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Ville de Savigny-sur-Orge

Enquête publique du 18 janvier au 19 février 2016 sur le plan local d’urbanisme (PLU) de Savigny-sur-Orge

La commune de Savigny-sur-Orge a délibéré afin d’arrêter son projet de plan local d’urbanisme le 23 septembre 2015. Rappelons ici qu’il s’agit d’un document public et publiable sur n’importe quel support que ce soit. (1)(2)

Les personnes publiques associées ont jusqu’au 9 janvier 2016 afin de rendre leur avis sur ce projet arrêté. Puis, ce sera au tour des administrés de donner leurs observations lors de l’enquête publique qui aura lieu du 18 janvier au 19 février 2016 inclus. L’association Portes de l’Essonne Environnement rencontrera le commissaire enquêteur. Elle déposera un avis qui sera publié sur le présent site Internet.

SSO PLU Enquete 2016 1

Document : Savigny-sur-Orge, Avis d’enquête publique relative aux projets de Plan local d’urbanisme et de périmètres de protection modifié des monuments historiques. Annonce légale, Le Républicain, 31 décembre 2015, p. 37.

RÉFÉRENCES
1. Pour consulter tous les éléments du projet soumis à l’enquête publique : http://portes-essonne-environnement.fr/les-documents-du-projet-de-plan-local-durbanisme-plu-de-savigny-sur-orge-rendus-publics-par-pee/.
2. Sur le caractère public d’un projet de PLU arrêté : http://portes-essonne-environnement.fr/les-documents-dun-projet-de-plu-arrete-sont-publics-cada/.

© Philippe TRENTY, 31 décembre 2015.

Les documents d’un projet de PLU arrêté sont publics (CADA)

Réalisant un testing citoyen auprès de la mairie de Savigny-sur-Orge, un Savinien a essayé d’obtenir une copie du projet de PLU arrêté par la délibération municipale du 23 septembre 2015. Ayant seulement eu l’autorisation du maire de consulter ces documents visés par les élus, il a porté l’affaire devant la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Celle-ci a rendu un avis le 17 décembre 2015 favorable au Savinien, enjoignant la commune à lui remettre une copie numérique ou papier. (1)(2)

Cette action citoyenne prouve que non seulement les documents visés dans une délibération sont publics et communicables selon le Code général des collectivités territoriales (CGCT), mais également publiables sur n’importe quel support que ce soit. En l’occurrence, pour le projet de PLU arrêté, ce n’est pas la ville de Savigny-sur-Orge qui a publié les documents visés publics, mais l’association Portes de l’Essonne Environnement sur le présent site Internet le 28 octobre 2015. (3)

Le libre accès aux documents publics n’est jamais un acquit définitif. Il est le résultat d’un combat permanent. Chaque fois que des associations ou des citoyens mettent en ligne un document public illégalement gardé secret, ou dont on refuse la communication, ils agissent conformément à la démocratie en la faisant vivre et progresser. (4)

Le récit d’une politique publique locale est toujours le récit mêlé d’histoires et de chronologies individuelles et collectives.

RÉFÉRENCES
1. VAGNEUX Olivier, « Savigny-sur-Orge : la CADA donne raison à Olivier VAGNEUX », 19 décembre 2015 (https://oliviervagneux.wordpress.com/2015/12/19/savigny-sur-orge-la-cada-donne-raison-a-olivier-vagneux/).
2. Avis de la CADA adressé à Olivier VAGNEUX sur la communication des documents du projet de PLU arrêté le 23 septembre 2015 : Avis n° 20155413 du 17 décembre 2015 VAGNEUX c/Maire de Savigny-sur-Orge, (pdf : Avis CADA PLU SSO Vagneux).
3. TRENTY Philippe, « Les documents du projet de plan local d’urbanisme (PLU) de Savigny-sur-Orge rendus publics par PEE », 28 octobre 2015 (http://portes-essonne-environnement.fr/les-documents-du-projet-de-plan-local-durbanisme-plu-de-savigny-sur-orge-rendus-publics-par-pee/).
4. MÉRIGOT Bernard, « Le plan local d’urbanisme (PLU). La scandaleuse question de la rétention de documents publics par les administrations locales », 5 octobre 2015 (http://www.savigny-avenir.fr/2015/10/05/le-plan-local-durbanisme-plu-la-scandaleuse-question-de-la-retention-de-documents-publics-par-les-administrations-locales/).

