Archives de catégorie : CALPE

Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne

PEE vous adresse ses voeux les plus sincères pour 2016… au sein de l’EPT 12 (ou du T 12) de la MGP

PEE VOEUX 2016

 Horloge du Palais de la Cité (Paris) avant sa restauration en 2012. Voeux de PEE pour 2016. © photographie : SMM/BM CAD pour PEE, 2011/2015.

Le conseil d’administration de Portes de l’Essonne Environnement (PEE) vous adresse ses meilleurs vœux pour 2016. L’entrée des communes de la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) et de Viry-Châtillon dans la Métropole du Grand Paris (MGP) est en vigueur depuis ce 1er janvier 2016, 00 h 00. L’association PEE maintient les mêmes exigences citoyennes à l’égard des nouvelles structures territoriales que celles qu’elle a manifestées à l’égard de la CALPE : transparence des décisions, accès à tous les documents publics, concertation… que ce soit pour la protection de l’environnement, le patrimoine, le cadre de vie, les aménagements… de la partie sud de l’établissement public territorial (EPT) ou du territoire (T) n° 12 de la MGP.

1er janvier 2016. L’association « Portes de l’Essonne Environnement (PEE) » continue

L’association « Portes de l’Essonne Environnement (PEE) » a été créée en 2014 (Journal officiel du 25 janvier 2014).

La dénomination « Les Portes de l’Essonne » a désigné, de 2000 à 2015, la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), établissement public de coopération intercommunal (EPCI) de 102 591 habitants comprenant cinq communes (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge).

A compter du 1er janvier 2016, les compétences de la CALPE – agrandie de Viry-Châtillon – ont été transférées, dans le cadre de la Métropole du Grand Paris, à une nouvelle collectivité territoriale appelée établissement public territorial n° 12 de 679 463 habitants, comprenant 24 communes.

Cette évolution ne modifie en rien, ni la dénomination, ni l’objet social de l’association « Portes de l’Essonne Environnement (PEE) » tels qu’ils figurent aux articles de ses statuts. Ceux-ci demeurent inchangés. « L’association portes de l’Essonne environnement (PEE) a pour objet la défense et la protection de l’environnement, du cadre et de la qualité de vie des habitants dans le département de l’Essonne, mais également dans d’autres territoires chaque fois que cela est nécessaire. Elle contribue à l’intelligence territoriale participative sur le périmètre de ses actions ».

Il est à noter qu’en 2014, l’association a préfiguré l’évolution institutionnelle qui est intervenue en 2015 et en 2016.

L’association Portes de l’Essonne Environnement persiste à défendre une conception de l’organisation territoriale fondée sur une superficie permettant des relations de proximité entre les citoyens, les élus et les administrations locales.

PEE formule le vœu que les élus et les administrations soient chaque jour imprégnés d’une réelle culture participative : un territoire ne peut se gérer qu’avec ses habitants et non contre eux.


Les Portes de l’Essonne (2000-2015)
Siège social : Athis-Mons (Essonne).

5 communes (102 591 habitants)
Athis-Mons (30 094 habitants), Juvisy-sur-Orge (15 545 habitants), Morangis (12 456 habitants), Paray-Vieille-Poste (7 290 habitants), Savigny-sur-Orge (37 206 habitants).

SOURCE : INSEE, Recensement de la population. Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2016. 91-Essonne, décembre 2015, 14 p. (pdf) : INSEE POP ESSONNE 2016.

Etablissement public territorial 12 (EPT 12 / T 12) (2015- )
Val de Bièvre, Seine Amont, Grand Orly, Portes de l’Essonne
Siège social : Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne)

24 communes (679 463 habitants / INSEE 2016)
Val-de-Marne : Ablon-sur-Seine, Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, L’Haÿ-les-Roses, Le Kremlin-Bicêtre, Orly, Rungis, Thiais, Valenton, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges, Vitry-sur-Seine,
Essonne : Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon.

Carte des territoires de la MGP -avec tableau - 11-12-2015

La carte des territoires de la MGP arrêtée par décret le 11 décembre 2015, extraite du site http://www.prefig-metropolegrandparis.fr/A-noter/Dernieres-publications. L’ancienne Calpe se trouve dans le cercle rouge.

© PEE, 1er janvier 2016.

Athis-Mons. Révision du plan local d’urbanisme (PLU), concertation

La commune d’Athis-Mons (CALPE) a décidé de réviser son plan local d’urbanisme lors de son conseil municipal du 24 septembre 2014. Elle annonce l’ouverture de la phase de concertation.

 

AM PLU 2016

Document : Athis-Mons, Avis au public, Révision du plan local d’urbanisme – ouverture de la concertation. Annonce légale, Le Républicain, 31 décembre 2015, p. 37.

