Archives de catégorie : Média numérique

Produit mondialisé. La multifonctionnalité des téléphones portables réalise une « dématérialisation » économique des objets

Chaque objet créé par l’homme remplit à l’origine une fonction unique. Nous constatons aujourd’hui, sous les effets conjugués de l’évolution des techniques et ceux du marché mondialisé, que des fonctions de plus en plus nombreuses sont remplies par un même objet. Celui-ci devient multifonctionnel et remplace d’autres objets qui, de ce fait, deviennent inutiles. Ces derniers auraient tendance à disparaître.

C’est l’illustration du concept économique de « dematerialization » défini en 1982 par Nathan ROSENBERG dans son ouvrage Inside the Black Box. Technology and Economics (« À l’intérieur de la boîte noire : Technologie et économie »). (1)

Il consiste à remplir davantage de fonctions en utilisant moins de matériaux et peut se traduire par « faire plus avec moins ». La société gagnerait ainsi en croissance économique en utilisant moins de matière première et moins d’énergie.

Prenons l’exemple des téléphones portables comme l’iPhone.

Les fonctionnalités de l’iPhone. Document extrait de « Dématérialisation : le miracle de l’iPhone » (Cato Institute) (2)

La présente liste n’est en aucun cas limitative.

  • Agenda
  • Album photos
  • Appareil photo
  • Boussole
  • Calculette
  • Carnet de notes
  • Carte de visite
  • Cartes routières et plan
  • Détecteur de radars routiers
  • Dictionnaire (Livre)
  • Enregistreur pour la parole et la musique
  • Fax
  • GPS automobile
  • iPod
  • Journal papier
  • Lampe de poche
  • liste de courses
  • Livre imprimé
  • Mesure de la fréquence pour la musique
  • Métronome
  • Montre
  • Musique enregistrée
  • Niveau d’eau
  • Papier à lettres et enveloppe pour courrier
  • Podomètre
  • Récepteur de télévision
  • Récepteur radio
  • Répertoires d’adresses
  • Réveil/Alarme
  • Scanner
  • Téléphone filaire
  • White Noise (Bruit blanc) (3)

L’iPhone, produit mondialisé, vient concurrencer et désorganiser la production et le commercialisation locale d’objets qui répondaient précédemment à des besoins.

Il les rend inutiles. Il les remplace et les fait disparaître à son profit. Il s’approprie peu à peu les fonctions que ceux-ci remplissaient de façon indépendante et décentralisée. La satisfaction de la fonction passe désormais par l’usage de l’iPhone. Les utilisateurs n’ont plus la liberté de choisir leur objet. Ils sont désormais dépendant d’un outil unique qui prend progressivement une place monopolistique.


COMMENTAIRE du 16 décembre 2017
Xavier BEAUDOIN
Praticien et chercheur en économie circulaire, optimisation et mutualisation des usages

Votre dernier paragraphe est à mon sens très parlant quant à la place monopolistique que prend cet outil, et par votre interpellation. Il est important d’attirer l’attention sur ce phénomène. Le concept d’économie de fonctionnalité mérite d’être creusé.

•   Une bonne bibliothèque publique de prêt est un exemple : des livres, des documents, des ressources, des données… sont accessibles. Ils peuvent circuler et sont à la disposition de chacun et de chacune.

•   On peut aussi se prêter livres et ressources entre proches, ou au sein d’un réseau social. C’est une façon qui permet de ne pas renoncer à la propriété de ce qui fait sens pour soi et dont on peut souhaiter s’entourer.

En revanche, à moins de vouloir écrire un sketch, va-t-on se prêter un smartphone ?

La réponse est non, l’enjeu est alors la quasi obligation sociale pour tout le monde d’en posséder un. Pour ma part, je résiste encore…

Si on se focalise sur cet aspect de possession individuelle/possession collective, une cabine téléphonique publique pouvait servir pour des centaines de personnes. Elle était accessible de façon permanente à tous. Elle a été remplacée par des centaines de smartphones individuels dont les possesseurs sont tous dépendants. Ils acceptent même que des personnes qu’ils ne connaissent pas aient accès à leurs données personnelles (géolocalisation, historique des connections, contenu des messages, reconnaissance faciale…).

