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La MJC de Savigny-sur-Orge « crèvera ? Crèvera pas ? »

Au cours de la précédente chronique de PEE sur la Maison des jeunes et de la culture savinienne, il a été fait mention du soutien continu « alternatif » de la municipalité à la MJC. (1) Pour illustrer cette terminologie, un étrange article a été retrouvé dans les colonnes du 50e numéro du bulletin paroissial Grain d’Orge de 1975 ! Intitulé « Crèvera ? Crèvera pas ? », son auteur A.O. PLAZER décrit les dialogues de sourds entre la MJC et la municipalité dirigée par Raymond BROSSEAU (PCF), maire, conseiller général, et ancien vice-président de la MJC ! (2)

Quelques phrases clés de février 1975 :
« Je trouve regrettable qu’on en soit encore à se poser des questions sur la nécessité d’une MJC (…) » (Raymond BROSSEAU, futur candidat aux municipales de 1971)

– Raisons qui font que la MJC n’obtienne pas tous les moyens nécessaires à remplir sa vocation : « On allègue le bas étiage des finances, le poids des charges, la mauvaise volonté de l’Administration… » (A.O. PLAZER, auteur de l’article)
« Savigny somnolente, Savigny ville endormie (…) ses habitants-marmottes (…) » (A.O. PLAZER)
« On veut la mort du petit cheval » (A.O. PLAZER)

MJC GO FEVRIER 1975

Article « Crèvera ? Crèvera pas ? » au sujet de la MJC de Savigny-sur-Orge, publié dans Grain d’Orge, Courrier chrétien d’information de Savigny-sur-Orge, n° 50, février 1975, p. 7. Fonds privé AM.

Le lecteur jugera des similitudes avec la situation d’avril 2015 lorsque le maire Éric MEHLHORN décide de passer la subvention de 189 050 € (budget primitif 2014) à 0 € (budget primitif 2015) et de réintégrer en mairie le personnel communal mis à disposition sans aucune concertation et sans aucun dialogue avec le conseil d’administration et le directeur de la MJC.

Sources
1. Article « La MJC de Savigny-sur-Orge est-elle un équipement de luxe ? », publié le 25 avril 2015 : http://portes-essonne-environnement.fr/la-mjc-de-savigny-sur-orge-est-elle-un-equipement-de-luxe/.
2. Grain d’Orge, Courrier chrétien d’information de Savigny-sur-Orge, n° 50, février 1975, 8 p. Archives privées AM. (pdf : MJC GO FEVRIER 1975).

© Philippe TRENTY, 26 avril 2015.

 

Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Savigny-sur-Orge, un autre lieu patrimonial liquidé par Eric Mehlhorn

La Maison des jeunes et de la culture (MJC) François Rabelais de Savigny-sur-Orge cessera-t-elle ses activités fin juin  2015 ? Au cours du conseil municipal du 13 avril 2015, le maire Éric MEHLHORN (UMP) et sa majorité ont approuvé un budget primitif supprimant les subventions attribuées à l’association MJC, une institution de la commune. Les Saviniens et les employés ont été avertis par la presse deux jours plutôt, étrange ressemblance avec les agissements des patrons-voyous sans mémoire ! (1)

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L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. © CAD/BM, 16 avril 2015.

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L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. © CAD/BM, 16 avril 2015.

Mairie Int

L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens dans le hall de la mairie. © CAD/BM, 16 avril 2015.

En effet, à peine élu maire de la commune le 6 avril 2014, Éric MEHLHORN avait loué les mérites de la MJC lors des festivités du cinquantenaire de l’association (3 mai 2014). Aujourd’hui, pour redresser le budget de la ville, se plaignant de la baisse des dotations de l’État et de la mauvaise gestion de la précédente municipalité, l’édile se transforme en patron d’une entreprise de démolition du patrimoine, du milieu associatif et du monde de la jeunesse saviniens. Selon la presse nationale, il ne serait pas le seul maire à agir ainsi. Rappelons qu’avant de présider aux destinées de la ville suite aux élections de mars 2014, Éric MEHLHORN a été conseiller municipal un temps chargé de l’administration générale (1995-2008), puis adjoint au maire chargé du cadre de vie durant une partie de la précédente municipalité (2008-2012), puis de nouveau conseiller municipal (2012-2014). Il connaissait les capacités financières de la ville, les secrets budgétaires, les forces et les faiblesses de la commune. (2)

INT MAIRIE

L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens dans le hall de la mairie. © CAD/BM, 16 avril 2015.

MANIF MJC

L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens devant la mairie. © CAD/BM, 16 avril 2015.

STATUE

L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens devant la mairie. © CAD/BM, 16 avril 2015.

MANIF 19

L’avenir de la culture et de la jeunesse de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens lors de la brocante annuelle. © CAD/BM, 19 avril 2015.

