COP21 : « Combien coûterait un billet d’avion sans subventions ? »

La question du transport aérien a été (volontairement ?) écarté de la COP 21, il est pourtant un émetteur non négligeable de gaz à effet de serre. Quoi de plus logique, la sustentation dans l’air en dehors des ballons dirigeables et des montgolfières nécessite une énergie considérable. Et, l’aviation deviendra un émetteur de plus en plus important, vu l’engouement qu’elle représente. Ce dernier s’explique par des prix toujours plus attractifs. Mais, comment se fait-il que ces prix soient attractifs alors que l’aviation nécessite une mise en œuvre technologique très aboutie et un apport énergétique en combustible fossile (kérosène) très important ?

Pour l’Europe, il est question du commerce des biens et des services dans un contexte de concurrence libre et non faussée. Extrait du site http://www.terraeco.net et reproduit ci-dessous, l’article d’Amélie MOUGEY met, lui, l’index sur les avantages exorbitants octroyés au secteur aérien. (1) Jugez-en plutôt :


Combien coûterait un billet d’avion sans subventions ?
L’aviation est le seul secteur des transports à ne pas payer de taxes sur les carburants. Sans ce traitement de faveur, votre billet low cost le serait beaucoup moins.

Prenez l’avion ! Le climat en fait les frais, l’Etat paie l’addition. Alors que le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, au Bourget, consacrait ce jeudi sa troisième journée au dérèglement climatique et tandis que les compagnies remettaient leur manifeste « la COP21, vue du ciel » à la ministre de l’Ecologie, les ONG en ont profité pour souligner les largesses des pouvoirs publics envers le plus polluant des modes de transport (l’aviation mondiale émet autant de gaz à effet de serre que l’Allemagne). Absence de taxation du kérosène, TVA réduite : au total, « le manque à gagner annuel pour l’Etat français lié aux niches fiscales accordées au secteur aérien est évalué entre 1,2 et 1,42 milliard d’euros », explique le Réseau action climat (RAC) dans un communiqué. Ramené au nombre de passagers, cela signifie que pour chaque voyage à l’intérieur du pays, l’Etat vous offre en moyenne 40 euros sur votre billet.

Un Lille-Marseille à 29 euros avec Ryanair grimpe au même prix qu’un billet de train

Prenons un trajet Lille-Marseille avec Ryanair. Vous vous y êtes pris dès aujourd’hui pour un trajet en septembre, vous payez votre billet 29 euros. Au cours de ce voyage, vous allez consommer à vous seul quelque 40 litres de kérosène, selon le calculateur de la DGAC, la Direction générale de l’aviation civile. Si la taxation inscrite dans le Code des douanes – à savoir 34 euros pour 100 litres – était appliquée, votre billet prendrait 14 euros, soit la moitié de son prix initial.

Seulement voilà, alors que l’automobiliste verse 0,62 euros à l’Etat par litre d’essence et 0,46 euros pour le gazole, le kérosène est le seul produit pétrolier dont le barème de taxation, qui pourtant existe, n’est pas appliqué. L’aviation est donc le seul moyen de transport qui n’est pas imposé sur son énergie. Un traitement de faveur que dénoncent les ONG. « Paradoxalement, le train, qui est un transport bien moins polluant, paie des taxes sur son énergie », commente Lorelei Limousin, responsable des politiques de transports au sein du RAC. De fait, à l’exception du fret et des petites lignes qui roulent au diesel, le plupart des TGV carburent à l’électricité, une énergie soumise à la TVA.

La TVA, elle non plus, n’alourdit pas le prix de votre billet. Comme pour l’ensemble des transports, un trajet d’avion en France bénéficie sur cette taxe d’un taux réduit de 10%. Un trajet à l’international en est même complètement exempté, contrairement aux voyages en trains au sein de l’Europe. « On pourrait s’attendre à ce que l’aviation, compte tenu de son impact négatif pour la collectivité, soit soumis à un taux normal », estime Lorelei Limousin. Si c’était le cas, votre Lille-Marseille prendrait encore 3 euros. De 29, il serait passé à 46 euros, soit le même prix qu’en train (1). Et encore, le tout avec une taxe carbone quasiment inexistante.