On peut dire que d’une façon invisible pour eux, ils sont « en laisse » du fait du contrôle social et commercial auquel ils consentent à être attachés.

Par exemple, la fonction podomètre du Smartphone enregistre le nombre de pas que son possesseur aura effectués dans une journée. Les données, transmises à un compte d’assurance maladie pourront même déterminer, en fonction de son état de santé, s’il peut effectuer certains achats alimentaires, ou s’il lui est interdit de les faire.

De plus, l’appareil devenant aussi un moyen de paiement, on peut déjà imaginer – avec à peine une touche de science-fiction – le risque d’une situation où le « robot » serait même en capacité de refuser, au coup par coup, la validation d’un paiement pour l’acquisition de produits dont l’achat ne serait pas autorisé.

La réflexion sur les nouveaux objets numériques (indéterminés) qui se substituent à d’anciens objets (déterminés), amène à s’interroger sur leurs nouveaux usages, sur les libertés qu’ils créent, mais aussi sur les nouvelles contraintes qu’ils imposent, sur le contrôle social qu’ils permettent, et donc sur leurs conséquences sociétales.


RÉFÉRENCES

1. ROSENBERG Nathan, Inside the Black Box. Technology and Economics, Cambridge, New York: Cambridge University Press, 1982, p. 72. ISBN 0-521-27367-6.

2. TUPI Marian L, « Dématérialisation : le miracle de l’iPhone », https://www.contrepoints.org/2017/11/10/90097-dematerialisation-le-miracle-de-liphone
N.B. Le Cato Institute est un Think Tank libertarien américain créé en 1974.

3. Le « bruit blanc » (White Noise), sans entrer dans les détails, par analogie avec la « lumière blanche » (qui est un mélange de toutes les fréquences lumineuses), désigne en physique un bruit qui mélange une série de fréquences sonores d’égale intensité. On peut le traduire ici par « bruit de fond ». On s’en sert notamment pour des essais et des tests. L’étude du « bruit blanc » en physique est un domaine infiniment complexe.

© Marie LAPEIGNE, 12 décembre 2017, 19 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017
http://portes-essonne-environnement.fr

MGP. Aux origines du Grand Paris, 130 ans d’histoire (1886-2016)

La Maison de Banlieue et de l’architecture (MDBA) d’Athis-Mons (1) présente du 13 septembre au 20 décembre 2017 une exposition sur le Grand Paris. Une occasion de prendre connaissance des étapes institutionnelles traversées par l’évolution des structures territoriales dans lesquelles nous vivons et de réfléchir sur leur avenir.

Aux origines du Grand Paris : 130 ans d’histoire (1886-2016) est une exposition coproduite par le Musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes (MUS) et l’Atelier international du Grand Paris (AIGP) en 2016. Elle retrace, à partir de documents graphiques, de photographies, de plans, de tableaux, ou encore de films et d’objets venus de toute l’Ile-de-France, les différentes étapes qui ont donné naissance à la métropole d’aujourd’hui.

« Aux origines du Grand Paris, 130 ans d’histoire », Affiche de l’exposition présentée du 12 octobre 2016 au 28 mai 2017 à Suresnes.


L’exposition montre que le Grand Paris est né dès le milieu du XIXe siècle. La préfiguration du concept de métropole a été développée par Henri SELLIER et André MORIZET au début du XXe siècle, pour aboutir à la création, par la loi, de la Métropole du Grand Paris (MGP) le 1er janvier 2016. Elle présente :

  • les enjeux du projet de Grand Paris actuel à travers une approche historique et chronologique,
  • l’évolution de l’emprise de Paris sur son territoire,
  • les conceptions successives des limites de la Ville de Paris,
  • les différents projets d’aménagement de la ceinture de Paris.

Reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Direction générale des Patrimoines, le Service des musées de France, cette exposition a bénéficié d’un soutien financier de l’État. Sa scénographie a été réalisée par l’Atelier TILDE Mathilde Bardel & Atelier AP2 Philippe Papy, Direction artistique, graphisme, architecture et urbanisme.


RÉFÉRENCES

1. Maison de Banlieue et de l’Architecture (MDBA), Centre d’interprétation de l’environnement urbain, du patrimoine de banlieue et de l’architecture, 41 rue Geneviève Anthonioz de Gaulle, 91200 Athis-Mons.

Documents écrits

  • Musée d’histoire urbaine et sociale de Suresnes (MUS), « Aux origines du Grand Paris, 130 ans d’histoire », Le Journal, n° 3, 20 p. Exposition présentée du 12 octobre 2016 au 28 mai 2017 (pdf) : JOURNAL_MUS_GParis_web2009 vers def 21092016.pdf (2,55 Mo)
  • CORTEVILLE Julie et DEGUILLAUME Marie-Pierre, Aux Origines du Grand Paris, 130 ans d’histoire, Suresnes (Musée d’Histoire urbaine et sociale) et Paris (Région d’Ile-de-France), 2016.

Ce livre accompagne l’exposition d’intérêt national présentée au Musée d’Histoire urbaine et sociale de Suresnes (MUS) en 2016/2017. Le Grand Paris est une succession de lois, de dispositifs, de projets oubliés et d’utopies, d’aménagements parfois retardés ou abandonnés. C’est aussi une réalité vécue au travers de mots mythiques : la zone, les « fortifs », les villes nouvelles, les cités-jardin, ou bien abandonnés.. Historiens, ethnologues, archivistes et habitants donnent sens à ces mots.

Aux origines du Grand Paris

Aux Origines du Grand Paris, 130 ans d’histoire, de Julie CORTEVILLE et Marie-Pierrre DEGUILLAUME, 2016.

Vidéos

Cette vidéo a été conçue par l’AIGP pour être présentée au Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes (MUS), dont on consultera le site, dans le cadre de l’exposition « Aux Origines du Grand Paris, 130 ans d’histoire » . Elle retrace l’histoire de la construction du Grand Paris dans sa période récente et tente de répondre aux questions suivantes :

•  Pourquoi construire le Grand Paris ?
•  Quelles ont été les premières étapes de sa construction ?
•  Comment s’organise sa gouvernance aujourd’hui ?
•  Que va-t-il changer avec l’arrivée du Grand Paris Express ?

La réalisation a été faite à partir des travaux du Conseil Scientifique de l’AIGP, de cartes et de photographies produites à l’AIGP, sur le modèle de l’émission Le Dessous des Cartes diffusée par Arte.

Documents sur la Métropole du Grand Paris

  • Atelier parisien d’urbanisme (APUR) et Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU), Regroupements intercommunaux de l’agglomération parisienne au 1er janvier 2016. Premiers éléments cartographiques, Paris Métropole, tome 1, janvier 2016, 26 p.
  • Atelier parisien d’urbanisme (APUR) et Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU), Regroupements intercommunaux de l’agglomération parisienne au 1er janvier 2016. Les dynamiques communales, Paris Métropole, tome 2, janvier 2016, 36 p.

© Marie LAPEIGNE, Bernard MÉRIGOT, 6 septembre 2017, 18 h 10.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.
http://portes-essonne-environnement.fr

PEE. Rapport d’activités 2016 du média numérique www.portes-essonne-environnement.fr, ISSN 2495-1161

En septembre 2016, Le Monde économique titrait que « bientôt » il y aurait « autant de lectures de presse numérique que » de presse « papier ». (1) Ordinateurs, tablettes ou téléphones permettent à 71 % des Français de lire un titre de presse en ligne. La lecture digitale et papier se partagent presque pour moitié-moitié la consommation de la presse totale en France. Le format numérique est en passe de supplanter les versions papiers pour le lectorat assidu, notamment en raison des mises à jour des articles en quasi-instantané, et pour le lectorat ponctuel du fait des liens hypertextes permettant d’approfondir un sujet depuis son écran.

