Archives de catégorie : CALPE

Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne

Journées nationales du Patrimoine 2016. L’approche historique de la conférence-promenade au château de Savigny-sur-Orge (lycée Jean-Baptiste Corot)

Aucun patrimoine n’existe sans la mémoire collective qui le constitue en tant qu’objet historique. Comment vivre, inventorier et transmettre cette mémoire ? Comment enseigner les connaissances qui la composent ? Telles sont les questions posées par les organisateurs de la conférence-promenade organisée dans le château de Savigny-sur-Orge et son parc ce samedi 17 septembre 2016, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. (1)

Le domaine présente aujourd’hui la particularité d’être occupé par le lycée Jean-Baptiste Corot, établissement d’enseignement secondaire de près de 2 600 élèves (classes de seconde à la terminale, classes préparatoires et classes de BTS), 240 enseignants, 80 personnels administratifs et techniques en service. Cette situation particulière incite le lycée à concevoir une approche de son patrimoine originale, à la fois culturelle, éducative et pédagogique, aussi bien pour lui même que pour son environnement. Elle est conduite par son proviseur Éric BISET et le Centre de documentation et d’information (CDI) en partenariat avec deux associations locales.

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Éric BISET, proviseur le lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, accueille les participants à la visite-conférence des Journées européennes du patrimoine du samedi 17 septembre 2016. © Photographie BM/CAD pour PEE.

Les conditions restrictives du Plan Vigipirate applicables en 2016 aux établissements scolaires ont réduit l’accès des personnes extérieures. Le lycée, disposant pour l’organisation de cette manifestation d’un temps de préparation très court, a tenu à être ouvert le samedi 17 septembre, à 11 heures, à une poignée de visiteurs. Comme indiqué dans le tract de présentation disponible 48 heures avant la manifestation, la visite-conférence a été ouverte à un nombre limité de participants inscrits préalablement. Elle a consisté en une visite-conférence d’une heure trente conduite par Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, historienne, ancienne élève de Corot et ancienne surveillante de ses maths-sup et maths-spé dans les années 1980. (2)

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Quelques participants à la visite-conférence du lycée Jean-Baptiste Corot lors des Journées européennes du patrimoine dans la salle des Actes du château. © Photographie BM/CAD pour PEE, 17 septembre 2016.

Après avoir été accueillis par le proviseur Éric BISET, par l’intendant M. LAUNAY, et par le professeur-documentaliste Philippe SCHEINHARDT, le groupe s’est rendu au deuxième étage du château, dans la salle des Actes. Devant le plan établi par un géomètre de Juvisy-sur-Orge en 1882 pour son propriétaire de l’époque, le marquis de ALTA-VILLA, la conférencière a présenté l’histoire du domaine, de ses propriétaires successifs et des aménagements réalisés. La visite-conférence s’est notamment appuyée sur divers documents historiques référencés accessibles en ligne.

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Extrait du « Plan des château et parc de Savigny-sur-Orge appartenant à Monsieur Ramiro de la Puente, marquis de Alta-Villa (…) dressé par C. Noël, géomètre à Juvisy, MDCCCLXXXII (1882) », lycée Jean-Baptiste Corot, salle des Actes (2e étage du château). © Photographie BM/CAD pour PEE, 30 août 2016.


La connaissance des lieux privés et publics, une quête à effectuer en toute modestie

Rappelant que le ministère de l’Éducation nationale avait acquis en 1948 le site du château et les 23 hectares saviniens qui l’entourent, pour Éric BISET, cet « ensemble patrimonial historique constitue un élément fondateur de l’établissement. Par leur présence à la fois studieuse et animée tout au long de l’année scolaire, les élèves, les enseignants et les personnels font vivre au quotidien un lieu emblématique de la commune. Ils lui donnent un sens ».

Journées européennes du patrimoine au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, samedi 17 septembre 2016 © Photographie BM/CAD pour PEE.

Produit de multiples constructions individuelles et collectives, la connaissance historique des lieux publics ou/et privés est une affaire de patience, de bon sens, de doute, d’opiniâtreté, d’observation, d’analyse, de critique, de méthode, de rigueur… (3) Au-delà des règles fondamentales appliquées à l’histoire et suivies par les historiens, Bernard MÉRIGOT ajoute désormais la nécessaire open data des données et des sources historiques. Il souligne que le choix pour 2016 par le ministère de la Culture du thème « Patrimoine et citoyenneté » inscrivait toutes les démarches d’accès au patrimoine public dans une perspective démocratique. « Il faut lutter contre les appropriations parfois abusives : rien ne doit être ni caché ni inaccessible. Tout doit être montré et accessible ». (4) Éric BISET donne ainsi l’exemple de l’inventaire complet des biens mobiliers et immobiliers établi en 1802 lors de l’acquisition par le Maréchal Davout du château et de ses dépendances. « Il y a peu de temps encore, ce document rare, n’était consultable qu’en archives. Numérisé, il est désormais disponible sur Internet ».

Un appel à la recherche des sources originale, à leur identification précise, à leur numérisation et à la mise en ligne des documents est donc lancé pour établir l’histoire de l’établissement scolaire savinien sous la direction des personnes ressources de la fabrique culturelle patrimoniale du lycée en cours de création. (5)

Présentation par Sylvie MONNIOTTE de l’histoire des travaux d’installation puis de rénovation du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge durant la conférence-promenade du 17 septembre 2016. © Photographie BM/CAD pour PEE.


