Archives de catégorie : Ressources pédagogiques

Les inondations en Ile-de-France. Ressources documentaires et pédagogiques en ligne

Choix d’articles en ligne sur le site http://www.portes-essonne-environnement.fr

Une inondation c’est « l’eau qui monte » soudainement, et d’une façon inattendue. Elle s’impose aux êtres humains en modifiant leur libre activité antérieure. Elle fait entrer ses victimes dans une série d’univers paradoxaux violents qui constituent autant de « passages » :

  • celui de la temporalité courte de l’urgence immédiate (vivre pendant) et de la temporalité longue de l’oubli progressif (vivre après),
  • celui du discours « tous-les-moyens-sont-mobilisé » et « nous-avons-la-situation en-main » des autorités et la réalité vécue sur le terrain ,
  • celui des explications fatalistes (on n’y peut rien) et des polémiques accusatoires (c’est la faute à…),
  • celui du reproche implicite fait aux habitants de demeurer dans une zone inondable alors qu’un permis de construire en bonne et due forme leur été délivré,
  • celui de l’annonce de « reconnaissance de catastrophe naturelle » et la réalité des versements des assurances.

Autant de sujets d’étude et d’enquête qui ne sauraient se contenter d’une seule approche technique ou administrative, historique ou géographique. Ils nécessitent de mobiliser des moyens d’analyse et d’enquête prenant en compte les acquits des sciences sociales et humaines, notamment ceux de l’anthropologie des catastrophes.

On trouvera ci-dessous un choix d’articles en ligne.

Inondations de la rivière Yvette à Savigny-sur-Orge, rue des Rossays, le 2 juin 2016. © Photographie Bernard Mérigot pour PEE, 2016.

·       Orge. Inondations. Enquête publique sur le Plan de prévention des risques d’inondation de l’Orge et de la Sallemouille (PPRI) Les communes situées en aval vont-elles continuées à être inondées par les communes de l’amont de l’Orge ? Il y a urgence à revoir le Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI). Le dossier complet est soumis à enquête publique du lundi 13 mars au vendredi 21 avril 2017. Une enquête annoncée à […] Cette entrée a été publiée dans Enquête publique, Inondations, Intelligence informationnelle, Orge le 7 mars 2017 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

·       Savigny-sur-Orge. Histoire des inondations dans le secteur Kennedy – Rossays. Des études oubliées ! (Partie I) Préambule : Les trois paradoxes de l’histoire des inondations L’histoire des inondations est paradoxale. Pour au moins trois raisons. Le premier paradoxe tient à la temporalité : celle des événements (l’inondation par elle-même), la façon dont elle est vécue localement, et celle de ce qui la suit. Autant son apparition et les parades qui sont […] Cette entrée a été publiée dans Catastrophe naturelle (reconnaissance), Environnement, Épinay-sur-Orge, Histoire des lieux, Histoire locale, Inondations, Morsang-sur-Orge, Orge, Rivières et fleuves, Savigny-sur-Orge, SIAHVY, Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), Urbanisme, Viry-Châtillon, Yvette, et marquée avec Imperméabilisation des sols, Vulnérabilité des lieux, le 4 juillet 2016 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

·       Savigny-sur-Orge. Histoire des inondations dans le secteur Kennedy – Rossays. Des études oubliées ! (Partie II) Suite de la partie I publiée le 4 juillet 2016. III. Des tentatives pour réduire les aléas des inondations, de 1999 à 2008 Le Syndicat, la ville de Savigny-sur-Orge et les 32 autres communes touchées relancent les réunions sur les mesures à prendre. Des réflexions sont menées sur les rehaussements possibles, sur les bassins de […] Cette entrée a été publiée dans Catastrophe naturelle (reconnaissance), Environnement, Histoire des lieux, Histoire locale, Inondations, Orge, Rivières et fleuves, Savigny-sur-Orge, SIAHVY, Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), Urbanisme, Yvette, et marquée avec Imperméabilisation des sols, Vulnérabilité des lieux, le 7 juillet 2016 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

·       Savigny-sur-Orge. Histoire des inondations dans le secteur Kennedy – Rossays. Des études oubliées ! (Partie III) Suite de la partie I publiée le 4 juillet 2016 et de la partie II publiée le 7 juillet 2016. VI. Juin 2016, une nouvelle inondation cinquantennale Le 23 juin 2016, à 17 h 30, le Syndicat de l’Orge a tenu un comité syndical à Brétigny-sur-Orge. Les assemblées générales d’un établissement public de coopération intercommunale […] Cette entrée a été publiée dans Catastrophe naturelle (reconnaissance), Environnement, Histoire des lieux, Histoire locale, Inondations, Orge, Rivières et fleuves, Savigny-sur-Orge, SIAHVY, Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), Urbanisme, Yvette, et marquée avec Imperméabilisation des sols, Vulnérabilité des lieux, le 16 juillet 2016 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

