Archives de catégorie : Train-D (ex-RER-D)

Finances. La Cour des comptes vient de publier son rapport annuel 2017

Créée en 1807, la Cour des comptes a pour mission de s’assurer du bon emploi de l’argent public. Elle contribue ainsi à la mise en œuvre du droit reconnu à la société de demander « compte à tout agent public de son administration » et aux citoyens « de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée », consacré par les articles 15 et 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.


27 chapitres, 101 recommandations, 1 300 pages

Le 8 février 2017, la Cour des comptes a rendu public le millésime 2017 de son Rapport public annuel en deux volumes. (1) Le premier tome expose une sélection d’observations et de recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC). Le deuxième tome présente l’organisation et les missions de la Cour et des CRTC, les résultats de leur action et, en particulier, les suites données aux observations et recommandations formulées antérieurement.

Parmi les différents thèmes abordés, trois ont retenu notre attention :

  • la gestion des déchets en Ile de France,
  • l’écotaxe poids-lourds et le coût de son abandon,
  • la faible montée en puissance des autoroutes ferroviaires.

L’absence d’étude sur la dérive des coûts de collecte

Concernant la gestion des déchets, nous invitons nos lecteurs à se reporter à notre dossier paru en mars 2015 concernant la problématique des déchets. (2) PEE rappelle que, depuis 2000, la « production » des ordures ménagères baisse mais les coûts augmentent. Cela est essentiellement dû aux coûts des collectes. Les opérateurs (Suez, Veolia, etc.) ont tout à gagner à voir leur nombre s’accroître, étant payés au nombre de tournées. Par ailleurs, la répartition des coûts n’est pas équitable : l’activité industrielle génère 90 % des déchets et ne prend en charge que 50 %, soit 9,6 Mds € en 2012. La Cour des comptes aurait dû se pencher sur la dérive du coût des collectes.


Un abandon de l’écotaxe pas si improductif pour le concessionnaire

Concernant l’écotaxe, PEE déplore profondément l’abandon de l’écotaxe. (3) En effet, les péages à acquitter auraient pu dissuader les affréteurs européens de faire transiter gratuitement leurs marchandises à travers notre territoire sur un réseau routier exclusivement financé par les contribuables français. Néanmoins, nous trouvions les coûts de gestion prévisionnels du concessionnaire Écomouv’ particulièrement élevés puisqu’ils représentaient le quart des péages à percevoir. Le concessionnaire Écomouv’ n’est pas vraiment perdant dans cette affaire. À défaut de prélever sa commission sur les péages sur le long terme, il s’est fait généreusement indemniser du dédit étatique par le biais de clauses contractuelles particulièrement avantageuses pour lui.


Une AFA temporairement abandonnée… notamment en raison de la vétusté du réseau francilien

Concernant l’Autoroute ferroviaire Atlantique (AFA), nous invitons nos lecteurs à relire le dossier complet que nous avons constitué de septembre 2014 à avril 2015. (4) Le fiasco était prévisible tant le coté improvisé de l’étude était flagrant. En effet, il n’était ni plus ni moins envisagé de reporter le trafic routier en s’appuyant notamment sur le réseau ferroviaire existant, dont le réseau de la banlieue parisienne déjà hyper saturé. Rappelons que ce réseau est particulièrement très dégradé au point que la SNCF fait désormais circuler quotidiennement moins de rames de banlieue qu’il y a une vingtaine d’années. Cette régression inédite est appliquée désormais depuis plusieurs années sur le RER-C et sera étendu prochainement sur le RER-D.

Autoroute A6 en 1960. Fonds public des Archives Départementales de l’Essonne, articles 1236W 31 à 63. © Photographes Robert Durandaud et Lucien Viguier, AD91.

Autoroute A6 le 8 février 2017. © Photographie Jean-Marie CORBIN pour PEE.

Les photos d’illustrations sont prises au même endroit mais sont séparées de 57 années. On passe d’un trafic routier composés de véhicules automobiles individuels modéré en milieu rural à un trafic très intense comportant une proportion de fret également très intense. Au-delà des problèmes de pollutions chimiques et sonores générés, elle montre une France et une région Ile-de-France malades d’une démographie galopante (la population francilienne passant de 8 à 12 millions d’habitants sur cette même période) et d’un aménagement du territoire incontrôlés. (5) Loin de nous l’idée de refuser une AFA ou une quelconque autoroute ferroviaire pour faire supporter la majeure partie du trafic des poids lourds au rail, mais il est urgent de revoir l’ensemble du processus de création d’une telle infrastructure et la concertation avec tous les acteurs, y compris les citoyens riverains.


