Archives de catégorie : Morangis

Ville de Morangis

Les populations essonnienne et « mgpienne » au 1er janvier 2017 (INSEE)

L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié les valeurs de la population légale 2014, en vigueur au 1er janvier 2017. Le département de l’Essonne compte 1 268 228 habitants (population dite « municipale »). La Métropole du Grand Paris (MGP) compte, elle, 6 999 077 habitants dont 686 407 pour le GOSB (EPT 12).


La population essonnienne continue de croître à un bon rythme, avec 1,14 % d’augmentation par rapport à 2013 (valeur entrée en vigueur au 1er janvier 2016), ce qui la place parmi les départements les plus dynamiques d’Ile-de-France. (1) Cette hausse s’explique principalement par une poussée immobilière dans les secteurs très urbanisés et par une forte croissance économique. Ceci ne sera pas sans poser de problèmes en matière d’infrastructures et d’équipements communaux, de densification de population, de transports en commun.

L’Essonne compte 196 communes, dont :

  • une de plus de 50 000 habitants, Évry (53 609 hab. – en hausse)
  • deux entre 40 et 50 000 habitants, Corbeil-Essonne (49 373 hab. – en hausse) et Massy (48 372 hab. – en hausse)
  • six entre 30 et 40 000 habitants, Savigny-sur-Orge (37 045 hab. – en baisse), Sainte-Geneviève-des-Bois (35 877 hab. – en hausse), Palaiseau (32 461 hab. – en hausse), Viry-Châtillon (31 350 hab. – en hausse), Vigneux-sur-Seine (31 074 hab. – en baisse), Athis-Mons (31 434 hab. – en hausse).

La commune la moins peuplée de l’Essonne reste Chatignonville avec ses 57 habitants (en hausse).


Les chiffres de l’ancien territoire de la Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) – MGP / EPT 12 – entrant dans le calcul des dotations de l’État pour les communes, au 1er janvier 2017 :

  • Savigny-sur-Orge : 37 045 hab. – en baisse, pour la deuxième année consécutive. Perte d’attractivité réelle ? En cause, la politique communale.
  • Athis-Mons : 31 434 hab. – en hausse.
  • Juvisy-sur-Orge : 16 160 hab. – en hausse.
  • Morangis : 112 563 hab. – en hausse.
  • Paray-Vieille-Poste : 7 378 hab. – en hausse.
  • Viry-Châtillon (entrée dans l’ancienne CALPE le 1er janvier 2016) : 31 350 hab. – en hausse.

Population totale de l’ancienne CALPE + Viry-Châtillon = 135 930 hab., soit un accroissement de 1,65 % par rapport à la situation de 2016 (population légale 2013).


Les chiffres de la population de l’EPT12 appelé Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) :

  • Ablon-sur-Seine (Val de Marne) : 5 449 hab. – en hausse.
  • Arcueil (Val de Marne) : 20 911 hab.- en hausse.
  • Athis-Mons (Essonne) : 31 434 hab. – en hausse.
  • Cachan (Val de Marne) : 29 932 hab. – en hausse.
  • Chevilly-Larue (Val de Marne) : 19 151 hab. – en hausse.
  • Choisy-le-Roi (Val de Marne) : 43 505 hab. – en hausse (4e commune du GOSB).
  • Fresnes (Val de Marne) : 26 808 hab. – en hausse.
  • Gentilly (Val de Marne) : 16 358 hab. – en baisse.
  • Ivry-sur-Seine (Val de Marne) : 59 793 hab. – en hausse (2e commune du GOSB).
  • Juvisy-sur-Orge (Essonne) : 16 160 hab. – en hausse.
  • L’Haÿ-les-Roses (Val de Marne) : 30 772 hab. – en baisse.
  • Le Kremlin-Bicêtre (Val de Marne) : 26 661 hab. – en baisse.
  • Morangis (Essonne) : 12 563 hab. – en hausse.
  • Orly (Val de Marne) : 22 603 hab. – en hausse.
  • Paray-Vieille-Poste (Essonne) : 7 378 hab. – en hausse.
  • Rungis (Val de Marne) : 5 661 hab. – en hausse.
  • Savigny-sur-Orge : 37 045 hab. – en baisse (5e commune du GOSB).
  • Thiais (Val de Marne) : 28 812 hab. – en baisse.
  • Valenton (Val de Marne) : 13 346 hab. – en hausse.
  • Villejuif (Val de Marne) : 57 781 hab. – en hausse (3e commune du GOSB).
  • Villeneuve-le-Roi (Val de Marne) : 19 870 hab. – en baisse.
  • Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne) : 32 976 hab. – en hausse.
  • Viry-Châtillon (Essonne) : 31 350 hab. – en hausse.
  • Vitry-sur-Seine (Val de Marne) : 91 188 hab. – en hausse (1ère commune du GOSB).