·       Vallée de l’Orge – Savigny-sur-Orge (2). Inondations : des nouvelles du front… comme en 1978 ! Hier, 1er juin 2016, la cote NGF du pont sur l’Orge entre Savigny-sur-Orge était à 36,20 mètre. Aujourd’hui, 2 juin 2016, à 15h35, elle était à 36,80 mètres. L’échelle graduée s’arrête à 38 mètre. Et après… L’Orge passe au-dessus du pont… Le phénomène de débordement de l’Orge le plus significatif est l’inondation de mars 1978 […] Cette entrée a été publiée dans Cadre de vie, Épinay-sur-Orge, Inondations, Orge, Rivières et fleuves, Savigny-sur-Orge, Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), Viry-Châtillon, Yvette le 2 juin 2016 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

·       Vallée de l’Orge, Savigny-sur-Orge (1). Les inondations de début juin 2016 « Y a pas école jeudi. Y a pas école vendredi… », chantent des élèves de l’école primaire Kennedy de Savigny-sur-Orge qui sortent ce mercredi 1er juin 2016 à 11 heures 30. La raison ? L’Orge déborde. Elle a quitté son lit et inonde les quartiers bas de Savigny-sur-Orge, comme ce groupe scolaire situé rue […] Cette entrée a été publiée dans Cadre de vie, Inondations, Orge, Pluies décennales, Savigny-sur-Orge, SIAHVY, Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), Yvette le 2 juin 2016 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

·       Inondations et coulées de boue, 27-28 juillet 2014, Savigny-sur-Orge : état de catastrophe naturelle déclaré Le 3 avril 2015, le site Internet de la ville de Savigny-sur-Orge a annoncé que le préfet de l’Essonne a informé le maire que les intempéries et les fortes précipitations survenues entre le 27 et 28 juillet 2014 ont été reconnues comme relevant de l’état de catastrophe naturelle. (1) Pour les Saviniens qui ont  subi […] Cette entrée a été publiée dans Catastrophe naturelle (reconnaissance), Inondations, Intelligence informationnelle, Pluies décennales, Savigny-sur-Orge, et marquée avec Catastrophe naturelle (reconnaissance), Inondations, Intelligence informationnelle, Pluies décennales, Savigny-sur-Orge, le 4 avril 2015

·       Orge. Avis défavorable sur le plan de prévention des risques d’inondation de l’Orge et de la Sallemouille Pour les citoyens, les enquêtes publiques sont des moments privilégiés d’accession aux informations publiques qui concernent leur territoire. C’est aussi une occasion pour eux, en tant qu’habitants et usagers d’exprimer leur propre expertise aux  élus et aux administrations locales. Ce vendredi 21 avril 2017, Portes de l’Essonne Environnement (PEE) et Culture, Arts Découverte (CAD) ont […]Cette entrée a été publiée dans Enquête publique, Environnement, Inondations, Intelligence informationnelle, Intelligence territoriale, Orge, Rivières et fleuves le 21 avril 2017 par Bernard MÉRIGOT.

·       Orge. Plan de prévention des risques d’inondation, le dossier de l’enquête publique Le Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) de l’Orge et de la Sallemouille est soumis à enquête publique du lundi 13 mars au vendredi 21 avril 2017. (1) Un site Internet dédié a été ouvert à l’occasion. Il est géré par la préfecture de l’Essonne. (2) Comme tous ces sites propres relatifs […] Cette entrée a été publiée dans Enquête publique, Inondations, Intelligence informationnelle, Intelligence territoriale, Orge, Rivières et fleuves le 16 avril 2017 par Marie LAPEIGNE.

·       TTME, Epinay-sur-Orge / Morsang-sur-Orge. Et quand le secteur est inondé, que se passe-t-il ? Les habitants du quartier Kennedy – Rossays à Savigny-sur-Orge ont été destinataires, dans leur boîte à lettres, du huitième numéro du Journal tram-train Massy-Évry, deux semaines après les inondations de l’Orge et de l’Yvette qui les ont paralysés en ce début juin 2016 ! Qu’apprend-on dans ce micro-journal dédié ? 1/ Un financement de 84 […] Cette entrée a été publiée dans Inondations, Intelligence opérationnelle, Orge, Savigny-sur-Orge, Tram express sud, Tram-train Massy-Évry (TTME), Transports, Yvette le 30 juin 2016 par Marie LAPEIGNE.