La Cour des comptes à travers ces trois exemples vient une fois de plus d’épingler l’incompétence de certains décideurs à mener à bien et correctement certains dossiers clefs. La reprise en main de la situation en faisant appel à des mesures régulatrices ambitieuses sur le long terme, a encore une fois de plus échoué.

La Métropole du Grand Paris (MGP) sera sans aucun doute un prochain terrain d’enquête pour la Cour des comptes. Notre dernier article concernant les finances de la MGP est assez éloquent sur les problèmes existants et à venir, ce que ne manquera pas de constater la Cour des comptes. (6) Combien de temps faudra-t-il encore attendre une véritable remise en question de l’organisation de nos institutions ?


DOCUMENTS

1/ Gestion des déchets : l’Ile-de-France à la traîne (AFP – 8 février 2017)

Paris (AFP) – L’Ile-de-France affiche des performances « insuffisantes » dans la gestion de ses déchets, estime mercredi un rapport de la Cour des comptes, qui met en avant des coûts élevés et un taux de recyclage inférieur à la moyenne nationale.
En 2014, les ménages et les entreprises franciliennes ont produit 462 kg de déchets par habitant, une moyenne qui cache de fortes disparités géographiques, mais qui est élevée par rapport au reste du pays.
Avec des collectes séparées (verre, emballages, papiers) peu performantes, les déchets sont majoritairement incinérés (60 %) et une faible partie est enfouie (9 %), selon des chiffres de 2013.
Seulement 26 % ont été recyclés alors que la moyenne nationale est de 39 %, l’Allemagne affichant 64 % et la moyenne européenne 44%.
« Ce taux a progressé entre 2010 et 2015 » (jusqu’à 28 %), note le rapport, mais il est loin de l’objectif de 45 % de déchets recyclés de la loi de 2009 et des 55 % prévus par la loi sur la transition énergétique en 2020. A Paris, ce taux est de seulement 14 % (2015).
« Ces faibles performances placent la région Ile-de-France en net retrait par rapport à plusieurs régions et métropoles européennes », soulignent les Sages, qui citent en exemple, la Flandre, les agglomérations de Tallin, Milan ou Odense (Danemark) et la Catalogne.
La Cour préconise notamment de favoriser l’apport volontaire (dépôt dans des bacs dans un quartier par exemple ou création de déchetteries), de développer une collecte séparée pour quatre types de matériaux (verre, emballages légers, cartons/papiers, biodéchets) et de moderniser les centres de tri.
Le rapport signale que Paris, comme beaucoup de zones très denses, a de piètres performances de tri, notamment car de nombreux immeubles n’ont pas de bacs pour les papiers et emballages (9.900 immeubles soit 15 %) et pour le verre (34 %). Mais également car il n’y a pas de collecte séparée des déchets organiques auprès des restaurants par exemple.
Que ce soit auprès des professionnels ou des particuliers, la collecte de ces biodéchets est appelée à se développer, la loi sur la transition énergétique prévoyant une généralisation de ce tri à l’horizon 2025. Aucune filière n’est pour l’instant organisée en Ile-de-France, contrairement à des villes comme Lorient, Montpellier, Milan ou Barcelone, etc.
Or, ces déchets organiques représentent un quart des poubelles et peuvent être transformés en engrais naturel (compost) ou en gaz naturel (usine de méthanisation).
Paris va tester à partir de cet été dans deux arrondissements (IIe et XIIe) la collecte séparée de ces déchets, qui seront dirigés var une nouvelle poubelle collective orange.

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2/ Abandon de l’écotaxe : La Cour des comptes dénonce un «échec de politique publique» (AFP – 8 février 2017)

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes tire à vue sur l’abandon de l’écotaxe. La Cour dénonce ce mercredi un « échec de politique publique », une « décision sans base contractuelle » qui coûtera à l’État près d’un milliard d’euros, rien qu’en indemnisations.