Comme pour La Savinière, PEE propose d’effectuer un très bref historique de la MJC afin de mieux comprendre pourquoi sans subvention municipale et sans convention avec la municipalité de Savigny-sur-Orge pour les locaux, cette association sera très fragilisée et son existence condamnée.

DVT MAIRIE

L’avenir de la MJC de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens devant la mairie. © CAD/BM, 16 avril 2015.


1. Naissance de la MJC en juin 1964

La MJC prend sa source d’une initiative de jeunes issus du scoutisme et de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) en juin 1964. Association loi de 1901 déclarée en sous-préfecture de Palaiseau le mois suivant, elle est alors dénommée Maison des jeunes du Plateau de Savigny. Le 6 avril 1965, elle s’affirme comme Maison des jeunes et de la culture (MJC), entité autonome dirigée par un conseil d’administration, affiliée à la fédération régionale des MJC d’Ile-de-France. Comme tout organisme de ce type, elle a une vocation d’éducation populaire d’accueil des jeunes, de promotion « des activités culturelles, de loisirs et de plein air ». Les statuts sont modifiés en 1981 : l’association « Maison des jeunes et de la culture François Rabelais offre à la population, aux jeunes comme aux adultes, la possibilité de prendre conscience de leurs aptitudes, de développer leur personnalité et de préparer à devenir les citoyens actifs et responsables d’une communauté vivante. » L’association crée, gère et contrôle la « Maison pour tous ». (3)

Dès 1965, bien que disposant d’un budget limité, la nouvelle structure savinienne anime des activités pour plus de 130 usagers qui ne sont pas toujours à jour de cotisation. Grâce à une subvention municipale de 30 000 francs, elle acquiert du matériel photographique et musical. En 1967, elle obtient l’agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sports. (4)

Bulletin municipal SSO octobre 1965 MJC

Bulletin municipal officiel de Savigny-sur-Orge, octobre 1965. Article sur la MJC, p. 13. Fond privé AM.

Bulletin municipal SSO Decembre 1967 MJC

Bulletin municipal officiel de Savigny-sur-Orge, décembre 1967. Article sur la MJC, p. 18. Fond privé AM.

Au cours des années 1970, les activités sont organisées au sein des ateliers de sérigraphie, de photographie, de varappe, de théâtre, de poésie. Le groupe folk « La Cagouille » monte une dizaine de concerts suivis de bals et d’échanges avec ses homologues essonniens. L’atelier de cinéma amateur réalise un film super 8 intitulé « Savigny climat » traitant des problèmes de la vie locale. (5)

Bulletin municipal SSO mai 1977-2 MC

Savigny. Bulletin municipal officiel, informations locales, n°2, mai 1977. Article sur la MJC et le groupe « La Cagouille », p. 12. Fond privé AM.

La MJC a eu deux implantation successives : d’abord au 108 de la rue de Paris avec une baraque prêtée – en 1965 – par la municipalité sur le stade des Tilleuls (de sa création à 1966), puis dans un préfabriqué sis au 13 rue des Genêts (de 1966 à 1982). Dès l’ouverture des lieux en novembre 1966, les activités provoquent les récriminations du voisinage qui se plaint régulièrement des nuisances sonores. En 1972, la MJC est fermée pour raison de sécurité. Les permanences sont notamment assurées dans le gymnase de Grand-Vaux ou à l’aumônerie et au séminaire de Morsang-sur-Orge.

Bulletin municipal SSO janvier 1973 MJC

Savigny. Bulletin municipal officiel, janvier 1973. Article sur la MJC, p. 9. Fond privé AM.

Dans la convention de septembre 1975 qui lie l’association à la ville pour la mise à disposition gratuite des locaux, la municipalité reconnaît la vétusté et l’inadaptabilité du préfabriqué peu propice à la mission de la MJC. Raymond BROSSEAU s’engage alors à étudier une meilleure implantation par le biais d’un nouvel équipement… (6)


2. La MJC, une structure associative assurant un service public depuis 1982

En novembre 1982, la MJC déménage enfin dans des locaux neufs et spacieux (inaugurés en février 1983) ! Elle dispose d’une cafétéria, de bureaux, de différentes salles destinées aux ateliers et aux spectacles. Comme précédemment pour la rue des Genêts, l’ensemble des bâtiments équipés par la municipalité fait l’objet d’une convention entre la commune et la MJC. En 1983, en échange d’une location au franc symbolique, l’association est assurée d’avoir des locaux maintenus en bon état, entretenus, gardés, avec des matériels et du mobilier renouvelés. (7)

MJC TRAVAUX GR BM 4 1981 1

Infos Savigny. Bulletin municipal, n°4, juin-juillet 1981. Les travaux « MJC », p. 6. Fond privé AM.

