entre végétation luxuriante – les plantes doivent profiter du CO2 environnant – et un feu piéton à commande manuelle désactivée, même un matador expérimenté des grandes corridas s’y sentirait mal à l’aise … Nous observons également que le brillant bureau d’étude, en charge des travaux de rénovation, a pensé aux personnes à mobilité réduite et aux malvoyants avec des passages piétons à bandes podotactiles, notamment pour aller sur l’autoroute en direction de Paris !

Bande podotactile pour guider et assister les personnes à mobilités réduites et les malvoyants qui souhaiteraient s’engager à pied sur l’autoroute en direction de Paris …  © Photographie Jean-Marie CORBIN, 22 février 2017.


L’exemple réussi d’Abbeville en Picardie maritime

À deux pas des réserves du Marquenterre et du Grand Lavier, la ville d’Abbeville en Picardie maritime est citée dans l’article de M6. (1) De passage sur les lieux depuis depuis décennies, j’ai pu constater la nette amélioration de la fluidité dans cette agglomération depuis la suppression des feux. Persiste un dernier carrefour à feux qui reste problématique, situé à l’embranchement de la route de Doullens et de celle d’Amiens. Cette vaste place aurait pu être également transformée en giratoire depuis bien longtemps. J’ignore les raisons d’un tel ajournement.

Il demeure que les giratoires ne résolvent pas tout :

  • la place centrale Max Lejeune est congestionnée. Reconstruite ex-nihilo après guerre, elle n’est plus adaptée au trafic urbain actuel. Les autobus ont d’ailleurs bien du mal à circuler et il n’existe pas de voies de délestage.
  • Les giratoires des places de Verdun et du Général de Gaulle sont souvent congestionnées par des automobilistes trop hésitants qui abordent le giratoire arrêtés au lieu de s’y insérer à vitesse réduite.
  • Le boulevard de la République subit un très fort trafic de transit. Il existe bien un itinéraire de contournement à ce boulevard, mais celui-ci est intégré au réseau autoroutier concédé payant. La France contrairement à l’Allemagne a fait le choix, dès le départ, d’un réseau autoroutier payant avec un système de paiement pour chaque utilisation. La mise en place d’accès par des barrières de péage complique les diffuseurs et réduits les possibilités d’emplacements de ces derniers.

Comme la plupart des autres agglomérations, le reste de la voirie évolue vers un régime de ralentisseurs (dangereux car trop élevés en hauteur) ou de chicanes (rue du Château d’eau) forçant à l’arrêt ou bien de « Stop » sur des axes précédemment prioritaires (intersection rue Réné Coty – rues d’Auvergne et de Picardie).

Plan Abbeville (Somme).


Le carrefour à feux à son paroxysme de l’absurdité au cœur même de l’établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre (GOSB)

À Choisy-le-Roi pour accéder à l’A86, ou en sortir, le diffuseur est géré par une multitudes  de feux tricolores. L’accès ou la sortie de l’A6 sont régulés selon la direction par deux à trois lignes de feux dont le séquençage est établi d’une manière que l’usager arrive systématiquement à chaque étape sur un feu qui passe au rouge. Il est obligé de marquer un long arrêt à chacun d’eux. Ce n’est pas pour protéger les piétons ou les cyclistes vu que l’accès leur est interdit. Notons qu’il y aurait largement la place pour y placer un giratoire comme au carrefour Pompadour. Le temps perdu même en situation de trafic fluide est de plusieurs minutes. Verra-t-on un jour quelques élus s’y intéresser enfin et crever l’abcès de cette incohérence routière ?

diffuseur echangeur A86 D5 Choisy-le-Roi

Diffuseur échangeur A86-D5 à Choisy-le-Roi. Source OpenStreetMap.


DOCUMENT (1)

« Certaines communes comme Nantes, Bordeaux et Paris ont fait le choix de supprimer des feux tricolores. La raison ? Les carrefours seraient moins dangereux quand ils sont remplacés par des rond-points », www.m6info.yahoo.com, 13 février 2017.