Le lycée Jean-Baptiste Corot, un site parmi 17 000

Le ministère de la Culture publie tous les ans un bilan chiffré des Journées européennes du patrimoine. En 2015, 12 millions de Français et Françaises y auraient participé. Le 18 septembre 2016, il annonçait que 17 000 sites avaient été ouverts. Un sondage d’opinion Odoxa, commandé par Le Parisien, annonce un singulier tripartisme :

  • 34 % des Français ont participé à une visite en 2016,
  • 31 % n’ont pas participé à une visite, mais y ont déjà participé,
  • 35 % n’y ont pas participé et n’y ont jamais participé. (6)

Les médias s’extasient sur le nombre de visiteurs faisant la queue pour visiter le palais de l’Élysée, tel ou tel ministère…, sur le temps passé dans la file d’attente (des heures !), sur sa longueur (des centaines de mètres ! ).

Les Journées européennes du patrimoine ne sauraient se limiter à la seule consommation passive de lieux par des visiteurs.

  • Elles ont un avant, celui de la lente constitution des savoirs et des récits attachés aux lieux.
  • Elles doivent avoir un après qui se manifeste par un renouveau de la recherche historique sur le passé et par une construction des mémoires plurielles du présent.

Cette mission incombe aux « fabriques de patrimoine ». Ce sont elles qui sont en mesure d’apporter des connaissance nouvelles fondées, non pas sur la répétition approximative de connaissances du passé, mais à la fois sur leur examen critique, et sur des enquêtes répondant à des interrogations renouvelées.

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Le lycée Jean-Baptiste Corot, alors annexe du lycée Lakanal de Sceaux. Vue aérienne située vers 1953-1954. Collection privée AM.

RÉFÉRENCES
1. MONNIOTTE-MÉRIGOT Sylvie, « Journées européennes du patrimoine 2016. Entrez dans l’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge », www.portes-essonne-environnement.fr, 16 septembre 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/journees-europeennes-du-patrimoine-2016-entrez-dans-lhistoire-du-lycee-jean-baptiste-corot-de-savigny-sur-orge/. SCHEINHARDT Philippe, « La journée du patrimoine au Lycée », 16 septembre 2016, http://blog.ac-versailles.fr/cdicorot/index.php/category/Veille-culturelle.2. BISET Éric, « Journées européennes du Patrimoine 2016, samedi 17 septembre 2016, Lycée Jean-Baptiste Corot, Savigny-sur-Orge », A4, 1 p.
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3. Pour une lecture rapide sur le métier d’historien, la méthode en histoire et l’histoire locale, lire dans la collection « Que sais-je ? » (PUF) les ouvrages de Guy THUILLIER et de Jean TULARD : La méthode en histoire (n° 2323, 1986, 128 p.), Le métier d’historien (n° 2615, 1991, 128 p.), Histoire locale et histoire régionale (n° 2689, 1992, 128 p.).
4. La fabrique culturelle patrimoniale du lycée Jean-Baptiste Corot – Personnes ressources : Éric BISET (proviseur du lycée), Philippe SCHEINHARDT (professeur-documentaliste, responsable des Journées européennes du patrimoine), Martine OHLMANN (conseillère principale d’éducation), Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT (ancienne élève, historienne, auteur de publications locales), Bernard MÉRIGOT (ancien élève, maire adjoint honoraire de Savigny-sur-Orge chargé du Patrimoine, président de Territoires et démocratie numérique locale).

5. MÉRIGOT Bernard, « Les Journées européennes du Patrimoine 2016 sont une « fabrique de territoire », www.savigny-avenir.info, 16 septembre 2016 : http://www.savigny-avenir.fr/2016/09/16/les-journees-europeennes-du-patrimoine-2016-sont-une-fabrique-de-territoire/.
6. Sondage EDOXA pour Le Parisien : « Les Journées du patrimoine au crible ». Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français et de Françaises interrogés par Internet les 15 et 16 septembre 2016. Panel de 999 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, Le Parisien, 18 septembre 2016, p. 29.

Pour information et suite
1. Une partie des documents présentés lors de la conférence-promenade du 17 septembre 2016 seront mis en ligne prochainement…
2. Pour celles et ceux qui souhaitent contribuer à la construction de l’histoire du lycée (cartes postales, photographies des lieux, photographies de classes, photographies prises lors des activités de club, bulletins scolaires, documents administratifs, publications, objets, etc.), n’hésitez pas à nous contacter (contact@portes-essonne-environnement.fr) ou à vous rapprocher du CDI (01 69 44 55 66, standard, demander M. SCHEINHARDT).
3. La rédaction du présent média numérique vous donne rendez-vous aux Journées européennes du patrimoine 2017 sous la houlette de la fabrique culturelle patrimoniale du lycée Jean-Baptiste Corot.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 23 septembre 2016, 15 h 35.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Journées européennes du patrimoine 2016. Entrez dans l’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge

Le thème retenu pour les Journées européennes du patrimoine 2016 par le ministère de la Culture et de la communication est celui du patrimoine et de la citoyenneté. Pour la première fois de son histoire, le lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge ouvre ses portes aux parents d’élèves de seconde et de première conviés à des réunions parents/professeurs/direction et à une visite patrimoniale ce samedi 17 septembre 2016. (1)

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Le château de Savigny-sur-Orge au XVIIe siècle. Illustration extraite de l’article de Louis BRUNEL, « Deux sièges du château de Savigny », SESAM, volume VII, 1950, p. 387. (2)


Le patrimoine fondateur d’identité scolaire

Le 3 juillet 1948, fort endommagé durant la Seconde Guerre, le château « Davout » et les 23 hectares de son domaine sis sur la commune de Savigny-sur-Orge sont acquis par l’Éducation nationale afin d’ouvrir une annexe provisoire du lycée Lakanal de Sceaux. Les travaux de rénovation débutent dix-sept mois plus tard, en décembre 1949 sous la direction de l’architecte Germain GRANGE. Il s’attache à restaurer le château et les pavillons d’entrée afin d’y installer l’administration et les appartements du personnel.

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L’annexe du lycée Lakanal de Sceaux à Savigny-sur-Orge, futur lycée Jean-Baptiste Corot. Carte postale éditée vers 1950-1951, collection privée HB.

