Pollution urbaine : Orly, Roissy et les avions ?

Alors qu’en ce mois de mars de l’année 2014, notre région Ile-de-France bat de tristes records de pollutions atmosphériques, il est un pollueur qui se montre fort discret dans la presse, il s’agit de l’aviation civile.

Ciel au petit matin à Savigny-sur-Orge. © JMC.

Ciel au petit matin à Savigny-sur-Orge. © JMC.

Les dernières mesures de gratuité des transports en commun sont qu’un pis aller vis-à-vis du transport routier et de trafic aérien. Ce dernier a battu un record en 2013 avec 90,3 millions de passagers pour la région Ile-de-France. (1) L’aéroport de Roissy est le neuvième aéroport au monde, et le projet d’extension de l’aérogare d’Orly ne laisse augurer rien de bon.

QU’EN EST-IL DE LA RELATION ENTRE SANTÉ ET POLLUTION CHIMIQUE AÉRONAUTIQUE ?

Le gros problème est que le kérosène et le gas-oil sont des carburants suffisamment proches pour qu’il soit impossible de les distinguer lors des prélèvements par les stations d’observation de la qualité de l’air d’AirParif. (2) 

L’avion est-il le moyen de transport le plus polluant ? Le Réseau Action Climat – France (RAC-F) y répond sans détour par l’affirmative. C’est une association loi de 1901, spécialisée sur le thème des changements climatiques, fondée en 1996. (3)

Les rejets de l’aviation sont très importants : si l’aviation était un pays, elle serait le 7e plus gros pollueur mondial ! Ces émissions devraient plus que tripler d’ici 2050. À travers un site internet dédié et une courte vidéo parodique, RAC-F affiche son contre-lobbying face à la puissance de celui de l’aérien. (4)

Nous saluons aussi l’action de l’ADVOCNAR, Ile-de-France Environnement (IDFE) et des associations environnementales qui ont appelé à manifester contre la pollution chimique d’origine aéronautique ce samedi 1er février 2014. (5)

Affiche du Carnaval des asphyxiés 2014. IDFE.

Affiche du Carnaval des asphyxiés 2014. IDFE.

DOCUMENT VIDEO


SOURCES

1. Source ADP : http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/fr-FR/Groupe/Groupe-Strategie/LEssentiel/Trafic/.
2.
http://www.airparif.asso.fr/.
3. Réseau Action Climat – France (RAC-F).
4. http://lesdessousdelaviation.org/ ; http://www.youtube.com/watch?v=P0kEE7ehQWM.
5. http://www.advocnar.fr/art_appelamanifester.html.

© Jean-Marie CORBIN, 15 mars 2014.

Prédecelle : Essonne Nature Environnement réclame une véritable concertation

Cours d’eau de 17,9 km de long, la Prédecelle prend sa source à Choiseul (Yvelines). Elle se jette dans la Rémarde à Saint-Maurice-Montcouronne, cette rivière étant un affluent de la rive gauche de l’Orge à Saint-Germain-lès-Arpajons.

Le Syndicat intercommunal de l’hydraulique et de l’assainissement de la région de Limours (SIHAL) assure la gestion de la rivière ainsi que les ruissellements sur son bassin versant. Sa principale mission est de maîtriser les risques d’inondation. Or, depuis plusieurs décennies, les territoires traversés par la Prédecelle sont touchés par des inondations récurrentes. (1)

Une enquête publique a été menée, du 23 novembre 2013 au 6 janvier 2014, sur les ouvrages de lutte contre les inondations du SIHAL. Le rapport de la commission d’enquête a été publié sur le site de la préfecture. (2) La fédération départementale Essonne Nature Environnement a émis un avis défavorable. (3) Elle réclame, maintenant, auprès du SIHAL une véritable concertation avec tous les acteurs concernés. (4)

Predecelle

Vue de la Prédecelle, extraite du dossier d’enquête intitulé « Étude d’impact sur l’environnement ». (5)


DOCUMENT
COMMUNIQUÉ DE PRESSE D’ESSONNE NATURE ENVIRONNEMENT, 5 MARS 2014

Inondations de la Prédecelle : protéger les biens et les personnes, oui,
mais pas à n’importe quel prix !

