Archives mensuelles : septembre 2016

MGP. Une visite instructive des communes de l’EPT 12 candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » : Orly et Thiais

Quelles sont les communes appartenant à l’établissement public territorial n° 12 (EPT 12) qui sont candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ? (1) Plusieurs réponses ont été apportées lors de la première visite qui était organisée par Valérie MAYER-BILMONT à l’intention de la presse le lundi 5 septembre 2016. (2) Elle a permis de se rendre successivement à Cachan, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, Thiais et Orly.

Une journée studieuse au cours de laquelle les dossiers étaient confrontés sur le terrain par les élus, par les responsables des collectivités, par les représentants des administrations devant les journalistes présents.

Les deux sites les plus proches des communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) sont ceux de Thiais et d’Orly. (3) Arrêtons-nous sur le projet commun.

Gare Pont de Rungis MGP

Présentation du projet d’aménagement de la Gare du Pont-de-Rungis à Thiais, ville candidate au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP), par Thierry FEBVAY, lors de la visite du lundi 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


L’imbrication des territoires

Les deux communes d’Orly et de Thiais sont limitrophes. Les équipements d’infrastructures actuels sont situés au carrefour de grands espaces économiques, à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, de l’aéroport Paris-Orly, des centres commerciaux de Belle-Épine et de Thiais village. Un  secteur est touché par les projets publics et privés de l’opération d’intérêt national (OIN) ORSA.

EPT Projets Orly Thiais 2016

Le quartier Gare « Pont-de-Rungis » s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Zone du projet candidat au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris. En haut à gauche, Belle-Épine. En bas, l’aérogare d’Orly. Dossier de presse fournis aux journalistes le 5 septembre 2016 lors de la visite des sites de l’EPT 12 concourants.


Complexité et confusion

En raison du nombre d’instances et d’organismes gestionnaires actuels, on mesure, à la fois la complexité des procédures de décision ainsi que la difficulté pour les habitants, les acteurs économiques et les usagers d’avoir une vision claire répondant au « Qui fait quoi ? ». D’autant plus que, depuis de 1er janvier 2016, s’ajoutent deux nouveaux EPCI, l’un plus vaste que le précédent, l’EPT 12, et l’autre venant par superposition, la Métropole du Grand Paris (MGP). Les nouveaux projets auront-il un effet de clarification permettant aux citoyens de participer à la conception de leurs espaces de vie et de travail ? On est en droit de s’interroger à ce ce sujet.

MGP MAYER-BILMONT FEBVAY

Thiais. Projet d’aménagement du quartier « Pont-de-Rungis » Valérie MAYER-BILMON, Richard DELL’AGNOLA, Michel CAZAUBON, Thierry FEBVAY présenté dans le cadre du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP). © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


Qu’est-ce que la « déqualification » urbaine ?

Le zone SÉNIA est une zone d’activités de 120 hectares situé sur les communes de Thiais et d’Orly, bordée au nord par l’autoroute A 86, au sud par par la plateforme aéroportuaire d’Orly, et à l’ouest par la route départementale 7 (ex-RN 7) et la SOGARIS. Un rapport (Étude de conception urbaine de la zone SENIA à Orly et Thiais ») note que le SÉNIA est « une zone d’activités dynamique mais qui se déqualifie sur le plan urbain ». 

MGP Visite Orly 05 09 2016

Thierry FEBVAY, directeur général de l’EPA Orly-Rungis-Seine-Amont, Michel CAZAUBON, adjoint au maire de Thiais, Richard DELL’AGNOLA, maire de Thiais, Valérie MAYER-BILMONT, conseillère métropolitaine présentent les disponibilités foncières des terrains du SÉNIA devant les bâtiments de la SAMADA.© Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.

La « requalification »du SÉNIA  est une bonne idée. Elle est fondée sur quatre principes :

  • 1. Préserver le « côté cœur » des activités.
  • 2. Créer une « intensité urbaine » le long du « côté rue » de la ville.
  • 3. Créer un « côté résidentiel ».
  • 4. « Favoriser le bon voisinage pour créer des quartiers harmonieux ».

La réalisation effective de ce projet implique que les citoyens soient réellement engagés dans sa coélaboration et qu’une pluralité de scénarios d’aménagement soit envisagée.