Le premier bâtiment scolaire sur les sept envisagés sorti de terre en 1950, cent-quatorze élèves font leur rentrée le mardi 2 octobre. L’année suivante, un deuxième pavillon de huit classes s’élève sur le même modèle géométrique à larges baies… Après deux années d’indécision, le lycée se donne enfin un nom le 27 novembre 1956 : Jean-Baptiste Corot. (3)

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Le premier bâtiment scolaire dans l’enceinte de l’annexe du lycée Lakanal de Sceaux à Savigny-sur-Orge, futur lycée Jean-Baptiste Corot : cet édifice sera appelé tout simplement « A ». Illustration extraite de l’article de Louis BRUNEL, « Le nouveau lycée de Savigny-sur-Orge (annexe du lycée Lakanal) », in SESAM, p. 413. (4)

Pour Éric BISET, actuel proviseur du lycée, « l’ensemble patrimonial historique constitue un élément fondateur de l’identité de l’établissement. Par leur présence à la fois studieuse et animée tout au long de l’année scolaire, les élèves, les enseignants et les personnels font vivre un lieu emblématique de la commune. Ils lui donnent un sens. »

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La première équipe pédagogique de l’annexe du lycée Lakanal de Sceaux à Savigny-sur-Orge, futur lycée Jean-Baptiste Corot. Illustration extraite de l’article de Louis BRUNEL, « Le nouveau lycée de Savigny-sur-Orge (annexe du lycée Lakanal) », in SESAM, p. 414, cl. Rativet. (4)


La visite guidée du lycée ce 17 septembre 2016

Les événements nationaux de ces derniers mois et les conditions restrictives du Plan Vigipirate applicables en 2016 aux établissements scolaires réduisent l’accès des personnes extérieures. Le lycée Jean-Baptiste Corot a cependant tenu à être ouvert pour une visite guidée, le samedi 17 septembre 2016, à l’attention des élèves et des parents intéressés.

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Annonce de la visite du 17 septembre 2016 à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, et des prochaines activités liées à l’histoire du lycée… © Photographie BM pour PEE et CAD, 16 septembre 2016.

Les visiteurs d’un jour pourront ainsi :

  • parcourir d’une autre façon les allées de leur établissement, longer les canaux et les douves en devinant « La Douve » ou en imaginant ce que l’on pouvait bien trouver derrière les actuels bâtiments E et F au début du XXe siècle ;
  • évoquer les propriétaires et les aménagements successifs tels ceux d’Étienne de VESC (XVe siècle), des époux DAVOUT (XIXe siècle) ou de l’Éducation nationale (1948 – 2016) ;
  • découvrir le plan du domaine levé en 1882 sous José Ramiro de la PUENTE y  GONZALEZ-NANDIN, marquis de ALTA VILLA, qui reçut la reine Isabelle II d’Espagne en exil (1869)…
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Plan de la visite du 17 septembre 2016 du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge. Montage SMM et PS, Journées européennes du patrimoine 2016.


L’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot en cours d’élaboration

La connaissance des lieux publics et privés est le produit de constructions à la fois individuelles et collectives, à la fois simples et compliquées, à la fois sobres et riches… Rien n’est réalisé de façon spontanée. Les idées innovantes pour faire vivre le patrimoine ne manquent pas. Ainsi, le ministère de l’Éducation nationale propose aujourd’hui sur son site Internet une visite virtuelle de l’hôtel de Rochechouart sis au 110 rue de Grenelle à Paris. (5)

Le proviseur Éric BISET précise que « le lycée Corot n’en est pas à ce stade numérique. Cette première journée européenne du patrimoine sera prolongée par une publication des sources bibliographiques et iconographiques, des expositions au Centre de documentation et d’information (CDI), une incitation aux recherches dirigées et encadrées sur l’histoire du château, du lycée, de la commune, et, la mise en ligne de divers documents historiques référencés. Comme, par exemple, l’inventaire complet des biens mobiliers et immobiliers établi en 1802, lors de l’acquisition par le Maréchal Davout du château et de ses dépendances. Jusqu’à ce jour, ce document rare n’était consultable qu’en archives. Numérisé, il est désormais disponible sur Internet. » (6) « Telle une fabrique de la culture patrimoniale scolaire, ces ressources permettront de créer une dynamique afin de préparer et d’initier des actions pédagogiques et des manifestations durant les années scolaires 2016-2017 et 2017-2018, en vue du 70e anniversaire de l’acquisition du domaine par le ministère de l’Éducation nationale. »


Visite guidée le samedi 17 septembre 2016, 11 heures (durée : 1 h 30 environ)
Nombre limité de participants : 25 personnes maximum, sur inscription auprès du CDI.
Rendez-vous à l’intérieur du lycée, devant le porche d’entrée du château à 10 h 45.
Il est demandé aux personnes extérieures à l’établissement désireuses de participer à la visite de contacter le CDI et d’être en possession d’une pièce d’identité.

Contacts. Responsable des Journées européennes du patrimoine
Philippe SCHEINHARDT, professeur-documentaliste, CDI, lycée Jean-Baptiste Corot
Téléphone : 01 69 44 55 66 (standard, demander le CDI)

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Vue aérienne du bas de Savigny-sur-Orge et de l’annexe du lycée Lakanal de Sceaux, futur lycée Jean-Baptiste Corot : l’édifice en construction sera appelé tout simplement « D », à la suite du « A », « B » et « C »… Carte postale affranchie en 1956, collection privée AM.


