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Associations – ENE. Récit de politique associative (2). Le nouveau bureau fédéral 2016

La vie d’une association locale ou d’une fédération départementale regroupant une cinquantaine d’associations de protection de l’environnement ne saurait se limiter à des évidences imposées. Comme toute collectivité, elle présente plusieurs niveaux de réalité, plusieurs niveaux de vérité : ce qu’elle paraît être (depuis l’extérieur) et ce qu’elle est (depuis l’intérieur), ce qu’elle dit et ce qu’elle ne dit pas, que ce soit volontairement ou bien involontairement.

Que ce soit une association locale ou une fédération départementale, l’entité participe à la vie publique locale. C’est à la fois un contre-pouvoir et un partenaire des pouvoirs publics, qu’ils soient administratifs (préfecture…), exécutifs (communes, intercommunalités, département…), et bien évidemment en tout premier lieu, citoyens. Il n’existe pas de politique publique sans récit de politique publique. De même, il n’existe pas de politique associative sans récit de politique associative. Comment le travail bénévole individuel s’insère-t-il au quotidien dans une gouvernance associative collective ?

Le 9 avril 2016 a eu lieu l’assemblée générale de la fédération Essonne Nature Environnement (ENE) à laquelle Portes de l’Essonne Environnement (PEE) est adhérente depuis mars 2015. (1) Un nouveau bureau a été élu lors du conseil d’administration de 11 avril 2016.  Interview de Sylvie MONNOTTE-MÉRIGOT, trésorière et directrice d’édition numérique de PEE, ancienne secrétaire générale d’ENE, administratrice d’ENE (mandat 2015-2018).

MEEM

Ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, 244 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris, 19 janvier 2016. © Photographie BM/CAD, 2016.

Qu’est-ce qu’un(e) secrétaire général(e) d’une fédération départementale ?

PEE. Vous avez été secrétaire générale adjointe de 2012 à 2015, puis secrétaire générale de 2015 à 2016 de la fédération départementale Essonne Nature Environnement (ENE). Pouvez-nous nous expliquer pourquoi vous ne figurez plus dans le bureau de la fédération en 2016 ?
Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT (SMM). Être secrétaire générale adjointe, puis secrétaire générale, est énergivore – voire épuisant – lorsque l’on aime faire son travail consciencieusement avec rigueur et discipline. Le côté « mémoire de l’association » est plaisant, mais c’est une fonction ingrate dont la mission n’est pas uniquement constituée de prises de notes pour élaborer des comptes rendus. Loin de là.

C’est deux dernières années, je me suis volontiers investie pour remettre à niveau, et à jour,  un secrétariat « vivant », les documents administratifs, les tableaux informatisés des données, les comptes rendus, les dossiers thématiques informatisés, la boîte mails, le site Internet, les réseaux sociaux… J’ai très souvent fait face à des obstacles et à des difficultés lorsqu’il fallait rechercher les éléments constitutifs (des dossiers, des comptes rendus, des articles…), relancer la machine administrative et littéraire, se substituer à ceux qui ne remplissaient pas leur « attributions », affronter la paresse d’un vieux PC capricieux au secrétariat, braver les dysfonctionnements numériques sur le site Internet (tels un refus « têtu » d’enregistrement d’un brouillon ou d’un événement, une lenteur épouvantable de téléchargement d’une vidéo…) ou la boîte mails (telle la disparition des données sur son écran d’ordinateur après une importante maintenance de la part d’un opérateur comme cela est arrivé il y a quelques mois pour les mails contenus dans la boîte de réception et, dernièrement, pour les adresses du répertoire de contacts chez les clients d’Orange…), et trouver rapidement les remèdes afin de ne pas interrompre la continuité du service fédéral.

FD CREDIT MUTUEL

Document : Un exemple de fiche de poste de secrétaire général d’une association. Extrait de « Fiches pratiques dirigeant #9. Le secrétaire général au cœur de la vie associative », brochure téléchargeable sur le site associatheque.fr, éditée par le Crédit Mutuel, pp. 2-3/4. (2)

Le poids personnel du bénévolat collectif

PEE. Quel temps de bénévolat avez-vous consacré à cette remise à niveau ?
SMM. Donner de son temps bénévolement est positif. On s’investit entièrement dans les missions que l’on considère utiles, passionnantes, intéressantes. C’est un acte volontaire et agréable si toutes les conditions s’y prêtent. Il n’existe pas de statut de bénévole comme dans d’autres pays, seulement un statut de volontaire. Tous milieux associatifs loi 1901 confondus, les dirigeants font de la « gestion désintéressée ». Certaines pratiques sont parfois tolérées comme une rémunération équivalente à la moitié ou au trois quarts du smic. Statutairement, ce n’est pas le cas à la fédération Essonne Nature Environnement. Seules les renonciations à remboursement de frais engagés pour le compte de l’association (tels les frais kilométriques) sont pratiquées.