Un échec de politique publique

« L’abandon de l’écotaxe poids lourds constitue un échec de politique publique, dont les conséquences sont probablement très durables », déplorent les Sages de la rue Cambon dans leur rapport annuel publié mercredi. « Coûteux pour les finances publiques et dommageable pour la cohérence de la politique des transports et son financement, l’abandon de l’écotaxe poids lourds constitue un gâchis », poursuit la Cour des Comptes.
Elle déplore un pilotage du projet « centré sur des objectifs de court terme », une suspension « prise dans la précipitation », et relève qu « aucune analyse préalable de la portée de cette décision n’a été conduite ».
Ainsi, « cette décision sans base contractuelle a fragilisé la position de l’État, limitant notamment toute possibilité de rechercher, par la suite, une éventuelle faute d’Écomouv’ (consortium franco-italien chargé de la mise en œuvre de cette taxe) dans le retard ou les défauts du dispositif ».
La taxe sur les poids lourds était l’une des mesures phares du Grenelle de l’Environnement, et devait permettre le financement et l’entretien des infrastructures de transport.
Jamais mise en service, elle avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les « bonnets rouges ».
Son remplacement par un « péage de transit » avait été envisagé, avant une « suspension sine die » par la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, et, le 30 octobre 2014, la résiliation du contrat passé avec Écomouv’.
« Le mandat de négociation (donné par l’État) finalement retenu se résumait à deux objectifs principaux : éviter tout paiement à Écomouv’ en 2014, et ne rien trancher de manière définitive au cours de cette période ». Or le report d’une partie des indemnités de résiliation a coûté 35,4 millions d’euros, souligne la Cour.
Et l’État se retrouve au final avec une lourde ardoise : 957,58 millions d’euros d’indemnités à verser à la compagnie Écomouv’ et ses partenaires, et 70 millions d’euros pour mettre en œuvre l’écotaxe, puis la défaire.
À ces dépenses s’ajoutent des recettes manquantes : 9,8 milliards d’euros d’écotaxe entre 2014 et 2024, et 795 millions d’euros de taxe à l’essieu pour la période 2009-2024, cette taxe ayant été abaissée en prévision de l’arrivée de l’écotaxe.
L’État a également dû procéder à la dépréciation comptable des portiques et autres équipements, « initialement valorisés à 652 millions d’euros ». Quelques équipements ont été vendus, pour des montants compris entre 2 et 30 % de leur valeur initiale, rapportant seulement 2,19 millions d’euros à l’État.
La solution de remplacement adoptée, une hausse de la taxe sur les carburants (TICPE), suscite elle aussi les critiques de la Cour : « l’objectif indirect de rééquilibrage de la compétitivité relative entre les transporteurs français et étrangers en France, que portait l’écotaxe poids lourds, est mis en échec » puisque les poids lourds étrangers « se ravitaillent peu en France ».
Sur le volet social, les 210 salariés d’Écomouv’ ont été licenciés, et la Cour des comptes précise que « les reclassements envisagés pour une partie d’entre eux dans des établissements publics de l’État n’ont pas prospéré ».
Dans sa réponse à la Cour des comptes, le cabinet du Premier ministre affirme que cette décision a fait l’objet d’« analyses juridiques et financières », et que l’État a utilisé « tous les leviers dont il disposait dans le cadre des négociations avec Écomouv’ », obtenant ainsi « des conditions financières plus favorables qu’initialement prévues ».
Il assure que cette décision est « réaliste et efficace sur le long terme », avec un « bilan financier qui n’est pas si défavorable pour les finances publiques ».

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3/ Cour des comptes : les « autoroutes ferroviaires » sont à la traîne (AFP – 8 février 2017)

Paris (AFP) – Le transport de camions sur des trains, dit « autoroutes ferroviaires », est encore très loin de l’objectif en volume fixé pour 2020 et n’est toujours pas rentable malgré d’importantes aides publiques, selon le rapport annuel de la Cour des comptes publié mercredi.
Les deux « autoroutes ferroviaires » en activité en 2015 ont transporté « environ 70.000 unités en 2015 », ce qui reste « nettement en deçà de l’objectif de 500.000 camions fixé pour 2020 » lors du Grenelle de l’environnement fin 2007, relèvent les magistrats de la rue Cambon.
La ligne reliant la France à l’Italie (175 km via le tunnel du Mont-Cenis) « ne parvient pas à monter en puissance » : moins de 30.000 poids lourds par an, soit 2 % du trafic transalpin, mais 9 millions d’euros de pertes en 2015, comblées « sans enthousiasme » par les deux pays.
Ce régime de subvention, qui prévaut à titre « transitoire » depuis 2003, est censé prendre fin en 2018, la Cour des comptes appelant à « mettre en œuvre la mise en concession » avant cette date.
Le rapport pointe par ailleurs « l’échec coûteux » de l’itinéraire atlantique (1.050 km entre Hendaye et les Hauts de France), pour lequel l’Etat et les collectivités ont engagé 69,3 millions d’euros, « dont une quarantaine dépensés en pure perte ».
Seule la ligne Perpignan-Luxembourg est parvenue à « un équilibre d’exploitation fragile », sans subvention mais avec des investissements publics dans les terminaux ferroviaires, en particulier au Boulou (Pyrénées-Orientales) pour un montant estimé à 70 millions d’euros en dix ans.
Reste néanmoins à « évaluer le bénéfice socio-économique et environnemental » de cet itinéraire emprunté chaque année par 40.000 camions.
Enfin, le prolongement de cette ligne vers Calais, qui a bénéficié de 18 millions d’euros d’aide de l’Etat, « peine à démarrer » en raison de la présence de migrants cherchant à entrer dans le port pour rejoindre la Grande-Bretagne.
Son activité avait été suspendue en juillet après « trois mois de fonctionnement difficile ». La reprise du trafic a toutefois été annoncée mardi.