MJC TRAVAUX GR BM 4 1981 2

Infos Savigny. Bulletin municipal, n°4, juin-juillet 1981. Les travaux « MJC », p. 6. Fond privé AM.

MJC TRAVAUX BM 3 AVR 1982

Infos Savigny. Bulletin municipal mensuel, n°3, mars-avril 1982. Les travaux « MJC », p. 11. Fond privé AM.

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Dépliant de la MJC de Savigny-sur-Orge, années 1980. Fond privé BM/CAD.

En février 1984, l’audit de la SIRTEP commandé par le maire Jean MARSAUDON met en évidence la substantielle participation financière à la gestion de la MJC par la municipalité. L’association bénéficie de moyens municipaux sans cesse croissants tant en fonctionnement qu’en investissement : 93,5 % du budget de l’association est ainsi couvert par la subvention municipale en 1983, le reste étant assuré par le département et par l’État. La ville lui délègue du personnel pour l’entretien – au début, puis pour l’administration – mais elle prend également en charge le contrat du poste de directeur via une subvention à la fédération régionale des MJC. (8)

Avec son implantation dans la Grande-rue, l’association bénéficie d’une ouverture aux Saviniens plus importante. Elle s’installe dans un secteur densément peuplé, à proximité de grands ensembles d’habitations collectives, de la gare, des deux lycées de la commune. Dans les années 1980, 100 à 150 personnes participent régulièrement aux ateliers tels que boxe libre, guitare, danse jazz, initiation aux échecs, micro-informatique…

CAD-BM DOC MJC 1980S-8

Affichette de la MJC de Savigny-sur-Orge, janvier 1986. Fond privé BM/CAD.

CAD-BM DOC MJC 1980S-6

Programme de la MJC de Savigny-sur-Orge, décembre 1983 – mars 1984. Fond privé BM/CAD.

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Carte postale de la MJC de Savigny-sur-Orge, années 1980. Fond privé BM/CAD.

Une Cafét’club ouvre ses portes en avril 1983. Le faible coût des consommations, les expositions, les jeux éducatifs, l’ambiance, les animateurs sont autant d’atours pour les 400 adolescents qui fréquentent les lieux. A cela, s’ajoutent les activités de plein air, de randonnées, de camps de vacances, de week-end au ski… Les tarifs dégressifs en fonction des revenus des familles ouvrent aux moins défavorisées le moyen d’avoir des loisirs, des activités sportives et des vacances. La grande salle François Rabelais permet de diversifier les spectacles proposés par la MJC : bals folk, concert de rock, danses folkloriques, café-théâtre, pièces de théâtre montées par la Compagnie Les Trois clous, fêtes de la MJC, les vendredis du cinéma…

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Dépliant de la MJC de Savigny-sur-Orge, décembre 1985. Fond privé BM/CAD.

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Annonce de la MJC de Savigny-sur-Orge, années 1980. Fond privé BM/CAD.

La phrase conclusive de l’audit SIRTEP est intéressante à plus d’un titre : « Avec les récents atouts dont elle dispose, après avoir réorganisé sa gestion, planifié un programme culturel, conforté les ateliers performants, corrigé les erreurs dues à un développement inattendu et rapide, la MJC de Savigny-sur-Orge devrait, à court terme, augmenter son audience dans la ville et multiplier les actions d’animation et de promotion, au bénéfice principal des habitants de la commune. » Ce fut le cas jusqu’à nos jours ! (9)

MJC FACADE BM17 JANV 1984

Façade de la MJC de Savigny-sur-Orge, années 1980. Fond privé BM/CAD.


3. Les services de la MJC font-ils double emploi avec les services municipaux ou les associations de Savigny-sur-Orge ?

Entre 1983 et 2014, un partenariat s’est instauré entre la municipalité et la MJC. Les collaborations se sont multipliées. Les locaux se sont agrandis, prenant sur les anciennes salles du conservatoire déplacé en face (1993). Les comptes ne sont pas toujours en équilibre, mais les animations se renouvellent. Pêle-mêle : la radio éphémère locale « Radio Loco » (1996), le centre de formation Union départementale des MJC (UDMJC) et son projet Essonne Wide Web (1999), les Journées du rock (à partir de 2001), les réunions du Bar des sciences (à partir de 2002), le Festival des danses urbaines (à partir de 2007), l’accueil de compagnies théâtrales en résidence (2007), la création du Pôle images (2011), les Rencontres de cornemuses d’Ile-de-France (2012)… (10)

MJC J 47

Dernier programme de la MJC de Savigny-sur-Orge, avril-juin 2015.