Si l’on veut intégrer dans le prix du billet l’impact du vol sur le climat, l’inflation ne s’arrête pas là. Reste à compter les émissions. Pour les vols au sein de l’Union européenne, et donc pour notre Lille-Marseille, une taxe existe. Depuis 2012, le secteur aérien est intégré au Système d’échange des quotas de gaz à effet de serre (SEQE). Mais « sur ces quotas, 85% sont octroyés à titre gracieux et le prix de la tonne de CO2 est aujourd’hui trop bas pour les inciter à réaliser des économies d’énergie », déplore le RAC. L’aubaine est encore plus belle pour les trajets à l’international : pour eux, la taxe carbone est simplement inexistante. Une exemption qui, pour le RAC, fait de l’aviation « le “passager clandestin” de l’action internationale contre le dérèglement climatique ».

Un Paris-Marrakech passe de 56 à 101 euros

Prenons un billet Paris-Marrakech à 56 euros avec EasyJet. Imaginons que les émissions de CO2 soient soumises à une taxe carbone à 41 euros la tonne de CO2 (2). Avec ses 192 kilos de CO2 émis par passager, le trajet verrait son prix grimper de 8 euros. Imaginons aussi que les Etats reviennent sur la Convention de Chicago qui, depuis 1944, interdit la taxation du kérosène à l’international. En utilisant le barème français, le prix de ce trajet, qui consomme 64 litres par passager, grimperait encore de 20 euros. 56+8+20 : une fois le kérosène et les émissions taxées, le prix du billet atteint 84 euros. Appliquons à cela le taux normal de TVA du pays de départ, soit 20%. Et le vol ne coûte pas non plus 56 mais 101 euros.

A ces niches fiscales, peuvent s’ajouter des subventions. Celles versées directement aux aéroports par les collectivités. « Les grands aéroports comme Paris-Charles-de-Gaulle, Orly ou l’aéroport de Marseille n’en touchent pas, nuance Yves Crozet, économiste et président du Laboratoire d’économie des transports. Mais la plupart des petits ne s’en sortiraient pas sans. L’aéroport de Saint-Etienne-Bouthéon (Loire), par exemple, bénéficie de 2 millions d’euros de subvention, dont 1 million juste pour Ryanair. »

Malgré ces niches et subventions, votre billet n’est pourtant pas exempt de taxes. Lors de votre réservation, certaines compagnies vous en fournissent le détail, comme ici Air France :

« La plupart de ces taxes financent soit les aéroports, soit DGAC, les contrôleurs aériens…, explique Yves Crozet. En gros l’aviation se finance elle-même. » Quant au climat… il attendra.

(1) Pour un billet pris à ce jour pour la même date.
(2) Le prix pour 2015 qui, selon le rapport Quinet de 2009 (préconisant 32 euros la tonne en 2010 plus 5% par an), devrait permettre d’atteindre progressivement l’objectif d’une taxe à 56 euros la tonne en 2020 puis 100 euros en 2030. Objectif qui vient d’être adopté, ce mercredi 17 juin, par amendements à la Commission des affaires économiques du Sénat.

RÉFÉRENCE
1. MOUGEY Amélie, « Combien coûterait un billet d’avion sans subventions ? », mis en ligne le 19 juin 2015 dans la rubrique « Mobilités » du site Internet Terraeco (http://www.terraeco.net/Combien-couterait-votre-billet-d,60249.html), publié en version papier dans le n° 70 de septembre 2015.

© Jean-Marie CORBIN, 8 décembre 2015.

Une espèce invasive dans nos jardins calpiens

Ce 5 décembre 2015, ouvrant nos volets, quelle ne fût pas notre surprise en découvrant sur le poirier des perruches faisant leur toilette en lieu et place du gentil écureuil qui saute d’arbre en arbre quasi quotidiennement dans notre jardin  !

PERRUCHE SSO 2015-12-5

Perruche sur un poirier de Savigny-sur-Orge, le 5 décembre 2015. © SMM/CAD pour PEE.

Or, ces jolies perruches sont une véritable catastrophe pour les habitants de nos jardins franciliens. Jugeons-en en relisant l’article ci-dessous de Philippe MARTINOT, publié le 4 avril 2012 dans le Figaro.fr.  (1)

DOCUMENT

« Des perroquets parisiens sous haute surveillance

Arrivée en France dans les années 1970, la très exotique perruche à collier pourrait, à terme, menacer la survie d’espèces locales.