RÉFÉRENCES
1. Rapport 2017 de la Cour des comptes : http://www.ccomptes.fr/Accueil/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2017.
2. CORBIN Jean-Marie, « La problématique des déchets en France », www.portes-essonne-environnement.fr, 7 mars 2015 : http://portes-essonne-environnement.fr/la-problematique-des-dechets-en-france-formation-ene/
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3. CORBIN Jean-Marie, « Le coût politique et économique de l’abandon de l’écotaxe », www.portes-essonne-environnement.fr, 25 octobre 2014 : http://portes-essonne-environnement.fr/le-cout-politique-et-economique-de-labandon-de-lecotaxe/
.
4. MONNIOTTE-MÉRIGOT Sylvie, « L’État renonce à l’autoroute ferroviaire atlantique (AFA) », www.portes-essonne-environnement.fr, 30 avril 2015 : http://portes-essonne-environnement.fr/letat-renonce-a-lautoroute-ferroviaire-atlantique-afa/
.
5. La population en Ile de France – synthèse sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l’%C3%8Ele-de-France
.
6. MÉRIGOT Bernard, « MGP. Un budget 2017 peau de chagrin. Les effets d’une complexité institutionnelle », www.portes-essonne-environnement.fr, 12 février 2017 : http://portes-essonne-environnement.fr/mgp-un-budget-2017-peau-de-chagrin-les-effets-dune-complexite-institutionnelle/
.

© Jean-Marie CORBIN, 15 février 2017, 21 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

EPT n° 12. Compte rendu succinct du conseil territorial du 16 février 2016

L’avant-dernier conseil territorial n° 12 a eu lieu le mardi 16 février 2016, à 19 heures. Le président Michel LEPRÊTRE a signé le compte rendu synthétique de la séance le 23 février 2016. Il n’a été communiqué que très récemment et a été adopté lors de la séance du 12 avril 2016.

EPT 12 CT CRS 16-02-2016

EPT n° 12, « Conseil territorial du mardi 16 février 2016. Compte rendu synthétique », 23 février 2016, p. 1/11.

Que peuvent y découvrir les habitants de l’ex-CALPE qui n’ont pas pu participer à ce long exercice démocratique en raison d’une tenue à une heure peu commode en région parisienne et du fait que le conseil a procédé aux élections de ses représentants dans différents organismes ?


1/ Les délégations de pouvoir du conseil territorial au bureau et au président en matière de patrimoine, contentieux, contrats et conventions, finances et comptabilité, marchés publics.

2/ Les représentants de l’EPT 12 élus au sein des syndicats intercommunaux, des associations et des agences environnementales. Ainsi, pour Bruitparif, les représentants sont Sylvie ALTMAN (T) et Eric GRILLON (S). Pour Natureparif, ont été désignés Helène de COMARMOND (T) et Alain LIPIETZ (S). Pour l’Observatoire des déchets en Ile-de-France (Ordif), Hélène DE COMARMOND (T) et Pierre CHIESA (S) représenteront l’établissement. Pour le Syndicat intercommunal pour l’informatique municipale, ont été élus Dominique GIRARD (T), Franck PERILLAT-BOTTONET (T) et Philippe VIDAL (T).