Contrairement à ce que le maire de Savigny-sur-Orge et sa majorité pensent et déclarent en ce mois d’avril 2015, une MJC ne fait pas double – voire triple – emploi avec les services municipaux ou les associations. (11) Toutes leurs animations attirent un public et des acteurs, professionnels ou bénévoles, très différents de ceux qui gravitent dans les conservatoires municipaux, dans les associations culturelles ou sportives pour lesquels des critères d’admission restrictifs empêchent la participation de ceux qui fréquentent une MJC. Les activités sont complémentaires. La richesse d’une collectivité locale se jauge à la diversité de l’offre culturelle : chacun doit pouvoir trouver sa place là où il se sent le plus à même de s’épanouir, quelles que soient ses conditions socio-économiques. Une MJC est le symbole même du savoir démocratiquement dispensé, sans consumérisme. C’est un éveil permanent et incontournable à la citoyenneté.

MJC Q BM FEV 1981Annonce du financement du poste de directeur permanent de la MJC
assuré par une subvention de la municipalité…
« Demain que sera la MJC ?
Une association ayant le souci d’être complémentaire aux associations existantes sur Savigny
et d’aider celles-ci, si elles le désirent à réaliser leurs objectifs. »
Infos Savigny. Bulletin d’informations de Savigny, février 1981, p. 6. Fond privé CAD/BM.

 


Au cours des campagnes électorales, des Saviniens ont entendu que le maire, vice-président de la CALPE, conseiller départemental envisageait la construction d’une résidence pour étudiants dans la Grande-rue. On peut désormais se demander si l’édifice n’était pas déjà prévu en lieu et place des locaux de la MJC dans la tête du candidat. (12) Quand le bail arrive-t-il à échéance ?

Lors du débat d’orientation budgétaire de mars 2015 puis de l’adoption du budget primitif le 13 avril 2015, Eric MEHLHORN a oublié les belles paroles qu’il a prononcées lors du cinquantenaire de la MJC, le 3 mai 2014, notamment : « Animé par cette même et belle ambition pour notre jeunesse, je sais que les liens ténus unissant la MJC et la Ville ont encore de beaux jours devant eux. Agir pour la jeunesse, c’est investir pour l’avenir de la Ville. » Le lecteur de cet article jugera… MJC pour Maison de la jeunesse et de la culture, ou MJC pour Mehlhorn jamais cohérent (dans ses actes et ses paroles) comme le scandaient certains manifestants le 19 avril 2015 ? (13)

MJC LIVRET 50A 2014

Maison des jeunes et de la culture. Maison pour tous François Rabelais. Savigny-sur-Orge. 1964-2014, 50 ans. 42 pages.

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Discours d’Eric MEHLHORN, maire de Savigny-sur-Orge, à l’occasion du cinquantenaire de la MJC (3 mai 2014), publié dans la plaquette de 42 pages, surligné par les employés de la MJC menacés de perdre leur emploi. Photographie © CAD/BM, 16 avril 2015.

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L’avenir de la culture et de la jeunesse de Savigny-sur-Orge menacé par le maire UMP Éric MEHLHORN. Manifestation des Saviniens lors de la brocante annuelle. © CAD/BM, 19 avril 2015.

En janvier 2015, des millions de Français ont manifesté autour du slogan « Nous sommes Charlie ». Ce 23 avril 2015, 3 222 personnes (soit 14 % des électeurs inscrits de la ville de Savigny-sur-Orge) ont signé la pétition dénonçant les coupes budgétaires condamnant notamment la MJC à disparaître, lancée par le collectif Sauvons l’enfance de Savigny. A 21 heures, à la MJC, se tient l’assemblée générale de ces citoyens « Charlie de la jeunesse savinienne ». (14) Des acteurs de cette fronde citoyenne spontanée ont suggéré une adhésion massive des Saviniens à la MJC afin qu’elle survive à cette turbulence. Excellente idée, non ?