Il y a un an, en introduction de son assemblée générale numérique, l’association Portes de l’Essonne Environnement (PEE) rappelait qu’elle n’était pas une structure associative comme les autres. Elle participe depuis sa naissance (2 janvier 2014) à la culture immatérielle et numérique en ayant pour objectif d’approcher les questions sociétales et environnementales sous l’angle de l’intelligence territoriale tenant compte des dimensions informationnelles développées grâce aux nouvelles technologies de l’information. De fait, il s’agit avant tout d’agir comme une association communicante selon le principe de la concertation citoyenne sur un territoire donné et non d’être une association lobbyiste revendicative, voire clientéliste, sous des couverts faussement affables.

Le 8 juillet 2016, PEE est entrée dans une nouvelle ère en rejoignant la grande famille des médias en ligne reconnus et référencés par le dépôt légal du numérique. La Bibliothèque Nationale de France (BNF) ayant reconnu que les articles publiés sur le site Internet associatif www.portes-essonne-environnement.fr était le résultat d’un « travail éditorial ou journalistique manifeste » lui a attribué un International Standard Serial Number (ISSN) : ISSN 2495-1161. Afin de répondre aux critères de la presse numérique professionnelle, les pratiques associatives de PEE ont été modifiées. PEE n’est plus une simple association environnementale à la gouvernance collégiale qui, par le biais d’un vecteur de communication, dit uniquement ce qu’elle pense ou fait : elle va beaucoup plus loin, elle informe selon les codes de l’information numérique répertoriée. PEE est notamment devenue une structure associative dont le conseil d’orientation :

  • continue d’animer une équipe de rédacteurs publiant selon les règles du journalisme,
  • s’adresse non plus à des adhérents « élargis » à la sphère web mais à des lecteurs et à des abonnés,
  • gère un média numérique officiellement répertorié, une ressource intégratrice permanente qui participe à l’information digitale internationale. (2)

Les médias sont des réseaux. Autant les médias imprimés traditionnels constituent des réseaux en deux dimensions, autant les médias numériques et les «réseaux sociaux» constituent des structures aux dimensions multiples qui associent, en temps réel, les fonctions d’émissions et de réception. © Photographie BM/CAD pour PEE, 31 décembre 2016.


Rapport d’activités du média numérique www.portes-essonne-environnement.fr 2016

La philosophie de PEE

Association loi 1901, Portes de l’Essonne Environnement (PEE) informe sur les communes des secteurs de l’ex-communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), du Sud-francilien, de l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre (EPT 12) et de la Métropole du Grand Paris (MGP). Elle maintient le même niveau d’exigence citoyenne à l’égard de toutes les structures territoriales ou institutionnelles : transparence des décisions, accès à tous les documents publics, concertation… que ce soit pour la protection de l’environnement, le patrimoine, le cadre de vie, les aménagements… de la partie sud de la MGP. PEE conçoit l’organisation territoriale fondée sur une superficie permettant des relations de proximité entre les citoyens, les élus, les administrations locales et les organisations institutionnelles. Ces derniers doivent chaque jour s’imprégner d’une réelle culture participative : un territoire ne peut se gérer qu’avec ses habitants et non contre eux.

Portes de l’Essonne Environnement a choisi une gouvernance collégiale pour gérer son média numérique éponyme. Chacun apporte sa plume digitale à son édifice, qu’il soit membre de l’exécutif, lecteur, porteur de suggestion d’article ou d’amendement, photographe… Organe de réflexion et de direction, le conseil d’orientation de PEE émet des propositions sur la stratégie de l’association. En fonction des thématiques, des compétences et des disponibilités de chacun, le conseil d’orientation est l’interlocuteur de référence. Il participe ainsi à de nombreuses réunions avec les élus, les institutionnels, les porteurs de projets publics et privés.