Pour ma part, en 2014, j’ai comptabilisé 784 heures bénévoles au service de la fédération et parcourus 475 kilomètres. En 2015, 936 heures bénévoles ont été effectuées et 760 kilomètres parcourus. Dit ainsi, personne ne se représente vraiment ce que constituent ces heures de bénévolat mais, si je vous le traduis en nombre de semaines effectuées par un salarié, j’ai consacré 49 semaines entières sur 102 que comptent deux années. Soit encore près d’une semaine sur deux, à raison de 35 heures par semaine, dévolue entièrement à la fédération en deux ans, sans contrepartie, alors que je ne suis ni retraitée, ni femme au foyer, donc considérée dans les tableaux de l’INSEE comme étant active.

Les leçons de l’expérience personnelle

PEE. Même si vous êtes encore administratrice, que retenez-vous de votre passage au sein de la fédération départementale ?
SMM. Au niveau de la « problématique environnementale », comme on dit, nous avons tous un long combat à mener. Presque tout ce qui est acquis peut être remis en question à tout moment. Beaucoup reste à faire dans de nombreux domaines avec une régularité, une équité décisionnelle dans tous les dossiers traités et surtout un respect total de l’autre, même si on est en complet désaccord. Quant aux forces politiques dirigeantes, soit elles s’engagent d’une façon marginale au niveau local, soit elles ignorent ou méprisent tout simplement les questions écologiques et le caractère public des documents que les collectivités génèrent dans le domaine environnemental comme dans tous autres domaines d’ailleurs.

Les dossiers importants du département de l’Essonne (comme le Grand stade de rugby) font l’objet d’un intérêt particulier de la part de la fédération. Les grandes enquêtes publiques – qui sont toutes publiées sur le site Internet de la préfecture – méritent une plus grande attention de sa part et la rédaction systématique d’avis.

Au niveau des hommes et des femmes rencontrés, côtoyés, fréquentés, sauf cas particuliers, je salue leur militantisme, leur dévouement, leur passion pour la cause environnementale et, pour certains, leur courtoisie. D’une façon générale, lorsque l’on accepte de donner autant de temps à une association ou à une fédération, c’est que l’engagement est riche d’enseignement tant au niveau du sens donné et de la reconnaissance globale, des compétences acquises dans certains domaines, qu’au niveau de la satisfaction altruiste personnelle que l’on en retire.

Feuilles Gouttes Pluie

Le travail d’un(e) secrétaire général(e) d’une fédération : des gouttes de pluie sur une feuille si on ne s’y attèle pas au moins une heure au quotidien… © Photographie BM/CAD, 2016.

Réfléchir sur l’éthique et sur la gouvernance associative

PEE. Ces sujets sont-ils abordés par les responsables des grandes fédérations associatives ?
SMM. Elles le sont, mais pas à la fédération ENE, même en interne. On peut citer l’étude de l’association France Bénévolat sur Dysfonctionnements éthiques et de gouvernance des associations : la responsabilité morale des dirigeants. Depuis 2013, avec des associatifs et des chercheurs, je suis engagée dans une recherche-action sur la gouvernance associative. Nous constatons ainsi que le souhait de « voir davantage de jeunes » (des jeunes adultes, des actifs) dans les associations environnementales et leurs exécutifs ne se traduit pas dans les faits, ni par une réelle place, ni par une véritable écoute dans le fonctionnement de l’administration associative.

Un exemple : dès qu’une compétence est repérée (ou plusieurs), elle a tendance à être mobilisée voire sur-mobilisée par les instances dirigeantes qui sont vieillissantes, au risque de subir un déséquilibre dans l’engagement citoyen de la personne compétente. Autre exemple, dès qu’un problème survient, l’équipe dirigeante (le bureau « sachant » voire « auto-savant ») ne se pose généralement pas les bonnes questions, elle ne prend pas le temps de la réflexion sur « le pourquoi, comment, qui, que, quoi » ni surtout sur le « Suis-je dans l’erreur ? Et, si oui, comment remédier à cela ? ». Elle ne se remet jamais en question. Tout en se cachant derrière une prétendue gouvernance collégiale, il n’y a pas de souplesse dans les rouages. Elle est annoncée, mais pas pratiquée.