Sources
1. Voir les articles sur le sujet sur le site www.savigny-avenir.info et les sources de l’article publié sur le présent site Internet le 17 avril 2015 (http://portes-essonne-environnement.fr/la-saviniere-et-savigny-sur-orge-apres-83-ans-dhistoire-damour-eric-mehlhorn-decide-une-separation-fatale/).
Sur la notion de patron-voyou apparue en 2003, lire : MAZADE Olivier, « « Patron voyou » : de la désignation publique à la sanction juridique », Champ pénal/Penal field, Vol. X – 2013, mis en ligne le 06 mars 2013. DOI : 10.4000/champpenal.8431. URL  http://champpenal.revues.org/8431 (article en pdf : « Patron voyou » : de la désignation publique à la sanction juridique).
2. COSNARD Denis, « Le monde associatif français victime des coupes budgétaires», Le Monde économie, 17 avril 2015 (pdf) : Le monde associatif français victime des coupes budgétaires.
3. Statuts de la MJC, archives privées AM.
4. Archives privées Culture Arts Découverte / BM.
5. Savigny. Bulletin municipal officiel, informations locales, n°2, mai 1977. Article sur la MJC et le groupe « La Cagouille », p. 12. Archives privées AM.
6. Bulletins municipaux, 1965 – 1989. Archives privés AM.
7. Archives privées Culture Arts Découverte / BM.
8. Sur l’audit de la SIRTEP, lire : http://www.savigny-avenir.fr/2015/04/19/savigny-sur-orge-de-lutilite-dun-audit-dune-maison-des-jeunes-et-de-la-culture/.
9. Archives privées Culture Arts Découverte / BM.
10. Bulletins municipaux, 1990 – 2013. Archives privées AM ; MJC/MPT François Rabelais, Maison des jeunes et de la culture. Maison pour tous François Rabelais. Savigny-sur-Orge. 1964-2014, 50 ans. 42 pages.
11. PLOUVIEZ Grégory, « Les défenseurs de la MJC de Savigny dénoncent « la grande braderie de la jeunesse », Le Parisien Essonne matin, 20 avril 2015. Extrait : « Pour justifier cette coupe budgétaire spectaculaire, le maire (UMP) confronté à une situation financière compliquée met en avant le fait que « beaucoup d’offres proposées dans ce lieu font doublon voire triplon avec celles d’associations ou des maisons de quartier. C’est le cas pour les cours de musique, par exemple : le conservatoire en fait aussi. Comme on finance aussi les associations, il fallait rationaliser les coûts », s’expliquait avant le vote du budget le maire (UMP) Eric Mehlhorn. » (article en pdf : 2015-04-20 Le Parisien Essonne – MJC).
12. Rencontre avec des Saviniens lors des tractages UMP sur le marché de la place Davout, février – mars 2015.
13. DELAPORTE Ixchel, « A Savigny, le maire brade la jeunesse», L’Humanité, 20 avril 2015 (pdf) : l’humanite – A Savigny, le maire brade la jeunesse 2015-04.
14. Annonce de l’assemblée générale du collectif Sauvons l’enfance de Savigny : https://www.facebook.com/events/1608687746015533/. ; voir également le site Internet du collectif Sauvons l’enfance de Savigny : https://sites.google.com/site/sauvonslenfancesavigny/news.

AG Sauvons les enfants de Savigny

© Philippe TRENTY, 23 avril 2015.


Note du 20 juin 2015.
La radio France Culture a demandé à PEE l’autorisation d’utiliser une photographie de cet article afin d’illustrer la page web du Magazine de la rédaction de Tara SCHLEGEL consacré à la culture mise en danger par la baisse des dotations attribuées par les collectivités territoriales en 2015. L’auteur de la photographie et l’auteur de cet article ont accepté.

2015-06-20 FRANCE CULTURE - MJC

Page Accueil du site www.franceculture.fr. Annonce du Magazine de la rédaction consacré au « Coup de rabot sur la culture : le modèle français en danger », diffusé le 19 juin 2015. Illustration : photographie CAD/BM pour PEE, article sur la fermeture de la MJC de Savigny-sur-Orge. Capture d’écran effectuée le 20 juin 2015.

Pour écouter l’émission du vendredi 19 juin 2015 (43 minutes), intitulé « Coup de rabot sur la culture : le modèle français en danger » : http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-coup-de-rabot-sur-la-culture-le-modele-francais-en-danger-2015-.

MAGAZINE FRANCE CULTURE

Page du site www.franceculture.fr. Magazine de la rédaction consacré au « Coup de rabot sur la culture : le modèle français en danger », diffusé le 19 juin 2015. Illustration : photographie CAD/BM pour PEE, article sur la fermeture de la MJC de Savigny-sur-Orge. Capture d’écran effectuée le 20 juin 2015.

La Savinière et Savigny-sur-Orge : après 83 ans d’histoire d’amour, Eric Mehlhorn décide une séparation fatale !

Le 13 avril 2015, la municipalité de Savigny-sur-Orge dirigée par Éric MEHLHORN a adopté un budget primitif programmant la fermeture du centre d’accueil de la Savinière en Vendée, de la Maison des jeunes et de la culture (MJC) et de la crèche familiale sises dans la Grande-Rue de la ville. (1) Les 28 élus de la majorité ont été aveugles au déplacement massif de Saviniens désireux d’assister au conseil municipal, manifestant leur volonté de maintenir des structures œuvrant pour les jeunes. (2) Ils ont été sourds aux appels à la concertation lancés par cette opposition citoyenne au maire UMP, une opposition physique et verbale jamais vue dans l’enceinte de la salle du conseil municipal de Savigny-sur-Orge ! (3) Ils ont été muets face à la pétition lancée par les parents d’élèves sur le site www.change.org rassemblant plus de 2 000 signatures en deux jours contre un budget fermé à la jeunesse. Cette pétition a été signée par PEE dès sa mise en ligne. (4 et 4 bis) Cette séance du conseil municipal de Savigny-sur-Orge est un déni de démocratie participative.