La commission d’enquête chargée de recueillir les avis du public sur le projet d’aménagements de la rivière Prédecelle pour lutter contre les inondations porté par le syndicat intercommunal de l’hydraulique de la région de Limours (SIHAL) a rendu son rapport le 7 février 2014.

Sur un total de 268 observations, une majorité sont favorables au projet mais sans aucun témoignage (photos, factures des dégâts) ou arguments quant aux solutions choisies. (ndlr 6) Les avis défavorables émanent d’associations environnementales ou de riverains directement concernés par les ouvrages. (ndlr 7)

Essonne Nature Environnement salue le travail de la commission et relève que bien des préoccupations des associations ont été prises en compte : solutions alternatives proposées beaucoup moins pénalisantes pour l’environnement et les paysages;  nécessité de traiter en priorité les ruissellements locaux et doutes quant au bilan « coûts-avantages »; préjudices causés à l’élevage bovin.

Les PCB : un problème de santé publique sous-estimé ! (ndlr 8)

Le problème de la contamination de la rivière aux PCB avec des taux excédant largement les concentrations maximales admissibles (jusqu’à huit fois le seuil de référence au droit des deux principaux ouvrages prévus dans le programme) n’a pas été occulté par la commission. Elle  s’étonne que : « les incidences potentielles du projet sur la santé ne soient pas vraiment traitées. »

Elle regrette de ne pas disposer d’informations sur le mode de traitement et de stockage des sédiments contaminés, sur la réglementation en vigueur, sur les coûts occasionnés pour l’évacuation des terres polluées… Elle demande que « l’éleveur occupant la prairie du Pivot et réellement affecté par un préjudice moral et financier significatif trouve de justes compensations à cette situation. »

Les propositions des associations écartées sans justification par le syndicat
La commission relève que : « le SIHAL n’a pas pris en compte de façon objective et étayée toute alternative à l’ouvrage du Pivot. Elle considère que les arguments avancés ne sont pas convaincants et regrette que : « dans un souci de ne pas remettre en cause les études antérieures, le syndicat ait écarté sans plus de justification les différentes options d’aménagement proposées lors de l’enquête publique précédente. »

Traiter en priorité les eaux de ruissellement

La commission s’étonne que le dossier se focalise uniquement sur des ouvrages lourds et coûteux, alors qu’il est admis que la Prédecelle est alimentée essentiellement par les eaux de ruissellement. Elle recommande que : « des ouvrages légers de traitement des ruissellements soient initiés sans délais ».

Prévenir plutôt que guérir !

La commission demande la concrétisation rapide du Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) et des restrictions drastiques pour éviter l’urbanisation en zones à risques, ainsi que la mise en place d’un système d’alerte auprès du public.

Ménager les finances locales !

Pour la commission, le volet « coût du projet » est incomplet et peu lisible : « Le public n’est pas en état d’apprécier l’impact du programme sur les finances individuelles et publiques. »

Le coût des études, auquel il faut ajouter le coût de duplication des dossiers pour l’enquête publique, les coûts de maîtrise d’œuvre pour le suivi des travaux, les coûts d’entretien des ouvrages ne figurent pas dans le dossier. L’efficacité des dépenses engagées n’est pas démontrée ni comparée rigoureusement à d’autres solutions étudiées ou proposées.

En conclusion, Essonne Nature Environnement, qui a donné un avis défavorable lors de l’enquête publique, demande au SIHAL de se saisir des résultats de cette consultation publique pour engager une vraie concertation avec les populations locales et les agriculteurs. Elle rappelle que des solutions « partagées », beaucoup plus respectueuses de l’environnement, pourraient conduire à des économies d’argent public substantielles. 

Contact presse :
Catherine GIOBELLINA – catherine.giobellina@wanadoo.fr
Essonne Nature Environnement – 14 rue de la Terrasse, 91360 Épinay-sur-Orge – adnessonne@orange.fr