X MGP Orly

Christine JANODET, maire d’Orly, présente le projet de d’aménagement dans le cadre du concours organisé par la Métropole du Grand Paris « Inventons la Métropole du Grand Paris », lors de la visite des sites de l’EPT le 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


RÉFÉRENCES
1. L’établissement territorial comprend 24 communes regroupant 677 462 habitants : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine.
2. Valérie MAYER-BILMONT est conseillère métropolitaine déléguée auprès de Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris (MGP).
3. Les six communes membres de la CALPE, dissoute le 1er janvier 2016, sont Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants), Viry-Châtillon (31 132 habitants).
4. Établissement public Orly-Rungis-Seine-Amont, « Étude de conception urbaine de la zone SÉNIA à Orly et Thiais. Cahier des clauses techniques particulières », 2016, 23 p.

© Bernard MÉRIGOT, 10 septembre 2016, 12 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Note
Sujet de l’article copublié en partenariat sur les sites Internet www.portes-essonne-environnement.fr et www.savigny-avenir.fr avec une approche et des illustrations différentes.

Aéroport d’Orly. Chronique des travaux 2016 (5) : la fin des nuisances pour la vallée de l’Orge annoncée ce lundi 5 septembre ?

Les travaux de la piste 4 de l’aéroport de Paris-Orly se sont bel et bien achevés le dimanche 28 août 2016. Pourtant, les riverains de la vallée de l’Orge ont continué à subir des nuisances sonores toute la semaine suivante, et notamment avec le passage fort bruyant d’un vieux « coucou » probablement des années 1950-1960, à très basse altitude au-dessus du secteur de Juvisy-sur-Orge et Savigny-sur-Orge les 29 et 31 août.

Portes de l’Essonne Environnement (PEE) a aussitôt interrogé la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris-Orly par courriel. Une réponse téléphonique nous a été donnée le jeudi 1er septembre. (1)


Des travaux qui n’en finissent pas de finir

La première tranche de travaux de rénovation et de mise aux normes européennes de la piste 4 a pris fin le dimanche 28 août 2016, comme convenu dans le planning annoncé par Paris-Aéroport du groupe Aéroports de Paris (ADP). Le hic, c’est que la piste 4 rouverte n’était pas suffisamment propre pour permettre aux gros porteurs de manœuvrer en toute sécurité. Le temps de son nettoyage, une dizaine d’aéronefs imposants par jour ont donc décollé de la piste 3, par vent d’ouest notamment, durant la semaine écoulée, entraînant sur leur passage au-dessus des communes de l’ancienne CALPE des nuisances sonores plus ou moins sourdes. Avec un peu plus d’attention, il semblerait toutefois qu’à l’écoute des bruits aériens, le chiffre d’une dizaine soit un peu faible… Cette semaine « complémentaire » de travaux doit s’achever ce dimanche 4 septembre. L’exploitation normale de la plate-forme d’Orly doit reprendre pleinement le lundi 5 septembre. Les riverains de la vallée de l’Orge habituellement non concernés par les survols quotidiens devraient retrouver une quiétude aérienne relative et temporaire.

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Avion survolant Savigny-sur-Orge en direction de la piste 2 de l’aéroport Paris-Orly. © Photographie MFM, 23 août 2016, 12 h 31.

La gestion des mécontentements

Petit plus de la conversation : ADP et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) doivent réaliser prochainement un bilan des six semaines de travaux 2016. Les nombreuses plaintes, pétitions et réclamations faites par les riverains, les élus et les administrés, donneraient à réfléchir pour les travaux 2017, 2018 et 2019. Un nouveau mode opératoire, un autre calendrier, d’autres méthodes… seraient à l’étude afin de ne pas connaître l’important flux de remontées négatives.

Les associations environnementales publieront-elles sur leurs sites Internet toutes les informations de première main qu’elles recevront lors des prochaines réunions de la commission consultative de l’environnement de Paris-Orly afin que les citoyens puissent se faire une idée par eux-mêmes des futures nuisances auxquelles ils seront confrontés ? Et les élus ? Il faut l’espérer car, pour cette année, la communication des documents et comptes-rendus qu’ils soient fournis par ADP, par les associations ou par les collectivités locales elles-mêmes n’a pas été à la hauteur des nuisances subies. (2)

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Présentation aux membres de la commission consultative de l’environnement de l’aéroport Paris-Orly des travaux de rénovation de la piste 06-24 dite 4. © Photographie SMM, 15 avril 2016.