Activités en 2016

Les membres du conseil d’orientation ainsi que les rédacteurs du présent webmédia ont participé à plus d’une centaine de réunions, de rencontres, de séminaires, de colloques relatifs :

  • à la Métropole du Grand Paris,
  • à l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre (EPT 12),
  • aux collectivités territoriales essonniennes,
  • aux syndicats intercommunaux de gestion de rivières et de traitement des déchets ménagers,
  • à des associations environnementales,
  • à des entreprises publiques ou ayant mission de service public, des entreprises privées,
  • à des enquêtes publiques,
  • à la gouvernance associative, politique, environnementale,
  • aux nuisances aériennes liées aux travaux de l’aéroport Paris-Orly,
  • à l’histoire et au patrimoine,
  • à l’intelligence territoriale…

Statistiques numériques en 2016

Au cours de l’année 2016, 101 articles ont été publiés, ce qui porte à 205 le nombre d’articles publiés depuis la création du site Internet. A ce jour, 8 juillet 2017, il contient 260 articles.

En 2016, quatre lettres d’informations (newsletter ou PEEnews) ont été adressées aux abonnés et aux membres des réseaux relationnels de PEE. En janvier 2017, ces lettres numériques sont devenues hebdomadaires (distribuées principalement le jeudi).

Les publications sont toutes accompagnées de photographies ou de documents : 1 350 sont téléchargeables par les internautes depuis la création du webmédia en janvier 2014.

Le média numérique www.portes-essonne-environnement.fr a été consulté 89 630 fois en 2016, soit une moyenne journalière de 245 vues. Le pic de lecture a été enregistré en juillet, avec 18 207 visites, soit une moyenne journalière de 587 vues. Le jour du 18 juillet a connu un pic de fréquentation extraordinaire avec 3 576 connexions du fait de l’absence de communication d’ADP et des collectivités territoriales riverains sur les travaux estivaux entrepris afin de rénover la piste n° 4.

Le webmédia a abordé 187 thèmes au cours de l’année 2016, répartis en 44 catégories principales. Les sujets d’articles les plus consultés sont :

  • l’aéroport de Paris-Orly,
  • les plans locaux d’urbanisme,
  • les inondations (Orge, Yvette),
  • l’état des lieux sur le très haut débit à la CALPE,
  • la population essonnienne,
  • les transports ferroviaires (TTME, RER, T7)
  • l’histoire de Savigny-sur-Orge.

Le référencement est très satisfaisant. Lors d’une recherche dans les différents moteurs (Google, Yahoo, etc.), le site se place régulièrement dans les deux premières pages et, avec une interrogation pointue, en première page.

Coût du média numérique en 2016

L’association PEE rappelle que son objet social et son média numérique n’ont pas vocation à faire du chiffre en deniers sonnants et trébuchants. Le but est non lucratif. PEE ne demande aucune subvention aux collectivités territoriales. Aucune adhésion payante n’est exigée de nos adhérents et de nos abonnés.

Le coût du fonctionnement propre du site Internet et de l’association est supporté par une cotisation versée ou des dons effectués par les membres du conseil d’administration, des rédacteurs et de quelques adhérents. La plupart des membres apportent leurs compétences sur les thématiques constituant l’objet de PEE, et/ou participent à la rédaction d’articles pour le site Internet. En 2016, l’association PEE est constituée de 16 membres actifs.

Avec l’attribution de l’ISSN le 8 juillet 2016, PEE ne raisonne plus en adhérents mais en abonnés contributifs au nombre de 23 et en abonnés lecteurs au nombre de 107, soit un total de 120 abonnés en 2016. Le média numérique associatif a, en effet, enregistré 120 abonnements « gratuits » via le cartouche « Abonnez-vous à notre newsletter ». Beaucoup sont des lecteurs participatifs en adressant à la rédaction de PEE des commentaires ou des courriels sur les sujets qui les préoccupent (exemple les nuisances aériennes) ou sur la thématique de fond des articles publiés.