Population totale du GOSB = 686 407 hab., soit un accroissement de 1,02 % par rapport à la situation de 2016 (population légale 2013).


Les chiffres de la population de la Métropole du Grand Paris (MGP, 131 communes) :

  • Paris : 2 220 445 hab.
  • Hauts de Seine : 1 597 770 hab.
  • Seine-Saint-Denis : 1 571 028 hab.
  • Val de Marne : 1 365 039 hab.
  • 6 communes de l’Essonne (ancienne CALPE) : 135 930 hab.
  • 1 commune du Val d’Oise (Argenteuil) : 108 865 hab.

Population totale de la MGP = 6 999 077 hab., soit un accroissement de 0,43 % par rapport à la situation de 2016 (population légale 2013).


RÉFÉRENCES
1. INSEE, Recensement de la population. Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2017. 91-Essonne, décembre 2016,  14 p. (pdf) : insee-91-essonne-pop-2017.
2. Voir le site de l’INSEE pour la population légale en vigueur à compter du 1er janvier 2017 de Paris (75), des Hauts de Seine (92), de la Seine-Saint-Denis (93), du Val de Marne (94) et du Val d’Oise : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2525768.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 2 janvier 2017, 18 h 00.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

MGP. Inventons la Métropole du Grand Paris : Morangis, commune candidate pour l’agriculture urbaine et maraîchère

L’appel à projets « Inventons la Métropole » a été lancé le 23 mai 2016 par la Métropole du Grand Paris (MGP) auprès des 131 communes (696 051 habitants) qui la composent. Le 10 octobre 2016, les candidatures de 112 sites ont été dévoilées. L’un d’eux retient l’attention. La commune de Morangis (Essonne) projette de réimplanter une agriculture urbaine et maraîchère sur un terrain de 10 900 m2, actuellement en friche. Marie LAPEIGNE et Bernard MÉRIGOT, collaborateurs réguliers du média numérique Portes de l’Essonne Environnement, répondent à nos questions. (1)

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Projet d’implantation d’agriculture urbaine et maraîchère déposé par la commune de Morangis (Essonne) dans le cadre de l’appel d’offres « Inventons la Métropole du Grand Paris », octobre 2016. A l’est, la zone d’activités de Morangis. A l’ouest et au sud, quartiers pavillonnaires de Savigny-sur-Orge. On reconnaît le cimetière et le parc de Champagne. Dossier de presse.


PEE. Pourquoi l’agriculture urbaine et maraîchère est-elle importante ?
Marie LAPEIGNE. L’agriculture urbaine et maraichère peut se définir comme « une activité agricole dont les ressources, les produits et les services font l’objet d’une utilisation urbaine directe ».  Depuis les années 2000, toutes les métropoles occidentales rêvent – ou bien font croire qu’elles rêvent – de devenir des « villes vertes ». Seulement il y a loin entre ce que ses responsables annoncent et les réalisations concrètes. Les formes de l’agriculture urbaine et maraîchère sont novatrices : elles n’impliquent pas seulement des lieux, mais aussi des acteurs, des productions, des systèmes de distribution, des supports de production.

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Les formes d’agricultures urbaines définies par Anne-Cécile DANIEL en 2013. (2)

PEE. Que peut produire l’agriculture urbaine ?
Marie LAPEIGNE. Les productions sont variées : légumes, fruits, herbes, champignons, poisson, miel, œufs, poules, céréales… Mais surtout, il faut insister sur les systèmes de distribution qui peuvent comprendre aussi bien la cueillette sur place, le troc de plantes, les marchés, l’abonnement à des paniers, le magasin de producteur, la table d’hôte, le restaurant… (2)

Bernard MÉRIGOT (présent à la cérémonie dévoilant les projets retenus par la MGP le 10 octobre 2016). Pour Pascal NOURY, maire de Morangis, conseiller métropolitain du Grand Paris et vice-président du conseil territorial de l’établissement public territorial n° 12 Grand Orly Bièvre Seine (GOBS), « cet espace constituera une formidable opportunité nourricière pour le territoire et contribuera à la réduction de son empreinte écologique.»

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Pascal NOURY, maire de Morangis, conseiller métropolitain du Grand Paris (MGP), vice-président du conseil territorial de l’EPT 12, accueille Patrick OLLIER, président de la MGP sur le stand du projet de la commune de Morangis le 10 octobre 2016 au Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne © Photographie BM/CAD pour PEE.