·       Crue cinquantennale de juin 2016. État de catastrophe naturelle : 115 communes essonniennes concernées Après avoir déclaré l’état de catastrophe naturelle pour 85 communes de l’Essonne le 8 juin 2016 suite aux inondations vécues en ce début de mois, le Conseil des ministres a intégré dans le classement 30 nouvelles communes lors de la séance du 15 juin. Au-delà des crues des années 1955 (centennale) 1978, 1982, 1983, 1999 […] Cette entrée a été publiée dans Athis-Mons, Catastrophe naturelle (reconnaissance), Inondations, Intelligence informationnelle, Intelligence opérationnelle, Intelligence territoriale, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Orge, Rivières et fleuves, Savigny-sur-Orge, SIAHVY, Syndicat de l’Orge (ex-SIVOA), Viry-Châtillon, Yvette, et marquée avec Cadre de vie, Documents publics, Préfecture de l’Essonne, le 17 juin 2016 par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT.

LÉGENDES DES PHOTOS

  • Inondations de la rivière Yvette à Savigny-sur-Orge, rue des Rossays, le 2 juin 2016. © Photographie Bernard Mérigot pour PEE, 2016.

© Sylvie MÉRIGOT-MONNIOTTE

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017
http://portes-essonne-environnement.fr

 

Produit mondialisé. La multifonctionnalité des téléphones portables réalise une « dématérialisation » économique des objets

Chaque objet créé par l’homme remplit à l’origine une fonction unique. Nous constatons aujourd’hui, sous les effets conjugués de l’évolution des techniques et ceux du marché mondialisé, que des fonctions de plus en plus nombreuses sont remplies par un même objet. Celui-ci devient multifonctionnel et remplace d’autres objets qui, de ce fait, deviennent inutiles. Ces derniers auraient tendance à disparaître.

C’est l’illustration du concept économique de « dematerialization » défini en 1982 par Nathan ROSENBERG dans son ouvrage Inside the Black Box. Technology and Economics (« À l’intérieur de la boîte noire : Technologie et économie »). (1)

Il consiste à remplir davantage de fonctions en utilisant moins de matériaux et peut se traduire par « faire plus avec moins ». La société gagnerait ainsi en croissance économique en utilisant moins de matière première et moins d’énergie.

Prenons l’exemple des téléphones portables comme l’iPhone.

Les fonctionnalités de l’iPhone. Document extrait de « Dématérialisation : le miracle de l’iPhone » (Cato Institute) (2)

La présente liste n’est en aucun cas limitative.

  • Agenda
  • Album photos
  • Appareil photo
  • Boussole
  • Calculette
  • Carnet de notes
  • Carte de visite
  • Cartes routières et plan
  • Détecteur de radars routiers
  • Dictionnaire (Livre)
  • Enregistreur pour la parole et la musique
  • Fax
  • GPS automobile
  • iPod
  • Journal papier
  • Lampe de poche
  • liste de courses
  • Livre imprimé
  • Mesure de la fréquence pour la musique
  • Métronome
  • Montre
  • Musique enregistrée
  • Niveau d’eau
  • Papier à lettres et enveloppe pour courrier
  • Podomètre
  • Récepteur de télévision
  • Récepteur radio
  • Répertoires d’adresses
  • Réveil/Alarme
  • Scanner
  • Téléphone filaire
  • White Noise (Bruit blanc) (3)

L’iPhone, produit mondialisé, vient concurrencer et désorganiser la production et le commercialisation locale d’objets qui répondaient précédemment à des besoins.

Il les rend inutiles. Il les remplace et les fait disparaître à son profit. Il s’approprie peu à peu les fonctions que ceux-ci remplissaient de façon indépendante et décentralisée. La satisfaction de la fonction passe désormais par l’usage de l’iPhone. Les utilisateurs n’ont plus la liberté de choisir leur objet. Ils sont désormais dépendant d’un outil unique qui prend progressivement une place monopolistique.


COMMENTAIRE du 16 décembre 2017
Xavier BEAUDOIN
Praticien et chercheur en économie circulaire, optimisation et mutualisation des usages

Votre dernier paragraphe est à mon sens très parlant quant à la place monopolistique que prend cet outil, et par votre interpellation. Il est important d’attirer l’attention sur ce phénomène. Le concept d’économie de fonctionnalité mérite d’être creusé.

•   Une bonne bibliothèque publique de prêt est un exemple : des livres, des documents, des ressources, des données… sont accessibles. Ils peuvent circuler et sont à la disposition de chacun et de chacune.

•   On peut aussi se prêter livres et ressources entre proches, ou au sein d’un réseau social. C’est une façon qui permet de ne pas renoncer à la propriété de ce qui fait sens pour soi et dont on peut souhaiter s’entourer.

En revanche, à moins de vouloir écrire un sketch, va-t-on se prêter un smartphone ?

La réponse est non, l’enjeu est alors la quasi obligation sociale pour tout le monde d’en posséder un. Pour ma part, je résiste encore…

Si on se focalise sur cet aspect de possession individuelle/possession collective, une cabine téléphonique publique pouvait servir pour des centaines de personnes. Elle était accessible de façon permanente à tous. Elle a été remplacée par des centaines de smartphones individuels dont les possesseurs sont tous dépendants. Ils acceptent même que des personnes qu’ils ne connaissent pas aient accès à leurs données personnelles (géolocalisation, historique des connections, contenu des messages, reconnaissance faciale…).