Les représentants élus par de l’EPT n° 12 issus de la CALPE au sein du Syndicat intercommunal pour le recyclage et l’énergie par les déchets et ordures ménagères (SIREDOM) sont : Pascal PETETIN (T) et Kévin RAINHA (S) pour Athis-Mons, Michel PERRIMOND (T) et Claude MOREAU (S) pour Juvisy-sur-Orge, Pascal NOURY (T) et Henrique PINTO (S) pour Morangis, Franck DEGIOANNI (T) et Sylvain HAMARD (S) pour Paray-Vieille-Poste, Jean-Charles HENRY (T) et Eric MEHLHORN (S) pour Savigny-sur-Orge, Jérôme BERENGER (T) et Christèle GIRAUD (S) pour Viry-Châtillon.

Au Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), les représentants issus de la CALPE sont : Julien DUMAINE (T), Aline DURAND (S), Kévin RAINHA (T) et Julienne GEOFFROY (S) pour Athis-Mons, Robin REDA (T), Claude MOREAU (S), Michel PERRIMOND (T) et Francis SAINT-PIERRE (S) pour Juvisy-sur-Orge, Nathalie LALLIER (T), Geneviève FORET (S), Franck DEGIOANNI (T) et Sylvain HAMARD (S) pour Paray-Vieille-Poste, Daniel GUETTO (T), Joëlle EUGENE (S), Laurence PINON-CHEVALLIER (T) et Daniel JAUGEAS (S) pour Savigny-sur-Orge, Laurent SAUERBACH (T), Adèle VILLECHEVROLLE (S), Bernadette MOULAY (T) et Joël CLEMENT (S) pour Viry-Châtillon.

Les représentants élus de l’EPT n° 12 issus de la CALPE au sein du Syndicat intercommunal pour l’aménagement hydraulique de la vallée de l’Yvette (SIAHVY) sont : Henrique PINTO (T),  José DE SOUSA (S), Michel BECQUET (T) et Pascal NOURY (S) pour Morangis, Mathieu FLOWER (T), Daniel JAUGEAS (S), Nicolas FROGER (T) et Éric MEHLHORN (S) pour Savigny-sur-Orge.

Au Syndicat mixte Orge Yvette Seine pour l’électricité et le gaz (SMOYS), les représentants issus de la CALPE sont : Claude MOREAU (T) et Daniel GUETTO (S).

Les représentants élus de l’EPT n° 12 issus de la CALPE au sein du Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Ile-de-France (SIGEIF) sont : Henrique PINTO (T) et Nicole BARRAULT (S).

Au Syndicat mixte pour la gestion de l’habitat voyageur (SYMGHAV), les représentants issus de la CALPE sont : Arielle MERRINA, Gérard DOUTRE, Franck DEGIOANNI, Isabelle GUINOT-MICHELET, Julien DUMAINE (T), Laurent SAUERBACH, Henrique PINTO, Danielle FRAISSE, Nadège ACHTERGAELE, Michel BOURG (S)

EPT 12 CT 12-04-2016

Séance du conseil territorial de l’EPT n° 12 le 12 avril 2016. © Photographie BM/PEE-CAD.

Les représentants élus de l’EPT n° 12 au sein de la commission consultative de l’environnement (CCE) de l’aérodrome de Paris-Orly sont : Robin REDA (T) et Christine RODIER (S).

Issus de la CALPE, Antoine GUISEPPONE est élu afin de représenter l’EPT n° 12 au sein de la SA L’Athégienne, Christine RODIER au sein de l’association « Orly international », Pascal NOURY au sein de l’association « Vitacité, la mission locale », Sébastien BENETEAU au sein de « Médiane ».

Au sein du conseil d’établissement des équipements sportifs du centre aquatique et de la piscine Suzanne-Berlioux, les représentants élus de l’EPT n° 12 issus de la CALPE sont : Christine RODIER, Antoine GUISEPPONE, Pascal PETETIN, Robin REDA, Michel PERRIMOND, Alain VEDERE, Nadège ACHTERGAELE, Sébastien BENETEAU, Anne-Marie GERARD.

Le représentant élu de l’EPT n° 12 issu de la CALPE au sein du conseil de surveillance du centre hospitalier de Juvisy-sur-Orge est Daniel GUETTO.

Au sein du groupement d’intérêt public de Grigny et Viry-Châtillon, le représentant élu de l’EPT n° 12 issu de la communauté d’agglomération Les lacs de l’Essonne (CALE) est Laurent SAUERBACH.

Les représentants élus de l’EPT n° 12 issu de la CALE au sein de l’association « Régie de quartier
multiservices » sont : Jean-Marie VILAIN (T) et Arielle MERRINA (S).