PEE. Quelles sont les fonctionnalités d’un tel projet ?
Marie LAPEIGNE. Elles sont multiples. Depuis l’aménagement urbain (création d’espaces verts), le développement économique (insertion, lutte contre la pauvreté), les loisirs (contact avec la nature), la santé (produits bio), la sécurité alimentaire (autoproduction, circuits courts), l’environnement (compostage, recyclage de l’eau, biodiversité), aux interactions sociales (empowerment), et à l’éducation (écocitoyenneté).

L’agriculture urbaine et maraîchère est en rupture avec le système agroalimentaire déterritorialisé dominant. Elle se caractérise par une revendication de proximité de la consommation (ventes directes, circuits courts, marchés de producteurs…). Elle participe à la construction de villes durables. (2)

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Agriculture urbaine et maraîchère. Projet de la commune de Morangis présenté dans le cadre de Inventons la Métropole du Grand Paris le 10 octobre 2016, Pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne. Dossier de presse.

PEE. Quelles sont les communes qui ont déposé un dossier dans le cadre de « Inventons la Métropole du Grand Paris » ?
Bernard MÉRIGOT. On remarquera que le projet de Morangis est le seul qui émane des six anciennes communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE : Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon) qui ne se sont pas manifestées. C’est regrettable. Nous perdons des opportunité réelles de faire évoluer notre secteur de façon innovante tout en les faisant connaître aux autres communes de la MGP. Il ressort de cet état un manque de dynamisme profond pour les cinq communes de l’ex-CALPE non candidates. Il est notamment dommage que Savigny-sur-Orge n’ait pas élaboré un projet mobilisateur. Manque d’idée, manque de temps ?


Les sites

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DOCUMENT

DEGRADI Laurent, SIVAN Nicolas, « Le Grand Paris va soutenir trois grands projets en Essonne » , Le Parisien Essonne matin, 11 octobre 2016. (3)

Hier, l’établissement public a dévoilé les 61 « territoires innovants » dont il aidera le développement. Trois figurent dans le 91. La Métropole du Grand Paris, ce n’est pas qu’en petite couronne. L’Essonne en fait également partie. C’est tout à fait officiel depuis hier et l’annonce des 61 « territoires innovants » retenus par l’établissement public qui aidera à leur mise en place, dont trois se trouvent dans le département.
Un appel à projets va être lancé. « Cela montre que le Grand Paris a besoin de la grande couronne pour se développer », se félicite Francis Chouat, maire (PS) d’Évry et président de l’agglomération Grand Paris sud où figurent trois sites.
Excepté pour organiser cette procédure, puis pour rémunérer les architectes qui seront présélectionnés, aucun budget dédié à la construction elle-même n’est prévu, mais selon l’élu, cela donnera « un coup d’accélérateur » aux projets, qui seront présentés d’ici à la fin de l’année 2017.

  • L’ancien hôpital Louise-Michel de Courcouronnes. La réhabilitation de ce bâtiment des années 1970 doit permettre de créer 50 logements, ainsi que 5 000 m² « dédiés à des équipements et des activités économiques ».
  • Le Génopole d’Évry-Corbeil. Ce site qui accueille déjà 82 entreprises, 19 laboratoires et 25 plates-formes technologiques s’étendra sur 7 ha supplémentaires. Ses développeurs comptent y accueillir « de 100 à 150 nouvelles entreprises et plus de 3 000 emplois industriels » d’ici 2025.
  • Le site de l’Armée Leclerc à Morangis. Ce vaste espace abrite d’anciens locaux industriels, où sont aujourd’hui accueillis des bureaux de la Croix-Rouge, du Secours populaire et de diverses associations.A terme, la municipalité de Morangis aimerait y développer un site de maraîchage urbain et d’agriculture périurbaine. « La commune n’a pas les moyens de porter seule ce projet, admet la mairie. Sur le plan financier, les ressources de la Métropole du Grand Paris sont un plus considérable dans l’aboutissement de ce programme. »

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Mon projet d’agriculture urbaine en Île-de-France Guide pratique d’information et d’orientation, de Clélia GRANOZIO, 2013. (4)