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Aéroports de Paris, « Rénovation de la piste 06-24 sur l’aéroport Paris-Orly », présentation aux membres de la commission consultative de l’environnement de Paris-Orly, le 15 avril 2016, diapositive n° 2/8. Document public publié par aucune association environnementale ou collectivité territoriale, ni ADP.

Un objet polluant non identifié

Pour finir, au sujet du vieux « coucou » survolant en quasi rase-motte des maisons du secteur de l’Orge aval, ADP est dans le flou le plus complet. Cet avion a été vu et entendu le 29 août aux alentours de 11 heures et le 31 août vers 14 h 20. Or, il n’apparaît pas sur le logiciel « Vitrail » développé par ADP afin de visualiser les trajectoires des avions. Il ne s’agit pas du fameux DC décollant et atterrissant parfois d’Orly. La Maison de l’environnement conclut donc qu’il s’agit d’un avion de collection ayant manœuvré depuis des aéroports secondaires tels que Toussus-le-Noble ou Le-Bourget…


Un couvre-feu « respecté » semble-t-il

Autre information donnée par mail cette fois-ci concernant les nuisances sonores la nuit, entre 23 h 30 et 6 h, à savoir lors du couvre-feu d’Orly. Tout l’été, les Sud-Franciliens ayant dormi la fenêtre ouverte ont pu entendre des avions survoler leur commune. Selon la Maison de l’environnement, « l’analyse des données informatiques fournies par les services de la navigation aérienne indique que » ces vols s’opèrent « au départ ou à l’arrivée de Paris Charles-de-Gaulle », aéroport non soumis au couvre-feu. C’est ainsi qu’au-dessus des communes de l’ancienne CALPE, des aéronefs types A388, A343, B777 ont créé et créent des nuisances sonores nocturnes alors qu’ils volent à une altitude comprise entre 3 500 et 4 000 mètres. (3)


La règle, c’est de polluer… L’exception, c’est de ne pas polluer

Le groupe Aéroports de Paris a réussi, au fil des années, à imposer aux riverains un véritable renversement des valeurs. La règle n’est plus celle du calme, de la tranquillité et du silence. Celle-ci réside désormais dans les cerveaux. Les nuisances sont devenues relatives – d’autres subissent davantage de nuisances – et temporaires – le calme ne durera pas.

Les nuisances sonores parviennent à occulter les autres nuisances : celles de la pollution de l’air, des rejets de gaz de combustion, des poussières des réacteurs… Rappelons qu’Orly n’est pas né dans une plaine isolée mais a été construit à l’intérieur d’un espace déjà urbanisé. (4) La DGAC se dit consciente « de l’impact sur les populations riveraines des survols dus à un plan de circulation aérienne exceptionnel très dépendant des travaux réalisés par ADP ». Sous couvert de la « sécurité aéronautique », on en oublie la santé des Sud-Franciliens.


RÉFÉRENCES
1. Appel téléphonique de la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris-Orly à la directrice d’édition numérique de PEE, le 1er septembre 2016 à 13 h 43.
2. Le présent site Internet s’étant vu attribué un numéro ISSN répertorié par la Bibliothèque nationale de France (BNF) en juillet 2016 comme média numérique, des démarches sont actuellement effectuées auprès d’ADP afin de participer aux conférences de presse. La rédaction espère ainsi pouvoir pallier l’absence de publication numérique de tous les documents originaux publics, sous des formats pdf ou jpg, et sans filtre, par les associations environnementales et les collectivités membres de la commission consultative de l’environnement (CCE) d’Orly. Un exemple, le diaporama de présentation des travaux 2016 élaboré par ADP afin de faire comprendre les enjeux de la rénovation aux membres de la CCE présents à la réunion du 15 avril 2016 : Aéroports de Paris, « Rénovation de la piste 06-24 sur l’aéroport Paris-Orly » (pdf), ADP RTO 15 avril 2016
.
3. Courriels échangés entre la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris et PEE, entre la DGAC et PEE, durant la période des travaux 2016.
4. LAPEIGNE Marie, « 1946-2016 : il y a 70 ans, les Américains rendaient l’aéroport de Paris-Orly aux Français », www.portes-essonne-environnement.fr, 9 janvier 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/1946-2016-il-y-a-70-ans-les-americains-rendaient-laeroport-de-paris-orly-aux-francais/.

© Paul-André BEAUJEAN, 4 septembre 2016, 23 h 20.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.