Au sein de l’association de prévention spécialisée « Viry Grigny Prévention », les représentants de l’EPT n° 12 issus de la CALE sont : Arielle MERRINA et Laurent SAUERBACH.

Enfin, les représentants élus de l’EPT n° 12 issu de la CALE au sein de l’association « Les élus de la ligne D du RER » sont : Arielle MERRINA (T) et Jean-Marie VILAIN (S).


Qui a dit que le cumul des « mandats » devait prendre fin ? Des conseillers territoriaux auront des vices-présidences dans certains syndicats intercommunaux, ils cumuleront. Qui a dit que la fonction politique ne devait pas être assimilée à une profession ? La politique est un métier à temps plein. Il suffit de lire ci-dessus la longue liste des commissions dans lesquelles siègent les élus, toujours les mêmes, en sus des commissions municipales, départementales, régionales, nationales… A méditer d’urgence.

RÉFÉRENCE
1. EPT N° 12, « Conseil territorial du mardi 16 février 2016. Compte rendu synthétique », 23 février 2016, 11 p. (pdf) : EPT 12 CRS CT 16-02-2016.
Note : A quel niveau de compétences les fonctionnaires de l’administration de l’EPT n° 12 sont-ils recrutés ? C’est la question que l’on peut se poser lorsque l’on constate que Michel LEPRÊTRE, président, a signé un compte rendu synthétique ayant un premier pied de page défini par « Conseil T12 du 12/01/15 – 1/4 » et les suivants « Conseil T12 du 26/01/15 » ! En janvier 2015, l’EPT n’avait pas d’existence légale…

© Philippe TRENTY, 13 avril 2016, 23 h 00.

Ligne du RER-C. 3 février 2016, nouvelle galère pour les usagers

Les mois se passent, et les problèmes perdurent sur les lignes du RER du Sud-francilien. Après les soucis du RER-D la semaine dernière, voici revenus les ennuis sur le RER-C. Encore pire que ceux d’il y a 15 jours. (1) Les usagers en ont plus qu’assez !

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En effet, ce 3 février 2016, nouvelle journée de galère pour, selon les gares : une « anomalie » ou un « incident » sur la voie, ou un « rail fissuré » ou bien encore « un rail cassé » à Austerlitz. Total, un train par heure en moyenne dans les deux sens toute la journée quasiment… Et, heureusement que le Tram-Train Massy-Évry n’est pas encore en service car, sachant que cette ligne supprimera les trains VICK et CIME, quel train pourront emprunter les voyageurs en gare de Savigny-sur-Orge en cas d’incident comme ce jour ? Aucun !

M. Itude Zen en perd sa sérénité japonaise…


DOCUMENT (EXTRAITS)

Le trafic est fortement perturbé depuis ce mercredi matin sur le RER C, comme ont pu le constater des milliers de voyageurs. Il y a de nombreux retards, des annulations de trains et le trafic est interrompu entre Saint-Michel-Notre-Dame et Paris-Austerlit.

Selon la SNCF , «c’est un problème sur la voie à Paris Austerlitz» qui est à l’origine des problèmes.

Vers 14 heures, le compte Twitter du RER C a donné des nouvelles peu rassurantes en précisant qu’il fallait compter sur une fréquence d’un train par heure en moyenne. Les voyageurs sont invités à emprunter d’autres moyens de transports : la ligne B du RER entre Paris et Massy Palaiseau la ligne D du RER entre Paris et Juvisy, la ligne H, entre Paris et les gares entre Ermont Eaubonne et Pontoise, la ligne J entre Paris et Ermont Eaubonne, la ligne N entre Paris et Saint-Quentin en Yvelines, Saint-Cyr, Versailles Chantiers et Viroflay Rive Gauche et la ligne U entre La Défense et Saint-Quentin en Yvelines, Saint-Cyr et Versailles Chantiers.

De nombreux usagers dénoncent sur les réseaux sociaux ces problèmes récurrents sur la ligne C.

La nouvelle présidente du conseil régional d’Ile-de-France Valérie Pécresse a également dénoncé ces incidents à répétition et annoncé vouloir «revoir les conditions du bonus/malus ponctualité au profit des voyageurs».

Une élue de Savigny-sur-Orge (Essonne) dénonce elle «l’abandon de cette ligne depuis des années».

Jeudi, ce sont les RER A et B qui verront leur trafic réduit en raison d’un mouvement de grève à l’appel de la CGT pour réclamer la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear, condamnés en janvier à de la prison ferme.