La fabrique culturelle patrimoniale du lycée Jean-Baptiste Corot. Personnes ressources
Éric BISET, proviseur du lycée Jean-Baptiste Corot
Philippe SCHEINHARDT, professeur-documentaliste, CDI, lycée Jean-Baptiste Corot
Martine OHLMANN, conseillère principale d’éducation, lycée Jean-Baptiste Corot
Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, ancienne élève du lycée Corot, historienne, auteur de publications locales
Bernard MÉRIGOT, ancien élève du lycée Corot, maire adjoint honoraire de Savigny-sur-Orge chargé du Patrimoine, président de Territoires et démocratie numérique locale

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Préparation de la journée européenne du patrimoine au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, le 30 août 2016 : de gauche à droite, Éric BISET, proviseur, Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, historienne, Philippe SCHEINHARD, professeur – documentaliste devant le plan « ALTA VILLA ». © Photographie BM pour PEE et CAD.


RÉFÉRENCES

1. Éric BISET, proviseur du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge, aux élèves et aux parents d’élèves, « Journées européennes du patrimoine 2016 – Samedi 17 septembre 2016 ». Invitation afin de faire découvrir autrement l’établissement.

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Invitation – tract. © Photographie BM pour PEE et CAD, 16 septembre 2016.

2. Louis BRUNEL, « Deux sièges du château de Savigny », SESAM, volume VII, 1950, pp. 387-396.
3. Groupe d’étude sur l’histoire de Savigny-sur-Orge sous la direction de Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, Mémoire en Images, Savigny-sur-Orge, Alan Sutton, 2e édition, 2008, 128 p. L’ouvrage est entièrement publié en pdf sur le site Internet www.savigny-avenir.fr.
4. Louis BRUNEL, « Le nouveau lycée de Savigny-sur-Orge (annexe du lycée Lakanal) », SESAM, volume VII, 1950, pp. 412-417.
5. La visite virtuelle du ministère de l’Éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/pid72/la-visite-virtuelle-du-ministere.html.
6
. Bernard MÉRIGOT, « Savigny-sur-Orge. 18 août 1802 (30 thermidor an X) : Louis-Nicolas Davout achète le château. Le texte complet de l’inventaire », www.savigny-avenir.fr, 18 août 2016 : http://www.savigny-avenir.fr/2016/08/18/savigny-sur-orge-18-aout-1802-30-thermidor-an-x-louis-nicolas-davout-achete-le-chateau-le-texte-complet-de-linventaire/.

BIBLIOGRAPHIE

BOURGOIN André, La dynastie Vigier à Savigny-sur-Orge et à Lamorlaye, Maury Imprimeur, 1995, 158 p.
CHARRIER Pierre, Le maréchal Davout, Nouveau monde éditions, Fondation Napoléon, 2005, 832 p.
CHAVANON Marie-José, Aimée Davout. Maréchale et princesse, Gérard Louis éditeur, 2013, 144 p.
CHAZALY Louis, Étienne de Vesc, seigneur de Caromb et Grimaud, sénéchal de Beaucaire, Édition Plein-Cintre, 1988, 316 p.
JANVIER Jacques-André, « Le maréchal Davout, prince d’Eckmülh, et sa famille à Savigny-sur-Orge», SESAM, volume VI, 1949, pp. 159-199.
MONTÉGUT Émile, Le maréchal Davout. Son caractère et son génie, A. Quantin imprimeur, 1882, 244 p.
VILLE DE SAVIGNY-SUR-ORGE, Davout, Maréchal d’Empire. Catalogue de l’exposition 2006, Desbouis Grésil Imprimeur, 2006, 90 p.

SOURCES NUMÉRIQUES

– Les articles publiés sur le présent site Internet, en catégories « histoire » et « patrimoine ».
– Le site Territoire et démocratie locale, Mieux aborder l’avenir : www.savigny-avenir.info ou www.savigny-avenir.fr (ISSN 2261-1819, dépôt légal du numérique BNF 2016), rechercher « château », « Davout », « histoire », « lycée », « patrimoine »… Sur les manifestations 2016, lire l’article : « Les Journées européennes du patrimoine sont une “fabrique de territoire“ », 16 septembre 2016 (http://www.savigny-avenir.fr/2016/09/16/les-journees-europeennes-du-patrimoine-2016-sont-une-fabrique-de-territoire/).
– Le site de la ville de Savigny-sur-Orge : www.savigny.org. A noter que le musée Davout sera ouvert le samedi 17 septembre 2016, de 8 h 30 à 18 h (48 avenue Charles-de-Gaulle, 91600 Savigny-sur-Orge).
– Le site de l’association Souvenir du Maréchal Davout : www.souvenir-davout.com.

 © Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 16 septembre 2016, 18 h.


COMMENTAIRE du 17 septembre 2016

Annonce de la manifestation organisée dans le cadre des Journées européennes du patrimoine 2016 au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge sur le blog du centre de documentation et d’information (CDI) de l’établissement : http://blog.ac-versailles.fr/cdicorot/index.php/category/Veille-culturelle/Ev%C3%A9nements.

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Capture d’écran du blog du CDI du lycée Jean-Baptiste Corot à Savigny-sur-Orge, 17 septembre 2016.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 17 septembre 2016, 10 h.


DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES SUR L’INTÉRIEUR DU CHÂTEAU (Entre les années 1900-1921)

Photographies de Gustave-William LEMAIRE (1848-19 ?). Originaire de Vineuil (Loir et Cher), il a réalisé des photographies de câteaux de France entre 1900 et 1921. IL les a diffusées sous forme de cartes postales et d’illustrations pour des publications.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

Château de Savigny-sur-Orge (Essonne). Photographie prise par Gustave-William LEMAIRE entre 1900 et 1921. Ministère de la culture. Médiathèque de l’Architecture et du patrimoine.