On peut dire que d’une façon invisible pour eux, ils sont « en laisse » du fait du contrôle social et commercial auquel ils consentent à être attachés.

Par exemple, la fonction podomètre du Smartphone enregistre le nombre de pas que son possesseur aura effectués dans une journée. Les données, transmises à un compte d’assurance maladie pourront même déterminer, en fonction de son état de santé, s’il peut effectuer certains achats alimentaires, ou s’il lui est interdit de les faire.

De plus, l’appareil devenant aussi un moyen de paiement, on peut déjà imaginer – avec à peine une touche de science-fiction – le risque d’une situation où le « robot » serait même en capacité de refuser, au coup par coup, la validation d’un paiement pour l’acquisition de produits dont l’achat ne serait pas autorisé.

La réflexion sur les nouveaux objets numériques (indéterminés) qui se substituent à d’anciens objets (déterminés), amène à s’interroger sur leurs nouveaux usages, sur les libertés qu’ils créent, mais aussi sur les nouvelles contraintes qu’ils imposent, sur le contrôle social qu’ils permettent, et donc sur leurs conséquences sociétales.


RÉFÉRENCES

1. ROSENBERG Nathan, Inside the Black Box. Technology and Economics, Cambridge, New York: Cambridge University Press, 1982, p. 72. ISBN 0-521-27367-6.

2. TUPI Marian L, « Dématérialisation : le miracle de l’iPhone », https://www.contrepoints.org/2017/11/10/90097-dematerialisation-le-miracle-de-liphone
N.B. Le Cato Institute est un Think Tank libertarien américain créé en 1974.

3. Le « bruit blanc » (White Noise), sans entrer dans les détails, par analogie avec la « lumière blanche » (qui est un mélange de toutes les fréquences lumineuses), désigne en physique un bruit qui mélange une série de fréquences sonores d’égale intensité. On peut le traduire ici par « bruit de fond ». On s’en sert notamment pour des essais et des tests. L’étude du « bruit blanc » en physique est un domaine infiniment complexe.

© Marie LAPEIGNE, 12 décembre 2017, 19 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017
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Mondialisation. La logistique métropolitaine de la ville de New York. Le documentaire de Toby Beach

New York : 8 500 00 habitants sur 1 214 kilomètres carrés. Quelle est la logistique métropolitaine qui est déployée chaque jour pour permettre à la ville de vivre ? C’est à cette question que répond le documentaire  « Décollage pour l’Amérique : New York » (« Aerial America. Shows A Day in The Life of New York City »). (1)

New York. Extrait de Smithonian Channel.

Quelle est la logistique métropolitaine de la ville de New York ?  La logistique désigne l’ensemble des activités qui ont pour objet la gestion des flux matériels et immatériels qui répondent aux besoins de ceux qui habitent, qui travaillent, qui étudient, ou qui séjournent temporairement dans une ville. Il peut s’agir de matières premières, de marchandises, de fourniture d’énergie, de services, de moyens de transports, de données, d’accès à des réseaux…

Par  logistique métropolitaine, on doit entendre la forme particulière de logistique territoriale qui est mise en oeuvre dans le cas particulier d’une grande ville.


La construction du documentaire

Les auteurs de l’épisode de Aerial America consacré à New York ont construit leur documentaire à partir de deux composants : une enquête filmée et un récit.

  • l’enquête « filmée » doit être considérée comme une véritable enquête de terrain portant un regard « venant du ciel ». Les auteurs ont fait le choix de n’utiliser qu’un seul type de prises de vues réalisées toutes  depuis un hélicoptère.
    Ils portent non pas un regard vertical, mais un regard latéral. Non pas un regard statique, mais un regard « qui fait le tour  » d’objets signifiants (sites, bâtiments, infrastructures routières ou ferroviaires, bateaux, activités humaines…) occupant le sol et qui appartiennent – de façon pérenne ou temporaire – aux espaces survolés.
    Parce qu’un espace survolé est un espace distinct de celui qui est perçu depuis le sol.
    Ce n’est plus un territoire plat, cartographique, mais un territoire qui possède une épaisseur, une pluralité de niveaux qui inscrivent une histoire.
    Ce n’est pas l’histoire qui s’inscrit dans le sol, c’est le sol qui enregistre tous les événements qui s’y sont produits. Le survol des emplacements des deux tours du World Trade Center – les Twin Towers – détruites le 11 septembre 2001, est à ce titre, saisissant.
  • le récit qui accompagne les images donne un sens à la vision proposée. Le texte du commentaire ne double pas l’image. Il la suscite.  Son propos, énoncé dans l’introduction se donne pour objet de « montrer une journée ordinaire d’une ville extraordinaire ».

