Archives de l’auteur : Bernard MÉRIGOT

Savigny-sur-Orge. De mystérieuses bandes jaunes dans les rues…

Chaud devant…

Le jeudi 11 février 2016, vers 13 h 30, les employés d’un prestataire de services circulant dans une camionnette « Marquage » ont peint (à chaud !) une ligne jaune discontinue du côté des numéros pairs de la rue Galvani, à Savigny-sur-Orge. A l’origine, cette bordure de trottoir est peinte en jaune dans une première section, puis et en bleu, avec un panneau indiquant que le conducteur se trouve dans une zone bleue où le stationnement est à durée illimitée, gratuit, mais contrôlé par disque.

Rue Galvani Bandes 1

Double marquage sur la chaussée (jaune) et sur la bordure de trottoir (jaune et bleue) dans la rue Galvani, à Savigny-sur-Orge. Une nouvelle signalétique qui ne se trouve pas dans le code de la route ! © Photographie BM/CAD, 11 février 2016.

Ces prestataires officient pour le compte du service voirie de l’ancienne CALPE ou de la commune. Plus personne ne sait très bien de qui relève cette compétence avec les évolutions territoriales vécues depuis le 1er janvier 2016 ! En tous les cas, les élus et les services de cette collectivité responsable viennent d’inventer une nouvelle signalétique relative à l’arrêt et au stationnement… Quelle sera l’amende pour le contrevenant ?

Jaune, bleu, jaune…

En effet, l’intelligibilité de cette signalisation est incertaine, puisqu’on trouve successivement, selon les parties :

  • une bordure de trottoir peinte en jaune + à 0,70 cm de la bordure, une bande jaune peinte sur la chaussée,
Rue Galvani Bandes 3

Double marquage sur la chaussée (jaune) et sur la bordure de trottoir (jaune) dans la rue Galvani, à Savigny-sur-Orge. Une nouvelle signalétique qui ne se trouve pas dans le code de la route ! © Photographie BM/CAD, 11 février 2016.

  • une bordure de trottoir peinte en bleu + à 0,70 cm de la bordure, une bande jaune peinte sur la chaussée.
Rue Galvani Bandes 2

Double marquage sur la chaussée (jaune) et sur la bordure de trottoir (jaune et bleue) dans la rue Galvani, à Savigny-sur-Orge. Une nouvelle signalétique qui ne se trouve pas dans le code de la route ! © Photographie BM/CAD, 11 février 2016.

Un riverain du quartier dont la fille est en train de passer le permis de conduire ne comprend pas la signification de cette deuxième bande jaune peinte parallèlement. PEE non plus d’ailleurs !

« C’est la première fois que je vois ce type de marquage, il va falloir réviser le code de la route pour ajouter cette signalisation. Il est vrai que le stationnement de véhicules dans la rue, en impasse, gêne ou empêche les camions de ramassage des déchets ménagers de remonter la rue en marche arrière. Mais, pourquoi ne pas procéder à une signalisation conforme aux textes du code de la route en vigueur ? »

Ce qui est sûr, c’est que la décision concernant le marquage au sol n’a été précédée par aucune concertation ni information des riverains de la rue Galvani.

RÉFÉRENCE
Code de la route sur le site Internet www.Legifrance.gouv.fr : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006159563&cidTexte=LEGITEXT000006074228&dateTexte=20090727.

© Bernard MÉRIGOT, 22 janvier 2016, 19 h 00.

 

EPT n° 12. Délégation aux vice-présidents et conseillers supplémentaires

Lors du conseil territorial de l’EPT n° 12 du 16 février 2016, les délégations données aux membres du bureau ont été dévoilées.

EPT 12 2016 02 17

EPT n° 12. Séance du conseil territorial du 16 février 2016. © Photographie BM/CAD.

Elles sont réparties en 4 commissions :

  • gestion du patrimoine et des fonctions supports (5 postes),
  • stratégie territoriale (7 postes),
  • durabilité du territoire (5 postes),
  • épanouissement et bien-être des personnes (7 postes).
EPT 12 DELG VP

EPT n° 12 : délégations remplies par les 24 vice-présidents et conseillers supplémentaires. Document daté du 15 février 2016.

© Bernard MÉRIGOT, 17 février 2016, 18 h 10.