Comme son cousin le perroquet, la perruche à collier est capable, en captivité, d’imiter la voix humaine. On la connaissait déjà à Rome, à l’époque de Jules César où un oiseau doué pouvait coûter plus cher qu’un esclave. Haute d’une quarantaine de centimètres, elle est dotée d’un magnifique plumage vert printemps, d’une longue queue tirant sur le turquoise et pour les mâles, d’un collier noir. Côté ramage, avec son bec rouge foncé, crochu et puissant, elle jacasse bruyamment et peut aussi siffler. Depuis trente ans, insidieusement, elle a entrepris de mettre sa touche de couleur et d’exotisme dans les parcs, bois et jardins franciliens.

À Antony, les habitants d’une résidence sont partagés. Depuis quelques années, une colonie a élu domicile dans le parc. Si l’oiseau et ses couleurs chatoyantes ravissent quelques habitants qui parfois les nourrissent, les déjections qui s’accumulent sur les voitures garées en contrebas ne sont pas du goût de leurs propriétaires…

Reine de l’évasion, les Anglo-Saxons l’ont surnommée la perruche Houdini. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est arrivée sous nos latitudes. Une cinquantaine d’individus se seraient échappés d’un conteneur sur la zone aéroportuaire d’Orly en 1974. Le scénario s’est reproduit dans les années 1990, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, cette fois. Depuis, ces perruches sont nombreuses à se regrouper en dortoir la nuit venue à Wissous (91) à quelques kilomètres à vol d’oiseau d’Orly ainsi qu’à Roissy (95) en bordure des pistes. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), on dénombrerait aujourd’hui près de 1 500 individus en Ile-de-France.

Elle délogerait les écureuils

On peut en apercevoir au parc de Sceaux, au parc de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, dans le bois de Vincennes et au parc Montsouris. En Grande-Bretagne, où elle est apparue à la fin des années 1960, la population de perruches à collier s’élève désormais à 20 000 individus environ, dont 10 000 pour Londres et sa banlieue ! Et on la trouverait jusqu’au sud des Highlands. Dans le reste de l’Europe une colonie de 10 000 individus vit dans la région bruxelloise. On la retrouve aussi à Zurich, Hambourg, Barcelone… Psittacula krameri manillensis est le psittacidé le plus répandu dans le monde. Celles qui se sont adaptées à notre pays sont originaires du sous-continent indien. Là-bas, elle est considérée comme nuisible. Elle mange en abondance des fruits et des graines. Elle serait responsable de la perte de près de 20 % des récoltes de maïs.

Depuis 2008, Natural England, l’observatoire de la faune britannique, a mis l’oiseau sous surveillance et autorise, sous condition, un propriétaire foncier à le tirer sans demander un permis.

Xavier Japiot, ornithologue à Paris Nature, le pôle biodiversité de la Mairie de Paris, explique qu’en France cet oiseau ne bénéficie d’aucun statut particulier. Cela n’empêche pas que certains ornithologues soient inquiets: la perruche à collier cause des dommages aux cultures, surtout aux arbres fruitiers, dans son aire de nidification naturelle. De plus, l’oiseau, cavernicole, est soupçonné de chasser d’autres espèces nichant dans les cavités comme les pics, les sittelles, les étourneaux voire les chouettes et même les écureuils. En Ile-de-France, des ornithologues surveillent avec attention la progression de l’oiseau. Si l’état actuel et l’impact de cette population restent faibles, des études estiment cependant qu’elle pourrait être multipliée par dix dans les dix ans qui viennent. Parmi les mesures envisagées, ils préconisent de proscrire le nourrissage direct par le public, cause de la prolifération sauvage des espèces exotiques. Une mesure de bon sens, pour éviter que la perruche à collier ne devienne une «peste» céleste.

RÉFÉRENCE
1. MARTINOT Philippe, « Des perroquets sous haute surveillance », Le Figaro, 4 avril 2012
(http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/03/01029-20120403ARTFIG00710-des-perroquets-parisiens-sous-haute-surveillance.php).