Le coût de fonctionnement du média numérique en 2016 s’est élevé à 35,87 € (hébergement, nom de domaine, ovh). Des frais postaux ont été réalisés pour un montant de 16,25 €. Les cotisations versées à PEE se sont élevées à 70 €. Quant aux contributions volontaires de nos membres, elles représentent 29 280 €. Le budget 2016 se monte donc à 29 332, 12 €. L’indépendance financière de PEE (pas de subvention ni publicité) débouche sur une indépendance rédactionnelle.

Conseil d’orientation et rédacteurs 2017

Les membres du conseil d’orientation et de la rédaction de PEE de 2016 poursuivront leurs activités au sein du média numérique en 2017. Toute nouvelle demande d’intégration est examinée par l’actuel conseil d’orientation.

Ce rapport d’activités vaut assemblée générale numérique 2017 pour l’année 2016.


RÉFÉRENCES
1. COGNÉ Capucine, « Bientôt autant de lectures de presse numérique que papier », www.lemonde.fr, 22 septembre 2016 : http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/09/22/bientot-autant-de-lectures-de-presse-numerique-que-print_5001770_3236.html.
2. Répertoire des ISSN : 1,9 million de titres de presse en série numérique en janvier 2017 de part le monde (http://www.issn.org/understanding-the-issn/the-issn-international-register/).

© Jean-Marie CORBIN, président de PEE, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, directrice d’édition numérique de PEE, 8 juillet 2017, 21 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017.

GOSB. Grand Orly Seine Bièvre, les acteurs économiques existent, je les ai rencontrés

« Plus de trois cent personnes étaient présentes hier soir, 2 février 2017, dans les locaux de l’Aéroport d’Orly à l’occasion d’une première rencontre avec les acteurs du développement économique de Grand Orly Seine bièvre, plus grand territoire de la métropole du Grand Paris », peut-on lire dans le communiqué publié par le « Cabinet de la Présidence » de cet établissement public territorial.

Premières Rencontres des acteurs économiques de l'Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, 2 février 2017, Centre de conférences de l'aéroport d'Orly. © Photographie BM/CAD pour PEE 2017.

Premières Rencontres des acteurs économiques de l’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre, 2 février 2017, Centre de conférences de l’aéroport d’Orly. © Photographie BM/CAD pour PEE 2017.

Richard DELL’AGNOLA, Vice-président délégué à la Stratégie économique, et Michel LEPRÊTRE, Président. Premières Rencontres des acteurs économiques du territoire Grand Orly Seine Bièvre, 2 février 2017, Centre de conférences de l’aéroport d’Orly. © Photographie BM/CAD pour PEE 2017.


Les profondes inégalités entre le Nord et le Sud du GOSB

Le chiffre avancé n’est pas exagéré. Le média numérique associatif PEE était présent et, à notre avis, le nombre de personnes présentes a été nettement supérieur. Nous avons également remarqué qu’autant le nombre de représentants des entreprises du Nord et du centre du territoire était important, autant ceux des 5 communes du Sud (ex-CALPE) étaient très discrets… Il ne faut pas se cacher les profondes inégalités entre le Nord et le Sud du douzième territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP) en terme de population, d’activités économiques, de services à a population, de projets de réalisation d’infrastructures…


DOCUMENT : Le communiqué de presse du GOSB

Grand Orly Seine Bièvre (GOSB), « Grand Orly Seine Bièvre à la rencontre des acteurs économiques de son territoire », communiqué de presse, 3 février 2017.


DOCUMENT : Le nouveau logo du GOSB

Nouveau logo et nouveau papier à en-tête de l’Établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre.

 


RÉFÉRENCE

1. Établissement public Grand Orly Seine Bièvre, « Grand Orly Seine Bièvre à la rencontre des acteurs économiques de son territoire », communiqué de presse, 3 février 2017, 2 p. Un communiqué que certains médias numériques n’hésitent pas à reprendre de façon à faire croire qu’ils étaient présents… alors qu’ils ne l’étaient pas ! Drôle de conception du journalisme professionnel de terrain.