© Philippe TRENTY, 26 décembre 2015.

Une espèce invasive dans nos jardins calpiens

Ce 5 décembre 2015, ouvrant nos volets, quelle ne fût pas notre surprise en découvrant sur le poirier des perruches faisant leur toilette en lieu et place du gentil écureuil qui saute d’arbre en arbre quasi quotidiennement dans notre jardin  !

PERRUCHE SSO 2015-12-5

Perruche sur un poirier de Savigny-sur-Orge, le 5 décembre 2015. © SMM/CAD pour PEE.

Or, ces jolies perruches sont une véritable catastrophe pour les habitants de nos jardins franciliens. Jugeons-en en relisant l’article ci-dessous de Philippe MARTINOT, publié le 4 avril 2012 dans le Figaro.fr.  (1)

DOCUMENT

« Des perroquets parisiens sous haute surveillance

Arrivée en France dans les années 1970, la très exotique perruche à collier pourrait, à terme, menacer la survie d’espèces locales.

Comme son cousin le perroquet, la perruche à collier est capable, en captivité, d’imiter la voix humaine. On la connaissait déjà à Rome, à l’époque de Jules César où un oiseau doué pouvait coûter plus cher qu’un esclave. Haute d’une quarantaine de centimètres, elle est dotée d’un magnifique plumage vert printemps, d’une longue queue tirant sur le turquoise et pour les mâles, d’un collier noir. Côté ramage, avec son bec rouge foncé, crochu et puissant, elle jacasse bruyamment et peut aussi siffler. Depuis trente ans, insidieusement, elle a entrepris de mettre sa touche de couleur et d’exotisme dans les parcs, bois et jardins franciliens.

À Antony, les habitants d’une résidence sont partagés. Depuis quelques années, une colonie a élu domicile dans le parc. Si l’oiseau et ses couleurs chatoyantes ravissent quelques habitants qui parfois les nourrissent, les déjections qui s’accumulent sur les voitures garées en contrebas ne sont pas du goût de leurs propriétaires…

Reine de l’évasion, les Anglo-Saxons l’ont surnommée la perruche Houdini. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est arrivée sous nos latitudes. Une cinquantaine d’individus se seraient échappés d’un conteneur sur la zone aéroportuaire d’Orly en 1974. Le scénario s’est reproduit dans les années 1990, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, cette fois. Depuis, ces perruches sont nombreuses à se regrouper en dortoir la nuit venue à Wissous (91) à quelques kilomètres à vol d’oiseau d’Orly ainsi qu’à Roissy (95) en bordure des pistes. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), on dénombrerait aujourd’hui près de 1 500 individus en Ile-de-France.

Elle délogerait les écureuils

On peut en apercevoir au parc de Sceaux, au parc de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, dans le bois de Vincennes et au parc Montsouris. En Grande-Bretagne, où elle est apparue à la fin des années 1960, la population de perruches à collier s’élève désormais à 20 000 individus environ, dont 10 000 pour Londres et sa banlieue ! Et on la trouverait jusqu’au sud des Highlands. Dans le reste de l’Europe une colonie de 10 000 individus vit dans la région bruxelloise. On la retrouve aussi à Zurich, Hambourg, Barcelone… Psittacula krameri manillensis est le psittacidé le plus répandu dans le monde. Celles qui se sont adaptées à notre pays sont originaires du sous-continent indien. Là-bas, elle est considérée comme nuisible. Elle mange en abondance des fruits et des graines. Elle serait responsable de la perte de près de 20 % des récoltes de maïs.