Rares sont les chartes associatives de déontologie ou les comités de prévention des dysfonctionnements. Pour avoir côtoyé les deux de près, je peux affirmer qu’il existe une très grande ressemblance entre les cadres associatifs environnementaux et les majorités politiques dans les collectivités territoriales, bien qu’ils s’en défendent ! Mais, je ne m’étendrais pas plus sur le sujet. Nous allons bientôt publier nos recherches. Des données restent encore à analyser, mais notre comité de rédaction est à l’œuvre…

Le temps de la fin du mandat

PEE. Et votre démission du mandat bénévole de secrétaire générale de la fédération essonnienne, le 8 avril 2016 ?
SMM. La charge de travail pour ENE devenait incompatible avec ma vie privée, ma vie professionnelle et sa nécessaire évolution, mes autres activités associatives en région parisienne et en province, le site Internet de PEE que nous « professionnalisons » progressivement (avec le suivi des dossiers de l’EPT n° 12 et de la MGP), et un grand projet privé/public qui devrait voir le jour dans quelques mois.

Accorder du temps à une association ou à une fédération demande des arrangements avec ses multiples vies quotidiennes, je ne le pouvais plus sans craindre pour mon équilibre. Le don de soi doit pouvoir se réaliser avec plaisir. Ce n’était plus le cas. J’ai donc donné ma démission de secrétaire générale le 8 avril 2016. Je demeure effectivement administratrice avec, pour le moment, deux représentations extérieures, l’une à la commission consultative de l’environnement de l’aérodrome Paris-Orly, l’autre à la commission de suivi de site de l’usine d’incinération de Vert-de-Grand.

Voir et être vu

PEE. Dernière question, pourquoi le souhait de témoigner avec cette interview sur le site de PEE ?
SMM. Tout à d’abord en tant qu’historienne, je suis très attachée à la liberté d’expression, à la libre communication des pensées et des opinions dont les concepts ont été définis comme des droits fondamentaux dans la Déclaration des droits de l’homme et des citoyens de 1789 (articles 10 et 11), puis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (articles 18 et 19), surtout après les terribles événements vécus en 2015 et durant le premier trimestre 2016. Aucune entité ne doit se cacher derrière ses statuts ou son règlement intérieur pour dire que l’une ou l’autre de ses composantes ne peut pas faire usage de sa liberté d’expression ou de sa liberté de communiquer par un quelconque moyen que ce soit, notamment à des fins d’études et de récit de politique associative ou publique. Retirer ces droits fondamentaux, sanctionner leur utilisateur ou les autoriser de façon restrictive, c’est rétablir la censure et adopter une position anti-républicaine et anti-démocratique indigne d’un exécutif.

Ensuite, comme dans toute collectivité, il y a les indifférents et les envieux, ceux qui vous remercient et ceux qui vous critiquent, ceux qui font les deux en fonction du public qu’ils ont en face d’eux. Lorsqu’on occupe une fonction, quelle qu’elle soit, il faut aussi faire avec ceux qui voudraient bien être à votre place, c’est-à-dire les détracteurs qui voudraient vous voir ailleurs. Dans la politique associative, tout comme dans la sphère élective politique, nous sommes dans une pratique de terrain : on est à la fois observateur et objet d’observation. La question que l’on oublie de se poser, c’est : « Qui suis-je pour les autres ? ». Tout membre d’un exécutif de projet devrait s’interroger à ce sujet.

Dans l’action locale, ce qui est déterminant, c’est précisément le poids du local, dans un cadre que les historiens désignent sous le terme de « société d’interconnaissance ». Par le passé, mon époux a été la cible d’attaques virulentes dans le cadre de ses fonctions électives politiques. Je n’ai pas été épargnée. (3) Après ma démission de secrétaire générale, certains ont tenu des propos inexacts sur moi comme sur mon époux, voire des assertions diffamatoires.

La dimension démocratique d’un retrait ou d’une démission d’une fonction est souvent mal comprise. C’est comme si certains souhaitaient que le démissionnaire disparaisse complètement voire qu’il « meure moralement ». L’expérience politique et l’expérience associative bénévole, étroitement liées dans le milieu de l’environnement, sont des lieux d’engagement citoyen, d’enseignement et d’apprentissages. Ce sont surtout des lieux de pouvoir dès que l’on accepte des responsabilités. On devient une personne publique observée, épiée, jugée. En acceptant des fonctions dirigeantes au sein d’associations, en me retirant comme je viens de le faire, je n’échappe malheureusement pas à la règle.