EPT n° 12. Calendrier prévisionnel des réunions du conseil territorial en 2016

Lors du conseil territorial de l’EPT n° 12 du 16 février 2016, les conseillers territoriaux ont été destinataires d’un calendrier prévisionnel des réunions organisées dans le cadre de leurs fonctions au sein du Territoire. 

Hotel de Ville Vitry sur Seine

Hôtel de ville de Vitry-sur-Seine, siège de l’EPT n° 12. © Photographie BM/CAD, 16 février 2016.

Ces rencontres relèvent de six catégories :

  • conférence des maires,
  • bureau territorial,
  • commissions permanentes,
  • conférences de présidents de groupes,
  • conseil territorial,
  • conférence des directeurs généraux des services.

Seul le conseil territorial en l’hôtel de ville de Vitry-sur-Seine est public.

CAL PREV 2016

EPT n° 12. Calendrier prévisionnel des réunions et, notamment, du conseil territorial. Document daté du 10 février 2016.

© Bernard MÉRIGOT, 17 février 2016, 18 h 00.

Métropole du Grand Paris. Prochain conseil métropolitain le 18 février 2016

Un communiqué de presse annonce que le bureau du conseil métropolitain du Grand Paris a tenu sa première réunion de travail le 29 janvier 2016. La seconde séance du conseil métropolitain aura lieu le jeudi 18 février à 9 heures dans l’hémicycle du Conseil économique, social et environnemental (CESE).


DOCUMENT

République Française
MÉTROPOLE DU GRAND PARIS

                                                                                                           Paris, le vendredi 29 janvier 2016

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Bureau de la Métropole du Grand Paris (MGP) a tenu ce jour sa première réunion.

Le Président de la MGP, Patrick OLLIER, les 20 vice-Présidents et les 7 conseillers métropolitains délégués ont, à l’unanimité, pris les décisions suivantes :

  • Le Bureau a validé la méthode concernant les Attributions de Compensation (AC) provisoires qui doivent revenir aux communes de l’aire métropolitaine. Le montant global des AC pour 2016 est de 2,4 milliards d’euros, auxquels s’ajouteront les 1,3 milliards de dotation de compensation de la part salaire. Ainsi, le principe de neutralité financière est strictement respecté et les ressources communales seront intégralement préservées à l’occasion de leur transfert partiel à la MGP. Le Président de la Métropole notifiera très prochainement aux 131 maires le montant provisoire des AC de chacune de leur commune.
  • Le Bureau a débattu des propositions de délégation que le Président donnera à ses membres d’ici le prochain conseil métropolitain. Il a également envisagé la création de commissions thématiques dont les 8 premières seront mises en place à l’issue de ce conseil afin que chacun ait une fonction opérationnelle (Finances ; Projet métropolitain ; Développement économique ; Développement Durable-Environnement ; Habitat & Logement ; Réseaux énergétiques ; Aménagement numérique ; Economie circulaire).
  • Le Bureau a décidé de proposer au prochain conseil métropolitain que les indemnités des élus ne seront déterminées que lorsque les instances et le fonctionnement de la Métropole auront été mis en place.
  • Le bureau a aussi examiné toutes les autres questions concernant l’installation des instances de la Métropole qui seront à l’ordre du jour du prochain conseil métropolitain (le jeudi 18 février à 9h au C.E.S.E.).

Ainsi, une semaine après leur élection, le Président et les membres du bureau de la Métropole sont pleinement au travail pour mettre en place de manière efficace la MGP.

Adresse provisoire : Métropole du Grand Paris – 19, rue Leblanc – 6ème étage – 75015 Paris
Téléphone : 01 85 56 22 21


SOURCE
1. Communiqué de presse de la Métropole du Grand Paris, 29 janvier 2016 (pdf, 1 page) : MGP CP Bureau 29 01 2016.

© Bernard MÉRIGOT, TDNL, 29 janvier 2016, 22 h 45.

 

 

 

 

Une espèce invasive dans nos jardins calpiens

Ce 5 décembre 2015, ouvrant nos volets, quelle ne fût pas notre surprise en découvrant sur le poirier des perruches faisant leur toilette en lieu et place du gentil écureuil qui saute d’arbre en arbre quasi quotidiennement dans notre jardin  !

PERRUCHE SSO 2015-12-5

Perruche sur un poirier de Savigny-sur-Orge, le 5 décembre 2015. © SMM/CAD pour PEE.