© Bernard MÉRIGOT, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 5 février 2017, 11 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2017

PEE. La BNF attribue un ISSN au site www.portes-essonne-environnement.fr

Le site Internet de l’association Portes de l’Essonne Environnement, www.portes-essonne-environnement.fr, s’est vu attribuer, ce 8 juillet 2016, un numéro dit International Standard Serial Number (ISSN) par la Bibliothèque nationale de France (BNF). Le numéro est : ISSN 2495-1161.

Notre site Internet rejoint ainsi la grande famille des médias reconnus. De par le monde, on compte près de deux millions de publications avec un ISSN qui constitue la plus vaste source d’autorité pour l’identification des publications en série. C’est un repère et une garantie de sérieux et de continuité dans l’univers du numérique où les publications éphémères, promotionnelles ou commerciales abondent.

L’ISSN, un code international normalisé depuis les années 1970
Il permet d’identifier toute publication en série, quel que soit son pays d’édition, sa langue de publication, son alphabet, sa fréquence de parution et son support de publication. Quatre-vingt-sept centres nationaux dans le monde gèrent les attributions et la gestion des ISSN. En France, cette tâche est dévolue à la Bibliothèque nationale de France, à Paris.

Autrefois réservé aux publications papiers (périodiques, journaux, revues, bulletins, etc.), l’ISSN a évolué en fonction des modifications des pratiques éditoriales, du développement de l’Internet et des ressources numériques. Il est désormais également attribué aux publications en séries en ligne, à des sites web et à des bases de données dont les ressources sont dites « intégratices permanentes », à savoir « des ressources continues augmentées ou modifiées par des mises à jour qui ne restent pas distinctes, mais qui sont intégrées à l’ensemble de ces ressources ». Tous les numéros sont répertoriés dans un Registre International de l’ISSN. (1)

Pourquoi l’association PEE a t-elle demandé un numéro ISSN ?
En premier lieu, il permet de montrer aux lecteurs internautes et à nos interlocuteurs le sérieux des auteurs des articles publiés. En effet, tous les directeurs de publication et d’édition numérique ne font pas la démarche auprès de la BNF. En ce qui nous concerne, nos articles sont tous référencés, sourcés, légendés. Nos documents proviennent de sources publiques ou de sources privées dont les propriétaires ont accepté la publication. Tous les liens vers d’autres médias, insérés dans nos référentiels d’articles, le sont à titre de documentation et non à titre d’exploitation commerciale. Toutes nos sources sont vérifiées et vérifiables.

Quel sera l’intérêt pour PEE ?
Essentiellement de pouvoir nous signaler aux institutionnels, aux politiques, aux collectivités territoriales, aux acteurs économiques, aux citoyens comme étant un périodique numérique réfléchi et critique. PEE fera dans les prochains jours les démarches pour recevoir tous les communiqués de presse émanant des collectivités territoriales, des préfectures, de la métropole du Grand Paris, etc. Notre média numérique « ne présente aucun caractère publicitaire, commercial ou promotionnel », aucune communication destinée à promouvoir « l’organisation ou le fonctionnement d’une collectivité ». Ses articles sont reconnus par la BNF comme étant le résultat d’un « travail éditorial ou journalistique manifeste ».

Historique du site http://portes-essonne-environnement.fr
Le site a été édité le 5 février 2014.
A ce jour, 8 juillet 2016, après deux ans et demi d’existence, il compte 200 articles, plus de 1 100 photographies et documents publiés. Il vient d’enregistrer son 70 500e lecteur. Le nombre d’articles lus a dépassé ces six derniers mois (1er semestre 2016) la seule année complète de publication (2015) ! Merci à tous nos lecteurs.

RÉFÉRENCE
1. Sur l’ISSN, lire le site Internet dédié : www.issn.org.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 8 juillet 2016, 18 h 00.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.