Complément en date du 5 septembre 2016

Premiers couacs pour la reprise de l’exploitation normale de la plate-forme d’Orly annoncée pour ce jour par la Maison de l’environnement de l’aéroport le jeudi 1er septembre ! Dès la première heure d’ouverture, les nuisances sourdes des gros porteurs décollant ou atterrissant de la piste 3 au lieu de la 4 rompent le silence du ciel calpien et val d’orgien. Au bout d’une semaine de nettoyage, la piste 4 serait-elle toujours impropre à la circulation de ces aéronefs ou les aiguilleurs du ciel n’ont-ils pas été avertis du retour à la « normale » programmé pour ce 5 septembre ? A suivre…

Paul-André BEAUJEAN, 5 septembre 2016, 7 h 55.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.


Complément n° 2 en date du 5 septembre 2016

Le président de Portes de l’Essonne Environnement précise l’information suivante : « Concernant l’avion qui a survolé Savigny-sur-Orge mercredi, je l’ai vu faire son beau virage à droite au-dessus de la ville. Il s’agit bien du fameux DC-3 de l’association France DC-3. Il se préparait certainement pour atterrir sur la piste n° 2 d’Orly, son aéroport d’attache. Il en a été dérouté au dernier moment, la piste n° 3 en intersection étant probablement occupée. Il est étonnant de lire dans l’article de notre rédacteur et ami BEAUJEAN que la Maison de l’environnement d’Orly n’était pas au courant de sa sortie. Serions-nous plus attentifs qu’eux à ce qui se passe dans notre espace aérien ? » (Courriel de JMC, Savigny-sur-Orge, 5 septembre 2016, 13 h 17).

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 5 septembre 2016, 13 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.


Complément n° 3 en date du 10 septembre 2016

Vous êtes nombreux à nous interroger sur les nuisances aériennes subsistantes après les travaux de l’été sur la piste 4 de Paris-Orly. Certains se posent des questions sur les anomalies sonores sourdes vécues quotidiennement, de jour comme de nuit, avec des avions transitant au-dessus des communes sud-franciliennes depuis les aéroports Charles-de-Gaulle, Le-Bourget ou Toussus-le-Noble à plus de 3 000 mètres d’altitude faisant en sorte que notre ciel ne soit plus d’un calme olympien. D’autres se demandent si les trajectoires n’ont pas été modifiées dans une toute relative discrétion puisque cela doit être acté par la DGAC, notamment, et travaillé en amont comme celles qui seront opérationnelles en décembre 2016. Enfin, il y a ce DC3 qui survole l’ancienne agglomération Les Portes de l’Essonne régulièrement depuis plusieurs jours à grand renfort de bruit et de pollution, comme ce matin du 10 septembre 2016 aux alentours de 10 heures : un superbe joujou pour les passionnés de l’association France DC3, un faiseur de nuisances pour tous les survolés. La rédaction de PEE investiguera sur toutes ces interrogations. Nous reviendrons donc sur ces sujets dans les prochaines semaines.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 10 septembre 2016, 10 h 40.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

MGP. Le concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » dans l’EPT 12

Quels sont les territoires qui ont des projets en matière d’aménagements et d’équipements innovants ? Un concours a été lancé par la Métropole du Grand Paris auprès de ses 131 communes membres. (1) Regroupées au sein de 12 établissements publics territoriaux (EPT), elles ont proposé plus de 110 sites. Ces projets, déposés par les maires de chacune des communes, sont un indice de l’inventivité en matière de projets locaux émanant des municipalités, des conseils municipaux, des services municipaux, des acteurs des territoires.

MGP Inventer Concours 2016

En ce qui concerne les 24 communes de l’EPT 12, à ce jour, seulement sept ont répondu : Cachan, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Arcueil, Villejuif, Thiais, Orly. Nous vous informerons des éventuels projets émanant des cinq communes qui composaient l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), regroupées au sein de l’Établissement public territorial n° 12 (EPT 12). (2)(3)


DOCUMENT

APPEL À PROJETS : INVENTONS LA MÉTROPOLE

« La métropole institutionnelle est née le 1er janvier 2016. Cette Métropole en devenir bouillonne déjà de nombreux projets. Portés par les collectivités ou par des acteurs privés, déjà engagés ou n’attendant que de l’être, de dimension locale, ou révélateurs d’une « identité collective ». Ils sont tous amenés à contribuer à la construction métropolitaine.

Dans un contexte de mutations urbaines et d’évolutions technologiques fortes, la métropole du Grand Paris, s’inspirant de la réussite de l’opération conduite par Paris « Réinventer Paris », a décidé d’engager un appel à projets ayant pour vocation de révéler la richesse, la diversité, les dynamiques de ses territoires et de jouer le rôle de catalyseur du « projet métropolitain ».