© Bernard MÉRIGOT, 5 décembre 2015.

COP21 : « La glace et le ciel », soirée film-débat organisée à Brétigny-sur-Orge par l’ADEMUB

Dix ans après le documentaire La marche de l’empereur, le réalisateur Luc JACQUET trace le portrait du glaciologue Claude LORIUS dans son film La glace et le ciel, présenté en clôture du Festival de Cannes le 24 mai 2015.

A peine âgé de 23 ans en 1956, Claude LORIUS est l’un des premiers scientifiques à étudier les glaces de l’Antarctique sur la base Charcot, en Terre Adélie, puis sur la station Vostok. Au cours de ses nombreuses expéditions polaires, il réussit à identifier le réchauffement climatique en analysant les couches de glace, établissant ainsi que l’homme en était responsable. Avec Jean JOUZEL, il est le premier climatologue à mettre en évidence le lien entre l’évolution du climat et la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre. (1)

Ce 3 décembre 2015, alors que, dans certaines communes comme celles de Savigny-sur-Orge (CALPE), des élus annulent les manifestations en rapport avec la COP21, à Brétigny-sur-Orge, il est possible de s’associer à cette impressionnante démarche mondiale en faveur du climat en assistant à la projection du très beau documentaire pédagogique La glace et le ciel, suivie d’un débat organisé par l’association ADEMUB avec la climatologue Amaëlle LANDAIS. (2)(3)

A voir et à revoir…

RÉFÉRENCES
1. Pour en savoir plus sur l’origine de ce film : http://laglaceetleciel.com/.
2. Pour en savoir plus sur la projection de ce film, le site de l’association organisatrice de la soirée, l’ADEMUB : http://www.ademub.asso.fr/.
3. Jeudi 3 décembre 2015 (à 20 h 30), Ciné 220, 3 rue Anatole-France, 91220 Brétigny-sur-Orge.

Bande annonce sur Youtube (www.youtube.com/watch?v=maLCce3dF2U) :

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 29 novembre 2015.

Et si faire du vélo était une façon de lutter contre le terrorisme ?

La prise de conscience écologique est fondée sur l’idée qu’il existe un rapport de cause à effet entre l’addition des comportements individuels et les conséquences collectives sur l’environnement. Les pays du Moyen-Orient tirent d’énormes profits de la production de pétrole. Ceux-ci servent à établir une puissance politique qui se manifeste sous diverses formes d’activisme. (1) Et si faire du vélo était une façon de lutter contre le terrorisme ?

Pris en dehors de son contexte, le raccourci peut surprendre. Bien évidemment Portes de l’Essonne Environnement s’associe avec compassion au drame que viennent de subir les proches des victimes des attentats du vendredi 13 novembre 2015. Selon nos informations, au moins deux Saviniens ont péri sous les balles des terroristes.

PEE EST PARIS

Portes de l’Essonne Environnement est Paris en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. © Photographie BM/CAD pour PEE, 2015.

Lutter contre le terrorisme dans sa globalité est un devoir impérieux. Or, la presse s’est faite unanimement le relais de s’attaquer aux effets et pas aux causes. Elle titre « C’est la guerre ! » ;   justement pour faire la guerre, surtout lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, il faut beaucoup d’argent et une bonne logistique. Il convient de s’interroger sur l’origine de la puissance de l’État Islamique (EI) ou Daesh. Dispose-t-il d’une industrie et d’une ingénierie de guerre égalant celle de l’Allemagne nazie, ingénierie tellement puissante que les alliés vainqueurs s’étaient empressés de se l’accaparer ? A l’Ouest, les premiers hommes ont pu marcher sur la lune grâce à l’expertise de Werner VON BRAUN, architecte des sinistres V2. A l’Est, Mikhaïl Timofeïevitch KALACHNIKOV s’est inspiré, au moins pour l’aspect, du fusil d’assaut Sturmgewehr 44 pour concevoir ce fusil tant utilisé de nos jours par nombre de gangs et autres factions armées, dont tous les terroristes, y compris ceux de ce vendredi 13 novembre 2015.

L’EI ne dispose probablement pas de cette ingénierie. Il exporte son pétrole de contrebande, certes, mais en quantité insuffisante. Il doit donc trouver ses appuis à l’extérieur.