Pour conclure sur une note plus légère, je souhaite bon courage au nouveau bureau pour mener les dossiers de fond qui ont été présentés lors de la dernière assemblée générale et œuvrer à la survie financière de la fédération. (4)

Velo rouge. BM

Recyclage des compétences : du cycle à la jardinière… © Photographie BM/CAD, 2016.

RÉFÉRENCES
1. Essonne Nature Environnement, « Convocation et ordre du jour de l’assemblée générale du 9 avril 2016 », 1 p. (pdf) : ENE CODJ AG 2016.
2. DOCUMENT : Crédit Mutuel, « Fiches pratiques dirigeant #9. Le secrétaire général au cœur de la vie associative », téléchargeable sur le site associatheque.fr, 4 p (pdf) : CM F9 SG.
3. Note de la rédaction : Bernard MÉRIGOT a été adjoint au maire de la ville de Savigny-sur-Orge de 1983 à 2009, puis conseiller municipal de 2009 à 2014.
4. Conseil d’administration d’Essonne Nature Environnement, élection du bureau, 11 avril 2016 : Jean-Pierre MOULIN, président, Danièle ZANEBONI, Denis MAZODIER, Jean-François POITVIN, vice-présidents, Claude CARSAC, trésorier, Jean-Marie SIRAMY, secrétaire général, Alain SENÉE, secrétaire général adjoint (www.ene91.fr).

© Propos recueillis pour PEE par Marie LAPEIGNE, 12 avril 2016, 21 h 30.


Commentaire du 27 avril 2016

A la suite à cet article, nous apprenons que Jean-Pierre MOULIN, président de la fédération Essonne Nature Environnement (ENE), sous couvert d’une décision d’une réunion de bureau, a décidé de retirer la délégation de représentation à la commission consultative de l’environnement (CCE) de l’aéroport Paris-Orly à Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT le 27 avril 2016, et ce, sans l’avertir au préalable.

A l’évidence, il s’agit aussi d’une mesure de rétorsion prise à la suite de l’intervention des associations locales saviniennes – à laquelle elle appartient – contre le rapport moral 2015 et le rapport financier 2015 lors de l’assemblée générale du 9 avril 2016 d’ENE. Une intervention qui était motivée par le fait que la fédération ne les avait pas soutenu dans l’affaire du plan local d’urbanisme de la commune de Savigny-sur-Orge, allant de ce fait à l’encontre des intérêts de ses adhérents en les plaçant dans une situation très délicate.

Cette décision relative à la CCE d’Orly a été prise de façon unilatérale, sans aucune concertation avec l’intéressée. On notera que la gouvernance de la fédération est marquée par une absence de dialogue et par des pratiques autoritaires. Le président et son bureau se comportent comme une majorité municipale refusant tout dialogue avec les membres manifestant des avis différents des leurs. Ils ne parviennent pas à prendre en compte les observations exprimées de façon constructive.

© Marie LAPEIGNE, 27 avril 2016, 15 h 40.

Aéroport d’Orly. Travaux sur les pistes en 2016 : de l’acceptabilité du bruit au vacarme assourdissant

Bien que d’un point de vue économique, la grève ne soit pas la panacée, il y a des jours où l’on souhaiterait être heureux comme les personnages du film Nous irons tous au paradis (1971), incarnés par Claude BRASSEUR, Guy BEDOS, Victor LANOUX et Jean ROCHEFORT dans une maison « au calme » de la campagne parisienne… (1)

Vous voyez où l’on veut en venir ? Non ? Prenons un autre exemple.

Bien que d’un point de vue écologique cela soit une véritable catastrophe, il y a des jours où l’on souhaiterait que le volcan islandais Eyjafjallajökull (ou un autre) se réveille. En avril 2010, après 200 ans de sommeil, il éjecta des tonnes de cendres – toxiques, certes – à près de 10 kilomètres d’altitude, contraignant la fermeture d’une partie de l’espace aérien européen pendant près d’une semaine. Le 15 avril, les autorités prirent la décision d’annuler près de 11 000 vols. (2) Quel calme pour des milliers de riverains de l’aéroport d’Orly, notamment ! Vous en souvenez-vous ? Non ? Regardez la petite vidéo prise alors par le président de PEE sur la coulée verte de Paray-Vieille-Poste, à quelques mètres des pistes. (3)


La réfection de la piste 4 d’Orly annoncée pour l’été 2016 : 6 semaines de nuisances sonores potentielles !