RÉFÉRENCES
MINISTÈRE DE LA CULTURE, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, RMN. culture.gouv.fr/public/mistral/memoire.fr


LE PRÉSENT ARTICLE EST CITÉ PAR :

Wikipedia, « Lycée Lakanal », https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_Lakanal

« En 1947, le ministère de l’Éducation nationale installe une annexe du lycée Lakanal dans le château de Savigny-sur-Orge, qui deviendra par la suite le lycée Jean-Baptiste-Corot6.
Note
6.
Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « Journées européennes du patrimoine 2016. Entrez dans l’histoire du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge | Portes de l’Essonne Environnement»[archive] (consulté le 10 avril 2020)


ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2018§
http://portes-essonne-environnement.fr

MGP. Une visite instructive des communes de l’EPT 12 candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » : Orly et Thiais

Quelles sont les communes appartenant à l’établissement public territorial n° 12 (EPT 12) qui sont candidates au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ? (1) Plusieurs réponses ont été apportées lors de la première visite qui était organisée par Valérie MAYER-BILMONT à l’intention de la presse le lundi 5 septembre 2016. (2) Elle a permis de se rendre successivement à Cachan, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, Thiais et Orly.

Une journée studieuse au cours de laquelle les dossiers étaient confrontés sur le terrain par les élus, par les responsables des collectivités, par les représentants des administrations devant les journalistes présents.

Les deux sites les plus proches des communes de l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) sont ceux de Thiais et d’Orly. (3) Arrêtons-nous sur le projet commun.

Gare Pont de Rungis MGP

Présentation du projet d’aménagement de la Gare du Pont-de-Rungis à Thiais, ville candidate au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP), par Thierry FEBVAY, lors de la visite du lundi 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


L’imbrication des territoires

Les deux communes d’Orly et de Thiais sont limitrophes. Les équipements d’infrastructures actuels sont situés au carrefour de grands espaces économiques, à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, de l’aéroport Paris-Orly, des centres commerciaux de Belle-Épine et de Thiais village. Un  secteur est touché par les projets publics et privés de l’opération d’intérêt national (OIN) ORSA.

EPT Projets Orly Thiais 2016

Le quartier Gare « Pont-de-Rungis » s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Zone du projet candidat au concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris. En haut à gauche, Belle-Épine. En bas, l’aérogare d’Orly. Dossier de presse fournis aux journalistes le 5 septembre 2016 lors de la visite des sites de l’EPT 12 concourants.


Complexité et confusion

En raison du nombre d’instances et d’organismes gestionnaires actuels, on mesure, à la fois la complexité des procédures de décision ainsi que la difficulté pour les habitants, les acteurs économiques et les usagers d’avoir une vision claire répondant au « Qui fait quoi ? ». D’autant plus que, depuis de 1er janvier 2016, s’ajoutent deux nouveaux EPCI, l’un plus vaste que le précédent, l’EPT 12, et l’autre venant par superposition, la Métropole du Grand Paris (MGP). Les nouveaux projets auront-il un effet de clarification permettant aux citoyens de participer à la conception de leurs espaces de vie et de travail ? On est en droit de s’interroger à ce ce sujet.

MGP MAYER-BILMONT FEBVAY

Thiais. Projet d’aménagement du quartier « Pont-de-Rungis » Valérie MAYER-BILMON, Richard DELL’AGNOLA, Michel CAZAUBON, Thierry FEBVAY présenté dans le cadre du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » organisé par la Métropole du Grand Paris (MGP). © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


Qu’est-ce que la « déqualification » urbaine ?

Le zone SÉNIA est une zone d’activités de 120 hectares situé sur les communes de Thiais et d’Orly, bordée au nord par l’autoroute A 86, au sud par par la plateforme aéroportuaire d’Orly, et à l’ouest par la route départementale 7 (ex-RN 7) et la SOGARIS. Un rapport (Étude de conception urbaine de la zone SENIA à Orly et Thiais ») note que le SÉNIA est « une zone d’activités dynamique mais qui se déqualifie sur le plan urbain ». 

MGP Visite Orly 05 09 2016

Thierry FEBVAY, directeur général de l’EPA Orly-Rungis-Seine-Amont, Michel CAZAUBON, adjoint au maire de Thiais, Richard DELL’AGNOLA, maire de Thiais, Valérie MAYER-BILMONT, conseillère métropolitaine présentent les disponibilités foncières des terrains du SÉNIA devant les bâtiments de la SAMADA.© Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.

La « requalification »du SÉNIA  est une bonne idée. Elle est fondée sur quatre principes :

  • 1. Préserver le « côté cœur » des activités.
  • 2. Créer une « intensité urbaine » le long du « côté rue » de la ville.
  • 3. Créer un « côté résidentiel ».
  • 4. « Favoriser le bon voisinage pour créer des quartiers harmonieux ».

La réalisation effective de ce projet implique que les citoyens soient réellement engagés dans sa coélaboration et qu’une pluralité de scénarios d’aménagement soit envisagée.

X MGP Orly

Christine JANODET, maire d’Orly, présente le projet de d’aménagement dans le cadre du concours organisé par la Métropole du Grand Paris « Inventons la Métropole du Grand Paris », lors de la visite des sites de l’EPT le 5 septembre 2016. © Photographie BM pour PEE et CAD, 5 septembre 2016.


RÉFÉRENCES
1. L’établissement territorial comprend 24 communes regroupant 677 462 habitants : Ablon, Arcueil, Athis-Mons, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Juvisy-sur-Orge, Le Kremlin-Bicêtre, L’Haÿ-les-Roses, Morangis, Orly, Paray-Vieille-Poste, Rungis, Savigny-sur-Orge, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Vitry-sur-Seine.
2. Valérie MAYER-BILMONT est conseillère métropolitaine déléguée auprès de Patrick OLLIER, président de la Métropole du Grand Paris (MGP).
3. Les six communes membres de la CALPE, dissoute le 1er janvier 2016, sont Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants), Viry-Châtillon (31 132 habitants).
4. Établissement public Orly-Rungis-Seine-Amont, « Étude de conception urbaine de la zone SÉNIA à Orly et Thiais. Cahier des clauses techniques particulières », 2016, 23 p.