RÉFÉRENCES

1. Préfecture de la région d’Île-de-France, Métropole du Grand Paris, Société du Grand Paris, « Inventons la Métropole du Grand Paris. 10 octobre 2016. Événement de lancement de l’appel à projets », Dossier remis le lundi 10 octobre 2016 lors de la présentation au Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne.
2. DANIEL Anne-Cécile, AUBRY Chistine, THOURET Amélie, DEVINS Antoine, « Naissances et développement des formes commerciales d’agriculture urbaine en région parisienne », VertigO, 2013.
LOUDIYI Salma, MAURY Caroline et LARDON Sylvie, « Agriculture(s) et projet urbain durable : issues incertaines, destinées imprévisibles », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement, Volume 11, numéro, 2 septembre 2011, http://vertigo.revues.org/11481.
DUCHEMIN Éric, « Agriculture urbaine : quelle définition ? », AgriUrbain, 212.
3. DEGRADI Laurent, SIVAN Nicolas, « Le Grand Paris va soutenir trois grands projets en Essonne », Le Parisien Essonne matin , 11 octobre 2016, http://www.leparisien.fr/espace-premium/essonne-91/le-grand-paris-va-soutenir-trois-grands-projets-en-essonne-11-10-2016-6192373.php.
4. GRANOZIO Clélia, Mon projet d’agriculture urbaine en Île-de-France, Guide pratique d’information et d’orientation, DRIAAF Ile-de-France, 2013, 44 p.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, Marie LAPEIGNE, Bernard MÉRIGOT, 12 octobre 2016, 20 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

 

MGP. Une visite instructive des communes de l’EPT 12 candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » : Orly et Thiais

Quelles sont les communes appartenant à l’établissement public territorial n° 12 (EPT 12) qui sont candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ? (1) Plusieurs réponses ont été apportées lors de la première visite qui était organisée par Valérie MAYER-BILMONT à l’intention de la presse le lundi 5 septembre 2016. (2) Elle a permis de se rendre successivement à Cachan, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, Thiais et Orly.

Une journée studieuse au cours de laquelle les dossiers étaient confrontés sur le terrain par les élus, par les responsables des collectivités, par les représentants des administrations devant les journalistes présents.

Les deux sites les plus proches des communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) sont ceux de Thiais et d’Orly. (3) Arrêtons-nous sur le projet commun.

Gare Pont de Rungis MGP

Présentation du projet d’aménagement de la Gare du Pont-de-Rungis à Thiais, ville candidate au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP), par Thierry FEBVAY, lors de la visite du lundi 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


L’imbrication des territoires

Les deux communes d’Orly et de Thiais sont limitrophes. Les équipements d’infrastructures actuels sont situés au carrefour de grands espaces économiques, à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, de l’aéroport Paris-Orly, des centres commerciaux de Belle-Épine et de Thiais village. Un  secteur est touché par les projets publics et privés de l’opération d’intérêt national (OIN) ORSA.

EPT Projets Orly Thiais 2016

Le quartier Gare « Pont-de-Rungis » s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Zone du projet candidat au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris. En haut à gauche, Belle-Épine. En bas, l’aérogare d’Orly. Dossier de presse fournis aux journalistes le 5 septembre 2016 lors de la visite des sites de l’EPT 12 concourants.


Complexité et confusion

En raison du nombre d’instances et d’organismes gestionnaires actuels, on mesure, à la fois la complexité des procédures de décision ainsi que la difficulté pour les habitants, les acteurs économiques et les usagers d’avoir une vision claire répondant au « Qui fait quoi ? ». D’autant plus que, depuis de 1er janvier 2016, s’ajoutent deux nouveaux EPCI, l’un plus vaste que le précédent, l’EPT 12, et l’autre venant par superposition, la Métropole du Grand Paris (MGP). Les nouveaux projets auront-il un effet de clarification permettant aux citoyens de participer à la conception de leurs espaces de vie et de travail ? On est en droit de s’interroger à ce ce sujet.

MGP MAYER-BILMONT FEBVAY

Thiais. Projet d’aménagement du quartier « Pont-de-Rungis » Valérie MAYER-BILMON, Richard DELL’AGNOLA, Michel CAZAUBON, Thierry FEBVAY présenté dans le cadre du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP). © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


Qu’est-ce que la « déqualification » urbaine ?

Le zone SÉNIA est une zone d’activités de 120 hectares situé sur les communes de Thiais et d’Orly, bordée au nord par l’autoroute A 86, au sud par par la plateforme aéroportuaire d’Orly, et à l’ouest par la route départementale 7 (ex-RN 7) et la SOGARIS. Un rapport (Étude de conception urbaine de la zone SENIA à Orly et Thiais ») note que le SÉNIA est « une zone d’activités dynamique mais qui se déqualifie sur le plan urbain ». 