Pourquoi revenir sur les perturbations aériennes de 2010 ? Tout simplement parce qu’en complément des travaux pharaoniques actuellement entrepris à Orly pour en faire un aéroport à 32,5 millions de passagers par an à horizon 2019-2020 contre 29,7 actuellement, Aéroport de Paris (ADP) entreprend la rénovation des pistes 3 et 4 en complément de celle des taxiways, afin d’accueillir les gros porteurs dédiés au trafic international (comme l’A-380 ?).

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Document : Communication du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Direction générale de l’aviation civile, « Travaux Orly piste 4(06/24) du 18 juillet au 28 août 2016 », p. 2/14. (4)

Ce n’est pas nouveau. Des réfections ont déjà eu lieu en 2006 (piste 4), en 2009 (piste 3) et 2011 (piste 4). Cela suppose des nuisances sonores potentielles pour une partie des riverains qui, jusqu’à présent, en subissent peu, en dehors des périodes d’incidents ou de vents intempestifs. Ainsi, habituellement dans un calme aérien relatif, Savigny-sur-Orge et Juvisy-sur-Orge se sont réveillées ce 5 avril 2016 avec le passage de gros aéronef extrêmement bruyant… Et bien, Saviniens, Juvisiens et autres Franciliens riverains survolés irrégulièrement, il vous faudra vous armer de patience ou faire provision de boules Quiès entre le 18 juillet et le 28 août 2016, soit durant 6 semaines !

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Document : Communication du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Direction générale de l’aviation civile, « Travaux Orly piste 4 (06/24) du 18 juillet au 28 août 2016 », p. 3/14. (4)

Les décollages et les atterrissages des avions se feront différemment, entraînant des changements de couloirs aériens. Aux heures de pointe, des avions seront amenés à emprunter la piste 2 vers le Sud. Ils survoleront de nouveaux secteurs en créant une gêne sonore pour des milliers de riverains non habitués aux nuisances sonores aériennes quotidiennes de façon continue, au vacarme assourdissant à intervalle régulier…

En mars 2016, la Direction générale de l’aviation civile, associée au ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, a réalisé une brochure numérique sur la première phase des travaux de la piste 4 (06/24) de l’été prochain, la seconde phase étant fixée durant l’été 2017. Les décollages et les atterrissages seront principalement réalisés en piste unique sur la n° 3 (08/26), avec un appui de la piste 2 (02/20) en heures de pointe. Cette piste, utilisée en secours en temps normal, entraîne un survol des villes comme Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Savigny-sur-Orge, Épinay-sur-Orge, entre autres, à basse altitude. (4)

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Document : Une configuration possible… Communication du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Direction générale de l’aviation civile, « Travaux Orly piste 4(06/24) du 18 juillet au 28 août 2016 », p. 10/14. (4)

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Document : Une configuration possible… Communication du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Direction générale de l’aviation civile, « Travaux Orly piste 4(06/24) du 18 juillet au 28 août 2016 », p. 11/14. (4)

En 2018, ce sera au tour de la piste 3 d’être rénovée…


Des perturbations pour la santé des « nouvelles » populations survolées

Il n’est pas inutile de rappeler qu’une plate-forme aéroportuaire génère des bruits dits instantanés, comme celui du passage d’un avion, et des bruits diffus de fond ou globalisés sur une durée donnée. Les populations survolées sont exposées à diverses pollutions, en particulier atmosphériques et sonores. Elles ont des effets sur leur santé. Sont ainsi observés des troubles du sommeil, des troubles anxio-dépressifs, des pathologie cardio-vasculaires. (5)


Une réunion des élus et de certaines associations est prévue par ADP le 15 avril 2016 sur les travaux de réfection des pistes. (Pour lire le compte rendu précis sur les travaux voir la note n° 6) Généralement, ADP certifie qu’aucune dérogation au couvre-feu nocturne, de 23 h 30 et 6 h, ne sera faite durant cette période. Encore heureux ! Restons vigilant. Refusons que le bâtiment de jonction entre les aérogares Ouest et Sud ainsi que la nouvelle salle d’embarquement, avec ses 12 postes pouvant accueillir les gros porteurs de l’internationale, ne deviennent un troisième aéroport. Quant à nos journées de l’été prochain… souhaitons-nous un été froid et pluvieux !