Or, ces jolies perruches sont une véritable catastrophe pour les habitants de nos jardins franciliens. Jugeons-en en relisant l’article ci-dessous de Philippe MARTINOT, publié le 4 avril 2012 dans le Figaro.fr.  (1)

DOCUMENT

« Des perroquets parisiens sous haute surveillance

Arrivée en France dans les années 1970, la très exotique perruche à collier pourrait, à terme, menacer la survie d’espèces locales.

Comme son cousin le perroquet, la perruche à collier est capable, en captivité, d’imiter la voix humaine. On la connaissait déjà à Rome, à l’époque de Jules César où un oiseau doué pouvait coûter plus cher qu’un esclave. Haute d’une quarantaine de centimètres, elle est dotée d’un magnifique plumage vert printemps, d’une longue queue tirant sur le turquoise et pour les mâles, d’un collier noir. Côté ramage, avec son bec rouge foncé, crochu et puissant, elle jacasse bruyamment et peut aussi siffler. Depuis trente ans, insidieusement, elle a entrepris de mettre sa touche de couleur et d’exotisme dans les parcs, bois et jardins franciliens.

À Antony, les habitants d’une résidence sont partagés. Depuis quelques années, une colonie a élu domicile dans le parc. Si l’oiseau et ses couleurs chatoyantes ravissent quelques habitants qui parfois les nourrissent, les déjections qui s’accumulent sur les voitures garées en contrebas ne sont pas du goût de leurs propriétaires…

Reine de l’évasion, les Anglo-Saxons l’ont surnommée la perruche Houdini. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est arrivée sous nos latitudes. Une cinquantaine d’individus se seraient échappés d’un conteneur sur la zone aéroportuaire d’Orly en 1974. Le scénario s’est reproduit dans les années 1990, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, cette fois. Depuis, ces perruches sont nombreuses à se regrouper en dortoir la nuit venue à Wissous (91) à quelques kilomètres à vol d’oiseau d’Orly ainsi qu’à Roissy (95) en bordure des pistes. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), on dénombrerait aujourd’hui près de 1 500 individus en Ile-de-France.

Elle délogerait les écureuils

On peut en apercevoir au parc de Sceaux, au parc de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, dans le bois de Vincennes et au parc Montsouris. En Grande-Bretagne, où elle est apparue à la fin des années 1960, la population de perruches à collier s’élève désormais à 20 000 individus environ, dont 10 000 pour Londres et sa banlieue ! Et on la trouverait jusqu’au sud des Highlands. Dans le reste de l’Europe une colonie de 10 000 individus vit dans la région bruxelloise. On la retrouve aussi à Zurich, Hambourg, Barcelone… Psittacula krameri manillensis est le psittacidé le plus répandu dans le monde. Celles qui se sont adaptées à notre pays sont originaires du sous-continent indien. Là-bas, elle est considérée comme nuisible. Elle mange en abondance des fruits et des graines. Elle serait responsable de la perte de près de 20 % des récoltes de maïs.

Depuis 2008, Natural England, l’observatoire de la faune britannique, a mis l’oiseau sous surveillance et autorise, sous condition, un propriétaire foncier à le tirer sans demander un permis.

Xavier Japiot, ornithologue à Paris Nature, le pôle biodiversité de la Mairie de Paris, explique qu’en France cet oiseau ne bénéficie d’aucun statut particulier. Cela n’empêche pas que certains ornithologues soient inquiets: la perruche à collier cause des dommages aux cultures, surtout aux arbres fruitiers, dans son aire de nidification naturelle. De plus, l’oiseau, cavernicole, est soupçonné de chasser d’autres espèces nichant dans les cavités comme les pics, les sittelles, les étourneaux voire les chouettes et même les écureuils. En Ile-de-France, des ornithologues surveillent avec attention la progression de l’oiseau. Si l’état actuel et l’impact de cette population restent faibles, des études estiment cependant qu’elle pourrait être multipliée par dix dans les dix ans qui viennent. Parmi les mesures envisagées, ils préconisent de proscrire le nourrissage direct par le public, cause de la prolifération sauvage des espèces exotiques. Une mesure de bon sens, pour éviter que la perruche à collier ne devienne une «peste» céleste.

RÉFÉRENCE
1. MARTINOT Philippe, « Des perroquets sous haute surveillance », Le Figaro, 4 avril 2012
(http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/03/01029-20120403ARTFIG00710-des-perroquets-parisiens-sous-haute-surveillance.php).

© Bernard MÉRIGOT, 5 décembre 2015.