Texte de l’introduction du documentaire Aerial America

« New York vue du ciel est une ville renversante. Ses tours immenses semblent flirter avec les étoiles. Ses habitants ont une façon bien à eux de vivre, de travailler et de se divertir.

Pour alimenter cette ville qui ne dort jamais, il faut une logistique hors du commun.

Partout à New York, des hommes et des femmes accomplissent l’impensable tous les jours. Ils creusent à des dizaines de mètres sous terre dans le substrat rocheux. Ils travaillent à des altitudes vertigineuses. Ils risquent leur vie suspendus aux tours les plus hautes des États-Unis.

De cette ville déchirée par la tragédie, les plus courageux doivent s’entraider d’arrache-pied, tandis que d’autres patrouillent jour et nuit au-dessus de Manhattan.

Il semble ne pas y avoir de limite à l’ingéniosité et aux efforts humains qui permettent à New York de prospérer.

Les infrastructures qui rendent cette ville habitable fonctionnent 24 heures sur 24. Les rues animées jusqu’au bout de la nuit brillent de mille feux pour les visiteurs venus du monde entier.

Et les tours gigantesques se font concurrence pour être la plus belle dans le ciel nocturne.

Voici une journée ordinaire dans une ville extraordinaire, la plus grande ville des États-Unis, New York.».


Principales séquences

  • la construction des gratte-ciel
  • les accès routiers pour atteindre Manhattan
  • la prise de service ces ouvriers qui creusent les tunnels surnommés les « Sandhogs »
  • les travaux d’entretien d’un pont suspendu
  • le centre de formation des pompiers de la ville de New York
  • les plages de Long Island,
  • le dépôt de trains desservant les différents quartiers
  • l’usine de traitement des eaux usées
  • l’imprimerie du journal The New York Times
  • l’évacuation des ordures ménagères.

La ville et ceux qui la construisent

Aerial America insiste sur les ouvriers qui bâtissent la ville (le grutier en haut des gratte-ciels, les ouvriers qui creusent les tunnels qui sont surnommés les sandhogs.

Sandhogs est le surnom qui a été donné aux ouvriers qui  ont travaillé et qui travaillent sur les chantiers des nombreux tunnels routiers ou ferroviaires existants à New York. Il est composé de deux mots : Sand (sable) et Hog (Porc, cochon, pourceau, babiroussa, pecari, tatou, goret…). Ces hommes travaillent dans des conditions difficiles, généralement dans la boue. Plusieurs études (articles, livres, émissions de radio, documentaires…) leur sont consacrées.

Eighty years ago, New York City needed another tunnel under the Hudson River. The Holland Tunnel and the George Washington Bridge could no longer handle the mounting traffic between New Jersey and Manhattan. Thus began construction of the Lincoln Tunnel. But this is not a story about the Lincoln Tunnel. This is about the men who made it : the Sandhogs.

Sandhogs were the urban miners who worked on a variety of underground excavation projects in New York City. They worked in tight, small chambers that held back water and silt, and they breathed condensed air.

Digging a tunnel was not only uncomfortable, it was dangerous, and there was a high likelihood that workers could get decompression sickness also known as the bends. In fact, during the construction of the Pennsylvania Railroad tunnels, the bends claimed the lives of fifty Sandhogs.

RÉFERENCE
« Sandhogs », 31 mars 2015, https://99percentinvisible.org/episode/sandhogs/

  • DERRICK Peter, Tunneling to the Future: The Story of the Great Subway Expansion That Saved New York.. Documents the importance of underground expansion due to the vast population of New York City
  • MACKAY Donald A., The Building of Manhattan: How Manhattan Was Built Overground and Underground, from the Dutch Settlers to the Skyscrapers.

Le point de vue adopté par la série Aerial America

La série télévisée américaine est diffusée sur Smithonian Chanel. Chaque épisode est une visite aérienne d’un état américain. Ils sont composés de scènes filmées en utilisant un système de caméra gyro-stabilisée Cineflex V14HD monté sous un hélicoptère qui survole aussi bien les zones naturelles (comme les parcs nationaux) ou les maisons des zones urbaines. Elle a débuté en 2010 et comprend en 2017 un total de 68 épisodes.
En 2015, le programme Aerial America a été nominé pour un Webby Award dans la catégorie «meilleur site de télévision».

La chaine de télévision « Smithsonian Channel » fait partie de la Smithsonian Institution qui est un organisme public de recherche scientifique dont la vocation est à la fois muséographique, pédagogique et éducative. Elle gère un complexe de dix-neuf musées et de neuf centres de recherche principalement situés à Washington (D.C.).
Son nom vient de James SMITHSON (1765-1829), chimiste anglais, qui a légué à sa mort sa fortune, estimée à l’époque à 100 000 Livres Sterling, au gouvernement des États-Unis d’Amérique pour créer une institution qui se consacrerait à promouvoir la science. Son vœu se réalisa en 1846.