Depuis 2008, Natural England, l’observatoire de la faune britannique, a mis l’oiseau sous surveillance et autorise, sous condition, un propriétaire foncier à le tirer sans demander un permis.

Xavier Japiot, ornithologue à Paris Nature, le pôle biodiversité de la Mairie de Paris, explique qu’en France cet oiseau ne bénéficie d’aucun statut particulier. Cela n’empêche pas que certains ornithologues soient inquiets: la perruche à collier cause des dommages aux cultures, surtout aux arbres fruitiers, dans son aire de nidification naturelle. De plus, l’oiseau, cavernicole, est soupçonné de chasser d’autres espèces nichant dans les cavités comme les pics, les sittelles, les étourneaux voire les chouettes et même les écureuils. En Ile-de-France, des ornithologues surveillent avec attention la progression de l’oiseau. Si l’état actuel et l’impact de cette population restent faibles, des études estiment cependant qu’elle pourrait être multipliée par dix dans les dix ans qui viennent. Parmi les mesures envisagées, ils préconisent de proscrire le nourrissage direct par le public, cause de la prolifération sauvage des espèces exotiques. Une mesure de bon sens, pour éviter que la perruche à collier ne devienne une «peste» céleste.

RÉFÉRENCE
1. MARTINOT Philippe, « Des perroquets sous haute surveillance », Le Figaro, 4 avril 2012
(http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/03/01029-20120403ARTFIG00710-des-perroquets-parisiens-sous-haute-surveillance.php).

© Bernard MÉRIGOT, 5 décembre 2015.

Et si faire du vélo était une façon de lutter contre le terrorisme ?

La prise de conscience écologique est fondée sur l’idée qu’il existe un rapport de cause à effet entre l’addition des comportements individuels et les conséquences collectives sur l’environnement. Les pays du Moyen-Orient tirent d’énormes profits de la production de pétrole. Ceux-ci servent à établir une puissance politique qui se manifeste sous diverses formes d’activisme. (1) Et si faire du vélo était une façon de lutter contre le terrorisme ?

Pris en dehors de son contexte, le raccourci peut surprendre. Bien évidemment Portes de l’Essonne Environnement s’associe avec compassion au drame que viennent de subir les proches des victimes des attentats du vendredi 13 novembre 2015. Selon nos informations, au moins deux Saviniens ont péri sous les balles des terroristes.

PEE EST PARIS

Portes de l’Essonne Environnement est Paris en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2015.

Lutter contre le terrorisme dans sa globalité est un devoir impérieux. Or, la presse s’est faite unanimement le relais de s’attaquer aux effets et pas aux causes. Elle titre « C’est la guerre ! » ;   justement pour faire la guerre, surtout lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, il faut beaucoup d’argent et une bonne logistique. Il convient de s’interroger sur l’origine de la puissance de l’État Islamique (EI) ou Daesh. Dispose-t-il d’une industrie et d’une ingénierie de guerre égalant celle de l’Allemagne nazie, ingénierie tellement puissante que les alliés vainqueurs s’étaient empressés de se l’accaparer ? A l’Ouest, les premiers hommes ont pu marcher sur la lune grâce à l’expertise de Werner VON BRAUN, architecte des sinistres V2. A l’Est, Mikhaïl Timofeïevitch KALACHNIKOV s’est inspiré, au moins pour l’aspect, du fusil d’assaut Sturmgewehr 44 pour concevoir ce fusil tant utilisé de nos jours par nombre de gangs et autres factions armées, dont tous les terroristes, y compris ceux de ce vendredi 13 novembre 2015.

L’EI ne dispose probablement pas de cette ingénierie. Il exporte son pétrole de contrebande, certes, mais en quantité insuffisante. Il doit donc trouver ses appuis à l’extérieur.

Quels seraient ces appuis extérieurs ?