A suivre…

RÉFÉRENCES
1/ « Nous irons tous au paradis », film d’Yves ROBERT, 1977. La scène de l’acquisition de la maison se déroule au cours d’une grève de pilotes. Or, elle est située au bout des pistes !
2/ « Le trafic aérien suspendu dans la moitié nord de la France », www.lemonde.fr avec AFP et AP, 15 avril 2010 :  http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/04/15/l-eruption-d-un-volcan-en-islande-perturbe-le-trafic-aerien-en-europe-du-nord_1333792_3244.html.
3/ Vidéo de Jean-Marie CORBIN enregistrée le 15 avril 2010, publiée sur Dailymotion par Portes de l’Essonne Environnement le 26 mars 2016.
4/ DOCUMENT : Communication du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Direction générale de l’aviation civile, « Travaux Orly piste 4(06/24) du 18 juillet au 28 août 2016 », sous la direction de TRASSART-P, 16 mars 2016, 14 p. (pdf) : MEEM DGAC TO 2016.
5/ BOUGHRIET Rachida, « Nuisances aériennes : les riverains des aéroports franciliens, excédés, montent au créneau », www.actu-environnement.com, 13 novembre 2015 : http:/www.actu-environnement.com/ae/news/nuisances-aeriennes-manifestations-riverains-royal-roissy-orly-airparif-bruitparif-25659.php4.
6/ Lire l’article compte rendu de la réunion d’ADP sur les travaux de l’été 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/aeroport-dorly-travaux-sur-la-piste-4-durant-lete-2016-confirmes/.

© Marie LAPEIGNE, 7 avril 2016, 14 h 30.


Compléments en date des 15 et 18 avril 2016

La presse s’est faite l’écho de l’inauguration de la nouvelle « jetée internationale – est », sise dans l’aérogare Sud d’Orly, le 14 avril 2016 par « Paris Aéroport – Paris vous aime », nouvelle dénomination d’ADP pour les services aux voyageurs. Tout un programme pour les riverains ! Cette jetée affiche une capacité d’accueil de 6 gros porteurs et 12 moyens porteurs.

2016-04-15 LPE ORLY

Document n° 1 : Fanny DELPORTE, « La nouvelle « jetée internationale » inaugurée », Le Parisien Essonne-matin, 15 avril 2016, p. IV. (1)

18-04-2016 LP PUB ADP-PAPVA

Document n° 2 : Page publicitaire d’ADP devenu « Paris Aéroport – Paris vous aime », publiée dans le quotidien Le Parisien le 18 avril 2016, p. 40.

RÉFÉRENCES
1. DOCUMENT n°1  : DELPORTE Fanny, « La nouvelle « jetée internationale » inaugurée », Le Parisien Essonne-matin, 15 avril 2016, p. IV (pdf) : 2016-04-15 LPE ORLY.
2. DOCUMENT n° 2 : Le Parisien, page publicitaire d’ADP devenu « Paris Aéroport – Paris vous aime », publiée dans le quotidien le 18 avril 2016, p. 40.

© Marie LAPEIGNE, 15 avril 2016, 12 h 30. Mise à jour de Sylvie MONNIOTTE-MÉRGOT, le 18 avril 2016, 7 h 20.

Syndicat de l’Orge. Entre Viry-Châtillon et Savigny-sur-Orge, le parc Duparchy à redécouvrir

L’hiver laisse la place au printemps. Les beaux jours arrivent. Ils incitent les promeneurs à de grandes balades le long de l’Orge. Il existe un secteur à redécouvrir : celui du parc Duparchy, le long des berges de Viry-Châtillon et de Savigny-sur-Orge, en arrière des lycées Monge et Corot.

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Vue panoramique de la promenade Duparchy aménagée par le Syndicat de l’Orge. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.


Il y a quelques mois encore, le Syndicat de l’Orge procédait à de vastes travaux de réaménagement afin d’améliorer la qualité écologique de la rivière et de valoriser cet espace naturel. Ainsi, les techniciens ont procédé à une renaturation du lit mineur de la rivière sur 920 mètres, entre l’avenue du Bellay (Viry-Châtillon) et la rue de Morsang (Savigny-sur-Orge). Des berges en pentes douces et des méandres ont été créés afin de diversifier la vitesse des courants. Trois vannes ont été détruites, ce qui, associé à l’implantation des banquettes de terre et de pierres végétalisés dans le lit de l’Orge, doit favoriser la présence de poissons et la circulation des espèces aquatiques. L’allongement du bras de la boëlle Duparchy a été réalisé en parallèle de la création d’un espace à l’abri des courants qui doit encourager le développement de la biodiversité animale et végétale. Ces aménagements permettront à l’Orge de retrouver son fonctionnement naturel. (1)