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« Aerial America. Shows A Day in The Life of New York City »

Le miroir aérien de la condition urbaine

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur ce qui constitue la particularité du regard aérien. Il existe un « miroir aérien de la condition urbaine ». Quelle place les vues aériennes occupent-elles dans notre culture visuelle ? Dans son étude portant sur les relations entre les villes et leurs aéroports, Nathalie ROSEAU relève l’inscription dans une histoire culturelle des conditions même de l’ « aérianisation » de l’espace. (1)

Le fantasme icarien n’est pas seulement le rêve d’un simple vol, mais l’entrée de l’humanité dans l’époque de l’apesanteur et de l’élévation. L’approche culturaliste aborde la verticalité comme une aspiration avant d’être une construction, rejoignant ainsi les études de Denis Cosgrove (2001), Albrecht Koschorke (1990) Patrice Flichy (2009). Il existe une histoire des vues aériennes. (2)

Avec la cartographie, les navigateurs, les chefs militaires, les aviateurs, des urbanistes… ont approché et se son sont appropriés une perception du monde vu d’en haut. Une nouvelle culture visuelle s’est mise en place à partir du XIXe siècle, faisant apparaître simultanément deux choses : la terre comme un tout, et les villes comme étant des systèmes complexes susceptibles d’une lecture aérienne. Des études ont montré l’impact de la photographie et la cinématographie aérienne sur l’édition et sur la géographie. Pour Guillaume MONSEAINGEON cela souligne la fécondité du regard oblique « qui échappe aux simplifications du regard horizontal comme du regard vertical ». (3)

RÉFÉRENCES

1. ROSEAU Nathalie, Aerocity : quand l’avion fait la ville, Marseille, Parenthèses, 2012, p. 286.
2. DORRIAN Mark Dorrian et POUSIN Frédéric
(dir.), Vues aériennes : seize études pour une histoire culturelle, Genève, MétisPresses, 2012.
3. MONSEAINGEON Guillaume, « En apesanteur : la ville au prisme de l’aéroport », Métropolitique, 1er février 2013. http://www.metropolitiques.eu/En-apesanteur-la-ville-au-prisme.html


DOCUMENT

AERIAL AMERICA TURNS ITS BIRD’S EYE ON NEW YORK

« One of the most visually adventurous shows on television is the Smithsonian Channel series “Aerial America,” (1) and it returns on Sunday, June 4, with an expanded mission that begins in New York. The series builds its episodes entirely with aerial photography, a technique that it has been using to tour the United States one state at a time. But its new episodes go both local and international: Future subjects include Ireland and New Zealand.

The episode is structured as a 24-hour cycle, starting with predawn commuters, winding through the workday and finishing with striking imagery of the city after dark. The camera is nothing if not eclectic, showing bird’s-eye views of group yoga in Bryant Park; Fire Department training exercises on Randalls Island; the eerily beautiful Newtown Creek Wastewater Treatment Plant (2) in Greenpoint, Brooklyn, at night; and workers on the 1 World Trade Center spire. As the narrator says, “There’s always someone doing a fascinating job somewhere in New York City.”»

RÉFÉRENCES DU DOCUMENT
GENZLINGER Neil,
“Aerial America’ Turns Its Bird’s Eye on New York”, The New York Times, June 1, 2017. https://www.nytimes.com/2017/06/01/arts/television/aerial-america-smithsonian-new-york-city.html

1. SMITHONIAN CHANNEL, « Aerial America, See the USA in a new way ». https://www.smithsonianchannel.com/shows/aerial-america/701

2. NUWER Rachel, « Wastewater Is for Lovers », The New York Times, February 12, 2017. https://green.blogs.nytimes.com/2013/02/12/wastewater-is-for-lovers/


RÉFÉRENCES GÉNÉRALES DE L’ARTICLE

1. « Décollage pour l’Amérique : New York », Documentaire de Toby BEACH, Production : Off The Fence / Tusker Television / Smithonian Channel, 2014, 50 minutes. Diffusion sur TV5 le 1er décembre 2017. Version française de : « Aerial America. Shows A Day in The Life of New York City ».

Avec près de 9 millions d’habitants, New York est la plus grande ville des Etats-Unis et une des métropoles les plus dynamiques et cosmopolites du monde. Survol durant 24 heures de ce colossal organisme urbain, à la découverte de ses lieux les plus emblématiques mais aussi des rouages qui assurent son fonctionnement quotidien.