© Philippe TRENTY, 31 décembre 2015.

Enquête publique du 18 janvier au 19 février 2016 sur le plan local d’urbanisme (PLU) de Savigny-sur-Orge

La commune de Savigny-sur-Orge a délibéré afin d’arrêter son projet de plan local d’urbanisme le 23 septembre 2015. Rappelons ici qu’il s’agit d’un document public et publiable sur n’importe quel support que ce soit. (1)(2)

Les personnes publiques associées ont jusqu’au 9 janvier 2016 afin de rendre leur avis sur ce projet arrêté. Puis, ce sera au tour des administrés de donner leurs observations lors de l’enquête publique qui aura lieu du 18 janvier au 19 février 2016 inclus. L’association Portes de l’Essonne Environnement rencontrera le commissaire enquêteur. Elle déposera un avis qui sera publié sur le présent site Internet.

SSO PLU Enquete 2016 1

Document : Savigny-sur-Orge, Avis d’enquête publique relative aux projets de Plan local d’urbanisme et de périmètres de protection modifié des monuments historiques. Annonce légale, Le Républicain, 31 décembre 2015, p. 37.

RÉFÉRENCES
1. Pour consulter tous les éléments du projet soumis à l’enquête publique : http://portes-essonne-environnement.fr/les-documents-du-projet-de-plan-local-durbanisme-plu-de-savigny-sur-orge-rendus-publics-par-pee/.
2. Sur le caractère public d’un projet de PLU arrêté : http://portes-essonne-environnement.fr/les-documents-dun-projet-de-plu-arrete-sont-publics-cada/.

© Philippe TRENTY, 31 décembre 2015.

Les documents d’un projet de PLU arrêté sont publics (CADA)

Réalisant un testing citoyen auprès de la mairie de Savigny-sur-Orge, un Savinien a essayé d’obtenir une copie du projet de PLU arrêté par la délibération municipale du 23 septembre 2015. Ayant seulement eu l’autorisation du maire de consulter ces documents visés par les élus, il a porté l’affaire devant la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Celle-ci a rendu un avis le 17 décembre 2015 favorable au Savinien, enjoignant la commune à lui remettre une copie numérique ou papier. (1)(2)

Cette action citoyenne prouve que non seulement les documents visés dans une délibération sont publics et communicables selon le Code général des collectivités territoriales (CGCT), mais également publiables sur n’importe quel support que ce soit. En l’occurrence, pour le projet de PLU arrêté, ce n’est pas la ville de Savigny-sur-Orge qui a publié les documents visés publics, mais l’association Portes de l’Essonne Environnement sur le présent site Internet le 28 octobre 2015. (3)

Le libre accès aux documents publics n’est jamais un acquit définitif. Il est le résultat d’un combat permanent. Chaque fois que des associations ou des citoyens mettent en ligne un document public illégalement gardé secret, ou dont on refuse la communication, ils agissent conformément à la démocratie en la faisant vivre et progresser. (4)

Le récit d’une politique publique locale est toujours le récit mêlé d’histoires et de chronologies individuelles et collectives.

RÉFÉRENCES
1. VAGNEUX Olivier, « Savigny-sur-Orge : la CADA donne raison à Olivier VAGNEUX », 19 décembre 2015 (https://oliviervagneux.wordpress.com/2015/12/19/savigny-sur-orge-la-cada-donne-raison-a-olivier-vagneux/).
2. Avis de la CADA adressé à Olivier VAGNEUX sur la communication des documents du projet de PLU arrêté le 23 septembre 2015 : Avis n° 20155413 du 17 décembre 2015 VAGNEUX c/Maire de Savigny-sur-Orge, (pdf : Avis CADA PLU SSO Vagneux).
3. TRENTY Philippe, « Les documents du projet de plan local d’urbanisme (PLU) de Savigny-sur-Orge rendus publics par PEE », 28 octobre 2015 (http://portes-essonne-environnement.fr/les-documents-du-projet-de-plan-local-durbanisme-plu-de-savigny-sur-orge-rendus-publics-par-pee/).
4. MÉRIGOT Bernard, « Le plan local d’urbanisme (PLU). La scandaleuse question de la rétention de documents publics par les administrations locales », 5 octobre 2015 (http://www.savigny-avenir.fr/2015/10/05/le-plan-local-durbanisme-plu-la-scandaleuse-question-de-la-retention-de-documents-publics-par-les-administrations-locales/).

© Philippe TRENTY, 26 décembre 2015.

Une espèce invasive dans nos jardins calpiens

Ce 5 décembre 2015, ouvrant nos volets, quelle ne fût pas notre surprise en découvrant sur le poirier des perruches faisant leur toilette en lieu et place du gentil écureuil qui saute d’arbre en arbre quasi quotidiennement dans notre jardin  !