© Bernard MÉRIGOT, 10 septembre 2016, 12 heures.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

Note
Sujet de l’article copublié en partenariat sur les sites Internet www.portes-essonne-environnement.fr et www.savigny-avenir.fr avec une approche et des illustrations différentes.

Aéroport d’Orly. Chronique des travaux 2016 (5) : la fin des nuisances pour la vallée de l’Orge annoncée ce lundi 5 septembre ?

Les travaux de la piste 4 de l’aéroport de Paris-Orly se sont bel et bien achevés le dimanche 28 août 2016. Pourtant, les riverains de la vallée de l’Orge ont continué à subir des nuisances sonores toute la semaine suivante, et notamment avec le passage fort bruyant d’un vieux « coucou » probablement des années 1950-1960, à très basse altitude au-dessus du secteur de Juvisy-sur-Orge et Savigny-sur-Orge les 29 et 31 août.

Portes de l’Essonne Environnement (PEE) a aussitôt interrogé la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris-Orly par courriel. Une réponse téléphonique nous a été donnée le jeudi 1er septembre. (1)


Des travaux qui n’en finissent pas de finir

La première tranche de travaux de rénovation et de mise aux normes européennes de la piste 4 a pris fin le dimanche 28 août 2016, comme convenu dans le planning annoncé par Paris-Aéroport du groupe Aéroports de Paris (ADP). Le hic, c’est que la piste 4 rouverte n’était pas suffisamment propre pour permettre aux gros porteurs de manœuvrer en toute sécurité. Le temps de son nettoyage, une dizaine d’aéronefs imposants par jour ont donc décollé de la piste 3, par vent d’ouest notamment, durant la semaine écoulée, entraînant sur leur passage au-dessus des communes de l’ancienne CALPE des nuisances sonores plus ou moins sourdes. Avec un peu plus d’attention, il semblerait toutefois qu’à l’écoute des bruits aériens, le chiffre d’une dizaine soit un peu faible… Cette semaine « complémentaire » de travaux doit s’achever ce dimanche 4 septembre. L’exploitation normale de la plate-forme d’Orly doit reprendre pleinement le lundi 5 septembre. Les riverains de la vallée de l’Orge habituellement non concernés par les survols quotidiens devraient retrouver une quiétude aérienne relative et temporaire.

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Avion survolant Savigny-sur-Orge en direction de la piste 2 de l’aéroport Paris-Orly. © Photographie MFM, 23 août 2016, 12 h 31.

La gestion des mécontentements

Petit plus de la conversation : ADP et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) doivent réaliser prochainement un bilan des six semaines de travaux 2016. Les nombreuses plaintes, pétitions et réclamations faites par les riverains, les élus et les administrés, donneraient à réfléchir pour les travaux 2017, 2018 et 2019. Un nouveau mode opératoire, un autre calendrier, d’autres méthodes… seraient à l’étude afin de ne pas connaître l’important flux de remontées négatives.

Les associations environnementales publieront-elles sur leurs sites Internet toutes les informations de première main qu’elles recevront lors des prochaines réunions de la commission consultative de l’environnement de Paris-Orly afin que les citoyens puissent se faire une idée par eux-mêmes des futures nuisances auxquelles ils seront confrontés ? Et les élus ? Il faut l’espérer car, pour cette année, la communication des documents et comptes-rendus qu’ils soient fournis par ADP, par les associations ou par les collectivités locales elles-mêmes n’a pas été à la hauteur des nuisances subies. (2)

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Présentation aux membres de la commission consultative de l’environnement de l’aéroport Paris-Orly des travaux de rénovation de la piste 06-24 dite 4. © Photographie SMM, 15 avril 2016.

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Aéroports de Paris, « Rénovation de la piste 06-24 sur l’aéroport Paris-Orly », présentation aux membres de la commission consultative de l’environnement de Paris-Orly, le 15 avril 2016, diapositive n° 2/8. Document public publié par aucune association environnementale ou collectivité territoriale, ni ADP.

Un objet polluant non identifié

Pour finir, au sujet du vieux « coucou » survolant en quasi rase-motte des maisons du secteur de l’Orge aval, ADP est dans le flou le plus complet. Cet avion a été vu et entendu le 29 août aux alentours de 11 heures et le 31 août vers 14 h 20. Or, il n’apparaît pas sur le logiciel « Vitrail » développé par ADP afin de visualiser les trajectoires des avions. Il ne s’agit pas du fameux DC décollant et atterrissant parfois d’Orly. La Maison de l’environnement conclut donc qu’il s’agit d’un avion de collection ayant manœuvré depuis des aéroports secondaires tels que Toussus-le-Noble ou Le-Bourget…


Un couvre-feu « respecté » semble-t-il

Autre information donnée par mail cette fois-ci concernant les nuisances sonores la nuit, entre 23 h 30 et 6 h, à savoir lors du couvre-feu d’Orly. Tout l’été, les Sud-Franciliens ayant dormi la fenêtre ouverte ont pu entendre des avions survoler leur commune. Selon la Maison de l’environnement, « l’analyse des données informatiques fournies par les services de la navigation aérienne indique que » ces vols s’opèrent « au départ ou à l’arrivée de Paris Charles-de-Gaulle », aéroport non soumis au couvre-feu. C’est ainsi qu’au-dessus des communes de l’ancienne CALPE, des aéronefs types A388, A343, B777 ont créé et créent des nuisances sonores nocturnes alors qu’ils volent à une altitude comprise entre 3 500 et 4 000 mètres. (3)


La règle, c’est de polluer… L’exception, c’est de ne pas polluer

Le groupe Aéroports de Paris a réussi, au fil des années, à imposer aux riverains un véritable renversement des valeurs. La règle n’est plus celle du calme, de la tranquillité et du silence. Celle-ci réside désormais dans les cerveaux. Les nuisances sont devenues relatives – d’autres subissent davantage de nuisances – et temporaires – le calme ne durera pas.