Je suis la Saviniere - V3

Conseil municipal de Savigny-sur-Orge, dirigé par Eric MEHLHORN, séance du 13 avril 2015. © BM/CAD/PEE.

Dans le cadre de ses réflexions sur les trois intelligences appliquées au développement durable (informationnelle, opérationnelle et territoriale), PEE reprend ci-dessous le bref historique du patrimoine savinien en terre vendéenne publié dans La Mémoire de Savigny-sur-Orge de novembre 2007. La communication est reproduite avec l’autorisation de l’auteur. (5) Elle est suivie d’un diaporama en deux parties et d’une conclusion sur la situation actuelle.


DOCUMENT 1 : COMMUNICATION

LA COLONIE SCOLAIRE DE SAVIGNY-SUR-ORGE

Quelles sont les grandes lignes de l’histoire de ce lieu de sociabilité pas comme les autres ? Pour répondre, cette communication s’inspire de l’ouvrage de Jean-Michel GAUTHEY, directeur du centre, rédigé à l’occasion du soixantième anniversaire de « La Savinière », complété par des archives privées.

1931 – 1938 : Naissance de la colonie scolaire de Savigny-sur-Orge

Au début des années trente, de jeunes Saviniens passent leurs vacances à la ferme de Champagne ou à Boyardville (sur l’île d’Oléron). René LEGROS, maire de Savigny-sur-Orge, pense alors doter sa commune de sa propre colonie de vacances. Par hasard, en 1931, il trouve un terrain d’un prix abordable à La-Tranche-sur-Mer, en Vendée, au lieu-dit Les Conches-Mouillées, à quelques centaines de mètres de la mer et au milieu des pins. Le 21 décembre 1931, le conseil municipal décide d’acquérir les 3 200 m2 de pinède – qui sera plus tard classée. Les travaux commencent très vite. Un vaste bâtiment moderne abrite des dortoirs, une infirmerie, des douches, des cuisines. Une vaste cour sablée est aménagée afin que les enfants s’amusent.

5. LS CP ENTREE

Entrée de la colonie scolaire de Savigny-sur-Orge en Vendée, années 1940. Collection privée CAD/BM.

Dès juillet 1932, la colonie fonctionne avec 120 places puis 200, ce qui permettra d’envoyer près de 600 jeunes au bord de mer, chaque été, pendant trois séjours d’une durée de trois semaines. Les enfants de Savigny-sur-Orge (mais aussi de Choisy-le-Roi et de Villeneuve-Saint-Georges) effectuent les voyages en train de Paris-Montparnasse jusqu’à La-Roche-sur-Yon, puis en car. Ils sont encadrés par des instituteurs, des membres de la Caisse des écoles, des conseillers municipaux et des mères de familles bénévoles.

3. LS PHOTO 1e Colonie 1932

Premiers colons en Vendée, année 1932. Photographie numérisée, collection privée CAD/BM.

La Caisse des écoles gère le fonctionnement de la colonie jusqu’en 1938. La mairie prend alors la gestion directe, ce qui permet aux gardiens du centre, les époux GIRAUDEAU, de devenir des employés communaux (jusqu’en 1970).

1939 – 1945 : La colonie occupée

Lors des journées tragiques de juin 1940, la commune obtient l’autorisation d’y mettre à l’abri 150 enfants. La municipalité pense les envoyer par le train. Ils seront finalement conduits grâce à des véhicules communaux.

En 1942, un régiment de la Schutzstaffel (SS) s’installe dans les locaux. Les officiers sont logés à l’étage, le théâtre des armées et les écuries prennent place au rez-de-chaussée. A la Libération, les Forces française de l’intérieur (FFI) remplacent les Allemands avant de rendre les lieux à leur propriétaire, la ville de Savigny-sur-Orge. 

7. LS CP ARRIERE

Façade arrière de la colonie scolaire de Savigny-sur-Orge en Vendée, années 1940. Collection privée CAD/BM.

1946 – 1971 : Le centre de vacances

A partir de l’été 1946, les jeunes Saviniens reprennent possession de la colonnie vendéenne afin d’y trouver « nourriture, bon lait et soleil ». Les structures ont tellement souffert pendant la guerre qu’en 1959, les services chargés du contrôle avertissent la municipalité que l’autorisation d’ouverture ne sera pas donnée si d’importants travaux ne sont pas rapidement effectués.

9. CP LS ENFANTS

Les jeunes Saviniens dans la cour de la colonie, années 1950. Collection privée CAD/BM.