Lors de l’enquête publique, au titre de la loi sur l’eau, relative à l’aménagement du parc, PEE avait attiré l’attention sur le vieux pont en pierre à double arches, un patrimoine vernaculaire de la fin du XVIIe – début XVIIIe siècles. Hélas, il n’en subsiste plus rien. Aucune conservation n’a été faite de ce patrimoine lié à l’histoire du château Davout par la ville de Savigny-sur-Orge qui aurait pu ainsi créer un musée lapidaire. (2)(3) Afin de limiter les risques d’inondation par les crues, ce pont permettant l’accès à l’arrière du lycée Corot aux heures de cours a été remplacé par une structure plus légère, une passerelle en bois/métal. Enfin, en parallèle, dans l’enceinte du parc du lycée Jean-Baptiste Corot, d’importantes canalisations ont été enterrées.

La promenade de l’Orge a été restaurée avec l’abattage de peupliers dangereux, la réfection des revêtements, la rénovation du mobilier et de l’éclairage, la création d’une rampe pour personnes à mobilité réduite, le déplacement de la piste cyclable vers le coteau. (1)

Le Syndicat de l’Orge prévoit l’inauguration de la promenade et des aménagements du parc Duparchy courant mai 2016.

Orge Brasserie Viry

L’Orge vue depuis le pont de la rue de Morsang à Savigny-sur-Orge, en direction du parc Duparchy, à Viry-Châtillon. © Photographie BM/PEE, 4 avril 2016.

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Boëlle Duparchy aménagée par le Syndicat de l’Orge en direction du parc. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.

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Boëlle Duparchy aménagée par le Syndicat de l’Orge en direction du pont Corot. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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En arrière plan, la nouvelle passerelle Corot sur l’Orge. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.

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La nouvelle passerelle Corot sur l’Orge. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.

Pont Corot sur l'Orge.

Ancien pont Corot à deux arches sur l’Orge. © Photographie BM/CAD, mars 2014.

 

 

 

 

 

 

 

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La promenade Duparchy aménagée par le Syndicat de l’Orge. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.

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Aménagement sécurisé près du square de la Brasserie, à Viry-Châtillon. © Photographie SMM/PEE, 7 avril 2016.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


DOCUMENT RÉALISÉ PAR LE SYNDICAT DE L’ORGE (4)


RÉFÉRENCES
1. Syndicat de l’Orge, « Viry-Châtillon / Savigny. Espace Duparchy, retour à un visage naturel », Au fil de l’Orge, n° 99, juillet 2015, 12 p. (pdf) : SIVOA_Magazine99.
2. Jean-Marie CORBIN, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « Le Syndicat de l’Orge réaménagera les berges de l’Orge, parc Duparchy « , www.portes-essonne-environnement.fr, 17 mars 2014 : http://portes-essonne-environnement.fr/le-syndicat-de-lorge-reamenagera-les-berges-de-lorge-parc-duparchy/.
3. Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « Parc Duparchy, les travaux en cours du Syndicat de l’Orge », www.portes-essonne-environnement.fr, 25 mars 2015 : http://portes-essonne-environnement.fr/parc-duparchy-les-travaux-en-cours-du-syndicat-de-lorge/.
4. Document vidéo public selon la CADA, extrait du site Internet du Syndicat de l’Orge (établissement public de coopération intercommunale composé de 37 communes), publié sur les travaux effectués dans le parc Duparchy : http://syndicatdelorge.fr/toute-l-actualite/339-espace-naturel-duparchy-retour-au-naturel.html ; « L’espace naturel Duparchy fait peau neuve », vidéo publiée par le Syndicat de l’Orge sur Youtube.com le 23 juin 2015.

© Marie LAPEIGNE, 20 mars 2016, 17 h 30. Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 7 avril 2016, 16 h 30.

Ligne du RER-C. 3 février 2016, nouvelle galère pour les usagers

Les mois se passent, et les problèmes perdurent sur les lignes du RER du Sud-francilien. Après les soucis du RER-D la semaine dernière, voici revenus les ennuis sur le RER-C. Encore pire que ceux d’il y a 15 jours. (1) Les usagers en ont plus qu’assez !

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En effet, ce 3 février 2016, nouvelle journée de galère pour, selon les gares : une « anomalie » ou un « incident » sur la voie, ou un « rail fissuré » ou bien encore « un rail cassé » à Austerlitz. Total, un train par heure en moyenne dans les deux sens toute la journée quasiment… Et, heureusement que le Tram-Train Massy-Évry n’est pas encore en service car, sachant que cette ligne supprimera les trains VICK et CIME, quel train pourront emprunter les voyageurs en gare de Savigny-sur-Orge en cas d’incident comme ce jour ? Aucun !