MGP Visite Orly 05 09 2016

Thierry FEBVAY, directeur général de l’EPA Orly-Rungis-Seine-Amont, Michel CAZAUBON, adjoint au maire de Thiais, Richard DELL’AGNOLA, maire de Thiais, Valérie MAYER-BILMONT, conseillère métropolitaine présentent les disponibilités foncières des terrains du SÉNIA devant les bâtiments de la SAMADA.© Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.

La « requalification »du SÉNIA  est une bonne idée. Elle est fondée sur quatre principes :

  • 1. Préserver le « côté cœur » des activités.
  • 2. Créer une « intensité urbaine » le long du « côté rue » de la ville.
  • 3. Créer un « côté résidentiel ».
  • 4. « Favoriser le bon voisinage pour créer des quartiers harmonieux ».

La réalisation effective de ce projet implique que les citoyens soient réellement engagés dans sa coélaboration et qu’une pluralité de scénarios d’aménagement soit envisagée.

X MGP Orly

Christine JANODET, maire d’Orly, présente le projet de d’aménagement dans le cadre du concours organisé par la Métropole du Grand Paris « Inventons la Métropole du Grand Paris », lors de la visite des sites de l’EPT le 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


RÉFÉRENCES
1. L’établissement territorial comprend 24 communes regroupant 677 462 habitants : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine.
2. Valérie MAYER-BILMONT est conseillère métropolitaine déléguée auprès de Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris (MGP).
3. Les six communes membres de la CALPE, dissoute le 1er janvier 2016, sont Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants), Viry-Châtillon (31 132 habitants).
4. Établissement public Orly-Rungis-Seine-Amont, « Étude de conception urbaine de la zone SÉNIA à Orly et Thiais. Cahier des clauses techniques particulières », 2016, 23 p.

© Bernard MÉRIGOT, 10 septembre 2016, 12 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Note
Sujet de l’article copublié en partenariat sur les sites Internet www.portes-essonne-environnement.fr et www.savigny-avenir.fr avec une approche et des illustrations différentes.

EPT 12. Le nom de l’établissement public territorial n° 12 est-il un nom publicitaire ?

En créant en janvier 2016  la Métropole du Grand Paris (MGP) et les douze établissements publics territoriaux qui la composent, l’État a constitué des structures artificielles sans aucune identité. Se trouvant dans l’incapacité de leur trouver un nom, il leur a affecté – faisant preuve d’une imagination hardie – un simple numéro, de 1 à 12. C’est ainsi que 677 462 habitants de 24 communes appartiennent désormais à l’établissement public territorial n° 12 (EPT 12), et ce, sans avoir été consultés. La guerre des territoires commence par celle de la guerre des noms.

EPT 12 Concours 1

L’élimination des Portes de l’Essonne.  L’EPT 12 est constitué de quatre anciennes communautés d’agglomérations. Il s’est  donné un nom provisoire qui associe trois d’entre elles « Grand-Orly, Val-de-Bièvre, Seine-Amont ».  Significativement la mention de la quatrième intercommunalité qui le compose, et qui est « Portes de l’Essonne », a été omise. Cela s’est passé dans la plus grande indifférence et avec l’assentiment tacite des élus des six communes concernées (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Savigny-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste, Viry-Châtillon). Les communes des Portes de l’Essonne sont au nombre de 6 sur un total de 24,  ce qui représente 25 % de l’EPT 12 : elles sont noyées dans la masse.

  • Le faux prétexte avancé a été celui du caractère provisoire du nom choisi en janvier 2016. Chaque fois qu’une administration, ou des élus,  avancent le prétendu caractère « provisoire » d’une décision, celle-ci doit être immédiatement traduite comme cachant une décision déjà prise et dont l’annonce est différée. « Provisoire » signifie « Je n’ose pas vous le dire la vérité ». Tout ce qui est provisoire possède toujours  un caractère définitif.
  • La fausse consultation. L’EPT 12, qui se nomme « provisoirement » établissement public territorial Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont, vient d’avoir une idée géniale : organiser une consultation auprès des 677 462 habitants pour leur demander quel nom ils souhaitent donner à leur territoire de 24 communes. (1)

« Choisissez le nom de votre territoire. Depuis 6 mois, vos villes ont intégré le plus grand territoire de la métropole parisienne. L’ensemble des élus se sont mis d’accord sur un principe : la coopérative de villes. Ce sont les villes qui font le territoire. Les ambitions et les projets sont les décisions de vos communes, portées par le territoire construisant du commun. Ce territoire est le vôtre, portant les réponses nécessaires à la construction d’un avenir partagé. Quel nom lui donneriez-vous ? Votre avis compte ! (un seul vote sera pris en compte par participant).