SOURCES
1. Voir le site www.predecelle-environnement.org.
2. Rapport, avis et conclusion de la commission d’enquête publique, 7 février 2014, www.essonne.gouv.fr : 1. RECP – Rapport Predecelle.pdf  ; 2. RCEP – Conclusions et avis Predecelle.pdf ; 3. RCEP – Annexes et PJ Predecelle.pdf.
3. Essonne Nature Environnement, « Avis à l’enquête publique concernant la Prédecelle », 4 janvier 2014, www.ene91.frAvis d’ENE EP Predecelle 04012014.pdf.
4. Essonne Nature Environnement, « Inondations de la Prédecelle : protéger les biens et les personnes, oui, mais pas à n’importe quel prix ! », communiqué de presse du 5 mars 2014, www.ene91.fr : CP ENE Amenagement Predecelle 05032014.pdf.
5. Antea Group, « Étude d’impact sur l’environnement », juin 2013, 288 p. (dossier d’enquête publique complet consultable sur le site www.essonne.gouv.fr) : ANTEAGROUP Etude d’impact sur l’environnement – 062013.pdf.
6. Association des habitants du bassin de la Prédecelle, www.bassin-predecelle.org.
7. Association Vivre à Forges : Avis VAF EP Predecelle.pdf.
8. Les polychlorobiphényles (PCB), improprement dits « pyralènes », sont des liquides insolubles dans l’eau, incolores ou jaunâtres, à forte odeur aromatique. Ce sont des polluants toxiques persistants. Suivant leur catégorie, ils sont classés comme des perturbateurs endocriniens, des cancérogènes probables à certains. En avril 2013, la préfecture de l’Essonne a reconnu que le PCB était en cause dans la pollution de la Prédecelle. (http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/41527/pollution-aux-pcb-a-limours-et-dans-la-predecelle/ ; http://www.le-republicain.fr/limours/limours-2/1025-une-pollution-des-interrogations).

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 12 mars 2014.

Transilien SNCF ouvre ses datas au public, enfin presque …

Voici un lien alléchant : http://www.opendata.transilien.com/

Ce que l’on souhaite y trouver ? Des informations sur le réseau Transilien SNCF, notamment sur le RER-C.
Un exemple ? Le nombre de journées où tous les trains PAUL et BALI ont circulé.
Un essai ? Un clic sur le bouton consulter. Résultat : la même chose qu’avec les PAUL !

Comme c’est dommage ….

DOCUMENTS

site data.transilien.com

Capture d’écran du site Internet www.opendata.transilien.com.

site data.transilien.com - la déception

Capture d’écran du site Internet www.opendata.transilien.com. La déception !

© Jean-Marie CORBIN, 11 mars 2014.

Le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais suspend ses paiements à la SNCF

Daniel PERCHERON, président socialiste du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, n’y va pas par quatre chemins en s’en prenant au portefeuille de la SNCF. Son collègue et président de la région Ile-de-France, Jean-Paul HUCHON, ferait bien de s’en inspirer pour mettre davantage la pression sur les opérateurs de transports en commun. Car les dysfonctionnements sont trop nombreux dans la région francilienne. Le RER-C est particulièrement impacté où, notamment, les trains PAUL et BALI sont beaucoup trop souvent supprimés.

© Jean-Marie CORBIN, 8 mars 2014.


DOCUMENT

« Le conseil régional suspend ses paiements pour le fonctionnement du TER à la SNCF »,
Dominique SERRA, La Voix du Nord, 17/02/2014

Le torchon brûle entre le conseil régional et la SNCF. À l’origine du conflit : la décision unilatérale de la société ferroviaire de réduire les horaires d’accueil dans une douzaine de gares depuis novembre.

Faute de compromis, les élus régionaux ont mis à exécution la menace brandie par Daniel Percheron en décembre. Les acomptes réguliers versés à la SNCF pour assurer le fonctionnement des TER ne sont plus payés. Les sommes en jeu ne sont pas minces. Depuis le début du bras de fer, deux acomptes de 55 millions d’euros n’ont pas été versés. La commission permanente de la Région vient de décider à l’unanimité que le versement de ces sommes était désormais conditionné « au maintien des horaires d’accueil aux guichets des gares tels qu’ils existaient au 1er novembre 2013 ».

Ce conflit intervient dans un contexte particulier. Le conseil régional et la SNCF entament une phase de négociation pour le renouvellement de la convention qui les lie pour exploiter le TER dans les années qui viennent.

Le sujet faisait d’ailleurs l’objet d’un colloque hier à Lille à l’initiative des syndicats de cheminots, eux aussi inquiets.

Présence humaine

Si dans l’hémicycle le ton reste plutôt consensuel, en marge des débats, la tension est palpable.