L’affaire de la fuite des « câbles diplomatiques » révélée par Wikileaks dès 2010 a appris qu’à l’intérieur des pays arabes ayant une certaine respectabilité internationale – toute relative dans ces pays où persistent les châtiments corporels et la peine de mort en guise de condamnation -, des collectes avaient lieu dans le but de financer le djihad, sans que les dignitaires du régime s’en émeuvent outre mesure. (2)

L’Arabie Saoudite et les autres pays du golfe arabo-persique sont des pourvoyeurs de pétrole. Depuis 1973, si les premiers bénéficiaires de la vente restent les puissantes compagnies pétrolières, les pays exportateurs ont une part de bénéfice suffisamment importante pour afficher ostensiblement l’opulence qu’elle leur procure. Notre civilisation, notre industrie, notre mode de vie sont essentiellement tournés vers l’avion, le camion et l’automobile en attendant des transports en commun et individuels propres qui tardent à se transformer et à devenir performants. Il convient de s’interroger sérieusement sur le bon usage des richesses que nous donnons en contrepartie des quantités colossales de pétrole que nous importons depuis ces pays pétroliers.

Il fut consternant de constater, moi cycliste solitaire sur mon vélo électrique, le nombre illimité de personnes en train de se déplacer en bagnole ce week-end des 14 et 15 novembre comme s’il ne s’était rien passé. Toutes ne sont pas des personnes à mobilité réduite (PMR). Combien sont allées dimanche matin au marché de la place Davout à Savigny-sur-Orge – fermé en raison des événements – en ne marchant pas mais en « bagnolant » (« drive in » en anglais) ?

En cette veille de la COP21, il est grand temps que la population prenne conscience que se déplacer avec des combustibles fossiles n’est pas bon pour la planète et son atmosphère, cette fine pellicule de vie isolée dans l’immensité sidérale, mais que cela crée aussi des opportunités à des acteurs malfaisants.

RÉFÉRENCES
1. http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/05/wikileaks-l-arabie-saoudite-et-le-financement-du-terrorisme_1448871_3210.html.
2. http://www.atlantico.fr/pepites/wikileaks-revele-dessous-strategie-saoudienne-pour-exporter-islamisme-partout-planete-2253161.html.

© Jean-Marie CORBIN, 16 novembre 2015.

Manifestation contre les nuisances aériennes le 10 novembre 2015

Traces de passages d'avions au petit matin dans le ciel CALPIEN

Traces de passages d’avions au petit matin dans le ciel calpien, à Savigny-sur-Orge. © Jean-Marie CORBIN, avril 2004.

Depuis plusieurs décennies, le transport aérien bénéficie d’avantages concurrentiels que n’ont pas les autres moyens de transports comme par exemple une très faible taxation des carburants. Alors que les lois même de la physique précisent oh combien, il est difficile et énergivore de maintenir un objet en l’air pendant une longue durée, l’avion reste un moyen de transport rapide et très économique pour ses clients.

Ces avantages dont les premiers octrois remontent à plusieurs décennies, lui procurent une confortable distorsion de concurrence et a pour conséquence un engouement sans limite au mépris même de toute considération écologique et de développement durable.

Dans cette optique de développement, les aéroports parisiens anticipant cette croissance toujours florissante, investissent massivement dans les infrastructures, comme par exemple la mise en chantier de la jonction des aérogares sud et ouest d’Orly.

Bien que disposant d’arrêté et de décret limitant son activité aéroportuaire, les décideurs gérants Orly seront très probablement tentés de les remettre en question afin de satisfaire leur engouement insatiable de croissance économique.

C’est pourquoi Portes de l’Essonne Environnement, sous la bannière d’Essonne Nature Environnement et du Forum contre les nuisances aériennes, vous invitent à participer au rassemblement Élus-Riverains pour une réduction des nuisances aériennes en Île-de-France le 10 novembre 2015, à 18 heures devant le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie au 246, boulevard Saint-Germain à Paris dans le 7ème arrondissement (hôtel de Roquelaure où siègent Ségolène ROYAL et son cabinet).

© Jean-Marie CORBIN, 28 octobre 2015.