Dans les années soixante, grâce aux maires de Savigny-sur-Orge (le Docteur OUZILLEAU et Paul BONICI), la colonie scolaire s’offre donc une nouvelle jeunesse : dortoirs et salles à manger cloisonnés en petites unités, rénovation des douches, installation du gaz dans les cuisines, carrelage au sol, baies vitrées multipliées par trois, ravalement des façades, construction de l’infirmerie, des salles de jeux, une bibliothèque…

En 1962, la colonie est dirigée par Jean-Michel GAUTHEY. Cet instituteur de l’école Ferdinand-Buisson y a été moniteur, puis directeur adjoint. Chaque été, il se consacre aux deux sessions organisées à la colonie qui s’est transformée en centre de vacances.

Pendant près de 25 ans, les effectifs accueillis sont sans cesse grandissants. Des kermesses, des dîners masqués, des veillées à thème, des concours de châteaux de sable, des spectacles variés, des jeux divers, des courses de trésor, et bien d’autres activités sont organisés. Très vite, dès 1964, Jean-Michel GAUTHEY entrevoit de nouvelles perspectives : l’accueil de classes de mer…

4 juillet 1972 : Le centre permanent de classes de mer et de colonie de vacances «  La Savinière »

Le centre ouvre de manière permanente en mars 1972 par une colonie de vacances de Pâques avec une dominante sportive. Elle est suivie par quatre classes de mer, les premières organisées au centre, mais aussi dans le département. Le « tiers-temps » y est appliqué. Chaque jour, sauf le dimanche, on consacre deux heures et demie aux disciplines d’éveil, deux heures et demie aux activités physiques, artistiques et manuelles qui partent de l’observation du milieu : la mer, la pêche, l’environnement naturel. Les enseignants sont secondés par des moniteurs ou normaliens en stages pédagogiques.

Le 4 juillet 1972, l’inauguration officielle du centre permanent de classes de mer et de colonie de vacances est réalisée sous la présidence du maire de Savigny-sur-Orge, Raymond BROSSEAU. Pour plus de commodités, Jean-Michel GAUTHEY a proposé de dénommer le centre « La Savinière », nom acté par le conseil municipal le 26 avril 1972.

Bulletin municipal SSO novembre 1972 LA SAVINIERE

Bulletin municipal de Savigny-sur-Orge, novembre 1972. Les premières classes découvertes en terre vendéenne, p. 8. Fond privé CAD/BM.

Bulletin municipal SSO novembre 1972 LA SAVINIERE-1

Bulletin municipal de Savigny-sur-Orge, novembre 1972. Les premières classes découvertes en terre vendéenne, p. 9. Fond privé CAD/BM.

Depuis lors les classes de mer se sont transformées en classe de découverte. Elles sont de plus en plus nombreuses à fréquenter « La Savinière » : 8 en 1972, plus de 60 dans les années quatre-vingt-dix venant de Savigny-sur-Orge ou d’autres communes. Puis, le centre propose des activités sportives (initiation à la navigation, char à voile, poney…) et des activités liées à la découverte du patrimoine local (l’histoire de la Vendée, la géographie physique, la géologie, la faune et la flore, les problématiques humaines).

12. D LS CV et CM 1983

Dépliant publicitaire sur le Centre permanent La Savinière, 1983 (verso). Fond privé CAD/BM.

18. CP LS OPTIMISTE

Ecole de voile La Savinière, années 1980. Collection privée CAD/BM.

En 1982, le directeur présente à la municipalité savinienne un projet d’hôtellerie de plein air dans la pinède. La proposition est retenue… En juillet 1983, les premières caravanes arrivent sur une partie du terrain. Le camping-caravaning « La Savinière », 4 étoiles, est inauguré le 4 juillet 1984. Il n’existe plus mais, à la place, le centre disposera d’un agrément pour accueillir des mini camps de jeunes, des groupes sous tente.

21. CP LS VUES

Camping La Savinière, années 1980. Collection privée CAD/BM.

Sources de la communication
– Jean-Michel GAUTHEY, La Savinière. 1932-1992, Ville de Savigny-sur-Orge, Centre permanent de La-Tranche-sur-Mer, Imprimerie Graphique de l’Ouest, 1992, 48 p.

– Fonds privés « La Savinière » de Bernard MÉRIGOT, maire adjoint de la ville de Savigny-sur-Orge.
Bulletin municipal de Savigny-sur-Orge, novembre 1972, 6 pages consacrées à La Savinière (pdf) : Bulletin municipal SSO novembre 1972 LA SAVINIERE.
– Notice rédigée par Sylvie MONNIOTTE pour l’exposition « L’histoire des écoles de Savigny-sur-Orge (1847-1998) », lors des Journées européennes du patrimoine 1998, à la bibliothèque – médiathèque André Malraux, du 18 au 30 septembre 1998.
– Notice rédigée par Sylvie MONNIOTTE pour l’exposition « Savigny au siècle dernier. Les commerces, les écoles, « La Savinière » », organisée par le Groupe d’étude sur l’histoire de Savigny-sur-Orge,  à la salle des fêtes de Savigny-sur-Orge, du 21 au 25 novembre 2007.

Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, novembre 2007


DOCUMENT 2 : LES SAVINIENS SONT LA SAVINIÈRE !
– diaporama en deux parties à télécharger en pdf –

Première partie (1932 – 1972) : LES SAVINIENS SONT LA SAVINIERE – PEE Avril 2015 – Partie 1 def
Deuxième partie (1972 – 2015) : LES SAVINIENS SONT LA SAVINIERE – PEE Avril 2015 – Partie 2 def


En quatre-vingt-trois ans d’existence, le centre d’accueil « La Savinière » est devenu une institution pour l’épanouissement des enfants grâce aux classes découvertes pendant l’année scolaire ou aux séjours vacances, encadrés par une équipe de 22 employés. Plus d’une centaine de milliers de jeunes se sont forgés des souvenirs inoubliables. Rires, joies mais aussi parfois appréhension, pleurs… émotions et sentiments en tout genre éprouvés par des générations de Saviniens imprègnent les murs de la bâtisse vendéenne.

Rénovés régulièrement entre 1983 et 2008, les locaux ont été dotés d’un équipement de restauration moderne pour un coût de près de 500.000 euros en 2010. (6) Aujourd’hui, sous le prétexte d’une économie budgétaire, Éric MEHLHORN et sa majorité ferment la boîte à souvenirs. Le sourire des enfants, de leurs parents, de leurs grands-parents ne sera plus vendéen.

Certains ont dit que « La Savinière » était la danseuse de Savigny, un gouffre financier permanent. Cette seule raison ne pourrait justifier la fermeture et la cession de ce patrimoine de Savigny-sur-Orge sans aucune concertation avec les administrés. Brader le patrimoine de la commune, c’est brader l’intérêt général des Saviniens. D’autres solutions sont possibles. Les Saviniens ne manquent pas d’idées mais, pour que la municipalité de Savigny-sur-Orge les entende, encore faudrait-il que le maire et sa majorité sortent de leur tour d’ivoire dorée ! Un patrimoine local est, par définition, inestimable. Il n’a pas vocation à devenir une source de revenus. Préserver, entretenir, restaurer, gérer, valoriser pour les générations présentes et futures, voilà les maîtres-mots de son propriétaire.


SOURCES
1. Pour consulter les notes de synthèse et le budget primitif 2015 de la ville de Savigny-sur-Orge :

2. Lire les articles du site www.savigny-avenir.info, et les articles d’Essonneinfo.fr et du Parisien Essonne-matin (pdf) :

3. Pour voir une vidéo du conseil municipal, mise en ligne par Olivier VAGNEUX : https://oliviervagneux.wordpress.com/2015/04/14/la-video-du-conseil-municipal-du-13-avril-2015-a-savigny-sur-orge/.

4. Pétition sur le site www.change.org : https://www.change.org/p/conseil-municipal-de-savigny-sur-orge-rejet-du-budget-pour-la-partie-li%C3%A9e-aux-d%C3%A9penses-pour-la-jeunesse

PEE signe la pétition contre le budget primitif 2015 de la ville de Savigny-sur-Orge proposé par Eric MEHLHORN, maire UMP (www.change.org). 12 avril 2015.

PEE signe la pétition contre le budget primitif 2015 de la ville de Savigny-sur-Orge proposé par Eric MEHLHORN, maire UMP (www.change.org). 12 avril 2015.

4 bis. L’opposition citoyenne à la municipalité d’Eric MEHLHORN s’est constituée en collectif : Sauvons l’enfance de Savigny. Il possède son propre site Internet d’information et sa page Facebook : https://sites.google.com/site/sauvonslenfancesavigny/homehttps://www.facebook.com/sauvonslenfancesavigny.

LA SAVINIERE 1932-1992 - jaquette VHS

Jacquette de la VHS : La Savinière, 1932-1992. Fond privé CAD/BM.

5. Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, « La colonie scolaire de Savigny-sur-Orge », La Mémoire de Savigny-sur-Orge, n° 16, sous la direction de Bernard MÉRIGOT, novembre 2007, pp. 6-7.
Voir aussi la VHS : Ville de Savignsy-sur-Orge – Centre permanent de La Tranche-sur-Mer, « La Savinière, 1932-1992 ».

6. Budget primitif 2010 de la ville de Savigny-sur-Orge : SSO CM BUDGET PRIMITIF 2010.

11b. D LS CV et CM 1983 une

Une du dépliant publicitaire sur La Savinière, année 1983. Fond privé CAD/BM.

© Sylvie MONNIOTTE-MÉRIGOT, 16 avril 2015.