PERRUCHE SSO 2015-12-5

Perruche sur un poirier de Savigny-sur-Orge, le 5 décembre 2015. © SMM/CAD pour PEE.

Or, ces jolies perruches sont une véritable catastrophe pour les habitants de nos jardins franciliens. Jugeons-en en relisant l’article ci-dessous de Philippe MARTINOT, publié le 4 avril 2012 dans le Figaro.fr.  (1)

DOCUMENT

« Des perroquets parisiens sous haute surveillance

Arrivée en France dans les années 1970, la très exotique perruche à collier pourrait, à terme, menacer la survie d’espèces locales.

Comme son cousin le perroquet, la perruche à collier est capable, en captivité, d’imiter la voix humaine. On la connaissait déjà à Rome, à l’époque de Jules César où un oiseau doué pouvait coûter plus cher qu’un esclave. Haute d’une quarantaine de centimètres, elle est dotée d’un magnifique plumage vert printemps, d’une longue queue tirant sur le turquoise et pour les mâles, d’un collier noir. Côté ramage, avec son bec rouge foncé, crochu et puissant, elle jacasse bruyamment et peut aussi siffler. Depuis trente ans, insidieusement, elle a entrepris de mettre sa touche de couleur et d’exotisme dans les parcs, bois et jardins franciliens.

À Antony, les habitants d’une résidence sont partagés. Depuis quelques années, une colonie a élu domicile dans le parc. Si l’oiseau et ses couleurs chatoyantes ravissent quelques habitants qui parfois les nourrissent, les déjections qui s’accumulent sur les voitures garées en contrebas ne sont pas du goût de leurs propriétaires…

Reine de l’évasion, les Anglo-Saxons l’ont surnommée la perruche Houdini. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est arrivée sous nos latitudes. Une cinquantaine d’individus se seraient échappés d’un conteneur sur la zone aéroportuaire d’Orly en 1974. Le scénario s’est reproduit dans les années 1990, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, cette fois. Depuis, ces perruches sont nombreuses à se regrouper en dortoir la nuit venue à Wissous (91) à quelques kilomètres à vol d’oiseau d’Orly ainsi qu’à Roissy (95) en bordure des pistes. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), on dénombrerait aujourd’hui près de 1 500 individus en Ile-de-France.

Elle délogerait les écureuils

On peut en apercevoir au parc de Sceaux, au parc de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, dans le bois de Vincennes et au parc Montsouris. En Grande-Bretagne, où elle est apparue à la fin des années 1960, la population de perruches à collier s’élève désormais à 20 000 individus environ, dont 10 000 pour Londres et sa banlieue ! Et on la trouverait jusqu’au sud des Highlands. Dans le reste de l’Europe une colonie de 10 000 individus vit dans la région bruxelloise. On la retrouve aussi à Zurich, Hambourg, Barcelone… Psittacula krameri manillensis est le psittacidé le plus répandu dans le monde. Celles qui se sont adaptées à notre pays sont originaires du sous-continent indien. Là-bas, elle est considérée comme nuisible. Elle mange en abondance des fruits et des graines. Elle serait responsable de la perte de près de 20 % des récoltes de maïs.

Depuis 2008, Natural England, l’observatoire de la faune britannique, a mis l’oiseau sous surveillance et autorise, sous condition, un propriétaire foncier à le tirer sans demander un permis.

Xavier Japiot, ornithologue à Paris Nature, le pôle biodiversité de la Mairie de Paris, explique qu’en France cet oiseau ne bénéficie d’aucun statut particulier. Cela n’empêche pas que certains ornithologues soient inquiets: la perruche à collier cause des dommages aux cultures, surtout aux arbres fruitiers, dans son aire de nidification naturelle. De plus, l’oiseau, cavernicole, est soupçonné de chasser d’autres espèces nichant dans les cavités comme les pics, les sittelles, les étourneaux voire les chouettes et même les écureuils. En Ile-de-France, des ornithologues surveillent avec attention la progression de l’oiseau. Si l’état actuel et l’impact de cette population restent faibles, des études estiment cependant qu’elle pourrait être multipliée par dix dans les dix ans qui viennent. Parmi les mesures envisagées, ils préconisent de proscrire le nourrissage direct par le public, cause de la prolifération sauvage des espèces exotiques. Une mesure de bon sens, pour éviter que la perruche à collier ne devienne une «peste» céleste.

RÉFÉRENCE
1. MARTINOT Philippe, « Des perroquets sous haute surveillance », Le Figaro, 4 avril 2012
(http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/03/01029-20120403ARTFIG00710-des-perroquets-parisiens-sous-haute-surveillance.php).

© Bernard MÉRIGOT, 5 décembre 2015.