Cécile CHEVALLIER, « RER C : le trafic est toujours fortement perturbé », www.leparisien.fr, 3 février 2016 (2)


RÉFÉRENCES
1. Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « Ligne C du RER. 19 janvier 2016 : deux incidents de voyageurs et un mystérieux déraillement, www.portes-essonne-environnement.fr, 20 janvier 2016  : http://portes-essonne-environnement.fr/ligne-c-du-rer-19-janvier-2016-deux-incidents-de-voyageurs-et-un-mysterieux-deraillement-et-lept-12/.
2. Pour en savoir plus sur la galère du jour (photographies et tweets, Cécile CHEVALLIER, « RER C : le trafic est toujours fortement perturbé », www.leparisien.fr, 3 février 2016 : http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/rer-c-trafic-fortement-perturbe-03-02-2016-5510575.php.

© Marie LAPEIGNE, 3 février 2016, 17 h 00.

 

Ligne C du RER, 19 janvier 2016 : deux incidents de voyageurs et un mystérieux déraillement… Et l’EPT 12 ?

Encore des perturbations sur la ligne du RER-C…

Ce 19 janvier 2016, 12 heures 55, Savigny-sur-Orge, Monsieur ZEN Itude* est bien avisé d’être en avance pour prendre son train sur la ligne du RER-C ! Pour cause, arrivé sur le quai de la gare, il peut lire sur les écrans de la SNCF que la plupart des trains directs à destination de Paris sont supprimés ou en retard… Evidemment, pas d’autre information. Le trafic est perturbé. Le voyageur d’origine japonaise a l’habitude… Ce n’est pas comme dans la Mégapole de Tokyo où trains et métros y sont d’une ponctualité irréprochable sauf impondérables exceptionnels. (1)

Un omnibus entre en gare, ce n’est pas le train que l’usager occasionnel a prévu de prendre. Il monte quand même. Quelques minutes plus tard, le Vick s’arrête à la gare de Juvisy-sur-Orge, troisième de l’Ile-de-France en terme de voyageurs, puis parcourt une partie du territoire de l’établissement public territorial (EPT) n° 12. Monsieur ZEN se demande alors que fera cette nouvelle collectivité pour améliorer le réseau de transport en commun et alléger les peines quotidiennes de milliers d’usagers empruntant les lignes de RER-C et D du T 12.  Le train s’arrête alors en gare d’Ivry. Le conducteur annonce un arrêt temporaire. Le train repart… et arrive à Invalides, 50 minutes plus tard. Le voyageur descend. Son rendez-vous est à 14 h 30. Heureusement, qu’il s’était donné une bonne marge pour un trajet qui aurait normalement dû être de 31 minutes.

Retour, 15 heures, Paris-Invalides, sur les écran près des tourniquets, Monsieur ZEN voit un train Debo à destination de Savigny-sur-Orge. Il doit attendre une dizaine de minutes. A peine sur le quai B, le voyageur entend ou plutôt tente de comprendre ce que la Voix « microphonée » articule. Regards vers les autres personnes présentes sur le quai… Toutes les oreilles essayent de décoder : 1/ le trafic est perturbé, 2/ pour prendre le train Debo passant habituellement par Invalides, il faut emprunter un train Elba et descendre à la gare de Quai d’Orsay pour récupérer le train Debo, 3/ exceptionnellement, Debo partira de Quai d’Orsay et non d’Invalides… Patience… Tout le monde se demande où prendre l’Elba qui n’est pas annoncé sur le quai B au moment où la Voix a parlé. Rien n’a changé depuis la scène du film de Jacques TATI, Les vacances de Monsieur Hulot. C’était il y a 65 ans, en 1951.

LVMH 1

Jacques TATI, Les vacances de Monsieur Hulot, produit par Discina, Cadi, Specta, édité par Les films de mon oncle, 1951. Capture d’écran de la scène de la gare. (2)

LVMH 2

Jacques TATI, Les vacances de Monsieur Hulot, produit par Discina, Cadi, Specta, édité par Les films de mon oncle, 1951. Capture d’écran de la scène de la gare. (2)

Miracle… Le train Elba entre en gare, sur le quai B. Rapide coup d’œil sur l’écran, on ne sait jamais, il passe bien à Savigny-sur-Orge. Le voyageur monte et ne prendra pas le Debo… Total, arrivée sur son lieu de destination 50 minutes plus tard.