Photographie illustrant l’article
« Aerial America. Shows A Day in The Life of New York City ». Extrait de l’article « Smithsonian Channel to Premiere All-New Installments of Iconic Series Aerial America », https://www.broadwayworld.com/bwwtv/article/Smithsonian-Channel-to-Premiere-All-New-Installments-of-Iconic-Series-AERIAL-AMERICA-Beg-64-20170516

© Sylvie MÉRIGOT-MONNIOTTE, 5 décembre 2017, 11 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017
http://portes-essonne-environnement.fr

Aménagement du territoire. Définition géographique des territoires du quotidien

Le territoire est à la mode.

En tant que notion géographique, il ne se réduit ni à l’espace, ni au milieu. Il désigne à la fois :

  • le territoire institutionnel (découpage administratif)
  • le territoire produit ou vécu par chaque individu ou groupe. C’est un espace que l’on s’approprie.

Comme écrit le géographe Roger BRUNET, « Le territoire, on lui appartient autant qu’il nous appartient ».

« Le système territorial », extrait de Les territoires du quotidien en France de Sylvain GENEVOIS.


Selon Sylvain GENEVOIS, le territoire est une notion polysémique.

  • Territoire du quotidien : espace familier qu’un individu construit par ses déplacements autour du lieu où il réside, ou il travaille, ou il étudie, où il a des activités de loisirs, et en fonction de ses différentes activités par une pratique routinière,
  • Territoires de proximité : le quartier, la commune, le département, l’espace local avec ses services de proximité
  • Territoires de vie : espace vécu, habité, parcouru, le bassin de vie, mais aussi son espace proche qui intègre une dimension subjective
  • Nouveaux territoires : communautés de communes ou d’agglomération (EPCI), «pays », pôles d’excellence ruraux…
  • Territoires de projet : espaces lié à des enjeux d’aménagement ou d’environnement, avec parfois une visée prospective ou participative.

Le point commun entre ces différentes variations, c’est qu’elles transforment les territoires et leurs approches en intégrant les représentations collectives et individuelles.

Le géographe Sylvain GENEVOIS remarque que les nouveaux programmes de géographie de classe de Première (2012) multiplient les références aux « territoires ». Pour lui, cela présente deux écueils possibles :

  • perdre les élèves dans des nuances sans fin sur les différents types de territoires,
  • galvauder le territoire et de le ramener à la notion d’ espace.

Il propose un schéma qui donne une approche globale permettant de saisir la double logique à l’œuvre dans les logiques territoriales :

  • une territorialité par la base, vécue et émotionnelle,
  • une territorialité par le haut, plus abstraite, d’essence idéologique et politique.

« La logique des citoyens et la logique des décideurs ne sont pas disjointes : l’enjeu majeur des nouveaux territoires est précisément de les rapprocher en faisant correspondre, autant que l’on peut, les deux approches ».

Il souligne qu’en dépit de l’aspiration à l’égard des démarches participatives, il existe un hiatus entre :

  • l’espace vécu et l’espace perçu de l’homme habitant,
  • les espaces de projet, ou d’aménagement, proposés par les décideurs.

C’est par une approche par le diagnostic territorial que l’on peut dégager les véritables enjeux et confronter les points de vue des différents d’acteurs.

RÉFÉRENCES
GENEVOIS Sylvain,
« Le système territorial », Les territoires du quotidien en France. MCF Didactique de la géographique et TICE, Université de Cergy-Pontoise, IUFM de Versailles.
http://sgenevois.free.fr/Territoires%20du%20quotidien%20et%20TICE_Genevois.pdf

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 10 octobre 2017, 23 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

 

Histoire. Les mutations des sociétés : l’exemple de la France depuis 1850 (1re ES. Thème 1. Chapitre 2)

De la moitié du XIXe siècle à nos jours, les pays industrialisés connaissent d’importantes mutations sociales. L’étude de la population active permet de les mettre en évidence. En effet, l’étude de l’ensemble des personnes en âge de travailler, disponibles sur le marché du travail, permet de repérer les secteurs économiques dynamiques ou moins, l’évolution des conditions de travail, etc. La France a accompli sa révolution industrielle au XIXe siècle en passant d’une société agricole à une société industrielle. Elle est donc un bon exemple pour illustrer cette étude.

Ainsi, entre 1850 et 1945, la population active se transforme en raison de l’industrialisation. Les paysans deviennent des ouvriers. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui, les évolutions sont davantage marquées par la conjoncture économique. De 1945 aux années 1960, la société vit l’apogée du secteur secondaire. A partir de la décennie 1970, la majorité de la population active travaille dans le secteur tertiaire. On assiste à des modifications du concept « travail », le temps que l’on y consacre se réduit notamment. Enfin, la France est devenue une terre d’immigration.

La ferme Champagne sise sur les communes de Savigny-sur-Orge et de Juvisy-sur-Orge, l’une des dernières en activité au début du XXe siècle. (carte postale affranchie en 1923, fond privé AM)


Problématique

Comment évolue la population active française depuis 1850 ?
Comment évolue l’immigration en France au cours du XXe siècle ?
Quel est son impact sur la société française ?
Quels sont les bouleversements vécus par société française depuis 1850 ?