« Nous sommes dans une situation qui ne nous donne pas satisfaction, en réduisant l’ouverture des guichets la SNCF réduit la qualité de service. Nous sommes très attachés à la présence humaine dans les gares comme dans les trains, compte tenu de la situation sociale de la région, la SNCF ne peut pas jouer sur la variable de l’emploi », résume Alain Wacheux, le vice-président aux transports .

L’élu rappelle au passage que la Région verse chaque année 250millions d’euros pour le fonctionnement du TER, une somme à laquelle il faut ajouter 80 millions pour le renouvellement du matériel roulant, une participation à la modernisation de la gare Lille-Flandres, des études pour le projet de RER Lille-Hénin…

Au-delà du TER, d’autres griefs et d’autres craintes s’expriment : sur les rares arrêts de l’Eurostar à Calais, sur l’éventuelle suppression de quelques TGV Paris-Arras en soirée l’an prochain…

La direction régionale de la SNCF refuse de dramatiser la situation. « Les temps sont durs mais la confiance est là, c’est ensemble que nous trouverons les bonnes solutions », plaide Odile Fagot, la directrice régionale. Elle suggère le recours à des contrats aidés pour renforcer la présence humaine dans les gares. Sur les acomptes non versés, elle mise sur la négociation plutôt que sur la justice pour régler le contentieux.

Simone MATHIEU, une candidate très engagée pour l’environnement

Maire sortante de Viry-Châtillon, Simone MATHIEU est candidate à sa réélection. Elle a fait parvenir à PEE et à ENE, conjointement, une longue lettre sur le Pacte environnemental municipal en Essonne auquel elle adhère pleinement, ayant déjà devancé les prescriptions proposées depuis de nombreuses années. Point par point, elle a pris le temps de détailler ses actions. (1)

2014-02-27 SM Pacte environnemental ENE

Adhésion de Simone MATHIEU, candidate à Viry-Châtillon, au Pacte environnemental municipal pour l’Essonne. Lettre en date du 27 février 2014 (p.1).

A ce jour, aucun autre candidat de Viry-Châtillon n’a retourné la charte à ENE ou à PEE.

PETITE COMPARAISON ENTRE LE PACTE ET LA RÉALITÉ ENVIRONNEMENTALE CASTELVIROISE ACTUELLE

Agenda 21
1. Mettre en place des agendas 21 locaux : fait en 2011.

Biodiversité
2. Prendre connaissance de la biodiversité de leur territoire : la communauté d’agglomération les Lacs de l’Essonne (CALE) a élaboré un inventaire et un vade-mecum.
3. Favoriser la biodiversité sur les voiries communales : création d’un espace de nature de 3 ha en centre-ville ; un verger et des espaces de maraîchage en agrobiologie envisagés.
4. Intégrer dans leurs documents d’urbanisme la notion de trame verte et bleue : la CALE a cartographié les trames verte et bleues en cohérence avec le plan local d’urbanisme (PLU) castelvirois.
5. Mettre leurs documents d’urbanisme en cohérence avec le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) : en cours de réalisation.

Concertation
6. Renforcer la concertation avec les habitants et les associations : mise en pratique pour l’agenda 21 et le PLU ; conseils de quartier créés ; existence d’un comité de précaution actif sur les antennes-relais ; renforcement des outils de démocratie locale prévu.
7. Faire participer les associations locales dans les commissions municipales ou les groupes de travail municipaux traitant des questions d’urbanisme, d’environnement et de patrimoine : fait ; participation des associations à l’élaboration du plan de gestion des lacs.

8. Améliorer le fonctionnement des commissions consultatives des services publics locaux et améliorer l’information des habitants sur la gestion des services publics : gestion publique des services publics avec représentation des usagers.

Déchets
9. Réduire les déchets à la source pour les services municipaux : mise en place de la démarche « éco-agents » municipaux.
10. Encourager la réduction à la source des déchets par les habitants : assurée par la CALE ; mise à disposition de composteurs.
11. Privilégier l’achat de matériaux recyclés pour les besoins de la commune : papier recyclé pour la correspondance municipale.
12. Faciliter l’implantation de déchèteries sur leur territoire : collectes spécifiques actuellement.

Eau, Assainissement
13. Protéger la ressource en eau, en évitant de la polluer et en minimisant la consommation : fait.
14. Encourager la récupération des eaux pluviales et son utilisation : fait.