  • Grand Orly Seine Bièvre (Grand OSB)
  • Paris Orly Seine Bièvre (Paris OSB)
  • Bièvre Orly Seine Sud (Boss)
  • Orly Rungis Seine-Amont (ORSA)
  • Paris Grand Orly (PGO)
  • Paris Sud Orly (PSO)
  • Grand Paris Orly (GPO)
  • Paris Plein Sud (PPS)
  • Paris Orly Métropole (POM)
  • Paris Orly Avenir (POA)
  • Orly Sud Communes (Orly Sudco)
  • Convergence Sud (Cosud)
  • Autre proposition

On remarque que les différentes propositions ne sont aucunement le fruit d’une concertation citoyenne. Elles émanent toute de l’institution (des élus). Quant à la catégorie « autre proposition », elle constitue un  faux choix : elle n’a aucune chance d’aboutir face aux propositions prédéterminées. Nous sommes dans le cas typique de la fausse démocratie participative. (2)

« Un territoire perdu cherche un nom perdu ». On peut paraphraser Shakespeare (« A lost thing looks for a lost name » : une chose perdue cherche un nom perdu). La démarche du président de l’exécutif communautaire est pathétique. Comment nommer ce territoire artificiel, et inutile ? Personne ne l’a souhaité. Il a été imposé et nul ne croit qu’il ait un quelconque avenir collectif. Pour le vendre auprès de l’opinion, il faut faire croire qu’il a une existence. C’est pourquoi on crée une « marque commerciale » pour l’imprimer sur son emballage. Un emballage qui sera sans rapport avec le produit contenu à l’intérieur. Le pire, c’est de faire croire que la décision est prise dans le cadre d’une concertation auprès de ses habitants. Ce qui n’est pas le cas.

RÉFÉRENCES
1. Pour voter jusqu’au 31 août 2016 : Établissement public territorial Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont,  «Un clic, 1 nom pour notre territoire. Cliquez ici pour participer», 2016 : http://connexitepremium.berger-levrault.fr/auditoire/itw/answer/WIcJxcOvqqzbvdBALQc-4A.
2. Pour en savoir plus sur le choix des noms proposés : http://www.seine-amont.fr/actualite/102-un-clic-un-nom-pour-notre-territoire.html.

© Bernard MÉRIGOT, 17 août 2016, 11 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Crue cinquantennale de juin 2016. État de catastrophe naturelle : 115 communes essonniennes concernées

Après avoir déclaré l’état de catastrophe naturelle pour 85 communes de l’Essonne le 8 juin 2016 suite aux inondations vécues en ce début de mois, le Conseil des ministres a intégré dans le classement 30 nouvelles communes lors de la séance du 15 juin. Au-delà des crues des années 1955 (centennale) 1978, 1982, 1983, 1999 et 2001, le département francilien a été touché au deux-tiers. (1)(2)

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Crue de l’Orge, secteur Kennedy à Savigny-sur-Orge. © Photographie FCM pour PEE, 2 juin 2016.

Les PPRI de l’Orge et de l’Yvette
Pour le secteur qui concerne l’ancienne communauté d’agglomération des Portes de l’Essonne, le Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA) et le syndicat de l’Yvette (SIAHVY) confirment que la crue peut être considérée comme cinquentennale voire plus. Pour l’Orge, le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) est en cours de révision depuis de nombreuses années sur la base d’une crue centennale. Fin 2015, le préfet de l’Essonne avait prolongé de deux années les études. (3) Aujourd’hui, la nouvelle préfète souhaite donner plus de vigueur à son élaboration. Pour l’Yvette, le PPRI est établi sur un schéma de 20 ans. La révision peut se fonder sur des modèles de crue de 25 à 30 ans, mais le syndicat estime qu’il n’a pas les moyens d’aller au-delà. (4)

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Crue de l’Orge, secteur Kennedy, rue de Morsang à Savigny-sur-Orge. © Photographie FCM pour PEE, 2 juin 2016.

Des PPRI à revoir sérieusement
La plupart des PPRI – au nombre de cinq plus un en projet – ont été réalisés dans années 1990, puis révisés dans les années 2000-2013. Ils ne sont plus adaptés. (5) Des destructions de haies, des défauts d’entretien, des autorisations de constructions individuelles ou collectives dans des zones inondables délivrées pour faire face au besoin de logement ou d’équipements sans prendre la peine d’étudier l’histoire des terrains tout au long du siècle dernier, une absence d’anticipation dans la sécurisation des lieux habités bien des études aient été réalisées pour certains quartiers… (6) Tels sont les principaux griefs que l’on pourrait reprocher aux élus et à l’administration en charge de prévenir les risques d’inondations.