Les nuisances sonores parviennent à occulter les autres nuisances : celles de la pollution de l’air, des rejets de gaz de combustion, des poussières des réacteurs… Rappelons qu’Orly n’est pas né dans une plaine isolée mais a été construit à l’intérieur d’un espace déjà urbanisé. (4) La DGAC se dit consciente « de l’impact sur les populations riveraines des survols dus à un plan de circulation aérienne exceptionnel très dépendant des travaux réalisés par ADP ». Sous couvert de la « sécurité aéronautique », on en oublie la santé des Sud-Franciliens.


RÉFÉRENCES
1. Appel téléphonique de la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris-Orly à la directrice d’édition numérique de PEE, le 1er septembre 2016 à 13 h 43.
2. Le présent site Internet s’étant vu attribué un numéro ISSN répertorié par la Bibliothèque nationale de France (BNF) en juillet 2016 comme média numérique, des démarches sont actuellement effectuées auprès d’ADP afin de participer aux conférences de presse. La rédaction espère ainsi pouvoir pallier l’absence de publication numérique de tous les documents originaux publics, sous des formats pdf ou jpg, et sans filtre, par les associations environnementales et les collectivités membres de la commission consultative de l’environnement (CCE) d’Orly. Un exemple, le diaporama de présentation des travaux 2016 élaboré par ADP afin de faire comprendre les enjeux de la rénovation aux membres de la CCE présents à la réunion du 15 avril 2016 : Aéroports de Paris, « Rénovation de la piste 06-24 sur l’aéroport Paris-Orly » (pdf), ADP RTO 15 avril 2016
.
3. Courriels échangés entre la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris et PEE, entre la DGAC et PEE, durant la période des travaux 2016.
4. LAPEIGNE Marie, « 1946-2016 : il y a 70 ans, les Américains rendaient l’aéroport de Paris-Orly aux Français », www.portes-essonne-environnement.fr, 9 janvier 2016 : http://portes-essonne-environnement.fr/1946-2016-il-y-a-70-ans-les-americains-rendaient-laeroport-de-paris-orly-aux-francais/.

© Paul-André BEAUJEAN, 4 septembre 2016, 23 h 20.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.


Complément en date du 5 septembre 2016

Premiers couacs pour la reprise de l’exploitation normale de la plate-forme d’Orly annoncée pour ce jour par la Maison de l’environnement de l’aéroport le jeudi 1er septembre ! Dès la première heure d’ouverture, les nuisances sourdes des gros porteurs décollant ou atterrissant de la piste 3 au lieu de la 4 rompent le silence du ciel calpien et val d’orgien. Au bout d’une semaine de nettoyage, la piste 4 serait-elle toujours impropre à la circulation de ces aéronefs ou les aiguilleurs du ciel n’ont-ils pas été avertis du retour à la « normale » programmé pour ce 5 septembre ? A suivre…

Paul-André BEAUJEAN, 5 septembre 2016, 7 h 55.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.


Complément n° 2 en date du 5 septembre 2016

Le président de Portes de l’Essonne Environnement précise l’information suivante : « Concernant l’avion qui a survolé Savigny-sur-Orge mercredi, je l’ai vu faire son beau virage à droite au-dessus de la ville. Il s’agit bien du fameux DC-3 de l’association France DC-3. Il se préparait certainement pour atterrir sur la piste n° 2 d’Orly, son aéroport d’attache. Il en a été dérouté au dernier moment, la piste n° 3 en intersection étant probablement occupée. Il est étonnant de lire dans l’article de notre rédacteur et ami BEAUJEAN que la Maison de l’environnement d’Orly n’était pas au courant de sa sortie. Serions-nous plus attentifs qu’eux à ce qui se passe dans notre espace aérien ? » (Courriel de JMC, Savigny-sur-Orge, 5 septembre 2016, 13 h 17).

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 5 septembre 2016, 13 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.


Complément n° 3 en date du 10 septembre 2016

Vous êtes nombreux à nous interroger sur les nuisances aériennes subsistantes après les travaux de l’été sur la piste 4 de Paris-Orly. Certains se posent des questions sur les anomalies sonores sourdes vécues quotidiennement, de jour comme de nuit, avec des avions transitant au-dessus des communes sud-franciliennes depuis les aéroports Charles-de-Gaulle, Le-Bourget ou Toussus-le-Noble à plus de 3 000 mètres d’altitude faisant en sorte que notre ciel ne soit plus d’un calme olympien. D’autres se demandent si les trajectoires n’ont pas été modifiées dans une toute relative discrétion puisque cela doit être acté par la DGAC, notamment, et travaillé en amont comme celles qui seront opérationnelles en décembre 2016. Enfin, il y a ce DC3 qui survole l’ancienne agglomération Les Portes de l’Essonne régulièrement depuis plusieurs jours à grand renfort de bruit et de pollution, comme ce matin du 10 septembre 2016 aux alentours de 10 heures : un superbe joujou pour les passionnés de l’association France DC3, un faiseur de nuisances pour tous les survolés. La rédaction de PEE investiguera sur toutes ces interrogations. Nous reviendrons donc sur ces sujets dans les prochaines semaines.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 10 septembre 2016, 10 h 40.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.