Quels seraient ces appuis extérieurs ?

L’affaire de la fuite des « câbles diplomatiques » révélée par Wikileaks dès 2010 a appris qu’à l’intérieur des pays arabes ayant une certaine respectabilité internationale – toute relative dans ces pays où persistent les châtiments corporels et la peine de mort en guise de condamnation -, des collectes avaient lieu dans le but de financer le djihad, sans que les dignitaires du régime s’en émeuvent outre mesure. (2)

L’Arabie Saoudite et les autres pays du golfe arabo-persique sont des pourvoyeurs de pétrole. Depuis 1973, si les premiers bénéficiaires de la vente restent les puissantes compagnies pétrolières, les pays exportateurs ont une part de bénéfice suffisamment importante pour afficher ostensiblement l’opulence qu’elle leur procure. Notre civilisation, notre industrie, notre mode de vie sont essentiellement tournés vers l’avion, le camion et l’automobile en attendant des transports en commun et individuels propres qui tardent à se transformer et à devenir performants. Il convient de s’interroger sérieusement sur le bon usage des richesses que nous donnons en contrepartie des quantités colossales de pétrole que nous importons depuis ces pays pétroliers.

Il fut consternant de constater, moi cycliste solitaire sur mon vélo électrique, le nombre illimité de personnes en train de se déplacer en bagnole ce week-end des 14 et 15 novembre comme s’il ne s’était rien passé. Toutes ne sont pas des personnes à mobilité réduite (PMR). Combien sont allées dimanche matin au marché de la place Davout à Savigny-sur-Orge – fermé en raison des événements – en ne marchant pas mais en « bagnolant » (« drive in » en anglais) ?

En cette veille de la COP21, il est grand temps que la population prenne conscience que se déplacer avec des combustibles fossiles n’est pas bon pour la planète et son atmosphère, cette fine pellicule de vie isolée dans l’immensité sidérale, mais que cela crée aussi des opportunités à des acteurs malfaisants.

RÉFÉRENCES
1. http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/05/wikileaks-l-arabie-saoudite-et-le-financement-du-terrorisme_1448871_3210.html.
2. http://www.atlantico.fr/pepites/wikileaks-revele-dessous-strategie-saoudienne-pour-exporter-islamisme-partout-planete-2253161.html.

© Jean-Marie CORBIN, 16 novembre 2015.

Manifestation contre les nuisances aériennes le 10 novembre 2015

Traces de passages d'avions au petit matin dans le ciel CALPIEN

Traces de passages d’avions au petit matin dans le ciel calpien, à Savigny-sur-Orge. © Jean-Marie CORBIN, avril 2004.

Depuis plusieurs décennies, le transport aérien bénéficie d’avantages concurrentiels que n’ont pas les autres moyens de transports comme par exemple une très faible taxation des carburants. Alors que les lois même de la physique précisent oh combien, il est difficile et énergivore de maintenir un objet en l’air pendant une longue durée, l’avion reste un moyen de transport rapide et très économique pour ses clients.

Ces avantages dont les premiers octrois remontent à plusieurs décennies, lui procurent une confortable distorsion de concurrence et a pour conséquence un engouement sans limite au mépris même de toute considération écologique et de développement durable.

Dans cette optique de développement, les aéroports parisiens anticipant cette croissance toujours florissante, investissent massivement dans les infrastructures, comme par exemple la mise en chantier de la jonction des aérogares sud et ouest d’Orly.

Bien que disposant d’arrêté et de décret limitant son activité aéroportuaire, les décideurs gérants Orly seront très probablement tentés de les remettre en question afin de satisfaire leur engouement insatiable de croissance économique.

C’est pourquoi Portes de l’Essonne Environnement, sous la bannière d’Essonne Nature Environnement et du Forum contre les nuisances aériennes, vous invitent à participer au rassemblement Élus-Riverains pour une réduction des nuisances aériennes en Île-de-France le 10 novembre 2015, à 18 heures devant le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie au 246, boulevard Saint-Germain à Paris dans le 7ème arrondissement (hôtel de Roquelaure où siègent Ségolène ROYAL et son cabinet).

© Jean-Marie CORBIN, 28 octobre 2015.