Se dirige-t-on vers la fin des feux rouges ? En France, 30 000 carrefours en sont encore équipés. Pourtant de plus en plus de municipalités décident de s’en passer. C’est le cas de Nantes, Niort, Rouen, Abbeville, ou encore Bordeaux.

La capitale aussi vient d’ailleurs de faire ce choix.  Le 30 janvier dernier, le conseil de Paris a voté l’expérimentation de l’abandon des feux de signalisation, en vue d’en supprimer certains situés en zone 30 km/h d’ici à 2018. Car les feux tricolores sont fortement accidentogènes. A leurs carrefours, 10 000 accidents se produisent chaque année en France provoquant 150 morts et 1 500 blessés.

“Les études montrent que lorsqu’on élimine les feux à certains embranchements, il y a moitié moins d’attente pour les conducteurs, mais il y a surtout moins de morts car les automobilistes ont tendance à ralentir”, indique au Parisien Anne Souyris, coprésidente du groupe écologiste de Paris.

La ville de Bordeaux suit également cette voie et compte en supprimer 300. “Quand il n’y a plus de feux, les automobilistes font davantage attention lorsqu’ils se rapprochent d’un passage protégé, et les piétons ont tendance à regarder à deux fois avant de traverser”, explique Michel Duchene, vice-président chargé des grands projets urbains au sein de la Métropole de Bordeaux.

25% d’accidents en moins

A Abbeville (Somme), où l’on a également fait le choix de s’en passer, la mairie reconnaît que la circulation s’en est amélioré. “Nous avions des bouchons sur plusieurs centaines de mètres du temps où nous avions des feux. Depuis que nous les avons remplacés par des carrefours giratoires, la fluidité est bien meilleure”, explique le chef de cabinet du maire.

Et il n’y a pas qu’en France que l’expérience est menée. Aux Etats-Unis, il y aurait 25% d’accidents en moins sur les intersections en question. “Au début, les gens se sentent moins en sécurité, ont le sentiment d’être livrés à eux-mêmes car il n’y a pas de panneaux ou de feux pour leur dire quoi faire. Mais ils se retrouvent du coup dans une situation de plus grande vigilance”, relève Christophe Damas, chercheur au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement au Parisien. Les feux tricolores seraient bien en voie d’extinction.


RÉFÉRENCE
1.   « Certaines communes comme Nantes, Bordeaux et Paris ont fait le choix de supprimer des feux tricolores. La raison ? Les carrefours seraient moins dangereux quand ils sont remplacés par des rond-points », www.m6info.yahoo.com, 13 février 2017 https://m6info.yahoo.com/.

GOSB. Les 41 dossiers de la séance publique du conseil territorial du 28 février 2017

C’est désormais l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, regroupant 24 communes, qui prend de plus en plus les décisions à la place des conseils municipaux. Son conseil territorial se réunit en séance publique le mardi 28 février 2017, à 19 heures, à l’Hôtel de Ville de Vitry-sur-Seine, à 19 h 00. On lira ci-dessous l’ordre du jour de la séance. Pas moins de 41 dossiers qui concernent aussi bien que :

  • le personnel employé par l’EPT (environ 1 500 personnes),
  • la représentation au sein d’organismes extérieurs  (Régie de quartier à Viry-Châtillon),
  • la participation à des salons professionnels (Marché international des professionnels de l’immobilier, Salon des entrepreneurs, etc.),
  • l’exercice de son droit de préemption (exercé antérieurement par les communes) pour Villejuif, L’Haÿ-les-Roses, Vitry-sur-Seine, Fresnes, etc.),
  • l’approbation des plans locaux d’urbanisme (Arcueil…),
  • l’environnement (CAUE, ADEME et autres organismes),
  • les déchets ménagers,
  • l’eau et l’assainissement,
  • la prévention de la délinquance (Viry-Châtillon, Grigny…),
  • les personnes âgées (Hôpital gériatrique Les Magnolias à Ballainvilliers, etc.).

Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Conseil territorial public du mardi 28 février 2017, Ordre du jour, p. 1.

Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, Conseil territorial public du mardi 28 février 2017, Ordre du jour, p. 2.

En un mot, il n’est pas de domaine où l’établissement public territorial n’intervienne dans la vie des communes et de ses habitants.
On est obligé de constater que les débats avec les conseils municipaux qui sont annoncés sont une façade. Quant-à la concertation préalable avec les habitants concernés, elle est inexistante.

L’hôtel de ville de Vitry-sur-Seine, 2 avenue Youri Gagarine, où se réunissent les 92 représentants des 24 communes de l’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre. Élus par les conseils municipaux, ils décident à la place des communes. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2016.

RÉFÉRENCE
1. Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, « Conseil territorial public du mardi 28 février 2017, Ordre du jour », 2 p.

© Paul-André BEAUJEAN, 26 février 2017, 16 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

Savigny-sur-Orge, Morsang-sur-Orge. Nouveau tronçon de la promenade piétonnière de l’Orge

Il est impossible de suivre à pied la rivière Orge sur la totalité de sa longueur à ce jour, soit sur sa rive droite, soit sur sa rive gauche. Régulièrement de nouveaux tronçons, aménagés par le Syndicat de l’Orge, sont ouverts aux piétons. C’est le cas pour la rive droite, à Morsang-sur-Orge, face à Savigny-sur-Orge.

Les travaux entrepris en juin 2016 sur la commune de Morsang-sur-Orge, impasse de la Prairie, le long de la résidence du square Jean-Morlet / Efidis (rive droite), face à la résidence du 12 rue de Morsang, à Savigny-sur-Orge (rive gauche), sont presque achevés. Elle sera prochainement inaugurée.

Localisation de l’Orge dans le secteur Savignysur-Orge / Savigny-sur-Orge. Source Openstreetmap.

Ce nouveau tronçon est ouvert aux piétons lorsque l’on emprunte la promenade le long de l’Orge en venant depuis Viry-Châtillon en direction du Parc de Morsang-Savigny. Après avoir traversé la rue de Morsang, on peut emprunter l’impasse de la Prairie et accéder à la nouvelle promenade.

Morsang-sur-Orge. Promenade de l’Orge. Le nouveau tronçon s’achève au bout du parking de la Résidence du square Jean-Morlet / Efidis, à coté des enclos des déchets ménagers. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.

Morsang-sur-Orge. Rive droite de la Promenade de l’Orge. La photo est prise au droit de la résidence Efidis, en direction du pont de la rue de Morsang. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.


L’association Porte de l’Essonne Environnement (PEE) est membre de la commission consultative des services publics locaux Écologie Paysage du Syndicat de l’Orge. Elle a participé à la réunion qui s’est tenue le jeudi 23 février 2017. (1) Interrogé au sujet de la prolongation de la promenade en direction du Parc de Morsang-Savigny, Michel VALOIS, ingénieur au Syndicat de l’Orge, a indiqué que des discussions avaient lieu avec Efidis dans le but de prolonger le cheminement piétonnier public. Les négociations sont bien longues… Elles étaient déjà en cours début 2016.


Ainsi, d’acquisition foncière en acquisition foncière, d’aménagement en aménagement, la reconquête des berges urbanisées et inaccessibles de la rivière se poursuit. De nombreux secteurs doivent constituer des chantiers à venir.

Morsang-sur-Orge. Rive droite de la Promenade de l’Orge en direction du pont de la rue de Morsang. © Photographie BM/CAD pour PEE, 24 février 2017.


RÉFÉRENCE
1. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Les travaux de la promenade se poursuivent à Morsang-sur-Orge», www.portes-essonne-environnement.fr, 20 février 2017 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-les-travaux-de-la-promenade-se-poursuivent-a-morsang-sur-orge/.
A noter que la révision du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de l’Orge sera prochainement soumis à enquête publique (du 13 mars au 21 avril 2017). Arrêté à consulter sur le sujet le site de la préfecture de l’Essonne.

© Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 24 février 2017, 16 h 20. Mise à jour le 27 février 2017, 13 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

 

 

Syndicat de l’Orge. Les travaux de la promenade se poursuivent à Morsang-sur-Orge

Depuis quelques semaines le chantier sur les rives de l’Orge, impasse de la Prairie a Morsang-sur-Orge, a repris. (1) L’aménagement de la promenade est en cours. Ce qui restait d’arbustes et de hautes broussailles a été rasé le long de la berge qui a été dé-bétonnée, consolidée, stabilisée avec de grosses pierres.
Ces faits concrets démontent les fausses nouvelles qui ont circulé au printemps 2016. Elles annonçaient la construction sur ce terrain d’un immeuble destiné à accueillir des logements sociaux, voire des logements destinés à des migrants ! Elles ont été curieusement relayées par des élus siégeant dans les conseils municipaux des communes des Portes de l’Essonne. Étaient-ils peu au fait  des actions du Syndicat de l’Orge, ou bien s’agissait-il d’une rumeur urbaine, suscitée, propagée et confirmée d’une façon « peu naturelle », manipulatrice, et  de nature à inquiéter les riverains ? Nous n’oublierons pas que plusieurs personnes ont soutenu « connaître des  personnes qui ont vu des plans de logements »… (2).  Tout cela constituait de fausses nouvelles. Aucun logement n’a jamais été envisagé dans cette zone inondable et inconstructible !

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge, en direction du parc Duparchy. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge, en direction du parc du Séminaire Morsang/Savigny. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

On remarquera sur les photographies que le chantier ne concerne que l’espace acquis par le Syndicat de l’Orge, une parcelle classée en zone inondable pour laquelle il mène la renaturation de la berge ainsi que le rétablissement de la continuité du cheminement piétonnier le long de la rive droite de l’Orge, à Morsang-sur-Orge. L’embryon de la continuité de promenade butte actuellement sur la clôture de la propriété morsaintoise privée du square Jean Morlet, alors qu’elle devait se poursuivre à l’intérieur, toujours le long de la rivière.

Travaux de la promenade de l’Orge, impasse de la Prairie, le long de la résidence Square Jean-Morlet à Morsang-sur-Orge, en direction du parc du Séminaire Morgan/Savigny. © Photographie BM/CAD pour PEE, 15 février 2017.

La prochaine commission consultative des services publics Écologie et Paysage ayant lieu le jeudi 23 février 2017, PEE interrogera le Syndicat de l’Orge sur le calendrier prévisionnel des travaux et cette continuité allant de la parcelle en chantier vers le parc du Séminaire Morsang-sur-Orge – Savigny-sur-Orge. (3)

RÉFÉRENCES
1. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Principaux travaux envisagés pour 2016 », www.portes-essonne-environnement.fr, 19 avril 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-principaux-travaux-envisages-pour-2016/.

2. MÉRIGOT Bernard, « Syndicat de l’Orge. Continuité de la promenade, les travaux impasse de la Prairie à Morsang-sur-Orge », www.portes-essonne-environnement.fr, 7 avril 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/syndicat-de-lorge-continuite-de-la-promenade-les-travaux-impasse-de-la-prairie-a-morsang-sur-orge/.
3. Ordre du jour de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage du Syndicat de l’Orge reçu par courriel le 6 février 2017 : 1/ Présentation de la démarche d’inventaires des zones humides sur le bassin versant Orge-Yvette de la Commission Locale de l’Eau, 2/ Résultats des inventaires chauves-souris réalisés sur les affluents en 2016, 3/ Bilan 2016 des suivis des milieux naturels réalisés en régie, 4/ Bilan 2016 de la mise en œuvre du plan de gestion, 5/ Questions diverses.

© Bernard MÉRIGOT, membre de la commission consultative des services publics Écologie et Paysage au titre de PEE, ancien vice-président du Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), 20 février 2017, 9 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.