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Crue de l’Orge, rue de Morsang à Savigny-sur-Orge. © Photographie FCM pour PEE, 2 juin 2016.

Le 22 juin 2016, une réunion doit être organisée avec les maires et les syndicats des rivières. On peut regretter que les associations environnementales représentant la société civile, donc les administrés touchés par les récentes inondations, n’aient pas été conviées.


DOCUMENTS SUR LE PERI ET LE  PPRI DE L’ORGE

Le plan d’exposition aux risques naturels prévisibles d’inondation (PERI) porte sur le risque d’Inondation par débordement de cours d’eau. Pour la vallée de l’Orge inférieure (aval), il a été approuvé par commune au début des années 1990 soit, par exemple, le 31 mars 1994 pour la commune de Savigny-sur-Orge. Il a été révisé en 2005.

1. PERI SSO 1992-1993

Document : PERI de Savigny-sur-Orge, plan de zonage en inondation, 1992-1993.

En 1995, l’évolution en plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) est instaurée par la loi. Le PPRI de la vallée de l’Orge et de la Sallemouille est prescrit le 21 décembre 2012, prescription prorogée le 21 décembre 2015 pour une durée de 18 mois afin de pouvoir le mettre en comptabilité avec le plan de gestion des risques d’inondations (PGRI). (7)

  • Le projet du PPRI des vallées de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines. Notice de présentation, consultation, 2015 (pdf) : 8. PPRI Orge Sallemouille N VC 2015.
  • Le projet du PPRI des vallées de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines. Règlement, consultation, 2015 (pdf) : 9. PPRI Orge Sallemouille R VC 2015.
  • Le projet du PPRI des vallées de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines. La cartographie réglementaire, 2015 :
10. PPRI Orge Sallemouille P Carto REG P14

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Cartographie règlementaire, projet de 2015. Planche 14 : Sainte-Geneviève-des-Bois – Savigny-sur-Orge.

11. PPRI Orge Sallemouille P Carto REG P15

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Cartographie règlementaire, projet de 2015. Planche 15 : Savigny-sur-Orge – Viry-Châtillon.

12. PPRI Orge Sallemouille P Carto REG P16

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Cartographie règlementaire, projet de 2015. Planche 16 : Savigny-sur-Orge – Athis-Mons.

13. PPRI Orge Sallemouille P Carto REG P17

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Cartographie règlementaire, projet de 2015. Planche 17 : Juvisy-sur-Orge – Athis-Mons.

  • Le projet du PPRI des vallées de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines. Étude des aléas d’inondation, 2015 :
14. PPRI ORGE SALLEMOUILLE ALEAS 2014 P21

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Étude des aléas d’inondation, 2015. Planche 21 : Épinay-sur-Orge – Savigny-sur-Orge.

15. PPRI ORGE SALLEMOUILLE ALEAS 2014 P22

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Étude des aléas d’inondation, 2015. Planche 22 : Savigny-sur-Orge – Juvisy-sur-Orge.

16. PPRI ORGE SALLEMOUILLE ALEAS 2014 P23

Document : PPRI de l’Orge et de la Sallemouille. Étude des aléas d’inondation, 2015. Planche 23 : Juvisy-sur-Orge – Athis-Mons.

  • Préfecture de l’Essonne : Dossier départemental des risques naturels, 2014 (pdf) : 6. PREF91 DDRM 2014.