MGP. Le concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » dans l’EPT 12

Quels sont les territoires qui ont des projets en matière d’aménagements et d’équipements innovants ? Un concours a été lancé par la Métropole du Grand Paris auprès de ses 131 communes membres. (1) Regroupées au sein de 12 établissements publics territoriaux (EPT), elles ont proposé plus de 110 sites. Ces projets, déposés par les maires de chacune des communes, sont un indice de l’inventivité en matière de projets locaux émanant des municipalités, des conseils municipaux, des services municipaux, des acteurs des territoires.

MGP Inventer Concours 2016

En ce qui concerne les 24 communes de l’EPT 12, à ce jour, seulement sept ont répondu : Cachan, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Arcueil, Villejuif, Thiais, Orly. Nous vous informerons des éventuels projets émanant des cinq communes qui composaient l’ancienne communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), regroupées au sein de l’Établissement public territorial n° 12 (EPT 12). (2)(3)


DOCUMENT

APPEL À PROJETS : INVENTONS LA MÉTROPOLE

« La métropole institutionnelle est née le 1er janvier 2016. Cette Métropole en devenir bouillonne déjà de nombreux projets. Portés par les collectivités ou par des acteurs privés, déjà engagés ou n’attendant que de l’être, de dimension locale, ou révélateurs d’une « identité collective ». Ils sont tous amenés à contribuer à la construction métropolitaine.

Dans un contexte de mutations urbaines et d’évolutions technologiques fortes, la métropole du Grand Paris, s’inspirant de la réussite de l’opération conduite par Paris « Réinventer Paris », a décidé d’engager un appel à projets ayant pour vocation de révéler la richesse, la diversité, les dynamiques de ses territoires et de jouer le rôle de catalyseur du « projet métropolitain ».

Cet appel à projets sera conduit en association étroite avec celui initié par l’Etat en partenariat avec la SGP sur les Hubs du Grand Paris comme l’ont annoncé le 14 mars dernier, le Premier ministre et le Président de la métropole du Grand Paris.

La consultation sera lancée à la fin de cette année et les premiers projets lauréats seront choisis avant la fin de l’année prochaine.

POUR METTRE EN PLACE DE VÉRITABLES DÉMONSTRATEURS DE LA QUALITÉ URBAINE

« Inventons la Métropole » est lancé sous la forme d’un « appel à projets » sur des terrains mobilisés puis cédés par les communes et les territoires que le Président de la Métropole a récemment sollicités.

Il doit permettre de mobiliser l’inventivité des groupements de professionnels associant de multiples compétences : concepteurs, aménageurs, promoteurs, investisseurs mais également tout un milieu professionnel engagé dans les « écosystèmes de l’innovation », qu’elle soit économique, technique, environnementale, sociale, citoyenne, en matière d’usages, de modes de vie, ou encore d’intégration et de diffusion des technologies numériques.

Cet appel à projets doit résolument inscrire la métropole du Grand Paris et son projet au cœur de l’innovation des modèles urbains à venir. De ce point de vue, les réalisations qui s’en suivront constitueront de véritables « démonstrateurs » de la qualité urbaine dont la Métropole souhaite se doter.

EN FAISANT ÉMERGER DES CONCEPTS INNOVANTS

Les équipes disposeront d’une grande liberté tant en matière de programmation, de modèle économique et social de leur projet que de formes urbaines ou architecturales afin de garantir le caractère innovant de leurs propositions.

Pour autant, elles devront respecter quelques principes qui seront insérés dans un cahier des charges à élaborer avec les communes candidates. Il pourrait notamment s’agir pour ces équipes de :
 S’inscrire dans la recherche d’une métropole innovante, durable, solidaire et intelligente,

  • Contribuer au dynamisme économique et à l’offre d’emploi dans la Métropole ;
  • Répondre aux besoins de logement et de services des habitants ;
  • Assurer une exemplarité en matière énergétique et environnementale ;
  • Contribuer au rayonnement artistique, culturel et social de la Métropole ;
  • Proposer de nouveaux concepts, de nouveaux lieux, de nouveaux usages et de nouveaux services en privilégiant mixité fonctionnelle et réversibilité ;
  • Proposer des modèles garants de l’efficience des projets et de l’association des habitants.

Le choix du projet lauréat appartiendra à un jury composé spécifiquement pour chaque site. Il sera présidé par le président de la métropole du Grand Paris qui pourra déléguer cette responsabilité aux élus de la commune ou du territoire concernés, afin de leur assurer la maîtrise du devenir de leurs emprises.

AU CŒUR DES TERRITOIRES DE LA MÉTROPOLE

Les maires et les présidents de territoires, intéressés par l’appel à projets sont invités à proposer d’ici à septembre prochain des sites susceptibles de s’inscrire dans cette démarche.

Ce faisant, ils inscriront leur commune et leur territoire dans la construction de la Métropole de demain, ils leur feront bénéficier d’un potentiel d’innovation urbaine très large et leur offriront une visibilité nationale et internationale certaine.

Les emprises foncières ou les droits à construire correspondants auront ensuite vocation à être cédés par les collectivités aux investisseurs des groupements lauréats dans les conditions du marché. »


RÉFÉRENCES
1. Sur le concours, lire l’article : LAPEIGNE Marie, « MGP. « Inventons la Métropole », le bouillonnant projet de Partick Ollier », www.portes-essonnes-environnement.fr, 14 avril 2016 (http://portes-essonne-environnement.fr/mgp-inventons-la-metropole-le-bouillonnant-projet-de-patrick-ollier/).
2. Les six communes membres de l’ex-CALPE : Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants), Viry-Châtillon (31 132 habitants).
3. Les communes de l’EPT 12 ayant déposé une candidature à l’appel à projets « Inventons la Métropole » seront visitées par le jury le 5 et le 15 septembre 2016. Portes de l’Essonne Environnement assistera aux visites réalisées à Thiais et à Orly.

© Bernard MÉRIGOT, 4 septembre 2016, 18 h 30.

ISSN 2495-1161. Dépôt légal du numérique, BNF 2016.