Comment les évolutions du monde du travail transforment-elles la société française ?


Sommaire

I. La population active, le reflet des bouleversements économiques et sociaux : l’exemple de la France depuis 1850

A. De la société agricole à la société industrielle

1/ Une fin progressive du monde paysan.
2/ Les mutations de la classe ouvrière.
3/ La montée du secteur tertiaire.

B. Les mutations du travail depuis la Seconde Guerre mondiale

1/ La société des « Trente Glorieuses » : industrielle et tertiaire.
2/ La crise des années 1970 et ses conséquences, vers une société post-industrielle.
3/ Le chômage de masse.

II. La société française et l’immigration

A. La France, une terre d’accueil (1845-1850)

1/ L’appel à l’immigration.
2/ Un accueil particulier des étrangers.

B. « Trente Glorieuses » : une immigration de masse, voulue et internationale

1/ Une immigration avant tout économique.
2/ Des origines renouvelées.

C. Depuis 1975, les immigrés victimes de la « croissance molle »

1/ Une immigration freinée.
2/ La question de l’intégration.


Conclusion

Depuis la moitié du XIXe siècle, la population active française connaît d’importants bouleversements afin de répondre à l’ouverture à la mondialisation. Premièrement, l’emploi agricole disparaît progressivement. Deuxièmement, l’emploi industriel croît jusqu’à la crise des années 1970 puis décline. Troisièmement, le secteur tertiaire offre de plus en plus d’emplois et se diversifie. L’évolution de la structure de la population active s’accompagne d’un changement dans les conditions de travail : développement du salariat jusque dans les années 1970, puis précarisation de l’emploi en raison d’un fort chômage structurel. Ces évolutions sont les mêmes dans les autres pays industrialisés, seul leur rythme diffère. Pour faire face aux demandes des différents secteurs économiques, la France recourt à l’immigration.

Entre 1900 et 1945, la France a recours à l’immigration frontalière pour pallier une démographie déclinante. Durant les Trente Glorieuses, le recours à l’immigration est encore plus important afin de répondre à la demande de main-d’œuvre nécessaire pour reconstruire la France d’après guerre et pour alimenter la croissance économique. La situation change totalement au cours de la décennie 1970, les frontières se ferment. La place des immigrés dans la société française occupe bon nombre de débats de la classe politique française. La question de l’intégration des étrangers installés en France est devenue cruciale pour une société multiculturelle et métissée depuis plus de cent cinquante ans. On peut se demander alors quelle est la position des autres pays européens sur le sujet.


Cours dispensé au lycée Saint-Charles d’Athis-Mons en septembre 2018

Synthèse (pdf de 8 pages) : H1ES T1 CH2 MUTATIONS SOCIETES SYNTHESE v2018


Références – sources

  1. Ce chapitre a été élaboré à partir de nombreuses sources bibliographiques publiées et consultables en bibliothèques-médiathèques ou sur Internet. Citons également pour la partie « cours » : 1/ les séminaires de John Day, « Histoire économique de l’Europe du XIIIe au XVIIIe siècle », de Fabienne Bock, « État, pouvoir, exercice du pouvoir au XIXe siècle », de Robert Bonnaud, « Histoire du temps présent : le monde au XXe siècle », université Paris VII-Jussieu ; 2/ les cours de Sylvie Monniotte du lycée Saint-Jean (Lectoure) et du lycée Saint-Charles (Athis-Mons), de Stéphanie Yart du lycée Ile-de-France (Villebon-sur-Yvette), de Florian Nicolas du lycée Pierre-Bourdieu (Fronton), de Jacques El Alami du lycée d’Adultes (Paris), de M. Sizaret du lycée Léonard-de-Vinci (Saint-Witz), M. Buchoux, Mmes Trédez et Vitte du lycée Jean-Baptiste-Corot (Savigny-sur-Orge) ; 3/ les manuels scolaires d’histoire, niveau première, sous la direction de F. Lebrun et V. Zanghelli (Belin), R Benichi et J. Mathiex (Hachette), F. Besset, M. Navarro et R. Spina (Hachette), M. Chevallier et X. Lapray (Hatier), P. Wagret (Istra), A. Ployé (Magnard), S. Cote (Nathan).
  2. SAUVY Alfred, Histoire économique de la France entre les deux guerres, Librairie Arthème Fayard, 1967, 626 p. ; « Immigration et politique migratoire en France », dossier de La Documentation française, 2016 : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000073-immigration-et-politique-migratoire-en-France.

© Mise en ligne pour la rédaction de PEE : Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 3 septembre 2017, 19 heures. Mise à jour le 9 octobre 2018, 17 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2018.
http://portes-essonne-environnement.fr