Total du déplacement Savigny-sur-Orge – Paris Invalides, aller-retour : 1 h 40 au lieu de 1 h 02… Dire que c’est le lot quotidien de milliers de banlieusards !

Causes de la perturbation : deux incidents de personnes et un mystérieux déraillement

Lisant la presse du 20 janvier 2016, deux informations sautent au yeux de Monsieur ZEN. La première, dans Le Parisien Essonne-matin : en 2016, parmi les chantiers de modernisation prévus en Ile-de-France, la SNCF fera désormais des annonces depuis « la tour de contrôle » en temps réels sur la ligne C et non plus par les chauffeurs. (3)

2016-01-20 LPE TRAINS EN 2016

Document : Grégory PLESSE, « Confort, information, sécurité… ce qui va changer dans les trains en 2016 », Le Parisien Essonne-matin, 20 janvier 2016, p. V.

La seconde information, dans Essonneinfo.fr : les perturbations vécues toute la journée sur la ligne du RER de la veille étaient dus à deux accidents de voyageurs en gare de Juvisy-sur-Orge et de Marolles-en-Hurepoix tôt dans la matinée (vers 6 heures et 6 heures 30 du matin) qui aurait ralenti le trafic jusqu’à 9 heures, et à… un mystérieux déraillement de train au niveau de la gare d’Austerlitz ! On n’en dit rien de plus. (4) Le blog de la ligne C est muet, son actualité s’arrête au 18 janvier… (5)

ESSONNEINFO LC

Ce 20 janvier 2016, c’est au tour de Madame ZEN* de subir des suppressions de trains sur la ligne du RER-C. Cause annoncée : obstacle(s) sur les voies. Nouvelle petite galère pour les usagers…

Quelle sera la politique de la Métropole du Grand Paris (MGP) – et de l’EPT n° 12 – dans le domaine des transport en commun ?

La MGP et ses EPT n’ont pas de compétences relatives au transports en commun. Ils restent sous l’autorité du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF). Quant au Grand Paris Express, il relève de la Société du Grand Paris.

Jusqu’à présent, les actions phares annoncées concernent surtout le Grand Paris express. Un dossier de presse, publié par les services du Premier ministre le 13 octobre 2014, vantait notamment le « Nouveau Grand Paris des transports » visant à « améliorer les conditions de mobilité en Ile-de-France » « au travers d’un effort de modernisation sans précédent du réseau existant ». (6)

Monsieur ZEN attend de voir. Il souhaite que les élus des douze territoires soient plus efficaces dans leur lobbying auprès du STIF que les élus de son ancienne communauté d’agglomération ou des communes afin d’obtenir un meilleur service pour les usagers des lignes ferroviaires quasi-obsolètes de banlieue…

Utopie ?

RÉFÉRENCES
* Le nom des usagers a été modifié.
1. AFP, « Japon : trains et métros de Tokyo, précis comme une montre suisse », www.la-croix.com, 18 septembre 2013 (
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Japon-trains-et-metros-de-Tokyo-precis-comme-une-montre-suisse-2013-09-18-1018732).
2. Jacques TATI, Les vacances de Monsieur Hulot, produit par Discina, Cadi, Specta, édité par Les films de mon oncle, 1951. Captures d’écran de la scène de la gare. Pour regarder cet extrait : http://www.centreimages.fr/vocabulaire/s10/S10Exercice2_i.html ou http://www.canalplus.fr/c-cinema/pid3560-c-bandes-annonces.html?vid=253831.

3. Grégory PLESSE, « Confort, information, sécurité… ce qui va changer dans les trains en 2016 », Le Parisien Essonne-matin, 20 janvier 2016, p. V. (pdf : 2016-01-20 LPE TRAINS EN 2016).
4. Lana MULLER, « Le trafic du RER C perturbé par deux accidents de voyageurs », www.essonneinfo.fr, 19 janvier 2016 (http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/87564/deux-accidents-de-voyageurs-perturbent-le-trafic-du-rer-c/)/
5. Blog de la ligne du RER-C consulté le 20 janvier 2016 : http://malignec.transilien.com/.
6. Service du Premier ministre, « Dossier de presse. Grand Paris, le temps des réalisations », Comité interministériel, 13 octobre 2014, 48 pages (pdf : dp_nouveau_grand_paris) ; Lire également : http://www.societedugrandparis.fr/projet/le-grand-paris/reseau-transport-moderne-etendu.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 20 janvier 2016, 15 h 15.