M. Itude Zen en perd sa sérénité japonaise…


DOCUMENT (EXTRAITS)

Le trafic est fortement perturbé depuis ce mercredi matin sur le RER C, comme ont pu le constater des milliers de voyageurs. Il y a de nombreux retards, des annulations de trains et le trafic est interrompu entre Saint-Michel-Notre-Dame et Paris-Austerlit.

Selon la SNCF , «c’est un problème sur la voie à Paris Austerlitz» qui est à l’origine des problèmes.

Vers 14 heures, le compte Twitter du RER C a donné des nouvelles peu rassurantes en précisant qu’il fallait compter sur une fréquence d’un train par heure en moyenne. Les voyageurs sont invités à emprunter d’autres moyens de transports : la ligne B du RER entre Paris et Massy Palaiseau la ligne D du RER entre Paris et Juvisy, la ligne H, entre Paris et les gares entre Ermont Eaubonne et Pontoise, la ligne J entre Paris et Ermont Eaubonne, la ligne N entre Paris et Saint-Quentin en Yvelines, Saint-Cyr, Versailles Chantiers et Viroflay Rive Gauche et la ligne U entre La Défense et Saint-Quentin en Yvelines, Saint-Cyr et Versailles Chantiers.

De nombreux usagers dénoncent sur les réseaux sociaux ces problèmes récurrents sur la ligne C.

La nouvelle présidente du conseil régional d’Ile-de-France Valérie Pécresse a également dénoncé ces incidents à répétition et annoncé vouloir «revoir les conditions du bonus/malus ponctualité au profit des voyageurs».

Une élue de Savigny-sur-Orge (Essonne) dénonce elle «l’abandon de cette ligne depuis des années».

Jeudi, ce sont les RER A et B qui verront leur trafic réduit en raison d’un mouvement de grève à l’appel de la CGT pour réclamer la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear, condamnés en janvier à de la prison ferme.

Cécile CHEVALLIER, « RER C : le trafic est toujours fortement perturbé », www.leparisien.fr, 3 février 2016 (2)


RÉFÉRENCES
1. Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « Ligne C du RER. 19 janvier 2016 : deux incidents de voyageurs et un mystérieux déraillement, www.portes-essonne-environnement.fr, 20 janvier 2016  : http://portes-essonne-environnement.fr/ligne-c-du-rer-19-janvier-2016-deux-incidents-de-voyageurs-et-un-mysterieux-deraillement-et-lept-12/.
2. Pour en savoir plus sur la galère du jour (photographies et tweets, Cécile CHEVALLIER, « RER C : le trafic est toujours fortement perturbé », www.leparisien.fr, 3 février 2016 : http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/rer-c-trafic-fortement-perturbe-03-02-2016-5510575.php.

© Marie LAPEIGNE, 3 février 2016, 17 h 00.

 

Elaboration d’une nouvelle Charte de la participation du public et de la démocratisation du dialogue environnemental

Le ministère de L’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a mis en chantier la rénovation de la Charte de la concertation de 1996. (1) Des ateliers participatifs sont organisés à Paris, Lyon et Bordeaux. Grâce au concours de l’un de ses administrateurs, Bernard MÉRIGOT, membre de l’Institut de la concertation (IDC), l’association Portes de l’Essonne Environnement a collaboré aux travaux du 19 janvier 2016. (2)

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Atelier participatif sur l’élaboration d’une nouvelle charte de la concertation, MEDDE, 19 janvier 2016. © Photographie BM/CAD.

RÉFÉRENCES
1. Ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, « Charte de concertation », 1996, 2 pages (pdf) : Charte concertation 1996.

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Atelier participatif sur l’élaboration d’une nouvelle charte de la concertation, MEDDE, 19 janvier 2016. © Photographie BM/CAD.

2. Pour en savoir plus : lire la Lettre du lundi de Mieux aborder l’avenir, « Ministère de l’Écologie. Nouvelle charte 2016 de la participation : bonnes intentions et incertitudes », n° 181, lundi 1er février 2016 : http://www.savigny-avenir.fr/2016/02/01/ministere-de-lecologie-nouvelle-charte-2016-de-la-participation-bonnes-intentions-et-incertitudes/.

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Un groupe de travail de l’atelier participatif sur l’élaboration d’une nouvelle charte de la concertation, MEDDE, 19 janvier 2016. © Photographie BM/CAD.

© Marie LAPEIGNE, 1er février 2016, 14 h 30.