RÉFÉRENCES
1/ Ministère de l’Intérieur, « Arrêté du 8 juin 2016 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle », Journal officiel de la République française, Texte 15, NOR : INTE1615488A, 5 p. (pdf) : joe_20160609_0133_0015. Communes de l’Essonne concernées par les inondations et les coulées de boue du 28 mai 2016 au 5 juin 2016 : Athis-Mons, Auvernaux, Avrainville, Bièvres, Boissy-le-Cutté, Boissy-le-Sec,
Boissy-sous-Saint-Yon, Bouray-sur-Juine, Boussy-Saint-Antoine, Boutervilliers, Boutigny-sur-Essonne, Breuillet, Breux-Jouy, Bruyères-le-Châtel, Buno-Bonnevaux, Bures-sur-Yvette, Cerny, Chalo-Saint-Mars, Chamarande, Champcueil, Champlan, Cheptainville, Chevannes, Corbeil-Essonnes, Coudray-Montceaux (Le), Courdimanche-sur-Essonne, Crosne, Dannemois, Dourdan, Draveil, Echarcon, Epinay-sur-Orge, Etampes, Etiolles, Etréchy, Evry, Ferté-Alais (La), Fontenay-le-Vicomte, Gif-sur-Yvette, Gironville-sur-Essonne, Guigneville-sur-Essonne, Igny, Itteville, Janville-sur-Juine, Juvisy-sur-Orge, Lardy, Leudeville, Longjumeau, Marolles-en-Hurepoix, Mauchamps, Mennecy, Milly-la-Forêt, Montgeron, Morigny-Champigny, Morsang-sur-Orge, Morsang-sur-Seine, Ollainville, Ormoy, Orsay, Palaiseau, Quincy-sous-Sénart, Ris-Orangis, Saint-Chéron, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Hilaire, Saint-Maurice-Montcouronne, Saint-Pierre-du-Perray, Saintry-sur-Seine, Saint-Vrain, Saint-Yon, Savigny-sur-Orge, Sermaise, Soisy-sur-Ecole, Soisy-sur-Seine, Val-Saint-Germain (Le), Vayres-sur-Essonne, Vert-le-Grand, Videlles, Vigneux-sur-Seine, Villebon-sur-Yvette, Villeconin, Villiers-le-Bâcle, Villiers-sur-Orge, Viry-Châtillon, Yerres.

joe_20160609_0133_0015

Ministère de l’Intérieur, « Arrêté du 8 juin 2016 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle », Journal officiel de la République française, Texte 15, NOR : INTE1615488A, p. 1.

2/ Ministère de l’Intérieur, « Arrêté du 15 juin 2016 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle », Journal officiel de la République française, Texte 30, NOR : INTE1616446A, 5 p. (pdf) : joe_20160616_0139_0030. Communes de l’Essonne concernées par les inondations et les coulées de boue du 28 mai 2016 au 5 juin 2016 : Auvers-Saint-Georges, Ballancourt-sur-Essonne, Boigneville, Boullay-les-Troux, Brétigny-sur-Orge, Brunoy, Chauffour-lès-Etréchy, Courson-Montloup, D’Huison-Longueville, Epinay-sous-Sénart, Fontenay-lès-Briis, Grigny, Lisses, Maisse, Moigny-sur-Ecole, Molières (Les), Morangis, Nainville-les-Roches, Prunay-sur-Essonne, Richarville, Roinville, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Germain-lès-Arpajon, Saulx-les-Chartreux, Souzy-la-Briche, Varennes-Jarcy, Vauhallan, Vert-le-Petit, Villabé, Villemoisson-sur-Orge.
3. Cécile CHEVALLIER, Sébastien MORELLI, « Les leçons d’une crue », Le Parisien Essonne-matin, 15 juin 2016, pp. II-III (pdf) : 2016-06-15 LPE CRUE.
4. Préfectures de l’Essonne et des Yvelines, Arrêté interpréfectoral portant prorogation du délai d’établissement du plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation des cours d’eau de l’Orge et de la Sallemouille dans les départements de l’Essonne et des Yvelines, 2015-DDT-SE n° 676 du 21 décembre 2015, 3 p. (pdf) : 7. PPRI ORGE SALLEMOUILLE PROROG 2015.
5. Lire sur le site Internet de la préfecture de l’Essonne la rubrique « Risque d’inondation » : http://www.essonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels/Risque-inondation. Les cinq PPRI en exercice sont ceux de l’Yerres (approuvé le 18 juin 2012), de l’Yvette (approuvé le 26 septembre 2006), de la Seine (approuvé le 20 octobre 2003), de l’Essonne (approuvé le 18 juin 2012) et de l’Orge aval (ancien plan d’exposition aux risques inondation (PERI) de la vallée de l’Orge aval avec un arrêté préfectoral d’approbation par commune les 13 décembre 1993 et 31 mars 1994). Le PPRI de l’Orge et de son affluent la Sallemouille est en projet.
6. Bernard MÉRIGOT, « Savigny-sur-Orge. La vulnérabilité aux inondations du bassin de l’Orge aval n’a pas été prise en compte », www.savigny-avenir.fr, 3 juin 216 : http://www.savigny-avenir.fr/2016/06/03/savigny-sur-orge-la-vulnerabilite-aux-inondations-du-bassin-de-lorge-aval-na-pas-ete-prise-en-compte/.
7. Voir le site Internet de la préfecture de l’Essonne : http://essonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels/Risque-inondation/PPRi-de-l-Orge-et-de-la-Sallemouille-projet.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 17 juin 2016, 22 h 30.