Éducation à l’environnement
15. Mettre en place des programmes d’initiation à l’environnement et au développement durable auprès des habitants : fait en partenariat avec de nombreux acteurs, dont l’association SoliCités, hébergée à la Maison de l’Écologie.

Énergie
16. Mettre en place des plans de réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments publics : plan énergie lancé en 2009 et, ensuite, mis progressivement en application.
17. Généraliser les dispositifs d’éclairage public basse consommation et en modérer la consommation : point du plan énergie.
18. Utiliser des véhicules ayant recours à une motorisation non polluante : actuellement, 4 véhicules électriques municipaux.
19. Construire des édifices à basse consommation énergétique : rénovation faite de deux écoles selon les normes HQE et BBC, construction de 6 bâtiments publics selon ces normes.
20. Promouvoir les réductions d’énergie auprès des habitants : promotion assurée par des partenaires de la ville.
Action supplémentaire castelviroise : en partenariat avec la ville de Grigny, développement des énergies renouvelables via une société chargée d’élaborer un réseau de chaleur alimenté par la géothermie, et ce afin d’alimenter en chaleur et eau chaude sanitaire certains immeubles collectifs de la commune.

2014-03-06 LR Geothermie VCG

Document : Nolwenn COSSON, « La géothermie, c’est pour 2016 », Le Républicain Nord-Essonne, 6 mars 2014, p. 29. (2)

Intercommunalités
21. Mutualiser davantage les services rendus aux habitants dans le respect du principe de subsidiarité : principe appliqué à la CALE, créée comme une « intercommunalité de projets ».
22. Mettre en cohérence les projets de territoire et les plans locaux de l’habitat (PLH) avec les plans climats territoriaux : en cours d’élaboration.

Santé et environnement
23. Prendre des dispositions pour contrôler l’impact des installations ou équipements pouvant avoir des conséquences sur la santé des habitants : fait notamment pour les antennes-relais, plus campagne de mesures des champs électromagnétiques.

Transports
24. Favoriser le recours à des moyens de transport non polluants par la réalisation d’équipements adéquats : compétence de la CALE, implication dans les projets structurants.
25. Encourager le co-voiturage et les pedibus : co-voiturage en cours d’élaboration ; tentative infructueuse des pédibus.
26. Encourager le recours aux transports collectifs par des actions d’information et de communication : mise en place d’un transport à la demande gratuit.
27. Mettre en place des circulations douces : compétence de la CALE, 30 kms de réseau.

Urbanisme
28. Protéger les terres agricoles : le « PLU vise à une densification maîtrisée du territoire, afin de lutter contre l’étalement urbain ». La candidate est contre la destruction des terres agricoles.

29. Protéger et mettre en valeur le patrimoine historique bâti, le patrimoine naturel, les paysages et les ensembles remarquables : actions menées depuis longtemps (souhaite notamment obtenir le label « patrimoine du XXe siècle »).
30. Mettre en place et faire respecter la réglementation sur l’affichage publicitaire : 900 m2 de panneaux en infraction supprimés, révision du plan local de la publicité en cours.

Voiries, parcs et jardins publics
31. Utiliser des revêtements antibruit pour les voiries communales : au cas par cas, car option coûteuse.

32. Appliquer le plan zéro phyto : actuellement, recours très limité (cimetières, stades d’honneur).
33. Recourir à l’éco-pâturage urbain pour l’entretien des espaces verts : des chèvres et une vache depuis 2011.
34. Favoriser la plantation de plantes pérennes et mettre en place des plans de gestion différenciés dans les espaces verts : fait.

CONCLUSION

Sur les 34 préconisations de la fédération départementale, toutes sont soit réalisées, soit en cours de réalisation, soit déjà étudiées pour une prochaine mise en place ! Chapeau bas, Madame MATHIEU !
Le prochain challenge sera de confirmer que cette gestion environnementale de la ville n’occasionne pas de surcroît, mais au contraire les diminuent sur le long terme.

SOURCE
1. Lettre de Simone MATHIEU répondant à la proposition d’engagement auprès du Pacte environnemental municipal pour l’Essonne, 27 février 2014 :
2014-02-27 SM Pacte environnemental ENE pdf
2. Nolwenn COSSON, « La géothermie, c’est pour 2016 », Le Républicain Nord-Essonne, 6 mars 2014, p. 29.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 6 mars 2014.