Cet appel à projets sera conduit en association étroite avec celui initié par l’Etat en partenariat avec la SGP sur les Hubs du Grand Paris comme l’ont annoncé le 14 mars dernier, le Premier ministre et le Président de la métropole du Grand Paris.

La consultation sera lancée à la fin de cette année et les premiers projets lauréats seront choisis avant la fin de l’année prochaine.

POUR METTRE EN PLACE DE VÉRITABLES DÉMONSTRATEURS DE LA QUALITÉ URBAINE

« Inventons la Métropole » est lancé sous la forme d’un « appel à projets » sur des terrains mobilisés puis cédés par les communes et les territoires que le Président de la Métropole a récemment sollicités.

Il doit permettre de mobiliser l’inventivité des groupements de professionnels associant de multiples compétences : concepteurs, aménageurs, promoteurs, investisseurs mais également tout un milieu professionnel engagé dans les « écosystèmes de l’innovation », qu’elle soit économique, technique, environnementale, sociale, citoyenne, en matière d’usages, de modes de vie, ou encore d’intégration et de diffusion des technologies numériques.

Cet appel à projets doit résolument inscrire la métropole du Grand Paris et son projet au cœur de l’innovation des modèles urbains à venir. De ce point de vue, les réalisations qui s’en suivront constitueront de véritables « démonstrateurs » de la qualité urbaine dont la Métropole souhaite se doter.

EN FAISANT ÉMERGER DES CONCEPTS INNOVANTS

Les équipes disposeront d’une grande liberté tant en matière de programmation, de modèle économique et social de leur projet que de formes urbaines ou architecturales afin de garantir le caractère innovant de leurs propositions.

Pour autant, elles devront respecter quelques principes qui seront insérés dans un cahier des charges à élaborer avec les communes candidates. Il pourrait notamment s’agir pour ces équipes de :
 S’inscrire dans la recherche d’une métropole innovante, durable, solidaire et intelligente,

  • Contribuer au dynamisme économique et à l’offre d’emploi dans la Métropole ;
  • Répondre aux besoins de logement et de services des habitants ;
  • Assurer une exemplarité en matière énergétique et environnementale ;
  • Contribuer au rayonnement artistique, culturel et social de la Métropole ;
  • Proposer de nouveaux concepts, de nouveaux lieux, de nouveaux usages et de nouveaux services en privilégiant mixité fonctionnelle et réversibilité ;
  • Proposer des modèles garants de l’efficience des projets et de l’association des habitants.

Le choix du projet lauréat appartiendra à un jury composé spécifiquement pour chaque site. Il sera présidé par le président de la métropole du Grand Paris qui pourra déléguer cette responsabilité aux élus de la commune ou du territoire concernés, afin de leur assurer la maîtrise du devenir de leurs emprises.

AU CŒUR DES TERRITOIRES DE LA MÉTROPOLE

Les maires et les présidents de territoires, intéressés par l’appel à projets sont invités à proposer d’ici à septembre prochain des sites susceptibles de s’inscrire dans cette démarche.

Ce faisant, ils inscriront leur commune et leur territoire dans la construction de la Métropole de demain, ils leur feront bénéficier d’un potentiel d’innovation urbaine très large et leur offriront une visibilité nationale et internationale certaine.

Les emprises foncières ou les droits à construire correspondants auront ensuite vocation à être cédés par les collectivités aux investisseurs des groupements lauréats dans les conditions du marché. »


RÉFÉRENCES
1. Sur le concours, lire l’article : LAPEIGNE Marie, « MGP. « Inventons la Métropole », le bouillonnant projet de Partick Ollier », www.portes-essonnes-environnement.fr, 14 avril 2016 (http://portes-essonne-environnement.fr/mgp-inventons-la-metropole-le-bouillonnant-projet-de-patrick-ollier/).
2. Les six communes membres de l’ex-CALPE : Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants), Viry-Châtillon (31 132 habitants).
3. Les communes de l’EPT 12 ayant déposé une candidature à l’appel à projets « Inventons la Métropole » seront visitées par le jury le 5 et le 15 septembre 2016. Portes de l’Essonne Environnement assistera aux visites réalisées à Thiais et à Orly.

© Bernard MÉRIGOT, 4 septembre 2016, 18 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.